On peut ajouter la transmission des connaissances par le langage ainsi que la cohésion et la complémentarité du groupe. Pendant que les plus costauds défendaient la tribu, les forgerons fabriquaient des armes ou des outils, certains autres construisaient des abris etc. C'est la grande diversité des connaissances et des compétences qui ont permis à l'homme d'exploiter toutes les ressources disponibles et ainsi d'établir facilement sa suprématie par rapport aux autres espèces. Le chef ou le conseil des sages ou des anciens veillait à la bonne répartition des taches en fonction des compétences et possibilités de chacun.
Mais avec la confiscation du pouvoir par les banquiers - financiarisation de l'économie - le temps de la compétence, du partage équitable des taches et des ressources est terminé. C'est d'ailleurs ce qu'a confirmé Macron, leur meilleur lobbyiste, en affirmant que les premiers de cordée sont nécessairement ceux qui sont très fortunés quels qu'ils soient, peu importe leurs qualités, leurs compétences, ou leurs expériences de grimpeur.
Cela pose effectivement des questions en termes d'efficacité et de cohésion, sans parler de probité. Mais que pouvait-on attendre d'un banquier ? Ce sont eux qui sont à l'origine de la crise de 2008 et les peuples qui ont payés la facture, il connait bien les ficelles. Quand l'ultra libéralisme crée des crises, il leur suffit d'affirmer que la cause réelle est qu'il n'y a pas assez d'ultra libéralisme pour que certains benêts soient prêt à les croire en espérant toucher une part du gâteau au passage. Il reprend exactement le même principe avec les mêmes termes tout en soutenant que ses idées sont innovantes. Rien d'étonnant ni de surprenant.
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