Non, sinon ils acheteraient eux-même les produits (et services) qu'ils fabriquent. Exporter, c'est échanger des biens et des services, ce qui fait le niveau de vie, contre des devises qui ont une valeur d'échange mais pas de valeur d'usage. Exporter plus que tu n'importes signifie que ton peuple à un niveau de vie inférieur au niveau de ce qu'il produit; pour un pays en développement comme la Chine, accumuler des devises étrangères a un intérêt, car ils sont encore en train de faire une révolution industrielle et surtout de rattraper le monde développé, donc remplir les poches des capitalistes et de l'État-investisseur leur permet d'alimenter leur capitalisme en voie de développement et les devises étrangères leur servent à investir dans les technologies de pointe développées par les Occidentaux et Japonais: par exemple une entreprise d'État Chinoise a utilisé 43 milliards d'USD (obtenus par le surplus du commerce extérieur) pour acheter Syngenta, géant Suisse de l'agrochimie, qui possède des technologies que les Chinois n'avaient pas jusque-là. À noter que depuis Mars 2007 le gouvernement Chinois a décidé qu'ils avaient accumulé suffisament de capital et qu'il est temps qu'ils transitionnent vers une économie développée avec davantage de consommation domestique, ce qui mécaniquement réduira leurs exportations. Depuis 2007, la consommation Chinoise croît plus rapidement que le PIB, et la balance commerciale Chinoise a atteint son pic en 2015—malgré la résistance de la classe riche apparue depuit les réformes de Deng Xiaoping, la Chine se transforme de pays exportateur en pays consommateur.
Par contre, pour l'Allemagne, qui dispose déjà d'un capital matériel et intellectuel de pointe, accumuler des devises étrangères n'a pas un grand intérêt. La stratégie exportatrice permet aux riches Allemands de se remplir les poches en exploitant les travailleurs; s'ils ne pouvaient pas exporter, ils devraient augmenter les salaires ou alors se retrouver avec des invendus. À noter que cette accumulation de fortunes pose, outres toutes les difficultés d'une société de plus en plus inégale, un problème grâve à l'Allemagne: l'argent a été investi dans l'Europe périphérique, notament dans les dettes souveraines, en cas de faillite ou de sortie de l'Euro des pays périphériques, l'Allemagne perdra la bagtelle de quelques teraeuros.
Il faut comparer les comparables: la France a 6 millions de chômeurs toutes catégories confondues, l'Allemagne en a 8.5 millions en comptant les chômeurs soumis à un régime de corvée. Tu ne vas pas me dire que des gens qui vivent des allocations sont des salariés, quand même?Sur un pays de ~80 millions d'habitants, 2.5 millions c'est de la rigolade. On peut toujours comparer les chiffres non officiels, nous ne serons pas mieux placés bien au contraire.
Même le Smicard Français, que l'État subventionne via la prime pour l'emploi, vit essentiellement de son salaire.
L'expérience de l'Allemagne montre que ce n'est pas le cas: le taux de pauvreté en Allemagne ne cesse d'augmenter, et l'État Allemand dissuade activement les jeunes de se former. S'ils viennent d'une famille pauvre, ils peuvent se faire ordonner de travailler dès 15 ans, sinon, on leur coupe les allocations et les laisse mourrir de faim.Oui mettre les chômeurs de longue durée à disposition des entreprises ou de la poste, permettrait toujours de les former pour les recruter ensuite, (si le middle-management n'est pas inculte).
Effectivement je suis persuadé que tous les changements du financements des retraites depuis 1991 ont pour but d'acheter littérallement les voix des retraités, tranche d'âge la plus nombreuses et la plus mobilisée aux urnes.Oui cela s'appelle le social-clientélisme. En plus que font les vieux de leur généreuses retraites alors qu'eux sont majoritairement propriétaires ? ils s'achètent des grosses bagnoles, et prennent des assurances-vie pour .. financer les obligations d'états.
Mais qui est en charge de la planification de ce genre de choses, l'état ou les patrons ? pour planifier, encore faudrait-il que l'état emploie des ingénieurs et pas des clampins vert-rouges-rosés.
Par contre ton commentaire sur les verts-rouges-rosés montre un biais considérable, car les gouvernements de droite ne sont pas en reste quand il s'agit de tondre les actifs au profit des retraités.
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