Non.On ne pourrait pas vivre une carrière de consultant sans être sur ce forum ? Je vous assure que si !
Qui vous dénigre ? Qui est agressif ?Au lieu de dénigrer l'autre, commencez par l'écouter sans etre dans l'agressivité ...
Oui
Non
Pas tout à fait !
Sans avis
Non.On ne pourrait pas vivre une carrière de consultant sans être sur ce forum ? Je vous assure que si !
Qui vous dénigre ? Qui est agressif ?Au lieu de dénigrer l'autre, commencez par l'écouter sans etre dans l'agressivité ...
Thierry Leriche-Dessirier
Consultant Java JEE Web Agile freelance
Rédacteur pour Developpez
Professeur de Génie Logiciel à l'ESIEA
Site : http://www.icauda.com / Linked'in : http://www.linkedin.com/in/thierryler / Twitter : @ThierryLeriche
Si un éditeur décide unilatérallement de me changer de service et que cela ne me plait pas, eh bien je pars, ce n'est pas le travail qui manque.
Vous avez le discours typique du patron : "Votre employeur vous affecte", "pouvoir de direction", comment dans ces conditions voulez-vous que s'établisse une relation de confiance lorsque vous montrez que c'est vous qui avez le pouvoir et qui pouvez faire ce que vous voulez de vos salariés ? Quant aux explications du manager elles se résument souvent à "c'est ça ou la porte".
Je suis finalement passé indépendant, je choisis maintenant mes missions, le lieu et la durée de celles-ci. Et si la mission ne me convient plus pour une raison ou une autre je vais voir ailleurs.
C'est respectable. Vous avez un comportement de "Patron" de SSII et vous en accepter les contraintes et les risques.
Et le jour ou vous serez en manque de mission, vous finirez par accepter la mission qui se présente même si elle est alimentaire.
La différence avec moi, vous ne prenez pas la responsabilité de faire travailler et évoluer d'autre personnes, de leurs garantir un salaire en fin de mois éventuellement au détriment de votre revenu. Face a une difficulté de charge, je préfère laisser le choix au consultant de refuser une mission que de devoir faire le choix d'un licenciement économique. Cela ne fait pas de moi un grand mechant !
Combien de personnes fait travailler votre SSII?
A la vue de votre discours, je pense que c'est une petite/moyenne structure car seul ces SSII sont plus orienté humain. Le problème survînt dans la majorité des cas quand celle-ci devient beaucoup plus grosse et là il y a un faussé entre le dirigeant et le consultant.
Bonjour,
Si je suis d'accord avec la premiere partie de la phrase, je n'ai pas vu, ou pas compris, le second : quels sont les indicateurs qui permettraient de faire le tri entre une bonne et une mauvaise SSII ?
La relation au travail se joue a deux et la faute ne serait être que d'un coté ou d'un autre.
exemple : Le consultant doit avoir une projection de la carrière souhaité a 3, 5 et 10 ans.
La SSII doit prendre en compte cette projection soit en l'accompagnant, soit en annonçant clairement qu'elle ne croit pas dans le projet.
Je crains par exemple n'avoir pas du tout cette vision de plan de carriere dont vous parlez. Pourquoi est-ce que je devrai avoir un plan de carriere a 3/5/10 ans ? Avez-vous le meme plan pour votre vie personnelle ?
A titre d'exemple, un "chef" (N+2) dejeunait un jour avec des developpeurs, et leur vantait justement l'utilite des plans de carriere ; il leur a ensuite evidemment demande ce qu'ils voulaient faire dans 5 ans. Et le developpeur lui a bien evidemment repondu : "prendre ta place", tres serieusement. Cela a fortement deplu au "chef", qui a tres vite change de conversation.
Heureusement, des chefs comme ca, ca ne fait que passer.
Moi si. Si ils sont assez cons pour se travailler d'arrache-pied pour des guignols, pas moi.
Comme dit plus haut, ça marche dans les deux sens.
Dans ma boîte, selon la personne qui demande, je ferais des heures supp... ou pas.
Et c'est pas une question de conscience professionnelle. L'entreprise est un tout. Si la tête est pourrie, pas question de me casser le cul pour que quelqu'un d'autre en profite (sur mon dos). C'est donnant-donnant. Et j'encouragerais les 5 autres dev à en faire autant.
Si le projet ne passe pas parce que les décideurs ont mis des stagiaires vendus comme des seniors, à eux d'assumer les conséquences.
http://www.traducteur-sms.com/ On ne sait jamais quand il va servir, donc il faut toujours le garder sous la main
Le problème de fond dans tout ça ce sont les jeunes, qui ne sont pas "cons", mais qui sont volontaires et qui veulent travailler et se faire une expérience. Et les SSII profitent allègrement de ce principe.
Oui toi t'es pas un "guignol" et pas "con", mais eux non plus : ils sont juste consciencieux et les SSII jouent systématiquement avec leur conscience ! ("C'est ultra urgent", "il faut absolument que ça soit fait", "débrouille toi comme tu veux mais il faut tenir les délais", jusqu'au fameux "viens travailler ce week end si tu as du retard, moi je ne veux rien savoir je veux juste qu'on n'ait pas de pénalités de retard" qui fonctionne parfaitement).
.I..
Oui pardon, j'aurais plutôt dû dire "S'ils acceptent de se faire exploiter", car c'est le cas si il n'y a pas de contrepartie.
Je suis jeune, j'ai besoin de l'expérience, et je veux bien faire des semaines de 50 heures (quoique, très occasionnellement, mais là c'est mon cas personnel, je ne compte pas en faire une généralité), mais pour moi ça veut dire prime, augmentation, congés supplémentaires, semaines à 30H pour compenser, ou autre chose. Pas juste "Oui, tu as fait 50H, c'est exactement ce qu'on attendait de toi. Une augmentation ? Ah non, on a pas les crédits... bon j'y vais, j'ai ma nouvelle voiture à aller chercher."
Bref j'ai un contrat avec l'entreprise, écrit, et moral, et si elle ne le respecte pas, je fais le minimum (et je refais mon CV).
http://www.traducteur-sms.com/ On ne sait jamais quand il va servir, donc il faut toujours le garder sous la main
Oui. C'est bien comme cela que j'ai géré ma carrière.
Premier objectif : Etre chef de projet puis directeur de projet
Prendre toutes les missions et capitalisé sur mon CV les avantages pour mon/mes objectif(s)
Essayé de maîtriser tout les aspects d'un projet pour être crédible. Me former.
Je ne sais plus qui a dit " Ne pas savoir ou on va est la meilleure solution pour ne pas y arrivé"
Ne pas avoir de plan de carrière, a mon sens, vous interdit de reprocher à votre employeur de ne pas vous faire évoluer.
bonsoir Mr Agilitech06
pour ce qui est des entretiens en SSII, je soupçonne la majorité des recruteurs de posséder une sorte de "manuel des ressource humaines" et le suivre à la lettre.
Et copier les méthodes et méthodologies américaines et japonaises qui ont émergé dans les années 80-90 sans faire preuve de véritable inventivité,d'adapter les entretiens à la personnalité de chaque candidat.
Le candidat face à un recruteur on va lui attribuer des critères du genre introversion,extraversion et tutti quanti...
Total ça fait des entretiens totalement impersonnels, le recruteur va poser les sempiternelles questions du genre "quels sont vos défauts ou vos qualités",le candidat lui tout ce qu'il veut c'est s'éclater dans un projet informatique et en retour avoir une gratification du travail bien fait..
c'est là le fossé gigantesque qu'il y a entre les développeurs et équipes techniques et les directions qui ne sont préoccupés que par la réussite financière..
j'ai passé des entretiens d'embauche au Québec c'était une véritable catastrophe,pas seulement parce que je n'y ai pas trouvé un emploi ( je suis certainement incompétent après presque 15ans d'expérience en développement informatique ) mais parce que les recruteurs de la-bàs appliquent bêtement des méthodes à la lettre de livres de gestion de Ressources Humaines et mènent des entretiens extrêmement formatés,même pour une petite boite de 5 personnes...
Et puis la même chose arrive en France...
pour ce qui est de la sélection des candidats, je pense qu'une majorité de candidats arrivent à des entretiens motivés ils ont envie de participer à des développements projets..or lors d'une sélection d'embauche face à une personne des RH j'ai 9 fois sur 10 l'impression d'aborder des sujets qui ont attrait à tout sauf à l'informatique.
Comme tout ce qui concerne "l'âme" d'une SSII.
C'est pour ça qu'une majorité d'intervenants sur ce forum expriment leur malaise,en collaborant par leur travail dans une SSII ils ont l'impression de faire tout sauf du travail informatique, du développement informatique et de l'ingénierie réelle...
lorsque je parle d'ingénierie réelle c'est développer une idée que l'on a qui fasse avancer les choses..mais dommage c'est raté parce que pour faire le moindre développement en SSII il faut la signature dans les specs du chef et du sous-chef,se confronter à un modèle hiérarchique.
Je ne comprends pas pourquoi les SSII ont des contraintes économiques...désolé si ça dépasse le cadre de ce fil de discussion..
alors que les entreprises aux US explosent leurs compteurs de profitabilités ( pour rappel la capitalisation de Apple 416 milliards c'est déjà presque le tiers du PIB de la France..)
qu'un développeur américain il peut se faire dans les 100 000 dollars,le développeur français crie quasiment famine avec des salaires minables...
c'est qu'en France l'économie du "numérique" et des services aux entreprises est trop verticalisée selon le modèle de la société de service.
Les grands travaux de Colbert c'est terminé on est au 21ième siècle , place à l'initiative personnelle, aux personnes qui portent réellement un projet et pas des "collaborateurs" qui s'entassent dans des open-spaces pour un job alimentaire..et faire 3 ou 4 paramètrages dans un ERP.
d'où le leitmotiv dans les fils de discussion "le marché de l'emploi est verrouillé par les SSII" et le mécontentement des intervenants de ce fil de discussion.
Les entreprises françaises à mon sens,ressemblent à des "armées mexicaines" là où il y a plus de "décideurs" que d'intervenants c.a.d. les développeurs..
mais c'est pas un "décideur" ou un commercial qui va pouvoir mener à bien un projet ; c'est ça notamment la différence entre la France et l'Allemagne...
Bref désolé je dérive du sujet principal mais tout est lié quelque part
le "plan de carrière" c'est une vision bien franco-française, une approche très culturelle des choses..
dans la Silicion Valley, j'en reviens à mon développeur qu'il soit hindou, chinois ou européen, qu'il se fasse 70k de dollars par an il s'en fiche de son plan de carrière, tout ce qu'on lui demande c'est des idées innovantes pour que l'entreprise elle soit profitable mais dans le bon sens du terme.
OR les SSII françaises je leur reproche de reproduire le schéma des castes sociales avec à la tête des "décideurs" qui ne pensent qu'au chiffre d'affaire et aux résultats financiers contrairement à la base pourtant constituée de gens souvent diplômés bref tout un ersatz aristocratique d'où le mécontentement des intervenants de ce forum...
quand c'est pas totalement foirer des projets de centaines de millions d'euros...mais là je m'étendrais pas là-dessus..
comment peut-on avoir un "plan de carrière" en étant développeur ou ingénieur de développement alors qu'on demande à ce collaborateur de faire continuellement les mêmes choses avec monotonie et qu'il n'est même pas impliqué dans le Décisionnel d'un projet ?
En tout cas merci de m'avoir lu ,c'était un peu long,mais je pourrais tout en écrire un bouquin sur le monde de l'informatique..
Pour avoir un plan de carrière justement il faut se battre en permanence pour éviter les missions pourries. Les ssii c'est bien pour démarrer ou si on a de la chance d'avoir de bonnes missions. Mais au détour d'un intercontrat on peut se retrouver à Péatouchnok pendant des mois pour une mission pourrie, et là les bonnes intentions de la ssii s'envolent.
Mais le plus souvent, à moins d'une culture d'entreprise désastreuse (ce qui peut arriver aussi), les problèmes arrivent quand un commercial consciencieux est remplacé par un incompétent qui ne connait pas le métier de son prestataire et cherche à tout prix à le placer en dépit du bon sens.
Il y a un autre problème récurrent en ssii, c'est que le commercial donne tord 90% au prestataire même quand le client est responsable, incompétent, etc... Donc à ce moment là on se débrouille et on est obligé de gérer le clash nous même... avec les remerciements de la ssii qui nous donne le coup de grâce en nous virant. Heureusement que les cas de clash ne sont pas trop fréquents.
Certes, on écrit quand on est mécontent, et moins lorsqu'on est content, mais sur tout les forums spécialisés et dans sa vie professionnelle en ssii on est souvent confrontés aux mauvais agissements des ssii, et on doit en permanence se méfier.
Même s'il n'y a pas de client final idyllique ni que des ssii forcément méchantes, la prestation implique d'être souvent en condition solitaire vis-à-vis de la ssii, contrairement à une société "normale". Ce qui fait que certains très jeunes embauchés se font rouler dans la farine sans même s'en apercevoir (sur les notes de frais principalement ou les trajets à 2h de chez soi).
Et pour finir le plus agaçant en ssii, ce ne sont pas les discussions musclées qui sont préférables, mais plutôt les commerciaux qui gardent le sourire en nous promettant monts et merveilles, en disant que tout va bien, que c'est conforme à nos souhaits, qui nous vendent du rêve alors que la mission est un traquenard. En fait de préférer la manipulation à la franchise.
Non, pas du tout, étant donné l'âge que j'ai si je suis en manque de mission intéressante, j'arrête ma carrière professionnelle pour me consacrer à d'autres activités. Depuis quelques années je prévois progressivement cet arrêt en mettant de l'argent de coté pour m'acheter non pas le dernier iphone ou ipad à la mode, mais tout simplement de la liberté, et je ne suis pas loin d'y parvenir.
C'est tout à votre honneur, mais j'ai rencontré très peu de SSII agissant de la même manière, même si je dois reconnaître que cela existe.
Sans vouloir défendre les SSII, n'oubliez pas qu'elles adaptent leur produit(i.e. nous) au marché. Le client final, en France, gère de la masse. LA compétence technique, ça ne l’intéresse pas : c'est trop petit. Il préfère mettre le paquet pour avoir un bon chef, et ensuite, les techos, dans une équipe de 5 ou 6, on en aura toujours un ou deux qui feront l'affaire... Et ça devrait suffire.
Je ne suis pas convaincu que ça soit un bon choix de la part des clients, mais c'est bien la demande : de la viande. Que la SSII fournit, sous peine de disparaitre! L'exemple le plus flagrant est le suivant : lors de la crise, un grand compte employait 32 consultants de ma boite. Ils ont dit "maintenant, il nous en faut 36 pour le même prix". Je ne suis pas sur qu'il y aie la place pour de la gestion fine et technique des ressources.....
Par contre, là ou je suis en désaccord avec notre directeur de SSII préféré, c'est sur "prévoir sa carrière". Quelqu'un qui n'a manifestement pas la personnalité pour devenir chef ne peut que finir mis à la poubelle, dans ce système. J'entends de plus en plus "trop vieux", "trop technique", "trop expérimenté"(et pas trop cher, hein, avec la modération salariale, je ne coute pas plus cher qu'un gusse avec dix ans de moins). Je ne serais jamais chef, je n'ai pas la personnalité pour ça. Là ou je passe, je rends de gros services, et les chefs locaux aimeraient me garder. Mais les règles RH ne le permettent pas(règle des 3 ans, budgets réduits, etc...). Je suis loin d'être le seul. Et, de toutes façons, tout le monde ne peut pas finir directeur - il n'y a pas assez de place. Je laisse çà à ceux qui aiment. Mais j'aimerais, même à mon salaire actuel, pouvoir continuer à contribuer sur mon point fort : la technique. Cela m'est de plus en plus difficile. Alors que la demande est immense. Fatalement, les gens dans ma situation(et nous sommes nombreux) le vivent mal : on a besoin de nous(sinon les projets partent en sucette), mais on nous met au placard quand même.
Les 4 règles d'airain du développement informatique sont, d'après Michael C. Kasten :
1)on ne peut pas établir un chiffrage tant qu'on a pas finalisé la conception
2)on ne peut pas finaliser la conception tant qu'on a pas complètement compris toutes les exigences
3)le temps de comprendre toutes les exigences, le projet est terminé
4)le temps de terminer le projet, les exigences ont changé
Et le serment de non-allégiance :
Je promets de n’exclure aucune idée sur la base de sa source mais de donner toute la considération nécessaire aux idées de toutes les écoles ou lignes de pensées afin de trouver celle qui est la mieux adaptée à une situation donnée.
@el_slapper : tu as entièrement raison sur tous les points. Mais le sentiment d'injustice profond qui ressort de tout ça (un commercial qui s'engraisse sur le dos d'un "tas de viande" dont il se fout totalement, vu qu'il y a un turnover monstrueux) fait que dès qu'on peut dire la vision d'une SSII au travers d'un développeur, on y va (et ça n'est jamais positif) !
De plus tout ça fait du tort au - très rares - SSII qui reconnaissent les développeurs et les remettent à leur place, telle qu'on en a vu une ici (si j'ai bien compris).
Moi j'ai vécu une chose aussi hallucinante : j'ai fait un mail en tant que développeur expert Web (il y a six mois) dans lequel j'ai dit "Vous avez raison, il faudrait qu'on fasse ci et ça". Le client a immédiatement appelé, fou de rage : "Comment ça <<vous avez raison>> mais BIEN SUR QU'ON A RAISON dorénavant ne m'écrivez PLUS JAMAIS DIRECTEMENT" et depuis ce jour tous mes mails devaient passer par le "chef de projet". Je te raconte pas la perte inutile de temps. Mais c'est le système SSII. Et aussi paradoxal que cela puisse paraître, cette banque (oui le client de la SSII était une banque) a fait développer en parallèle un outil pour remplacer celui en cours (entendre "virer la première SSII pour la remplacer par une autre") pour la raison principale : cela n'avançait pas assez vite...
...
faut-il en rire ou en pleurer ?
.I..
Vous vous trompez ! Nous sommes bcp plus proche que vous ne l'imaginez. Tous le monde ne sera pas Chef de projet ou commercial ou ...
Mais ce n'est pas pour cela qu'il ne faut pas gérer sa carrière et son employabilité.
On peut se projeter dans la formation, l'expertise ....
Encore faut il accepter les contre-parties de ces choix : un expert sera probablement conduit a plus de mobilité par exemple.
Oui mais là c'est un cas spécifique, c'est le mariage de la carpe et du lapin. La banque est hyper bureaucratique, hyper compartimentée, et déresponsabilisée. C'est à dire qu'il n'y a plus que des directeurs de projet mais pas de chef de projet.
Donc pour les ssii, avec le pouvoir financier des banques, c'est une rente et il y a tout à faire, mais du point de vue de la gestion de projet tout est externalisée et pour la banque, encore plus que les autres clients, c'est toujours de la faute du prestataire sans aucune remise en question de la part de la banque.
Le paradoxe c'est que le péquin moyen qui y travaille est souvent super sympa. Mais personnellement je préfère dix fois travailler dans une EPIC que dans une banque. A chaque fois c'était le même bins.
Et pour le coup, par rapport aux soucis des excès des ssii, elles ont largement les tords partagées, voire les banques ont en plus. (Bon après je fais une généralité des 2 banques pour lesquelles j'ai travaillé plusieurs fois, mais je ne serais pas étonné que ça soit la même chose dans toutes les banques). Un peu le même genre d'erreurs que pour le logiciel Louvois où le MOA est largement responsable.
La mobilité, encore un credo des SSII qui n'hésitent pas à vous envoyer n'importe où, de préférence le plus loin possible de chez vous. Et qui vous expliquent que c'est pour votre bien, que l'hôtel Formule 1 il n'y a rien de mieux pour passer 3 ans (cette remarque m'a été faite par un de mes employeurs), que vu les circonstances les frais de déplacement seront réduits au strict minimum, et puis au final qui vous incitent à déménager là où vous n'avez pas la moindre envie d'aller afin d'assurer leur marge.
Là encore, on est bien loin de la relation de confiance que vous préconisez entre le salarié et l'employeur.
Mais enfin .... Quel lien faites vous entre mobilité et confiance ?
Je ne comprend pas. Et bien au contraire.
Un profil très spécialisé sur un produit de niche va devoir augmenter sa zone géographique pour obtenir des postes convenant a sa spécialité.
Je pense que c'est assez simple à comprendre.
Les conditions de la mobilité .... j'adore la remarque sur le formule 1 ...il faut oser.
C'est a adapter en fonction des circonstances, du moment mais effectivement 3 ans en formule 1... c'est géant !
Certes en étant expert technique on est amené à plus se déplacer. Mais peu de gens rechignent à se déplacer pour 2 ou 3 semaines de temps en temps pour démarrer un projet.
Le problème est souvent qu'il n'y a pas tant que ça de missions d'expert technique, mais des missions en régie vendues comme si le prestataire habitait à côté c'est-à-dire avec une tension de plus en plus importante entre la réalité (en permanence dans le train et/ou l'hôtel) et le fait d'être dispo comme si on venait de chez soi à une demi-heure de là.
Pour en venir à la confiance, c'est d'avoir des missions de 3 mois renouvelables entre 4 et 6 fois. C'est-à-dire ne pas pouvoir avoir une vie sociale chez soi, mais non plus en avoir sur le lieu de déplacement puisqu'on n'en connait pas la durée. Là où les ssii sont fautives et ne sont pas dignes de confiance dans les déplacements, c'est qu'elle sont sourdes à tout arrêt de la mission tant que le client ne l'a pas décidé, alors qu'elle devrait organiser le transfert de compétence régulièrement entre ses salariés et mieux gérer la mobilité.
La mobilité est pour moi la chose qui me rebute le plus en ssii, avant même les conditions de travail, car justement c'est le point où j'ai le moins confiance dans les ssii (en plus c'est plus ou moins ouvertement utilisé comme un pousse à la démission). Quelqu'un qui a une mission de 3 mois sait qu'il va devoir se battre dès le début pour en partir, sinon s'il attend gentiment il sera encore là dans un an. La mobilité et la confiance sont donc étroitement lié en ssii, et est donc un de leur plus gros défaut sans parler de la mobilité nationale et des frais pour lesquels dans certaines ssii il faut se battre en permanence.
Le lien que je fais c'est que bien souvent la mobilité est forcée et que dans ces conditions la confiance ne peut pas s'établir. La réponse de phili_b ci-dessus détaille tout à fait ce que je pense.
Il y a 3 ans de cela j'ai accepté une mission à Paris, nous nous étions mis d'accord avec mon employeur (l'adepte des hôtels Formule 1) pour que celle-ci n'excède pas 6 mois et en partant j'avais confiance en sa parole. Seulement au bout d'environ un mois il m'a dit qu'il ne tiendrait pas ses promesses et qu'il me laisserait là pendant 3 ans si le client renouvelait. Il s'en est suivi plusieurs mois de conflit au bout desquels j'ai fini par me faire licencier faute de solution.
Voici la raison pour laquelle je fais un lien entre mobilité et confiance.
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