Pour être frontalier, c'est parfaitement vrai.
La différence d'approche entre la France et nombre d'autres pays est vraiment frappante.
C'est là que son billet montre qu'il manque singulièrement d'expérience: il ne prend le job que par l'angle technique alors que l'expérience montre très vite que ce qui fait la qualité d'un collaborateur, c'est en fait tout le reste: atptitude à présenter des idées, à communiquer avec ses pairs, sa hiérarchie, défendre des idées, travailler en équipe, être organisé, être quelqu'un sur qui on peut avoir confiance (on dit quelque chose une fois, on sait que ce sera fait), être capable de comprendre le métier du projet (parce que l'informatique et le code ne sont que des outils au service d'un besoin pour un métier), etc...tu te rendra compte que tu sortira rapidement du lot car tu auras une vision plus globale que les pisseurs de code qui se lancent a cœur perdu dans le code
Par expérience, ceux qui font ça de façon alimentaire ont une proportion plus grande à être constants dans leur quantité et leur qualité de travail, parce qu'ils sont moins dans l'affect que dans l'approche rationelle de leur fonction et leur motivation.ceux qui sont juste là parce qu'il faut bien bosser
Le passioné est plus aléatoire (et donc plus dur à gérer) parce qu'il est capable de "tout donner" sur un projet ou un aspect qui lui plait et de trainer les pieds quelques semaines plus tard, juste parce qu'il considère l'aspect suivant comme 'ennuyeux' ou parce que la solution technique retenue n'est pas celle qu'il voulait.
De même le passionné a une forte tendance à ne voir un projet que par le seul aspect qu'il sait maîtriser parfaitement, à savoir l'approche technique, et aura beaucoup trop tendance à négliger tous les autres (d'où des frustrations, etc...).
Cette comparaison résume malheureusement trop de commentaires sur le sujet, soit une vraie grosse caricature tellement exagérée qu'elle ne peut plus être représentative de rien. Le mondé réel n'est ni tout blanc ni tout noir ; il s'écrit en tons de gris.Ne désespère pas, il y a un avenir pour ceux qui agissent plus avec leurs neurones qu'avec leur capacité a retenir les signatures des méthodes...
Pendant que 10 autres études montrent que c'est le manque d'expérience, de stratégie, de compétence du management, du tissus économique local, etc... Bref, ce genre d'assertion ne vaut rien. Encore plus dans le monde des start-up qu'ailleurs, chaque cas est unique.Ne pas oublier qu'une étude internationale sortie il y a quelques mois faisait état que la principale cause de mortalité d'une Start-up est le manque cruel de développeurs de qualité
Les SSII sont une chance pour apprendre énormément de choses car c'est un endroit unique pour voir quasiment toutes les facettes d'un projet et mieux comprendre l'ensemble des acteurs et des points de vue et d'intérêt qui s'entremèlent. Et notamment comprendre que la technique n'est qu'un aspect parmi tant d'autre dans un projet.Tu pourrais également te mettre a ton compte, mais je te conseille quand même de faire un tour en SSII au préalable pour avoir un minimum de rudiments en terme de relations avec le client.
Voilà comment il faut prendre les choses lors de son entrée dans la vie active, parce qu'au final, il n'y a pas 36 façons de prendre les choses:
- soit on focalise sur le verre à moitié vide ('je suis un incompris', 'on ne reconnait pas mes compétences', 'je suis mal considéré, payée, ...') et on n'apprendra rien si ce n'est que se conforter dans ses petites certitudes,
- soit on voit le verre à moitié plein et on se sert de ce passage en SSII pour prendre tout ce qu'il y a à prendre: des projets, des équipes, des besoins, des métiers, des approches, etc... très variés qui forgeront petit à petit une EX-PE-RIENCE. Et là on apprend et on avance.
(et j'en parle d'autant plus facilement que j'ai commencé en étant le contraire de ce que je conseille, soit le petit geek passioné qui avait plein d'idée préconçues et négatives sur les SSII, qui croyait que la technique était l'alpha et l'oméga d'un projet, etc...).
My 2 cents.
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