À partir des années 1970, avec la montée en puissance des pensées de Milton Friedman et de Friedrich Hayek le mot néolibéralisme prend un autre sens. Selon Michel Foucault, le néolibéralisme est présenté comme une technique de gouvernement, une politique économique et sociale étendant l'emprise des mécanismes du marché à l'ensemble de la vie, ce qui est contesté par les disciples de Friedrich Hayek qui voient le libéralisme comme une priorité donnée à l'action libre des individus contre toute «*emprise*», et jugent absurde toute «*technique de gouvernement*» voulant intervenir dans le marché, fût-ce pour en étendre l'influence. Friedman et Hayek sont désignés en France comme en étant les principaux inspirateurs[réf.*souhaitée], bien qu'ils ne se soient jamais revendiqués du néolibéralisme, mais seulement du libéralisme. Leur libéralisme est anti-keynésien, et limite voire supprime l'intervention étatique. Le fonctionnement de l'ordre économique, de même que celui de l'ordre social, sont expliqués en termes darwinistes (voir Darwinisme social): ordre spontané, adaptation, sélection, loi du plus fort.[1]*[archive] La doctrine socio-économique de Hayek, Friedman et Mises se caractérise par des tendances anti-individuelles (neutralisation de l'originalité de l'individu, «*conformisme volontaire*»), anti-intellectualistes et anti-axiologiques (neutralisation des valeurs et de leurs racines culturelles/historiques)4[source*insuffisante].
Les critiques ou adversaires des idées néolibérales lui reprochent selon des formes et à des degrés divers d'entretenir ou d’accroître les inégalités5[source*insuffisante], la fracture sociale6[source*insuffisante] ou le pillage des ressources naturelles.
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