Plusieurs associations et syndicats, ainsi que des élus LFI, ont dénoncé dimanche des «
arrestations arbitraires » lors de la manifestation, la veille, contre la proposition de loi Sécurité globale à Paris. Près de 150 manifestants ont été interpellés. dans la capitale tandis que 5000 personnes avaient défilé entre Châtelet et la place de la République.
«
Interpellations en masse, charges infondées faisant éclater le cortège, retenues sans motif légitime au-delà du délai légal, gardes à vue notifiées à la chaîne sur la base d'infractions pénales dévoyées… » : pour ces associations dont Attac, le Syndicat national des journalistes ou la Ligue des droits de l'Homme, la liste des « dérives inadmissibles » est longue.
« Comme nous le redoutions », poursuivent-ils dans leur communiqué, «
la manifestation parisienne, bien que dûment déclarée par un collectif d'organisations et autorisée par la préfecture de police, s'est transformée en souricière ».
Deux journalistes interpellés
...
La garde à vue du premier a été prolongée dimanche, selon la fondatrice de QG, Aude Lancelin. Il est soupçonné d'« attroupement en vue de commettre des violences », de « refus d'obtempérer à un ordre de dispersion » et de «
dissimulation du visage » alors que, selon Aude Lancelin, il portait un simple masque de protection. Le reporter de REC a lui été relâché dimanche sans poursuite, d'après Emmanuel Vire, du SNJ-CGT.
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