Tu devrais rajouter plus de points d'exclamation encore, ça donne davantage de poids à l'argument.
Mais sinon, imagines, demain, y a plus d'éditeurs comme par magie. Ça changes quoi? Imagines, tu es un rappeur débutant nommé "200000$" qui vient de faire son premier morceau "Ni**e HADOPI". Comme t'es fauché, tu cherches un producteur qui accepte de te financer. Bien sûr, tu peux aussi mixer le morceau dans ton coin et le mettre sur le Net, mais tu voudrais quand même gagner de l'argent dessus pour financer ta Benz et les filles.
Et là, tu fais les comptes avec le producteur et tu t'aperçois qu'il va te coûter 50000€ pour faire le morceau entre la location du studio, les musiciens, le mixage, les photos, la pub etc... Comment le producteur va-t-il récupérer l'investissement, encore une fois, dans un délai raisonnable (sinon bonjour la tréso)? La licence globale a ceci de problématique que les revenus correspondants s'étirent sur une durée qui est inacceptable pour un producteur. Ça convient peut-être à l'artiste (et encore) mais pas au producteur.
Bref, ton monde de licence globale, c'est un peu un retour au modèle artisanal avec des gens qui font des morceaux et qui perçoivent une rente dessus. Mais de la même façon que le marché du logiciel (qui a commencé un peu par cette phase avec les shareware) s'est professionnalisé, il en a été de même pour le monde musical.
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