Légalisation du cannabis: la Ville de Paris plaide pour une expérimentation dans la capitale
C'est une excellente idée, si on veut tuer le trafic et lutter efficacement contrer la consommation chez les jeunes il faut légaliser le cannabis récréatif en France."La France est au premier rang européen en matière de politique répressive mais aussi au premier rang de la consommation chez les jeunes", a-t-elle rappelé.
La mesure défendue par les radicaux de gauche a pour double objectif de lutter contre les trafic et contre la consommation des plus jeunes.
En plus ça pourrait créer des jobs :
Pourquoi des élus proposent-ils de légaliser le cannabis à Paris même s'ils n'ont aucune chance d'y arriver ?
Bon alors ça c'est bien sympa mais qui cultive le cannabis thérapeutique exactement ?Sur cette questions, des organismes très sérieux émettent des recommandations. Le Conseil d'analyses économiques (CAE), think tank placé sous l'autorité du Premier ministre, dénonce l'approche répressive de la loi de 1970. Réclamant une légalisation étatique et contrôlée permettant de modérer la consommation de cannabis, le CAE publie également les éventuelles retombées économiques que pourrait générer cette légalisation. Entre 27.500 et 80.000 emplois pourraient être créés tandis que les recettes fiscales devraient s'élever entre 2 et 2,8 milliards d'euros.
Expérimentation du cannabis thérapeutique: fumée blanche de l'Agence du médicament
Légalisation de la marijuana : une proposition de loi pour la création d'une Société d'exploitation du cannabis, déposée ce jeudiPour ce test «en situation réelle», le cannabis thérapeutique pourra être prescrit chez des patients en «impasse thérapeutique», souffrant de certaines formes d'épilepsies résistantes aux traitements, de douleurs neuropathiques (résultant de lésions nerveuses) non soulagées par d'autres thérapies, d'effets secondaires des chimiothérapies ou encore pour les soins palliatifs et les contractions musculaires incontrôlées de la sclérose en plaques ou d'autres pathologies du système nerveux central. Pas question toutefois de «joint sur ordonnance»: les produits prescrits seront inhalés (huile, fleurs séchées) ou ingérées (solutions buvables, gouttes et capsules d'huile).
=======================Le député François-Michel Lambert déposera ce jeudi une proposition de loi relative à "la légalisation contrôlée de la production, de la vente et de la consommation de cannabis". Le texte, cosigné par 14 députés dont cinq de La République en marche, prévoit la création d'une Société d'exploitation du Cannabis (SECA) qui aura le monopole de la production et de la vente. Ces dernières seraient confiées aux agriculteurs et aux débitants de tabac.
Cannabis thérapeutique : "Au bout d'une demi-heure, je ne souffre plus", témoigne une utilisatrice régulière
=======================Sous morphine depuis un accident il y a 40 ans, Chantal trouve aujourd'hui dans le cannabis une manière efficace de stopper ses douleurs.
(...)
Dans son congélateur, "à côté des glaces et du poisson", un sachet de fleurs de cannabis. "Quand c'est bien enfermé, il n'y a pas d'odeur qui sort", sourit-elle. Ces fleurs, elle s'en fait des tisanes, ou bien elle les inhale avec une sorte de cigarette électronique. Elle a aussi, sur l'un des rayons de son frigo, un petit flacon d'huile de cannabidiol, la substance active du cannabis : une huile réservée, dit Chantal, "quand vraiment j'ai très, très, très mal".
(...)
Chantal a le soutien de ses médecins, et elle espère aujourd'hui que l'ANSM donnera son feu vert à l'expérimentation du cannabis thérapeutique. Elle veut même en faire partie : "Si vraiment, il y a un médicament qui est reconnu comme bien dosé par rapport à la douleur, là, ça me changerait la vie." Parce que le rêve le plus cher de Chantal, c'est de pouvoir, un jour, abandonner la morphine.
L’expérimentation du cannabis thérapeutique officiellement autorisée en France
C’est une nouvelle étape vers l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France : l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a validé jeudi 11 juillet le cadre proposé fin juin par un groupe d’experts. « Le cadre global qu’ils posent est un cadre à partir duquel on peut travailler, leurs propositions nous paraissent des bonnes propositions », a précisé à l’Agence France-presse Dominique Martin, directeur général de l’ANSM.
(...)
Pas question toutefois de « joint sur ordonnance » : les produits prescrits seront inhalés (huile, fleurs séchées) ou ingérées (solutions buvables, gouttes et capsules d’huile). Le comité de treize spécialistes, présidé par le psychiatre et pharmacologue Nicolas Authier, a aussi recommandé de réserver la « prescription initiale » de produits à base de cannabis aux médecins exerçant dans des centres de référence (centres anti-douleur, centres experts de la sclérose en plaques, etc.). Les médecins participant à l’expérimentation seront volontaires et auront obligatoirement suivi une formation en ligne, dont les modalités restent à déterminer.
Partager