Heureusement pour l’insoumis en chef, certaines têtes accueillent sa proposition avec un peu plus d’enthousiasme. C’est le cas des communistes.
Entre eux et La France insoumise, ce n’est pas le grand amour. Mais les rouges sont toujours prêts à discuter de «fond», ils ne ferment «aucune porte». Elsa Faucillon, la députée PCF qui milite en interne pour se rapprocher des insoumis, dit : «Oui à une fédération populaire qui rassemble, c’est nécessaire, il est évident qu’il faudrait alors faire vivre le pluralisme, loin de toute logique de ralliement.»
Génération·s, le mouvement fondé par Benoît Hamon, voit également le pas de Jean-Luc Mélenchon d’un bon œil. Ils sont ouverts à la «discussion». Guillaume Balas, député européen, trouve «dommage» que les tractations ne s’ouvrent qu’après les européennes. «Nous aurions pu éviter la division dès aujourd’hui», clame-t-il. Lors de la dernière élection présidentielle, après quelques messages échangés, Hamon et Mélenchon se sont retrouvés dans un restaurant chilien, à Paris, pour acter leur désunion dans les urnes. Reste à savoir si demain, entre les deux hommes, l’histoire pourra s’écrire différemment. Pour les autres, notamment les écolos et les socialistes, le chemin reste aussi long qu’un jour d’été.
Partager