Depuis la nuit des temps on sait qu'interdire et bloquer ne fonctionne pas, pourquoi les politiques s'entêtent-ils?
Ont-ils réussi à stopper la prostitution?
Ont-ils réussi à stopper la consommation de drogues?
Ont-ils réussi à stopper les excès de vitesses?
...
La culture, contrairement aux biens physiques, grandi en se partageant. Et le numérique permet ce partage infini et simple!
Une solution possible en mon sens (quitte à me faire traiter de communiste) c'est de centraliser ça.
Si j'étais ministre de la culture, je mettrait en place un agrégateur de traqueur de torrent, mais payant (une sorte de licence globale). Ainsi, n'importe qui peut télécharger n'importe quoi, il ne sera pas reconnu comme pirate, le traqueur n'a qu'a redistribuer la dîme à la sacem & co.
Cette solution est tellement simple et économique que je ne comprend pas qu'elle n'ait pas été évoqué plus tôt. Étant donné que le système est distribué, les infrastructures nécessaires sont très limitées (surtout si on pique les torrents des copains illégaux
). Et cela laisse toute la liberté du format et des support et rémunère les ayants droits.
Si j’étais ministre de la culture, sur le même principe, je nationaliserait popcorn time. Ce serai une sorte de redevance "internet" qui simplifierait tout.
Mais attention, je vois ça en terme de licence globale! mettons 200€/ans/foyer fiscal pour un accès illimité à la culture, qui sera bien plus profitable que les 175€ qu'ils essayent de me faire payer pour leur télé-poubelle pleine de pubs.
Actuellement pour avoir un accès à un catalogue (à peu près) complet il faut Canal play + netflix + orange live + spotify ce qui fait environ 50€ par mois (600/ ans).
Le pire étant finalement la concurrence de Canal Play / Netflix / Orange qui ont un résultat inverse que le résultat attendu de la concurrence habituelle: Comme ils sont près à payer cher leurs séries phares, cela augmente l'avidité des boites de prod et indirectement le prix pour nous.
Il n'y a absolument rien d'amoral dans la consommation de la culture, qui n'a qu'un effet positif sur l'éducation globale de la population.
A partir de là, il n'y a aucune raison de l'interdire ni de la limiter si ce n'est pour engraisser des producteurs.
Partager