Salut
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Je manque de temps, je doute pouvoir continuer à suivre ce fil.Attention, tu confonds démocratie directe et démocratie tout court. La démocratie directe est une forme de la démocratie, la démocratie représentative en est une autre. Dans un regime représentatif il est d'ailleurs assez désirable que les élus soient professionels, puisque justement leur rôle est de représenter leurs mandants dans des affaires dont ceux-ci n'ont pas le temps de s'occuper. Si l'élu doit travailler en même temps il serait inefficace, s'il est rentier alors il n'est pas très représentatif. En plus, les rentiers, c'est le Mal Incarné (dixit les économistes), alors il ne faut pas les encourager.
Je réponds d'un bloc
Je ne confonds rien du tout. La démocratie représentative pourrait être une forme de démocratie "indirecte si :
- Ça avait été voulu comme ça au départ (en 1789 en ce qui concerne la France): Or, ça n'a jamais été l'idée de départ, il s'agissait juste de donner au, peuple le choix entre plusieurs technocrates chargés de gérer les affaires de l'état
- Si c'était un système stable dans le temps: Or ce n'est justement pas le cas, puisqu'une fois le monde politique professionnalisé, la politique devient le fait effectif d'une minorité (d'une caste, d'un groupe, appelle ça comme tu veux). Déjà ce fait même correspond à la définition d'une oligarchie, voire d'une technocratie. Mais en plus il est évident, puisqu'on le constate de nos propres yeux dans tous nos pays, que ce système finit par être corrompu et manipulé au bénéfice d'intérêts privés. Dit autrement, je ne vois aucun gouvernement de type représentatif défendant pour l'instant l'intérêt du citoyen "majoritaire", donc l'intérêt des moins nantis.
Je te rappelle qu'en 1789 strictement personne n'a parlé de démocratie. Ce terme a été appliqué après-coup à nos systèmes. Donc, parler maintenant de démocratie est effectivement une manipulation de la réalité.Maintenant, j'ai une amie qui dit que le "gouvernement représentatif est le plus grand mensonge depuis la religion".
Non, une simple analyse logique et pertinente de la situation.Le commentaire traduit une orientation politique marquée
Je n'arrête pas d'entendre la phrase "restrictions impopulaires mais nécessaires". Un technocrate peut trouver nécessaire dans le bien du peuple une décision qui est contre sa volonté (les dictatures font pareil). Ca peut même partir d'une bonne intention (ce dont je doute), MAIS en AUCUN CAS un régime démocratique ne peut engendrer de mesures impopulaires, puisque "impopulaire" veut dire "contre l'avis du peuple", alors que démocratie c'est justement donner le pouvoir décisionnaire au peuple.
Alors non, on n'est pas en démocratie, rien que ce genre de phrases, assénées (surtout pour l'instant) par tous nos gouvernements représentatifs le prouvent par définition même.
Alors tu viens simplement de dire en d'autres mots que nos systèmes ne sont pas des démocraties, sans quoi il ne pourrait PAS y avoir de non-représentés : dans une démocratie chaque citoyen a nécessairement le même poids politique, et ce n'est manifestement pas le cas.on se rend compte qu'en réalité des parties importantes de la population n'ont aucune représentation. Au parlement on ne trouve aucun pauvre, aucun jeune, peu de femmes, de minorités ethniques ou religieuses, d'homosexuels, etc. Pourtant si on cumule les catégories peu ou pas représentées, ça fait vraiment une grande partie de la population, peut-être même une majorité.
C'est curieux, j'utilise Open-Office et c'est gratuit.Tu as raison, on ne peut pas instaurer une véritable gratuité: tout doit se payer d'une façon ou d'une autre.
Tiens, Linux aussi est gratuit.
Qu'on trouve un moyen de financer un projet est différent du fait de dire qu'il est impossible qu'il soit distribué gratuitement. Que tout se paye est différent du fait de dire que c'est obligatoirement l'utilisateur qui doit payer.
Au niveau des artistes, ben ils sont déjà payés, sauf si j'ai loupé un épisode, parce qu'entre concerts, droits d'utilisation, produits dérivés, taxe sur les supports de masse, etc, pour ma part j'estime que c'est suffisant sans s'attaquer en plus au partage. Et l'échelle du partage n'a aucun rapport : si l'échelle augmente c'est que la facilité de partage augmente, et donc également c'est que le chanteur a plus facile partager son oeuvre via les filières commerciales et les droits.
Non, parce que tu pars de 2 hypothèses inexactes :Si la culture était distribuée par des artistes bénévoles, ce serait eux qui payeraient, et tu as raison que cela réduirait leur production.
1) Ca implique que sans téléchargement ces artistes n'auraient aucune autre source de revenus, personne n'a demandé ça.
2) Ca implique également que si on faisait payer les téléchargements que ces artistes gagneraient plus et seraient plus connus. Or, de nouveau, il n'y a aucune démonstration de ce fait, ce serait même le contraire.
Oui.Heu ! Ça reste plus cher que le gratuit
Il n'y a que trois alternatives :
1) Offrir un service payant supplémentaire en plus de l'offre gratuite, restant à dire que si le gratuit l'est réellement (sans détérioration de la qualité) ça risque d'être difficile
2) Profiter du gratuit pour encore augmenter la consommation de culture, sachant qu'en plus ça peut amener des rentrées indirectes supplémentaires aux artistes
3) Rendre l'échange gratuit impossible en traquant l'internet dans le monde entier. Mais pas seulement l'internet, chacun dans sa vie privée. Qui va arriver à traquer l'organisation de clubs privés, genre : Un membre loue un CD, le copie, puis met sa copie à disposition des autres directement dans le club? Pareil avec les étudiants, les amis, la famille, etc. Or, il est assez évident que JAMAIS on ne pourra bloquer l'échange gratuit, alors autant s'organiser pour acter que c'est un fait et pour rebondir. D'autant plus que si la majorité des gens copient, alors il faut acter que c'est un choix de société, et donc si on était en démocratie la question ne se poserait même pas: le peuple a choisi manifestement.
Heuu, pour ma part regarder un film sur un écran de 50" avec un logo qui encombre la moitié de l'image, ça ne m'intéresse même pas. Pareil avec un son m...dique. Alors, le streaming tel qu'il existe, pouahhh.Je sais que vous adorez ignorer les exemples outre Atlantique, mais les sites de streaming légaux avec un accès restreints gratuit et un accès plus complet payant(+ de video, accès sur mobile etc...) marchent très bien là-bas, malgré les "prédictions"() de certains.
Sinon, ça ne sert à rien de trouver des solutions payantes, sauf à imaginer qu'une offre payante fera disparaître la demande pour du gratuit. Or, c'est faux, il y aura toujours une demande, et dès qu'il y a une demande les gens vont s'organiser pour obtenir ce qu'ils demandent.
Dès lors, à part empêcher les gens d'avoir envie d'accès gratuit, ou les traquer pour les punir s'ils passent à l'acte, le reste se base sur le fait qu'une loi ferait changer les mentalités.
Ils ne le font pas: il y a une minorité qui le font. Sans quoi la discussion n'aurait pas lieu d'être puisque le téléchargement gratuit aurait disparu.La question n'est donc pas de savoir si des gens serait prêt à payer pour cela, puisqu'ils le font
Pour ma part, le streaming ne m'intéresse pas : il faut rester connecté (ce qui n'est pas possible partout), on est tributaire du provider concernant le débit, on ne sait pas organiser sa médiathèque comme on l'entend, on bouffe des logos, on n'a pas la qualité maxi, etc. Et en plus c'est payant. Ca peut convenir à certains mais ce n'est pas la solution contre le téléchargement gratuit.
Pour ma part, si c'est gratuit et de bonne qualité: pas besoin de plus, je prends. Je doute être le seul.Oui, mais ce que propose Deathness c'est mieux que ce que tu peux avoir gratuit.
Oui, mais à condition que ça ne se traduise pas en réalité par strictement l'inverse: ne pas payer = avoir moins (qualité bridée etc). Or, je vois mal ce qu'on peut offrir de plus qu'une copie numérique d'un CD obtenue gratuitement, SAUF à fournir un beau support, une pochette de qualité, un petit livret etc, et ça, ça existe déjà, ça s'appelle acheter le CD ou le DVD.Le principe de payer plus pour avoir plus marche très bien,
Ben, je ne vois pas en quoi il est immoral de vouloir pouvoir écouter de la musique chez soi sans payer. C'est un choix de société et dépend de lois pondues dans un sens ou dans l'autre, mais il n'y a aucun aspect moral là-dedans, vu que les artistes visés ne semblent pas vraiment moralement à plaindre.Les autres, parce qu'ils ne veulent pas payer, mais refusent de l'admettre.
Pour ma part, c'est clair: ben oui je n'accepte pas de payer d'avantage que ce que je ne paye déjà. Et depuis la taxe sur les mémoires de masse, sur les droits d'auteurs via la télédistribution, etc, j'estime en plus payer pour ce que je télécharge.
C'est du grand n'importe quoi ça.Ils s'en foutent de la qualité (il suffit de regarder ce qui est téléchargé)
On ne peut pas mettre tout le monde dans le même panier.
Pour ma part la qualité est primordiale : je paye cher pour stocker des Blurays, je garde les mp3 en débit >=192Kbits/s. Tout ce qui a un logo, qui est issu du streaming ou, pire, du screener, qui est de mauvaise qualité, je vire.
Ceux qui militent pour l'échange gratuit veulent évidemment du gratuit "non bridé". Si on détériore l'oeuvre échangée, on en revient strictement au problème d'origine en pire, car au lieu de devoir surveiller si ce qu'on s'échange est soumis aux droits ou non, on devra en plus vérifier si ce qui est soumis au droit a bien été bridé ou non : c'est impossible.Tu crois franchement qu'une version gratuite d'un film (il manque 1/4 du film) va satisfaire les gens ?
Quant à l'aspect "streaming", ben c'est un leurre: si je regarde un flux chez moi, je vois mal comment empêcher que je ne l'enregistre, LOL. Donc, le streaming n'est rien d'autre que de la copie légalisée de façon hypocrite.
Ca ne solutionnera rien, parce que ceux qui téléchargent ne voudront pas d'un produit bridé, et donc tenteront à nouveau de se le procurer.Certes, c'est plus proche de la traditionelle demo que du Freemium proprement dit, mais c'est le même principe de fond. Une "accroche" gratuite, puis un produit complet vendu au client accroché.
Il y a un stade où il faut quand même, malgré que nos systèmes ne soient pas démocratiques, acter que les gens ont exprimé un désir d'accès gratuit à grande échelle. Toute entourloupe sera vouée à l'échec: soit on traque pour imposer un point de vue minoritaire, soit on prend acte de la décision populaire et on organise le reste en conséquence (pour une fois).
Le problème, c'est que justement on nous a déjà imposé des taxes servant à compenser le téléchargement à usage privé.Enfin, sur la licence globale, je n'y crois plus.
Pour ma part, j'ai un serveur NAS distribuant les média en réseau, et un médiacenter relié à ma "TV" (qui n'a même pas de tuner).Un service intégré à ta box et utilisable depuis ta TV. Je parie que 99% des foyers équipés d'internet n'ont pas de TV reliée au PC.
J'étais un cas marginal il y a encre peu, mais je constate qu'il suffit que des amis voient l'installation pour que plusieurs soient maintenant convaincus.
On peut même acheter un petit médiacenter "tout fait" pour moins de 100 euros, et lire tous les formats (copies de blurays incluses).
Donc, on ne peut pas partir sur un raisonnement concernant le matériel, parce que ça va évoluer tellement vite que dans 5 ans on nous ressortira de nouvelles lois pour tenir compte de "la nouvelle réalité qu'on n'avait pas prévue".
On peut retourner le problème dans tous les sens, mais on doit tenir compte de la réalité des faits, qui est que les gens veulent en grand nombre accéder au téléchargement gratuit de toutes les oeuvres, sans limitation d'aucun sorte. Une fois ce fait acté, soit on puni soit on s'arrange pour en tenir compte.
Sans compter que ce n'est pas au citoyen de trouver des moyens de rentabiliser la gratuité, c'est du domaine d'intérêts privés et donc des entreprises qui vivent de la culture.
Je plussoie, MAIS il faut être réaliste : Pour moi (mon cas perso), avoir l'oeuvre gratuitement et de bonne qualité, on ne peut pas m'offrir plus. Je me moque du temps que ça prend pour télécharger, je me moque de l'avoir après que tout le monde l'ait eu, seule la qualité m'importe.En revanche comme le dit MiaowZedong, payer plus pour avoir plus c'est un modèle qui marche a fond!
Et, évidemment, si on bride la qualité sur une offre "légale" en me demandant de payer pour avoir la "bonne" qualité, ben j'irai simplement chercher à me la procurer gratuitement ailleurs. Donc, aucun offre commerciale ne pourra me convaincre personnellement.
Actant de ça, alors soit je suis seul et minoritaire et donc on peut me "traquer", soit un grand nombre d'utilisateurs vont penser comme moi et aucun problème n'est solutionné.
Ce n'est pas un meilleur service, c'est juste qu'il est plus simple de trouver des fichiers "illégaux" avec un abonnement que sans.tous les sousous que MegaUpload s'est fait (et que les autres hébergeurs se font) grâce aux comptes Premium.
C'est à dire des personnes qui acceptaient de payer pour avoir un meilleur service que le gratuit.
Et si c'est plus simple, c'est justement parce que c'est "illégal" et donc caché.
Dit autrement, les services premiums etc fonctionnement parce qu'il s'agit de faire de l'argent sur base d'une illégalité; les abonnements premium ne donnent accès ni à quoi que ce soit de supplémentaire, ni à de la meilleure qualité.
Et on ne peut évidemment pas baser une nouvelle loi sur les revenus par l'illégalité. Partant de ce constat, on ne pourra pas "cacher" les oeuvres en les rendant difficiles à trouver tout en les mettant à dispo aisément en payant en rendant le téléchargement légal, et donc il n'y aura aucun avantage à prendre un abonnement.
En outre, si l'utilisateur éprouve des difficultés à se procurer légalement ce qu'il désire, il cherchera à se les procurer autrement, et donc on n'aura rien solutionné.
Ca marche uniquement parce que c'est basé sur l'illégalité.Et sans vouloir te froisser, là c'est du concret, du déjà en place et qui marche.
Ce système n'est pas transposable au téléchargement légalisé.
1) Personne n'a encore démontré que le téléchargement de masse était nuisible, je suis même convaincu que c'est l'intérêt de l'Homme que de partager la culture.cela va tout simplement tuer le téléchargement illégal de masse.
2) Il y aura une minorité pour payer parce qu'elle peut payer, et une majorité qui ne payera pas et qui continuera de télécharger. Aujourd'hui déjà on peut payer (achat en ligne, achat du CD etc) et force est de constater que ça n'enraye en rien le téléchargement dit "illégal".
Tout ça, ce sont des mesures trop frileuses, qui ne sont pas celles voulues manifestement par le citoyen, et qui visent à essayer de trouver des revenus de remplacement à des gens qui soit n'en ont nul besoin (les artistes) soit qui ne rendent aucun service à la collectivité (les majors) autres que de s'engraisser sur la culture des autres (c'est leur problème, pas le nôtre).
Principalement pour avoir une sorte de garantie et surtout des licenses multiples. Bref, ça intéresse ceux qui ont une utilisation commerciale de leurs PC. C'est comme pour les artistes avec un droit pour l'utilisation publique et l'absence de droits pour utilisation privée.J'ai oublié aussi le déjà cité exemple des anti-virus. Pour les clients particuliers, il y a une excellente offre d'anti-virus gratuits, mais même là il y a des tonnes des gens qui achètent des solutions payants, pour quoi?
Pour ma part, j'utilise Avast gratuit, et je ne ressens aucun besoin d'acheter un antivirus payant.
Heuu, désolé, mais rien de tout ça avec Avast.Parce que lorsqu'ils démarrent leur PC une grosse fenêtre rouge surgit pour les avertir que "Votre PC n'est pas suffisamment protégé. Vous devez acheter Top Anti-virus Premium, sous peine de voir votre ordinateur partir en flammes." ?
Free-Office n'allume pas non plus un gros feu rouge, pas plus que booter sur Linux ne vous rappelle que sans Windows point de salut.
Il y a des tonnes de produits gratuits qui n'agissent pas comme ça.Des tonnes d'acheteurs, je ne sais pas. Je présume que la stratégie la plus efficace est de céder la première année gratuite avec le PC pour ensuite l'inciter à acheter quand apparaîtra la fatidique tooltip informant que "cet ordinateur n'est pas protégé".
Il y a même des tonnes de produits qui n'ont même pas de version commerciale du tout.
Oui, comme ça c'est mieux et plus pertinent.EDIT : Plus sérieusement,
On en revient à payer lorsqu'on a une utilisation commerciale du produit, c'est pareil avec les oeuvres : droits pour l'utilisation commerciale, pas de droits pour l'utilisation privée :telle devrait être la logique.
Ca revient simplement à dire qu'on accepte ce qui est en train de se mettre en place, parce que c'est justement la seule façon de lutter contre le téléchargement dit "illégal".Je maintien que l'offre légale ne pourra se réaliser de matière satisfaisante que si la lutte contre le téléchargement illégal se poursuit et devient vraiment dissuadant !
La question est: est-ce admissible de traquer tout le monde pour solutionner ce que des intérêts privés estiment "anormal" et que le reste de la population estime "légitime"?
Le problème n'est pas là.Si on fait le calcul avec €5 mensuels, donc €60 annuels,
On a déjà une taxe dépassant ces 5 euros (du moins pour ceux qui copient à usage privé) sur les supports de masse.
Le problème, c'est que les éditeurs ont dit "hé, on nous copie, payez-nous", et on leur a accordé les droits sur l'utilisation commerciale et publique de l'oeuvre.
Ensuite, ils sont revenus et ont dit "Hé, on nous copie sur Internet, ce n'était pas prévu au départ, payez-nous". Et on leur a accordé une taxe sur la télédistribution et sur les supports de masse".
Puis ils reviennent encore et disent" Hé, on nous copie sur Internet à grande échelle, payez-nous". Et les gouvernements répondent : Ok, bon on vous payé déjà mais pas grave, c'est vous les patrons et on va traquer l'internaute tout en vous laissant les taxes.
On fait quoi alors: on donne une taxe forfaitaire mensuelle? Moi je veux bien que ce soit une piste, mais quid des taxes déjà perçues? Quid de celui qui ne télécharge pas? Comment on vérifie? Et surtout, qui va empêcher ces majors de revenir l'année prochaine en disant qu'ils n'avaient pas prévu que ceci ou celà, que ça impacte leurs chiffres (avec leur mauvaise foi habituelle) et qu'ils ne vont pas réclamer encore autre chose?
Tant qu'on n'aura pas dit "maintenant le téléchargement à usage privé est légal" ça ne s'arrêtera jamais.
C'est juste que strictement personne n'a parlé de ça.et abolir la propriété intellectuelle sans rien pour la remplacer est effectivement contre-productif.
On a juste parlé d'étendre le droit à la copie privée explicitement au droit d'obtenir cette copie par téléchargement.
En téléchargeant on visonne déjà quand on veut.Un service où tu peux :
- Visionner quand tu veux et ce que tu veux à n'importe quelle heure.
Une fois téléchargé, je coupe déjà la pubPas de pub qui dure 5mn en passant les textes des différentes lois contre le piratage de chaque pays, ou la bande annonce à deux balles Pirate = voler.
Les bandes annonces sont déjà supprimées de ce qui est proposé en téléchargement- Pas de bande annonce d'autres films (si je veux voir des bandes annonces je vais sur allocine)
Les gens téléchargent gratuitement, c'est mieux que 15/20 euros.Un tarif correct (Plutôt un abonnement au mois à 15/20€) et pas des films téléchargeable 1 fois visionnable dans les 24h à 5€ ou pas des films téléchargeable avec DRM utilisable que sur un type de lecteur et qui coute le même tarifs (voir plus cher) que le DVD dans le commerce ...
En outre, en téléchargeant, je peux, avant de visionner, modifier le fichier.
Exemple simple: mon pote n'a pas de TV supportant le 24Hz, donc il convertit l'iso bluray 24Hz en bluray 25Hz, et comme ça il peut regarder le film sans les fameuses "saccades". Ca, il ne peut pas faire en streaming.
Moralité, c'est dire aux gens : vous allez payer pour moins que ce que vous n'avez déjà par le téléchargement "illégal". Sans répression et traque à l'internaute pas grand monde n'y verra un intérêt et donc on reste avec ce qui existe déjà.
C'est un argument qui se défend, sauf que chaque fois que tu achètes un disque dur tu payes déjà. Or, qui dit que ce que tu mets sur ce disque sont des oeuvres téléchargées? Moi, je viens de payer une taxe sur un disque destiné à mes propres backups.Et pourquoi devrais-je payer 5€/mois de plus mon abonnement internet alors que je ne télécharge rien ?
La dictature des pirates est-elle moins pire que le Lobbying des Majors ?
Sinon, on peut poser la question pour n'importe quelle taxe :
- Pourquoi dois-je payer pour les routes alors que je n'ai pas de voiture?
- Pourquoi dois-je payer pour l'éclairage nocturne alors qu'il n'y a pas de réverbères dans ma rue ou si je vais dormir à 19H00?
- Pourquoi dois-je payer des pensions alors que je ne suis pas pensionné, et du chômage alors que je travaille?
- Pourquoi dois-je payer pour les soins de santé alors que je ne suis pas malade?
etc.
Tout ça, ce sont des choix de société.
Mais sinon, la question à poser n'est pas "pourquoi moi?" mais plutôt "est-ce nécessaire de les rétribuer d'avantage?".
Moi j'estime que la question à poser est inverse : Pourquoi le désir des gens d'avoir accès à la culture gratuitement dans le but de l'utiliser à titre privé chez soi serait-il condamnable et moralement indéfendable?Ce que je reproche à ton argumentaire, c'est qu'il tend à rendre tout noir une situation sans connaitre réellement les tenants et aboutissant qui poussent à télécharger ou non et ce qui pourrait faire basculer finalement les utilisateurs.
Le reste n'est que question de mise à disponibilité: si c'est un désir légitime, alors autant en acter et le rendre parfaitement légal.
Mais il est un fait que c'est déjà le cas.Soyons honnêtes: si tu le paies déjà et qu'on te propose la musique au format CD à 1,411.2Kbit/s (en plus des MP3 pour les gens qui ont l'ouïe moins fine et le téléchargement impatient, comme moi), ce serait déraisonnable de ne pas en profiter.
Les gens téléchargent en masse, et pourtant les artistes vivent toujours aussi bien.
Le fait que ce soit "illégal" n'intéresse sûrement qu'une infime partie des gens, vu l'ampleur du phénomène, surtout que la traque n'est pas mondiale mais spécifiquement française. Je doute que les revenus actuels des artistes soient dus au fait que les gens ont mauvaise conscience à télécharger, c'est juste le résultat de la diversité de ces revenus, qui ne sont en aucune façon en concurrence, quoi qu'on en dise, avec le téléchargement. Et, de toutes façons, l'argent est limité : si les gens achètent (ça reste à démontrer) un CD de moins par mois parce qu'ils ont pu télécharger (alors que celui qui veut peut déjà de façon simple et rapide), ben ils auront un peu de sous fin du mois pour aller au ciné.
C'est l'argument massue des éditeurs, visant à dire qu'une oeuvre téléchargée est une oeuvre qui n'est pas achetée.Quels sont les freins à l'offre légale ?
..
_ La concurrence déloyale du téléchargement illégal.
Suffit de voir les chiffres pour se rendre compte que cet argent virtuel n'existe pas.
Heuu, en France les lois ont changé?Pour moi, l'autorisation nécessaire des ayants-droit ne va pas de soit mais on peut, par exemple, imaginer une taxe sur toute utilisation commerciale.
Parce que j'ai l'impression que les droits d'auteur sur utilisation commerciale existent déjà.
Pour l'instant, ces brevets semblent pourtant inadaptés.PS : Si tu cesses de protéger les inventions par des brevets, qu'est-ce qui empêchera les entreprises de revenir à la situation d'antan où elles privilégiaient le secret sur leurs procédés ?
Un exemple simple est qu'il suffit de constater qu'une société finit par payer plus d'avocats pour vérifier les infractions aux brevets que de techniciens participant à la création effective de produits: c'est devenu complètement contre-productif, on le voit bien récemment avec la guerre des smartphones et les bagarres sur les OS (Microsoft, Apple, Google). A terme les brevets tuent l'innovation parce qu'il devient pratiquement impossible à une petite société (ou à un particulier) de proposer du concret sans s'attirer les foudres d'une grosse multinationale sur l'utilisation d'une idée brevetée.
A terme, tout sera brevet et on pourra même plus s'exprimer.
En actant du fait qu'aujourd'hui on ne sait plus rien créer à partir de rien, et donc qu'on se base forcément sur de l'existant, il serait urgent de trouver des solutions plus favorables à l'évolution que les brevets.
Et qui utilisent une bonne partie de cet argent en pure perte parce qu'une équipe "adverse" fait strictement pareil dans un autre coin de la planète.je pense notamment aux entreprises pharmaceutiques qui dépensent des milliards (10% à 20% de leur CA consacré à la recherche, ce qui est énorme) pour espérer trouver seulement une poignée de molécules.
L'objectif des brevets n'est pas de garantir la recherche, il est de garantir la pérennité du système libéral et de la recherche privatisée.
Suffit par exemple que le public se ré-approprie la recherche et le problème des brevets cesse d'exister.
Et qu'on ne dise pas que ce sera trop cher, parce que, vu que les sociétés pharmaceutiques ne réalisent pas des pertes, c'est évidemment déjà de toutes façons le citoyen qui paye déjà. Il payera simplement moins cher du fait qu'on ne multipliera pas les recherches identiques dans un but compétitif.
Alors qu'on n'emmerde pas 100% des internautes avec des lois qui ne concernent que quelques exceptions.Mais, tout le monde ne télécharge pas illégalement ! Ce n'est qu'une minorité.
Vous vous pensez comme un raz de marée démocratique, vous êtes au mieux une vaguelette pseudo revendicatrice
A se demander pourquoi tout ce foutoir puisque ce n'est qu'anecdotique.
Inutile même de légiférer, les droits potentiels visés par cette vaguelette ne seraient qu'une infime portion de ce qui est déjà touché via l'immensité des téléchargement et achats "légaux".
On ne peut pas à la fois dire que ça pose problème parce que le phénomène est immense et à la fois dire que ce n'est pas représentatif parce que marginal, c'est contradictoire.
Heuu, on est bien sur un forum informatique ici? Parce que la perte de qualité en gravant un fichier iso sur un CD, faut m'expliquer. C'est dû au mauvais matériau du CD?Puis, va falloir que je le grave sur un CD (perte de qualité),
Faudrait déjà voir d'une part à reprendre l'intégralité des chiffres: évidemment que si les gens vont plus au concert (fait avéré) alors ils achètent moins de CD. Forcément que si on achète un DVD alors on n'achète pas le CD. Forcément que si j'ai un abonnement à la TV numérique que j'ai moins besoin d'acheter de CD, etc.Effectivement, la chute est rapide. Je dirais même que l'effondrement est catastrophique. Le marché de la musique a été approximativement divisé par deux entre 1999 et 2008 et continue de baisser rapidement (8 à 10% par an). Les sorties de nouveaux albums baissent encore plus vite. La production baisse, les ventes baissent, c'est toute l'industrie musicale qui s'écroule.
Et surtout, il faudrait voir comment se comportent d'autres secteurs: niveau automobile c'est pas brillant et pourtant on ne télécharge pas de voitures.
Niveau sorties au resto, les restaurateurs sont mécontents et pourtant on ne télécharge pas une soirée au restaurant.
Les banques ont plongé, et pourtant on ne télécharge par les comptes bancaires
Peut-être faudrait-il tenir compte du pouvoir d'achat des gens, par exemple, parce lorsqu'on prétend leur serrer explicitement la ceinture, ils pensent peut-être plus nécessaire de ne pas se priver de viande que de ne pas se priver de CD.
On ne peut pas assimiler "augmentation du téléchargement" avec "diminution des profits des majors" (ce dont, personnellement, je me moque).
Là est bien la clé permettant de trouver un nouveau mode de diffusion de la culture. Je plussoie, ainsi que le reste.On peut donc avoir un système de production qui marche sans rapporter des millions aux stars ou aux gros producteurs.
Ou même plus pondéré : des gens qui achètent leur culture préférée et qui téléchargent ce qui est moins "prioritaire".Les téléchargeurs c'est :
- Une partie qui n'ont pas les moyens et c'est le seul moyen pour eux d'avoir accès à la culture et aux divertissements en dehors de ce que propose la TV.
Ces gens n'ont pas définition aucun potentiel de rentrées financières pour les éditeurs, il n'y a aucune rentabilité à les traquer.
Ces gens participent déjà financièrement aux recettes, et donc les empêcher de tester n'amène aucune recette, je dirais même au contraire- Une partie qui préfèrent tester avant d'acheter (Pour ma part je suis dans cette partie)
Et, dit autrement: uniquement parce que c'est gratuit.- Une partie qui téléchargent car c'est gratuit.
Donc, ces gens n'ont aucune intention de payer et donc, de nouveau, à quoi sert de les traquer.
Si on se limite donc à ces trois catégories (ça se discute), ça montre que légiférer ou non n'apportera pas de recettes supplémentaires
Pour le fond, on est en 2012. Hadopi et le reste sont des spécificités "sarkoziennes". Si j'ai bien compris le système français actuel, le choix des gens effectif va se résumer à choisir entre Sarko et le PS. Et vu que, si ma mémoire est bonne, le PS a annoncé lors de la sortie d'Hadopi qu'il s'agissait d'une loi scandaleuse et que leur premier acte s'ils étaient élus serait de la supprimer, ben ne reste qu'à voir pour qui le Français va voter, et s'il vote PS, si celui qui est élu a une bonne mémoire: on verra donc si on parle d'un gouvernement représentatif "du peuple" et donc d'une démocratie représentative.
A+
Claude
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