Comme à son habitude, une fois devant les agriculteurs, le député du Nord en fait des caisses : Roussel serre des pinces, caresse des croupes, multiplie les photos – y compris avec des vaches. Il s’enfile une bière aussi, et déguste une assiette de bœuf bourguignon. «Au Parti communiste français, on aime bien vivre : après les réunions, on boit un coup et on mange en célébrant la gastronomie française», explique-t-il un verre de vin blanc à la main. Le trait d’esprit est dirigé en direction d’une partie de la gauche – les écolos, sans les nommer – qu’il accuse de «vouloir la mort des bons vivants».
Accompagné du patron des députés communistes et élu du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, Fabien Roussel, carte «
gauche rurale et populaire» en main, fait l’éloge de la «
tradition rurale» du PCF auprès des agriculteurs. «Ici on est à l’aise, on est chez nous […]. Les communistes ont les pieds dans la bouse, dans la paille», insiste-t-il à plusieurs reprises. Le PCF a en effet quelques restes dans des communes rurales et a gardé des députés dans des coins comme l’Allier ou le Cher.
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