Se faire traiter de suprémaciste blanc, d'avoir vendu son âme à la fachosphère et d'être raciste par une partie de la gauche, celle de Sandrine Rousseau, de Taha Bouhafs, de Sihem Assbague, d'Elsa Faucillon ou encore d'Edwy Plenel est le sort qu'encourt toute personne qui défend une certaine idée de la République.
Au point que le fascisme, pour ces militants, commence à la droite de Jean-Luc Mélenchon et parfois même à sa gauche. Que cela nuise à leur crédibilité et ait conduit la gauche à n'être plus qu'une force marginale est pourtant le cadet de leur souci. La seule chose qui paraît leur importer est de pouvoir instruire le plus de procès possible à l'intérieur de leur propre camp. La dernière victime en date n'est autre que Fabien Roussel, le candidat du PCF. Érigé en repoussoir par la wauche, cette gauche woke qui adore désigner des coupables mais se moque de la question sociale, il suscite une telle violence de langage que l'on croirait qu'il est l'avatar d'Éric Zemmour ou de Jean-Marie Le Pen.
Mais quel crime a-t-il donc commis pour mériter les foudres des commissaires politiques de cette wauche qui au nom de ses positions dogmatiques censure les idées, les hommes et la réalité ? L'acte d'accusation est fourni. Fabien Roussel a osé condamner les propos violemment anti-police tenus lors de la fête de l'Huma pendant le concert du rappeur Soso Maness. Il a osé expliquer concernant les flux migratoires «que quand on ne bénéficie pas du droit d'asile, on a vocation à rentrer chez soi». Il a salué le travail de Laurent Bouvet au moment du décès du fondateur du Printemps républicain, penseur avec Christophe Guilluy de l'insécurité culturelle. Il défend une vision universaliste et sans adjectif de la laïcité. Il a tenu à commémorer les attentats de Charlie place du colonel Fabien et a invité à cette occasion Marika Bret, Xavier Gorce et Caroline Fourest.
Il a dit son soutien à la filière nucléaire et surtout il a osé écrire un tweet pour soutenir la gastronomie française.
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