Cette exonération fiscale est codifiée à l’article 81 du Code Général des Impôts. On y apprend qu’elle concerne les journalistes, rédacteurs, photographes, directeurs de journaux et critiques dramatiques et musicaux. Concernant la nature de l’activité, on trouve la réponse dans la notice 2041-GP ainsi que dans un arrêt du Conseil d’État : le fait de posséder une carte de journaliste n’est pas ce qui compte. Par exemple, un directeur de station de radio qui a encore sa carte journalistique n’a pas droit à l’abattement. Pour avoir droit à l’exonération, il faut exercer « de manière effective et continue ». Le fait que ce soit une activité accessoire n’est pas gênant du moment que le journaliste travaille régulièrement. Le fisc est très clair : «
Il n'est pas nécessaire que l'activité de journaliste soit l'activité principale du contribuable ou lui procure l'essentiel de ses ressources tant qu'elle est caractérisée par sa régularité au profit des publications ou des agences de presse». Au niveau des justifications qui seront recherchées par le fisc, il faut que vous puissiez :
- Avoir une mention sur votre bulletin de salaire précisant l’activité journalistique ;
- Que votre employeur soit rattaché à une convention collective de presse.
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