Ainsi, Jeremy Corbyn n’a de cesse de se placer hors système, hors des cadres traditionnels. Au niveau international,
il affirme à qui veut l’entendre qu’il veut sortir de l’Otan, qu’il n’apprécie guère les institutions internationales mises en place au sortir de la Seconde guerre mondiale, qu’il veut changer la place de son pays dans le monde. Partout,
il dénonce le mensonge, l’injustice, la manipulation des masses. Et verse parfois dans la théorie du complot, comme le président américain, assurant par exemple que
le génocide des Bosniens du Kosovo n’avait pas réellement eu lieu.
Quand Donald Trump discute avec la Corée du Nord et attaque violemment certains alliés traditionnels des États-Unis,
Corbyn n’hésite pas à soutenir ouvertement les Palestiniens du Hamas, les sécessionnistes irlandais de l’IRA, ou le régime castriste à Cuba, à comparer Israël à Daech ou à dénoncer l’impérialisme américain. Comme Trump, il a aussi une relation particulière avec la Russie -par rapport à la ligne habituellement adoptée dans son pays- expliquant par exemple que
l’invasion de l’est de l’Ukraine n’était “pas totalement imméritée”.
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