"Notre position reste que nous ne devrions pas faire de report, que nous devrions quitter l'UE le 31 octobre". En dépit de l'échec de la veille, le ministre de la Justice Robert Buckland continue de marteler le mantra gouvernemental en matière de Brexit. Toutefois, le ministre, interviewé par la BBC, a envisagé une issue : des élections.
Conscient que son gouvernement n'a pas de majorité pour son Brexit en accéléré et que les dispositions actuelles de la chambre des Communes lui feront courir le risque d'altérer l'accord négocié, Buckland a toutefois pensé à une issue : des élections générales, peu avant Noël, afin de s'assurer que son accord passe.
Le pari n'est pas si fou qu'il y a paraît. En effet, différents sondages donnent 35% aux conservateurs et 25% aux travaillistes, qui payent leur manque de clarté sur le Brexit, assurant à Johnson de retrouver, de 20 sièges, une majorité qu'il avait perdue depuis le mois de septembre.. Si les députés conservateurs élus s'alignent sur la ligne Johnson, cela favoriserait l'adoption de l'accord, y compris dans un calendrier très serré.
Partager