Merci du lien
On peut d'ailleurs en tirer quelques extraits de conclusions qui vont dans le sens de ce que je dit dans l'autre débat (sur la démarche; le consensus; et le doute)
Mais ce type d'erreurs, qui dépend de l'état de l'art, de la connaissance et des moyens disponibles à un instant donné, fait selon moi partie intégrante de la démarche scientifique. D'un point de vue "gestion de crise", le point fondamental est que les deux opinions se soient exprimées, avec leurs vérités et leurs erreurs, et que les autorités aient pu prendre une décision au vu de l'ensemble des informations et données disponibles. Il est trop simpliste de caricaturer ce débat, comme il a été fait plus tard, par une soi-disant recherche de la vérité entre scientifiques compétents ou incompétents. Il faut partir du principe scientifique presque fondamental qu'on ne connaît pas cette vérité,Ayant depuis plus de 30 ans d'étroits liens avec la science et l'état d'esprit nord-américain, il est vrai que la manière de débattre et "d'éliminer" ou "valider" un bord ou l'autre est étrangement manichéenne, en France (et encore plus chez les non-scientifiques de profession...comme on peut le voir dans cette série de "débats")...Quelle que soit la réalité des faits, on peut tirer au moins une leçon admise unanimement de ces événements 76 : il n'y a pas de quoi en être fier, mais pour ce qui concerne la prise en compte d'avis scientifiques multiples et contradictoires, et la façon de dialoguer avec les autorités et les médias, la communauté internationale a souvent pris la France en contre-exemple de bonne gestion de crise volcanique
L'humilité n'est pas le fort des "nouveaux croyants" ou "nouveaux convertis" (je pense que le rôle de l'enseignement de la "laicité" et d'une pratique anti-cléricale de l'athéisme, en particulier dans le corps enseignant, sont pour beaucoup, dans cette "spécificité" française... Qu'on retrouve dans les 4 fils associés..)
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