Tu peux expliquer plus ?
Parce que bon, a par de la terminologie je ne vois pas trop la différence.
Je parlais de libéraux économiques, c'est vrai, pas de libéraux idéologiques.
En belgique à la base les libéraux étaient à gauche mais bon c'était il y a longtemps :p
Ils s'érigeaint contre l'église et pour que se soit l'etat qui remplissent les missions de service publique et non plus l'église
Je ne suis qu'un pauvre débutant alors ne frappez pas si mes idées ne sont pas bonnes
A la base (tout court) les libéraux étaient à gauche (Hobbes, Mill, Godwin...).
Je parle également de libéralisme économique.
A l'heure actuelle, le seul courant politique qui se rapproche du libéralisme économique sont les libertariens américains.
Ce qu'on appelle "libéraux" (à tort, par paresse) sont en fait des néolibéraux. Le néolibéralisme est une évolution du libéralisme qui est née dans les années 1920, et a triomphé dans les années 1980.
Il y a de nombreuses différences entre les deux. Mais une seule suffit à montrer que ce sont deux choses très différentes:
Pour un libéral, l'état doit s'occuper de politique, mais il n'a pas à s'occuper d'économie. Donc pas d'impôts, pas de taxes, pas de subventions, etc.
Pour un néolibéral, l'état n'a pas à s'occuper de politique, mais il doit s'occuper d'économie. Il doit s'occuper d'économie, mais uniquement pour servir les intérêts des entreprises, notamment quand ça va mal pour elles. J'en ai déjà parlé, on peut résumer la position néolibérale par l'adage "socialisation des pertes, privatisation des profits". En gros, la contribution des citoyens (taxes et impôts) doit être entièrement mise à disposition des entreprises.
Ce qui a fait évoluer le libéralisme en néolibéralisme, ce sont les théories monétaristes. Ces théories, nées dans les années 20, disent en gros que la seule chose importante pour un pays c'est la création de richesse monétarisable, c'est à dire de la marchandise (les services sont des marchandises lorsqu'ils sont monétarisables). Si la seule chose qui importe est la création de marchandise, alors il est évident que la meilleure façon d'optimiser ça consiste à tout donner aux entreprises, puisque ce sont elles qui produisent des marchandises.
Un autre point important du monétarisme c'est la prédominance des ratios. Ces ratios nous sont présentés comme une façon rationnelle de considérer l'économie, en opposition aux vieilles doxas économiques (notamment le marxisme), qui laisse trop de place aux affects. Mais nous sommes en train de nous rendre compte que cette rationalisation par les ratios n'est finalement pas si rationnelle que cela. Par exemple, la politique économique européenne est dirigée par 4 ratios (critères de convergence):
- 2%. C'est le taux d'intérêt à long terme que ne doivent pas dépasser les états européens.
- 3%. C'est le déficit public que ne doivent pas dépasser les états européens.
- 60%. C'est le taux de dette publique que ne doivent pas dépasser les états européens.
- 1.5. C'est le taux d'inflation que ne doivent pas dépasser les états européens.
Cette politique économique par ratio peut sembler, à première vue, une bonne méthode. Empirisme, pragmatisme, rationalisme, tout ce qu'il faut pour éviter les sirènes des affects inefficaces et trompeurs. Mais nous sommes en train de prendre conscience que le problème de ces ratios, c'est que s'ils peuvent être corrects à un instant t et dans un contexte donné, ils ne peuvent pas être correct à tout moment et dans n'importe quel contexte. Les économistes cherchent des sortes de constantes universelles, comme la constante de Planck ou la vitesse de la lumière, parce qu'ils croient que l'économie est une science. C'est l'erreur fondamentale de notre époque, et dont les conséquences se font ressentir dans tous les aspects de nos vies d'homo œconomicus.
Le libéralisme économique n'a rien à voir avec tout ceci. Pas de ratios, pas d'intervention, pas d'accords multilatéraux, etc.
« L'effort par lequel toute chose tend à persévérer dans son être n'est rien de plus que l'essence actuelle de cette chose. »
Spinoza — Éthique III, Proposition VII
Salut,
C'est ça qu'il faudrait imprimer sur nos T-shirts, sur nos sacs quand on va faire les courses, en auto-collant sur les bagnoles, en affiches 4x3 pendant des années, partout où ça vous vient à l'esprit, ça devrait être mis en grand partout.
Les économistes cherchent des sortes de constantes universelles, comme la constante de Planck ou la vitesse de la lumière, parce qu'ils croient que l'économie est une science. C'est l'erreur fondamentale de notre époque, et dont les conséquences se font ressentir dans tous les aspects de nos vies d'homo œconomicus.
J'trouve que c'est bien pour un 14 juillet !
Allez, deuche peut cliquer sur
Il a à vivre sa vie comme ça et il est mûr sur ce mur se creusant la tête : peut–être qu'il peut être sûr, etc.
Oui, je milite pour l'orthographe et le respect du trait d'union à l'impératif.
Après avoir posté, relisez-vous ! Et en cas d'erreur ou d'oubli, il existe un bouton « Modifier », à utiliser sans modération
On a des lois pour protéger les remboursements aux faiseurs d’argent. On n’en a pas pour empêcher un être humain de mourir de misère.
Mes 2 cts,
--
jp
Je plussoie !
Peut-être nuancerai-je le propos en ajoutant qu'il est peut-être bon pour les technocrates en place de faire croire aux gens que l'économie est une science, que c'est un sujet ennuyeux, fastidieux, réservé à une certaine élite.
Pour revenir à cet accord, j’ai pas encore lu tous les détails du plan, cependant j’ai été choqué de lire que dans l’accord de négociation apparaissait le fait que si les Grecs voulaient de nouveau prendre l’initiative de consulter le peuple, ils devront d’abord en demander l’autorisation à l’UE. J’ai lu également que l’accord trouvé était par certains côté pire que le premier dès lors que la question du grexit n’était plus d’actualité. C’était à priori le seul levier sérieux d’Alexis Tsipras et les créanciers n’ayant plus de pression de ce côté en ont profité pour exiger de nouvelles contraintes.
Il reste que le parlement Grec va devoir voter pour sa propre humiliation…
Si le vote doit passer, soyez sûr d'une chose : Aube Dorée explosera...
Afin d'être précis on pourra noter la référence explicite aux article 121 et 126 du TFUE qui fixe donc aux états Européens ce qui s'appelle les GOPE. (Grandes Orientations Politique Economique)- 2%. C'est le taux d'intérêt à long terme que ne doivent pas dépasser les états européens.
- 3%. C'est le déficit public que ne doivent pas dépasser les états européens.
- 60%. C'est le taux de dette publique que ne doivent pas dépasser les états européens.
- 1.5. C'est le taux d'inflation que ne doivent pas dépasser les états européens.
Il s'agit là, d'un élément clef montrant qu'effectivement les états abandonnent peu à peu leur souveraineté.
j'ai remplacé passera par explosera. En effet comment les Grecs vont-ils pouvoir accorder leur confiance à un parti politique si ce n'est que de se réfugier dans des partis radicaux ?
A lire aujourd'hui la très intéressante interview de Varoufakis.
http://blogs.mediapart.fr/blog/monic...r-sa-demission
Mes trois passages "préférés" :
HL: Vous avez dit que les créanciers vous contestaient parce que vous avez parlé économie dans l'Eurogroupe, ce que personne ne fait. Qu'est-il arrivé lorsque vous l'avez fait?
YV: Ce n'est pas que ça n'allait pas – c'est qu'il y avait un refus total de s'engager dans des argumentations économiques. Refus total. … Vous avancez un argument sur lequel vous avez réellement travaillé - pour être sûr que c'est logiquement cohérent - et vous rencontrez des regards vides. C'est comme si vous n'aviez pas parlé. Ce que vous dites est indépendant de ce qu'ils disent. Vous auriez pu aussi bien chanter l'hymne national suédois - vous auriez eu la même réponse. Et c'est saisissant, pour quelqu'un qui est habitué aux débats académiques. … D'ordinaire l'autre partie participe toujours et là il n' y avait aucune participation du tout... Ce n'était même pas de l'ennui, c'est comme si personne n'avait parlé.[Mais] Schäuble était d'une grande cohérence. Son option était “Je ne suis pas en train de discuter le programme - il a été accepté par le précédent gouvernement et nous ne pouvons pas permettre à une élection de changer quoi que ce soit. Parce que nous avons tout le temps des élections, nous sommes 19, si à chaque fois qu'il y a une élection quelque chose change, les contrats entre nous ne voudraient plus rien dire”.
Aussi à ce point il ne me restait plus qu'à me lever et à dire: “Bon peut-être que nous ne devrions plus jamais organiser des élections dans les pays endettés”, et il n'y a pas eu de réponse. La seule interprétation que je puisse donner c'est “Oui, ce serait une bonne idée, mais elle serait difficile à mettre en application. Donc soit vous signez sur la ligne en pointillé, soit vous sortez.”Edit : ah, pas vu que r0d l'a postée sur l'autre topic.HL: Quel est le plus gros problème avec le fonctionnement de l'Europgroupe?
YV: Il y a eu un moment où le président de l'Eurogroupe a décidé de s'opposer à nous et de nous faire taire et il a dit que la Grèce se dirigeait vers la sortie de l'eurozone. Il existe une convention selon laquelle les communiqués doivent être unanimes, et le Président ne peut pas juste convoquer une réunion de l'Eurozone et exclure un Etat membre. Et il a dit “Oh je suis certain de pouvoir le faire”. J'ai donc demandé un avis juridique. Cela a créé des remous. Après 9-10 mn la réunion s'est arrêtée, les participants se sont parlé, ont téléphoné, puis un éventuel expert s'est adressé à moi pour me dire “L'Eurogroupe n'existe pas légalement, il n'y a aucun traité qui régit ce groupe”.
Ainsi, nous avons un groupe inexistant qui a l'immense pouvoir de déterminer la vie des Européens. On ne peut rien lui répondre, vu qu'il n'existe pas légalement; aucune note n'est prise; et c'est confidentiel. Ainsi, les citoyens ne savent jamais ce qui s'y dit. Ce sont des décisions de vie et de mort, et aucun membre ne doit répondre à qui que ce soit.
C'est vrai, c'est les référendums ignorés et refaits quand les résultats ne plaisent pas. Et ça effectivement, ce n'était pas en Grèce, bien vu !
Et sinon mr eurolâtre, les peuples n'ont jamais votés pour dire qu'il fallait enfoncer la Grèce. Donc explique-moi en quoi c'est démocratique ce qu'ils font ?
Mais, t'es vraiment qu'un guignol, toi !
Tu nous bassines pendant des pages que Schuman est le méchant nazi à la solde des USA qui a construit l'UE, et maintenant qu'on te prouve par A+B que t'as tout faux, hop, tu nous sors un autre type.
Allez, au revoir, guignol. Pour le coup tu t'es définitivement décrédibilisé aux yeux de tous.
Au nom du pèze, du fisc et du St Estephe
Au nom du fric, on baisse son froc...
1) Je suis pas eurolatre
2) Alors il fallait peut-être que Syriza demande un référendums européens et pas que grec
3) Les peuples ont élus leurs dirigeants s'ils n'ont pas de légétimité démocratique ca veux dire qu'il n'existe aucun pays démocratique, et aucune mesure que prend un gouvernement n'est légitime car tu n'as pas voté pour cette mesure
4) Faut peut-être arreter de classifier les gens simplement parce qu'ils ne sont pas d'accord avec vous...
Je ne suis qu'un pauvre débutant alors ne frappez pas si mes idées ne sont pas bonnes
Où j'ai dit que Schuman était le méchant nazi. A mon avis tu confonds avec Walter Hallstein qui était effectivement un juriste nazi à la solde d'Aldof Hitler, le premier président de la commission Européenne.
Je te demande de me dire où j'ai pu écrire que Schuman était un nazi que je puisse m'excuser face à cette méprise et dans le cas contraire je te demanderai de fermer ta gueule et de juste lire et d'essayer de comprendre. Ok ?
Ensuite vous ne m'avez rien montré du tout. Je ne vous ai jamais bassiné avec Schuman, la seule question que j'ai posé c'était la genèse de la déclaration de Schuman. Ensuite l'autre type, espèce d'inculte, c'est Jean Monnet. Et crois-moi que Jean Monnet a joué un rôle bien plus important que Schuman dans l'histoire de la construction Européenne.
Le seul petit problème c'est que Monnet était financé par la CIA au moment même où en 1941 il a eu l'idée de mettre en place la CECA. Ce n'est pas en France qu'est né la CECA mais aux USA.
C'est bien l'idée que je me fais de l'Union Européenne.[Mais] Schäuble était d'une grande cohérence. Son option était “Je ne suis pas en train de discuter le programme - il a été accepté par le précédent gouvernement et nous ne pouvons pas permettre à une élection de changer quoi que ce soit. Parce que nous avons tout le temps des élections, nous sommes 19, si à chaque fois qu'il y a une élection quelque chose change, les contrats entre nous ne voudraient plus rien dire”.
Aussi à ce point il ne me restait plus qu'à me lever et à dire: “Bon peut-être que nous ne devrions plus jamais organiser des élections dans les pays endettés”, et il n'y a pas eu de réponse. La seule interprétation que je puisse donner c'est “Oui, ce serait une bonne idée, mais elle serait difficile à mettre en application. Donc soit vous signez sur la ligne en pointillé, soit vous sortez.”
On avance...
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