La découverte de la prospérité de la France est attestée par les Expositions Universelles de 1855, 1857. Les Expositions internationales et coloniales de 1931 et de 1937 à Paris.
En 2005, des expositions et manifestations donnaient l’occasion de découvrir ces périodes, qui vraisemblablement, n’intéressaient toujours pas nos écoles et les médias.
Au XIX ème siècle pour combler son déficit de main d œuvre, la France fait appel aux travailleurs des pays frontaliers. En 1881, 1,4 millions d’hommes meurent durant la Première Guerre Mondial. La France devient le deuxième pays d immigration, après les Etats-Unis.
Cette immigration s’arrête avec la crise de 1930, puis reprend en 1945 avec la croissance économique, jusqu aux chocs pétroliers de 1973...
chaque fois que notre pays est en manque de main d’œuvre : pour cause de guerre ou pour des raisons économiques.
Un autre exemple, nous reléguons les immigrés aux métiers ingrats, nous ne voulons pas travailler dans le bâtiment, dans la restauration ; être des ouvriers manuels. Nous méprisons l’ouvrier qui fait le ménage, qui alimente et lave nos enfants, nos malades.
Pourtant, ces métiers nécessitent un certain degré d’instruction, une certaine dextérité. On fait appel aux étrangers pour les faire. Cette situation entretient le mythe de « l’être supérieur. Puisque en tant que salariés, immigrés ou nationaux, nous portons assistance a nos concitoyens, qui on honte d’être maçon ou électricien ou ouvrier... Le problème principal est de savoir si notre école est adaptée à la réalité française.
Certains étrangers jeunes ont les mêmes comportements, que certains de nos enfants, ils sont déscolarisés, délinquants et vit du cannabis, d’autres vont à l’école et fument du cannabis. Mais il y a aussi ceux décrochent le bac, le BTS voir plus. Ils ne trouvent pas de travail, et préfèrent travailler sur les chantiers en plein hiver que de rester en bas de l’immeuble avec certains étrangers et certains de nos enfants parce qu’ils aspirent à une nouvelle vie.
Ceux qui restent dans les parties communes et dans le hall de l’immeuble, font des petits boulots ou vivent au crochet de la société et dépensent tout leur salaire en shit, plus tard ils ont des troubles de mémoire, ils vont se coucher à 4 heures, à l’heure ou, ceux qui ont un travail, sont sensés prendre leur douche pour aller travailler. A la longue ils deviennent le Tanguy du quartier et ne quitteront jamais la cellule familiale si ce n’est de la prison. Ce sont les mêmes qui se froissent, quand on leur fait une critique, qui hurlent quand on les regardent. Mais ils ne sont pas plus nombreux que les « nationaux.
Par ailleurs, qu’ils soient des enfants d’immigrés ou des nationaux. Les jeunes dans notre pays sont déconnectés de la société ils n’ont plus la notion du temps. De plus certains hommes politiques pensent que la dépénalisation du cannabis permettra de trier le grain de l’ivraie. Ils tirent cette solution que sur les ravages des drogues dans les cités dorées et les clubs qu’ils côtoient. Parce que leurs drogués, finiront un jour dans une maison de détoxication de riches ou pire, décèderont d’une maladie inventée de toute pièce.
Pendant ce temps, un citoyen se fait agresser par un de nos enfants en manque d’argent pour sa drogue, il se souviendra d’avoir été agressé par un délinquant surtout s’il est français d’apparence ou immigré, et en cas d’oubli, les médias et certains politiques, lui rappelleront ce mauvais souvenir.
L’une de nos préoccupations c’est de chercher les raisons qui empêchent les politiques et les médias de nous dévoiler les noms des patrons de ces grandes entreprises de drogues. Cette information est restée trop longtemps dans l’ombre.
En réalité, les clichés visant les étrangers sont construits pour compromettre l’image de l’autre, pour mieux la dominer, l’asservir. Tous les métiers légaux sont noblesIl est très courant qu’un parent immigré intégré, rêve pour son enfant une autre filière, qu’il pousse son enfant à faire des études et lui communique une forte ambition. Mais il a de forte chance d’être déçu aujourd’hui, quand son enfant devenu français se replie sur lui-même, ou est condamné à faire trois fois plus, s’il veut épargner pour résider dans l’une des citées dorées.
Pourtant, depuis que son père a déposé sa valise sur le sol français, il a considéré ce pays comme le sien. Mais la jeunesse de son enfant lui renvoi ses débuts sur le sol français. Puisqu’on demandera toujours à son fils s’il se sent plutôt français ou… ? Alors il comprend, que cette honte durera toute sa vie soit il la transforme en rébellion, soit en fierté.
Concernant les travailleurs clandestins, tous ou presque, travaillent à bas prix, et au noir, surtout sur des grands chantiers, ce sont les plongeurs des restaurants et des employer de ménage ou du bâtiment…dans un grand nombre d’entreprise.
C’est à nous, c'est-à-dire l’Etat qui doit sanctionner ces chefs d’entreprises qui les embauchent et valoriser les emplois délaissés par les citoyens.
L’immigration sert aussi d’abaisser le coût du travail. Déjà en 1852, quatre ans après l’abolition, les propriétaires ruraux et les autorités, demandèrent, pour la Martinique, une immigration européennes, sous prétexte qu’il manquait de main-d’œuvre. En réalité ce qu’ils voulaient, c’était abaisser le coût du travail pour accroître leurs profits. Mais aussi que la vue de travailleurs libres blancs stimule le travail des nouveaux affranchis. Mais les premiers contingents venus de France étaient si exigeants et pas assez dociles, que l’immigration européenne fut stoppée immédiatement. Elle fut remplacée par celle des Indiens, puis des Chinois… et les « Congos », des africains introduits après l’abolition. Ces derniers étaient plus mal lotis que les autres et subissaient des retenues diverses sur leur salaire, qui les plaçaient dans une situation d’infériorité par rapport aux immigrants des autres origines. Cela n’a pas beaucoup évoluée de nos jours.
Pour ceux qui pensent que les immigrés profitent largement de notre système social.
Au contraire les immigrés sont salariés très jeunes, et cotisent plus longtemps et prennent leur retraite plus tard que les «nationaux. D’autre part, les femmes immigrées sont trop peu nombreuses pour relever le taux de fécondité de notre pays.
Les manipulateurs du levier national et sécuritaire empruntent au registre de la xénophobie pour discréditer les colères sociales. C’est pourquoi il faut apprendre à nos enfants très jeunes l’histoire des théories des races et des préjugés culturels.
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