Ben oui, t'es en centre ville, tout le monde a du boulot, des revenus corrects, le vivre ensemble va bien quoi (et je suis d'accord que ce n'est pas parce qu'ils appartiennent aux classes aisées).
Malheureusement, l'autre vivre ensemble, ce sont les quartiers moins sympas où le chômage dépasse les 20 voire 30%, où celui des jeunes est endémique, où un proportion importante d'élèves, dans les classes du primaire, maîtrisent mal le français, et leurs parents pas du tout, où les communautés ethniques et religieuses se replient sur elles mêmes, ce qui les rend encore plus visibles et encore moins employables.
Et c'est différent de "ton" quartier, où toute la planète est assez représentée (pas mal d'européens, de voisins, mêmes, dans ton exemple). Dans ces quartiers, tu finis par avoir un petit nombre de groupes très homogènes, qui généralement viennent de plus loin, parlent leur langue, et vivent entre eux.
Bref, une banlieue d'immigrés, avec un fort taux de chomage et des tensions ethniques, ca n'a pas grand chose à voir avec un centre ville cosmopolite, avec un faible taux de chomage.
Je ne crois pas que le gros de notre immigration soit le fait de familles ayant traversé les mers en quête d'un pays d'accueil...
Parce que les Trostkystes sont, depuis toujours, tellement loin du "peuple" qu'ils prétendent représenter, que personne sauf des intellectuels en rupture de ban avec leur (bonne) famille, ne s'y reconnait?
Parce que le Front de Gauche, quelles que soient les gesticulations de Mélenchon, n'est pas l'héritier du PCF, mais de l'aile gauche du PS, qui a pour électorat les trostkystes en rupture de ban? (ensuite, on les retrouve au PS, puis à l'UMP quand ils sont assujettis à l'ISF...)
En fait, le FN a récupéré l'électorat ouvrier du PCF, d'abord parce que le projet communiste a échoué partout où il a été tenté, ce qui n'aide pas a y croire, et surtout parce que la classe ouvrière constate que son problème, c'est moins le Grand Capital que la mondialisation, l'ouverture des frontières, les délocalisations, et que sur les 25 dernières années, on n'a pas beaucoup entendu la gauche (le PS, son aile gauche) sur ces sujets...
Et tu fais quoi pour le changer? Tu vas vivre en Belgique dans des centre villes où le vivre ensemble est facile? Et je parie que tes enfants iront dans de belles institutions internationales, où le vivre ensemble sera une chance, ce qui leur permettra de parler plusieurs langues (l'anglais et l'allemand, pas l'arabe et le wolof, je veux dire), et de trouver de beaux emplois dans de belles multinationales, où ils seront demandés, pour gérer des usines délocalisées dans des pays lointains. ... les élites globalisées, quoi...
Non, parce que si tu veux changer ce monde, tu peux aussi rentrer en France, t'installer dans une banlieue difficile, pour y apporter de la diversité, montrer l'exemple en mettant tes gosses au collège public du coin... Mieux encore, tu peux monter une entreprise, et y embaucher des gens issus de ces milieux difficiles, faire ta part quoi...
Je ne le fais pas non plus, moi aussi, j'aime mieux causer...
Francois
Dernière modification par Invité ; 08/04/2013 à 16h13.
http://www.traducteur-sms.com/ On ne sait jamais quand il va servir, donc il faut toujours le garder sous la main
Je pense qu'un bon candidat au titre de la plus mauvaise interview est Michel Denisot : toute son interview etait du type "Mais vous etes du FN, et le FN c'est mal" au lieu de s'appuyer sur des arguments pour mettre en avant les points faibles de son programme (ce qu'il a pourtant fait avec d'autres politiciens).
J'ai "sacrifié" 10 ans de ma vie pour essayer de changer les choses. Je dis "sacrifié" parce que quand dans ta boite, tout le monde sait que tu est militant trotskyste, délégué syndical, qu'on voit ta gueule en tête des manifs dans le journal local, t'imagines bien que ça bloque un peu "l'ascenseur professionnel", et même les relations entre collègues peuvent devenir compliquées. Alors je sais pas, peut-être que je m'y suis mal pris, parce que le résultat de tout ça est carrément négatif, et quand je m'en suis rendu compte ben... c'était trop tard; et je n'ai plus la force, je ne veux pas non plus "mourir pour des idées", et si tous ces efforts ne servent à rien, alors c'est qu'il y a une couille dans le potage et que ça sert à rien de s'acharner. Il faut trouver une autre façon de s'y prendre. Parce que revenir, habiter dans une banlieue pauvre et faire du social (parce que monter une entreprise, j'ai déjà essayé, c'est mon rêve, mais mes parents n'ont pas de sous et moi non plus, donc on m'a fais signe d'aller plutôt voir à pôle emploi que des gentilles dames s'occuperont de moi), ça changera quoi concrètement? Rien. J'ai déjà donné dans le sacrifice inutile, ça suffit.
Alors ok, c'est un travers des trotskystes, avant-garde éclairée et toutes ces conneries, j'y ai cru. Mais il y a quelque chose de vrai derrière tout ça, c'est que dans nos organisations politiques actuelles, très pyramidales, il faut que les changements viennent d'en haut, sinon ça sert à rien. Un stratège qui lance un débat sur l'identité nationale ça détruit en quelques jours des décennies de lutte contre l'extrême droite, et donc le travail entier de plusieurs générations de militants.
« L'effort par lequel toute chose tend à persévérer dans son être n'est rien de plus que l'essence actuelle de cette chose. »
Spinoza — Éthique III, Proposition VII
Au risque de me répéter je ré-itérerai que sur ce sujet particulier c'est à mon avis l'acharchement contre et les mots utilisés pour le contrer qui ont anéantis des décennies de lutte...
Il suffit d'ailleurs de constater que toute l'attitude depuis 15 ans et les premiers accros sérieux sur la sécurité ont profité au FN et non pas à ceux qui protestaient... Donc comme tu dis "y'a une couille dans le potage"..
En bref , la théorie n'est strictement rien sans la pratique....
Quant aux sacrifices, je pense que c'est un peu le problème de fond de la gauche, en particulier depuis 68: avant la gauche était forcément ouvrière.. Des Benoit Frachon, Marchais, Ségui, etc... étaient des ouvriers, qui étaient montés... Depuis les années 68 (et bien que Marchais et Ségui aient résisté quelque peu) ce sont les "intellectuels" qui prédominent (et c'est cohérent avec les "80% d'une classe d'âge a le bac et avec maintenant le chômage de masse qu'on a puisqu'il n'y a plus de gens voulant faire du travail manuel).
Or doncques avant la gauche ne faisait pas vraiment de "sacrifice", puisqu'ils y habitaient, dans ces quartiers, et en étaient issus et étaient copains avec les gens du coin... (voir aussi Bérégovoy par exemple, et Mauroy dans une moindre mesure)
Maintenant on théorise dans son beau bureau ou son bel appart, mais on ne se mélange pas...
Tout ça plus une idéologie marquée par des mots et attitudes aussi caractéristiques que ceux des intégristes cathos, ça aide pas, à mon sens...
"Un homme sage ne croit que la moitié de ce qu’il lit. Plus sage encore, il sait laquelle".
Consultant indépendant.
Architecture systèmes complexes. Programmation grosses applications critiques. Ergonomie.
C, Fortran, XWindow/Motif, Java
Je ne réponds pas aux MP techniques
C'est ce qui s'appelle avouer l'acceptable pour dissimuler le pire :
http://www.francetvinfo.fr/affaire-c...tml#xtor=AL-54
Je suis en partie d'accord. C'est d'ailleurs pour cela que je pense que la gauche porte une terrible responsabilité dans la situation actuelle. Au fur et à mesure que le PS s'embourgeoisait, ses membres auraient pu profiter de leur position dans la société pour "changer le monde". Mais ils étaient occuppés à penser, et à se faire élire...
Je ne sais pas si tu as déjà eu des patrons de gauche. En général ils se comportent comme des salauds de droite, sauf qu'ils passent leur temps à geindre sur "le système" pour se justifier. En politique, ça donne des Jospin (l'Etat ne peut pas tout), des Montebourg, des Cahuzac aussi...
A mon avis, on peut parfaitement changer le monde, mais seulement de l'intérieur, et à son niveau. Le syndicalisme militant est une escroquerie (c'est pas mal pour certains dirigeants syndicaux, remarque).
Ca c'est une erreur. La gauche, et surtout l'extreme gauche, croit qu'on doit combattre l'extrème droite en "éduquant le peuple" et en lui expliquant que Hitler c'était mal, et que le FN c'est comme Hitler, alors que donc le FN c'est mal, hein?
C'est ce genre de raisonnement qui mène au "vivre ensemble", toujours défendu avec des exemples comme le tien, qui ne parlent pas du tout à des gens qui vivent en banlieue (et si en plus on leur dit qu'ils sont arriérés et qu'on n'a pas le choix, on les braque).
Dans d'autres domaines, ça donne le "anti mariage gay = homophobe", dont on voit le succès actuellement.
Francois
le pire j'ai trouvé était Laurence ferari à l'époque.
Une belle photo de le pen père en train de hurler avec une tète de berger allemand.
Il lui a juste suffit de souligner le mauvais choix de la photo pour démolir toute l'argumentation. Il a joué le pauvre calimero, et on ne pouvait que le plaindre.
Je pense que comme la plupart des gens de passage tu idéalises la ville.
Tout d'abords, le centre de Bruxelles est de plus en plus envahi comme toutes les villes par une population bobo; les pauvres sont au nord ouest en grande partie.
Ensuite c'est facile de s'entendre avec l'autre qui est lui aussi bien intégré et qui a réussi sa vie, ça ne mange pas de pain mais Bruxelles c'est aussi un taux de chômage de 30%, dont la moitié n'a pas le BAC, principalement issu de l'immigration, c'est les turcs et et algériens qui ne s'entendent pas, tout comme les polonais et les roumains, les belges qui n'aiment pas les "étrangers",...
C'est pas le bagne mais prendre Bruxelles pour venter le grand principe du "vivre ensemble dans la joie et l'allégresse", c'est au mieux naïf au pire mensonger.
En même temps, le parallèle "Parti de Gauche/FN" ne tient pas vraiment la route, ou plutot: c'est l'image que voudrait donner le FN (et il y parvient a moitié seulement). Traditionellement, l'extrême gauche (donc le pendant gauchiste du FN), c'est les communistes et (certains) anarchistes, donc le PC, la LO etc en France, et effectivement ces groupes n'ont ni la visibilité ni la respectabilité de Mélenchon (à part le PCF, puisqu'il fait parti du PG). Globalement, le PG serait plutot la gauche "normale", puisque la PS se situerait plutot au centre-gauche (quoique, c'est être bien indulgent envers le PS d'aujourd'hui).
Mélenchon se situe davantage dans la mouvance du gouvernement Jospin (celui qui a fait les 35 heures, le PACS...) que dans celle de Bezancenot. Quant à Marine Le Pen, c'est évident qu'elle veut se présenter comme une alternative honnête et décomplexée à l'UMP, mais le FN traine un héritage plus radical aussi.
En même temps, les gens que tu cites ne sont pas caissiers, éboueurs, coursiers...chômeurs.
Comme dit plus haut, lorsque tout le monde vit bien, vivre ensemble est plus facile.
Mais c'est vrai que globalement, même dans les 'mauvais' quartiers, en Europe le vivre ensemble se passe plutot bien (en Afrique du Sud, ils lynchent les clandestins venus du Zimbabwe; à côté de ça, le pire raciste de France est un bisounours). Cela ne veut pas forcément dire que ça va durer. Ce serait une première dans l'histoire de l'humanité si on avait une société multiculturelle qui reste apaisée sur le long terme, mais je n'y compte pas trop.
Je comprend mais je suis tout à fait sûr que non, de par les expériences aussi bien personnelles que de l'entourage proche et éloigné, que j'ai pu constater dans ma petite vie (je suis pas un jeunot, juste pour préciser)Par Mithrandir :
Mon propos est uniquement celui ci je le rappelle :
Un foyer composé de 2 personnes travaillant au smic minimum(donc 2240€ / mois) dans une ville autre que Paris peut se créer un patrimoine au long de leur vie si ils vivent selon leurs moyens et qu'ils mettent la priorité sur ce sujet.
Oui à ce qu'il paraît en Algérie, mais remarque bien que j'ai parlé de la personnalité de marine le pen sa fille et de sa Marion sa petite fille et non de Monsieur le pen.Par r0d :
le fondateur a pratiqué la torture (avec plaisir, selon certains témoignages)
Lis bien avant de me lancer la foudre sans vouloir te vexer^^
Quand à la victoire de Marion en politique, après l'avoir écouté je comprend son succès auprès de certaines personnes, car elle a vraiment une personnalité affirmée, une jeunesse et une beauté qui jouent aussi, et des idées pour la France même si je suis contre les idées racistes du FN et à ce qu'il paraît ses copinages avec les partis nazis actuels.
Même si Marion n'avait pas l'expérience politique auprès des médias elle avait l'expérience du terrain pour avoir participé avec ses parents et grands parents aux opérations de terrain et ça compte beaucoup plus auprès des électeurs, cela en plus de sa personnalité, donc cela ne m'étonne en rien qu'elle aie gagné la circonscription dont tu dis qu'elle a été parachutée.
Ce n'est pas le fait que les autres ne seraient pas d'accord avec toi mais plutôt le fait que tu reste campé sur ton expérience perso de jeune de bonne famille sans connaître la réalité de ce que vivent les autres qui ont une situation sociale différente.Mais bon, je pense que personne ne va être d'accord,
Je suis d'accord avec Fcharton sur le fait que les politiques qui laissent fermer des usines au profit des actionnaires et créer ainsi plus de chômeurs, ont plus fait pour augmenter le racisme contre l'étranger qui soit disant "prend le travail du français" que la politique raciste du FN.
Ceci dit je rappelle que Français n'est qu'une nationalité et que beaucoup de soit-disant étrangers sont Français de naissance, de culture, et sont aussi Français que les autres.
Combien de soit-disant Français ont une origine étrangère hein ? à Commencer par Sarkozy, ni Freud, ni une multitude d'autres et sans compter tout ce qu'ont fait les étrangers pour la France, aussi bien des peintres, des musiciens, des économistes, et des soldats.
Si l'Amérique est une grande puissance aujourd'hui, elle le doit à tous les étrangers qui l'ont créée.
Par contre je comprend tout à fait que la France réduise ou ferme son immigration un certain temps vu qu'elle est au bord de l'implosion sociale et économique.
Nos gouvernant s'en sont mis plein les poches et ont joués aux grands seigneurs avec l'argent des impôts et maintenant après avoir dansé ils crient famine, dixit la fontaine.
Ce sont certainement eux qu'il faut accuser et non les étrangers qui ont contribué à l'économie Française par leur travail dans les usines et pour certains dans les hautes études.
Et il avait beaucoup de sympathisants à une certaine époque :/Par ManusDei :
Bruno Gollnisch n'était pas un inconnu, c'était un vieux routard du FN militant depuis des décennies, vice-président du parti, député européen.
- Le loyer du centre-ville et à fortiori de la capitale par rapport aux banlieues a contribué à rassembler les immigrés dans les banlieues, et il n'y a pas que des immigrés bien sûr.Par Fcharton :
Bref, une banlieue d'immigrés, avec un fort taux de chomage et des tensions ethniques, ca n'a pas grand chose à voir avec un centre ville cosmopolite, avec un faible taux de chomage.
- Le fait d'avoir construit des ensembles de hautes tours de HLM dans les banlieues pour accueillir les étrangers après la guerre pour reconstruire la France en ruine a aussi joué sur cette concentration.
- Le fait que les employeurs refusaient pour beaucoup systématiquement ceux dont le quartier d'origine était d'une banlieue concentrée en immigrés, surtout que toute l'activité économique est au centre-ville.
- De même pour le logement quand ceux-ci voulaient habiter au centre-ville.
Concernant les interviews, il n'y a pas plus pire qu'un journaliste qui pose une question et coupe ensuite la parole à celui qui veut répondre, et pour s'en faire une idée il suffit de les regarder.
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Infos en anglais :Ici
Deux petits aspects que j'avais loupés...
Le révolutionnaire est dans le peuple comme un poisson dans l'eau, camarade...
Concrètement, cela changerait pas mal de choses. L'un des gros problèmes de la société actuelle, c'est la ségrégation qui s'opère entre quartiers, écoles, etc... Il y a une trentaine d'années, les banlieues populaires étaient habités par un mélange de notables (souvent dans le centre), de petits bourgeois, de français de classes populaires et d'immigrés. Les enfants de tout ce petit monde se retrouvaient dans les mêmes écoles, les parents dans les mêmes usines, et c'est comme cela que l'intégration se faisait.
Il y avait également, à gauche, tout un militantisme qui pronait le "retour au peuple", j'ai connu des gens qui avaient choisi d'habiter des quartiers défavorisés.
Ce qui a changé, et c'est un effet direct de l'embourgeoisement du PS (la "boboisation de la gauche" comme disent les journalistes en mal de néologisme), c'est que tout le monde fuit ces quartiers, et que quand ils ne peuvent y échapper, tous nos bons parents de gauche se dépêchent d'inscrire leurs gosses dans le privé, ou dans des lycées du centre de la grande ville voisine. Ils ont toujours d'excellentes raisons (ah mais c'est parce qu'il n'y avait pas option néerlandais... ah mais il se trouve que son meilleur ami allait dans ce lycée, alors on ne voulait pas les séparer... ah mais il y avait une classe internationale où ils ont leurs cours de maths en allemand, et il a toujours adoré l'allemand...) mais le résultat est le même. On se retrouve avec des quartiers, et des écoles, où il n'y a plus QUE des populations à problème, plus AUCUNE diversité. Autrefois, on aurait appelé cela des ghettos.
Et contrairement à ce qu'aiment nous raconter nos gentils bobos, chantres du vivre ensemble, les coupables ne sont ni les politiques, ni le système, ni l'affreux capitalisme, mais les citoyens, tous ces braves gens de gauche, qui adoorent la diversité, à condition qu'elle reste sagement parquée dans son ghetto.
Donc non, ce n'est pas inutile, et ce n'est pas forcément non plus un sacrifice. Tu n'es bien évidemment pas forcé d'aller vivre dans une cité, et d'inscrire tes gosses dans l'école la plus dangereuse du département, mais je suis persuadé que ce contact avec "le reste" de la population leur sera utile.
Parce qu'on commence à voir le second effet de cette politique de ségrégation. Les enfants des bobos, qui ont grandi dans leurs quartiers protégés, avec la diversité factice qui allait avec, et les médias qui montraient les banlieues, ont pour ces prolos des mauvais quartiers (les wesh, comme ils disent) un mépris qu'ils dissimulent de plus en plus mal, et c'est eux, nos gosses, qui porteront ce racisme du futur, et mettront le FN au pouvoir.
L'enfer est pavé de bonnes intentions, comme ils disent...
Si pour monter une boite tu commences par demander son avis à l'administration...
Sérieusement, j'ai monté mon entreprise sans apport de mes parents et en y investissant les économies que j'avais faites sur mon emploi précédent. Ca a impliqué une baisse violente de mon salaire (divisé par deux), et un train de vie très réduit pour la famille, mais dans nos domaines, l'apport en capital n'est généralement pas le principal problème.
En d'autres termes, si dans l'informatique, tu as besoin d'une mise de fonds énorme pour démarrer, c'est probablement que ton projet n'est pas terrible.
Francois
Fcharton, sur le mélange des populations.
Outre l'envie de se protéger, je pense que l'on peut aussi voir d'autres influences extérieures :
- les gouvernements successifs qui puisqu'ils sont incapable de faire leur boulot se concentre le la sécurité, en faisant en sorte(20H) que ca devienne la préoccupation numéro 1 des français. Bilan, je me sens plus en sécurité en Roumanie qu'en France.
- Le developpemennt des zones pavillonaires, ou toutes les personnes qui ont eu les moyens ont préféré partir vers ces nouveaux lotissements, en laissant tous ceux qui n'en avaient pas les moyens.
Pour le second point, je pense que la rigidité des plans d'urbanismes est clairement en cause. En général, dans les villes, les limites entre immeubles et maisons sotn tracées à la serpe. Un trait de crayon sur une carte dans le PLU.
Hors, l'habitat conditionne forcement le type de personne qui vit dans le quartier, et également le niveau de vie et la concentration des problèmes.
J'aime imaginer une ville qui au lieu d'avoir 10 barres d'immeubles l'un a coté de l'autre aurait un quartier de maison, avec un immeuble au milieu, puis le second 2 km plus loin, etc... Sur un ensemble général, je pense que l'on pourrait avoir quelque chose de joli, mais surtout, on diminuerait largement la pauvreté d'une zone en répartissant celle ci.
Pour les chancres de la sécurité, je dirais aussi que quand des jeunes désoeuvrés n'ont qu'a descendre dans la cour entre leurs immeubles pour se retrouver avec 20 autres jeunes de leur age, ca va toujours mal tourner sans encadrement... ca mettra plus ou moins de temps, mais ca sera le cas.
Si maintenant ils sont 4 ou 5, et qu'ils doivent marcher 1km pour rejoindre leur équivalents desoeuvré dans l'immeuble suivant... y aura moins de monde de motivé deja.
Si sur le chemin, ils retrouvent leur camarades de classe dans les petites maisons plus ou moins haut de gamme(de la maisonnette jusqu'a la grosse baraque...) il y a peut de chance que l'on ait autant de problème...
Le développement des lotissements et des pavillons est contemporain de la construction des barres, et ca s'est fait dans cet objectif.
En fait, la plupart des banlieues sont organisées comme tu le proposes. Sarcelles, par exemple, a une vieille ville assez bourgeoise (à l'origine, au moins), et un mélange de pavillons et de barres plus récents, mais contemporains. Vitry sur Seine (que je connais mieux parce que j'y ai vécu) est construite sur le même plan. Et quand on parle des "tours", on a généralement un mélange entre des HLM, et des copropriétés qui devaient être occupées par des populations un peu plus chics.
Bref, les urbanistes ont prévu la chose, et ils ont fait ce qu'il fallait pour. Ce n'est pas neuf, d'ailleurs, si tu vas dans les faubourgs industriels de province (autour de Clermont, de Roanne, à Tavaux) tu retrouveras la même organisation, qui regroupe les maisons bourgeoises des patrons, les pavillons des cadres et des agent de maîtrise, et les logements des ouvriers...
Et d'ailleurs, c'est comme cela que ces banlieues ont tenu, pendant les années 60, 70, 80 même... Le problème ce n'est pas l'urbanisme, ce sont les gens.
Bien sur, mais pour cela, il faudrait que tous ces enfants soient dans la même école. C'est rarement le cas. Il y a une quinzaine d'années, c'était encore vrai dans le primaire. Maintenant, on met les gosses dans le privé dès la maternelle, les collèges quartiers difficiles sont devenus des bizuthages pour jeunes profs, qui sont parfaitement démotivés, nos ministres successifs nient le problème (il n'y a pas de problème d'intégration, ni de niveau, et d'ailleurs zavez vu tout le monde a le bac).
Donc oui, c'était l'idée, mais apparemment, y'a tout un tas de gens qui font des tas d'efforts pour qu'elle ne marche pas. Mais c'est pas leur faute, hein?
Francois
Sarko je veux bien, mais Freud ?Combien de soit-disant Français ont une origine étrangère hein ? à Commencer par Sarkozy, ni Freud
Je n'ai pas visité toutes les viles dont tu me parles, mais ce que je vois dans celles ou j'ai été(Brest, Vannes, Grenoble, Angoulême), c'est que l'habitat est regroupé par type.
Et bizarrement, les problèmes sont dans les banlieues ou on a mis 20 immeubles l'un a coté de l'autre.
C'est pour cela que je dis que si déjà on ne gère pas les plans d'urbanismes pour mélanger les différents types de revenus, on arrivera a rien.
Et je n'ai jamais vu une seule zone pavillonnaire avec le moindre immeuble, même de 3 ou 4 étages.
Ha, parce que ça a marché?
Quoi qu'il en soit (je suis tellement en désaccord avec le message dont je tire cette citation qu'il serait trop long d'y répondre), il semble que nous soyons tous d'accord sur un point: le mélange des cultures se passe bien lorsque tout le monde a la possibilité de vivre correctement.
J'irai un cran plus loin: lorsque ça va mal, on trouve toujours un groupe différent sur qui rejeter la faute. Aujourd'hui ce sont les immigrés, hier c'était ceux qui avaient d'autres dieux, demain ce sera, qui sait, les roux?
Donc, le problème est en fait économique. Or aujourd'hui la France n'a jamais été aussi riche: le PIB par hab. (2010) est de 41 018 US$. Si tout le monde possédait effectivement 41.000$, il n'y aurait plus de problèmes (et en plus ça ferait repartir la consommation, donc la croissance).
Je viens de démontrer en quelques lignes que le problème c'est bien le libéralisme, et pas l'être humain. Ne me remerciez pas, ce fut un plaisir
« L'effort par lequel toute chose tend à persévérer dans son être n'est rien de plus que l'essence actuelle de cette chose. »
Spinoza — Éthique III, Proposition VII
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