Comme dit avant, le but du client n'est pas d'avoir la plus belle archi de code dans son appli ; au contraire, il s'en fout. Ses critères de qualité concernent les coûts, les délais, l'adéquation avec le besoin réel et la confiance d'une relation sur le long terme (puisque les besoins ont vocation à changer et une application à s'adapter à ces changements) ce qui inclut dont une notion de disponibilité des ressources à plus ou moins long terme.
C'est pourquoi le message essentiel à faire passer c'est que la technique n'est qu'un aspect, souvent minoritaire, permettant de juger de la qualité globale et de la valeur ajoutée d'un presta (et donc le fait que la compétence technique intervienne finalement relativement peu dans le processus de décision d'embaucher ou pas quelqu'un n'est pas un hasard ni une hérésie, mais une conséquence).
C'est pourquoi un jeune diplômé doit faire l'effort de comprendre que son évolution passe par sa capacité à se détacher d'une approche purement technique de son métier pour d'abord s'intéresser, comprendre et enfin maîtriser au mieux l'ensemble des autres facteurs.
Et l'écueil de la réaction facile du type "je suis un génie technique incompris, ce sont les autres (recruteurs, SSII, clients, ...) qui sont dans l'erreur et moi dans le vrai" est le meilleur moyen de stagner plutôt qu'évoluer. Comme dans à peu près tous les autres domaines en ce bas monde, plus on est capable remettre en cause son opinion initiale pour mieux comprendre et intégrer les points de vue tiers, plus on avance vite et loin.
Je ne suis pas d'accord avec ça: le passioné en tant que tel n'aura un seul atout: la compétence technique. Et éventuellement la motivation, mais c'est à double tranchant: autant le passionné qui bosse dans un projet qui lui plait techniquement sera un atout, autant le même passionné, six mois plus tard, qu'on met sur un autre projet qu'il considère comme techniquement in-intéressant sera plus prompt à trainer un maximum des pieds et à le parasiter en remettant systématiquement en cause les choix qui auraient été faits en amont (çaMinteressaPas, cayDeLaMayrde, CeTrucEstNulCaVautLaPoubelle, lesChoixFaitsSontDignesDincompétents, MoiJaiLaSolutionMiracleEtJeVaisVousLourderAvecToutAuLongDuProjet, ...)
Dans tous les cas, quel que soit le surcroît de compétence technique du passionné (comparativement à un dev. moyen), ça ne représente pas grand chose en regard d'autres qualités essentielles à son métier: capacité à se détacher des problématiques techniques pour prendre en compte les autres facteurs/contraintes ; capacité à comprendre le métier du client ; capacité à s'adapter à des contextes changeant ; capacité à apprendre et s'auto-former ; autonomie ; capacité à faire du reporting à sa hiérarchie, à communiquer avec ses collègues ; avec le client ; rigueur dans l'accomplissement des tâches qui lui sont confiées ; régularité dans la quantité et la qualité du travail fourni ; etc ... etc...
Le meilleur codeur du monde ne vaut rien dans une équipe si c'est un autiste, irrégulier dans son travail, incapable de comprendre le business du client et de prendre en compte des contraintes autres que techniques.
Et c'est bien ça que les SSII ont en tête quand elles recrutent: s'assurer autant que possible (et le processus d'embauche limite beaucoup les possibilités) que le futur collaborateur sera capable de s'intégrer dans son environnement de travail et d'évoluer, car c'est plus important que son excellence technique.
Mais c'est quoi ces trolls à répétitions sur les jeunes bons techniquement et passionnés???? J'hallucine! Pour vous ce ne sont que des autistes saboteurs de projets incapable de prendre part à une équipe. Avec si peu de considération, ne vous étonnez pas alors que ces même jeunes fuient vos entreprises et vous crache dessus. Vous dites à ces jeunes de s'ouvrir l'esprit (à tous les aspects d'un projet informatique) alors que vous même êtes complètement fermés (et trolleurs à souhait...).
Je dis juste que l'un dans l'autre le reste des compétences passe avant la seule maîtrise technique. Et qu'à ce titre il est parfaitement logique que la compétence technique ne soit pas le critère prépondérant de sélection.
Ou tu as vu que je disais qu'un "jeune bon techniquement" était forcément autiste etc... ?
JE suis un ancien "jeune bon techniquement" (un de ceux dont les loisirs consistaient à coder en assembleur sur moto 68k au collège). J'ai fait mon bout de chemin, et j'aurais sans doute gagné du temps à ce qu'on me fasse comprendre quand j'étais jeune diplômé que plus vite je prenais mes distances avec une vision basée exclusivement sur des considérations techniques, plus vite j'avancerais:
- Le métier d'informaticien est tout sauf un métier exclusivement technique: c'est un métier très complet, varié et intéressant où l'outil informatique et la technique associée n'est qu'un moyen pour parvenir à un objectif ; ce n'est pas une finalité en soi.
- Le client n'achète pas des lignes de code ; il achète un logiciel qui s'intègre et améliore son business.
- De même, le consultant n'est pas un générateur de code, c'est un intervenant externe capable de mettre sur pied une solution qui répond à un besoin, et à ce titre requiert des qualités et compétences variées.
On n'est pas dans un monde dichotomique ; ce n'est pas "bien" ou "pas bien", on dit juste que ce n'est pas une qualité essentielle et donc qu'effectivement une excellence technique ce n'est pas tant valorisable que ça en tant que tel.La SSII classique pour les grands compte (logiciels de gestion principalement) n'est pas faite pour un bon développeur technique passionné
Si tu veux un exemple alacon sorti du chapeau, prenons deux situations imaginaires:
- le consultant A est un consultant qui est techniquement moyen ; il codera une solution qui nécessitera la puissance d'un serveur X. Il se fait facturer 350€/jour.
- le consultant B est un consultant expert technique ; il codera une solution optimum, qui nécessitera un serveur 2x moins puissant, et qui coûte Y euros de moins que le serveur X. En contrepartie, il se fait facturer 150€ de plus / jour.
Il y a 20 ans (du temps des mainframe), la valeur de Y (le surcout du serveur) était de 100 000 euros. pour que le consultant A soit plus efficient que B, il fallait que le projet dure plus de 660 jours. L'excellence technique était donc un vrai atout valorisable.
Aujourd'hui, le hard ne vaut plus grand chose ; la variable Y vaut 1000 euros ; la solution A devient plus efficiente que B dès le 7ème jour, soit 95% des projets.
Je suis d'accord que la technique ne passe pas avant tout le reste non plus, mais ton dernier message laissait penser que la qualité technique était quasiment négligeable.
C'était un résumé des propos tenu par toi et d'autres personnes. D'ailleurs je reviens sur ton dernier message:
Un passionné n'est pas qu'un passionné! C'est clair que personne ne fait de la technique pour de la technique, tout développeur doit comprendre le besoin final. Et je pense pas qu'il y ait de règle pour ça. Il y a des bon devs, il y a des devs moyen, il y a des devs qui sont bons commerciaux, il y en a d'autres qui ne le sont pas, mais je pense pas qu'il y ait de relations établit et forcés entre ces différentes qualités. Tous les profils existent.
Il n'y pas qu'une manière d'"avancer". Au cours de ta carrière tu as eu envie de prendre de la hauteur par rapport à la technique c'est bien compréhensible. D'autres n'ont peut être pas fait ce choix là et avance dans une autre direction (tous le monde n'aspire pas à être chef de projet par exemple).
Cette expérience me rappelle ma recherche d'emplois de l'année passée.
Il y a un élément important qui peut jouer aussi : êtes vous en recherche sur Paris ou en province ?
Lors de ma recherche (sur Paris donc pour ma part) j'avais rencontrés quelques SSII pour être sur d'avoir au moins un emplois, mais avec pour objectif de partir au sein d'un éditeur de logiciel ou un client final de type B to C (site de e-commerce par exemple).
Et trouver un emplois sur Paris en info ça va, mais trouver un bon job c'est bien plus dur.
Tellement noyés sous cette masse de SSII. Mais d'après mon expérience tous les recruteurs de SSII ne sont pas les mêmes :
- On a la SSII qui veut donner une image sympa : RH cool, test par un ingé de chez eux volontaire --> mais à la fin au moment de la proposition d'embauche le commercial met ses conditions.
- La SSII plus classique mais avec un bon ingé commercial. Alors que je ne voulais pas faire de SSII il m'est arrivé de sortir d'un entretien en me disant "pas mal du tout", puis on se pose, on réfléchis, et on comprend que le mec en face est un bon et qu'il a cerné notre profil et nous a vendu du rêve.
- La SSII un peu con, je citerais carrément mon expérience ALTEN à Boulogne, ou le mec n'avait pas pigés que ça ne m'intéressait pas, que c'était a lui de me vendre sa boite et pas l'inverse (c'était clairement dit au contact téléphonique) et qui était limite choqué que non je ne connais pas sa boite et que la taille d'une entreprise je m'en fou.
Bref au moins ça permet de s’entraîner à faire des entretiens.
J'ai eu une meilleure expérience avec les cabinets de recrutement qui ont souvent plus de clients finaux à proposer, même s'ils ont tous leur "SSII à taille humaine, vraiment sympa, et on fait une exception avec eux, on vous la propose même si on ne propose pas de SSII".
Il faut persévéré pour trouver un bon boulot. Pendant 1 mois et demi, alors que j'étais en stage, je faisais entretien quasiment tous les soirs après le taf jusqu'à trouver un éditeur de logiciel. Vraiment fatiguant mais ça valait le coup. Alors qu'à côté je voyais des collègues de promo se contenter du contrat de leur SSII chez qui ils étaient stagiaires et quand on discute rémunération, toujours la même réponse : "c'est pas énorme pour le moment mais ils m'ont dit que je serais très rapidement augmenté"...
Bon courage !
C'est pas "prendre de la hauteur" ou forcément "devenir chef de projet", c'est s'améliorer dans le métier qu'on a choisi implicitement quand on a décidé de postuler dans une SSII: consultant qui est par essence pluri-disciplinaire.
Si on veut uniquement faire de l'expertise technique, c'est qu'on n'aspire pas à être consultant dans une SSII, mais autre chose (chercheur en informatique, etc...). Dans ce cas il n'y a aucune raison de vouloir postuler dans une SSII et encore moins de lui reprocher de ne pas être en adéquation avec le métier qu'on veut faire.
C'est là où tu te décrédibilises. Personne ne postules chez les SSII. C'est elles qui viennent te chercher. Il suffit de poster son CV sur APEC, CadreEmploi, Monster,... pour être inondé d'appels de SSII (même en étant peu expérimenté).
Il n'y a pas assez de demande pour toute l'offre dans ce secteur.
D'autre part, la SSII n'est pas une association de programmeurs. C'est une association de commerciaux qui répondent à des appels d'offres en affectant (parfois) aux programmeurs (motivés) les missions qui les motivaient, en ne récupérant que les frais de fonctionnement.
Il n'a pas tort tu sais. Après tout, quand je suis sorti de l'école j'étais comme ça. Je ne savais que concevoir et développer, c'est tout. Quand je recherchais un job, on demandais de l'expérience. Je répondais : "Pour avoir de l'expérience, il faut pouvoir commencer". Silence évidemment... Pour être pris, il a fallu que je montre au téléphone de l'ouverture d'esprit, un caractère curieux, dynamique et une "tête bien faite" (réflexion prenant en compte divers aspects, être avenant, ne pas bombarder un RH de termes techniques,...).
J'étais au début une sorte de "programmeur autiste" comme dit plus haut. Au début je disais : "pourquoi ils sont en Winform 2.0, pourquoi ils ont pas fait ça, c'est lent, c'est mal conçu,...". En étant dans ce monde et en étant passé chez un hébergeur, j'ai fini par comprendre beaucoup d'autres aspect qui finalement ont un impact important, au delà de la technique. Le pourquoi du comment des choix, la gestion de projets, la vision d'un client, les coûts et délais...
Après je n'ai que 2 ans d'expérience professionnelle (sans compter les stages) et de la passion (et un peu d'expérience personnelle). Donc je ne peux pas me revendiquer "chef de projet", "commercial" ou "architecte". L'expérience m'a juste donné des outils pour comprendre et analyser les besoins pour ensuite proposer des choses correspondant, avec les concessions qui peuvent s'imposer.
Je ne rentre pas dans un moule. Je pense avoir des atouts pour créer ce qui me sieds et ainsi donner de la richesse à mon pays. Je vais me lancer. Je vais me viander 1 fois, 2 fois, 3 fois. Et après ça commencera à rouler.
C'est comme ça la vie professionnelle. C'est avec l'expérience (bonne ou mauvaise) que tu acquierts et comprends des choses qu'on ne t'a jamais appris à l'école et qu'il est difficile de concevoir en travaillant seul.
- Soit tu l'acceptes, avec ses bons et mauvais côtés, et alors tu trouves facilement un travail et un revenu à long terme
- Soit tu cherches vraiment ce qui te conviens (la recherche va s'avérer compliquée et demandera sans un doute un déménagement à l'autre bout du pays (ou à l'étranger)).
- Soit tu essaies de créer ce qui te sieds, en t'en donnant les moyens (apprendre à se mettre du côté client, des rudiments commerciaux (en s'aidant d'un comptable), à donner envie,...) et en prenant des risques.
Un jeune diplôme ne peut pas avoir un avis objectif sur les SSII et le monde du travail en général. Car il ne le connaît pas. Donc c'est plus de la gérémiade qu'autre chose.
Je ne peux que plussoyer ça, et le reste du post.
Tu as bien mieux exprimé mon point de vue que je ne l'aurais fait moi-même
C'est un faux semblant: ce n'est pas parce que tu as dix annonces de SSII qu'il y a en face réellement dix postes à pourvoir.
Déjà parce que tu auras plusieurs SSII qui t'appelleront en fait pour le même poste chez le même client, en espérant être celle qui remportera le marché.
Et surtout parce que la plupart des SSII cherchent à contacter des condidats potentiels pour alimenter leur base de donnée de CV, même s'ils n'ont rien à leur proposer dans l'immédiat (ce qu'ils ne précisent pas au candidat, évidemment). Ca leur servira (ou pas) le jour où un client leur dira "tiens j'aurai peut-être besoin dans quelques temps d'un nouveau consultant ceci-cela": ils pourront rapidement relancer des candidats qu'ils ont déjà dans leur BdD.
A lire.
Il y a aussi des SSII qui sont bien distraites : Je viens de recevoir 2 mails de la même SSII (même commercial) pour le même poste par 2 biais différents, une réponse à un mail qu'ils m'avaient déjà envoyé pour un autre poste et via freelance-info. Ils ne prennent même pas le temps de regarder qui ils contactent, j'imagine que quelques dizaines de développeurs ont reçu ce mail.
Petit plaisir HS avant de vous laisser dans votre débat
Envoyé par SSIIEnvoyé par GlutinusEnvoyé par SSIIEnvoyé par GlutinusEnvoyé par GlutinusEnvoyé par Glutinus
Mais si ça se balaye ! Ce n'est pas comme si toutes les écoles d'ingénieur produisaient des profils de haut niveau, là encore, les écoles privées, type IONIS ou Ecole supérieure de formation en ingeniere de jesepakoi sont les premiers fournisseurs des SSII. Le défaut n'est pas la SSII dans l'IT mais la formation. Et en plus, ils arrivent sans avoir rien pondu, sans savoir se vendre, mais ils savent déjà combien ils valent et qu'ils seront "chef de projet junior".
Le vrai problème de l'IT aujourd'hui et de l'aveu de mes clients c'est de trouver des gens autonomes et compétents. Bref, des professionnels et je lance le mot : des ADULTES.
Un adulte, quelqu'un qui s'assume, qui fait ce qu'il faut. Pas une pleureuse qui crie à l'exploitation alors que la plupart des prestas chez mes clients se pointent à 10:00 du matin, ne foutent rien, n'ont aucune pression, et rarement il reste du monde passer 18:00. Et je ne caricature pas. Les mecs se plaignent à longueur de journée à la machine à café.
Combien je vois de jeunes qui refusent des postes ? La techno leur plait pas, ils veulent coder d'une certaine façon...L'IT c'est une des plus grand métier d'imposteur actuellement.
Pourquoi j'aurai des problèmes à bosser avec mes clients ? Je suis hyper fiable, je me léve le matin, je me rase, je prends une douche, je m'exprime de façon intelligible. - Et c'est suffisant, je ne suis pas un sur-homme. Juste plutôt que de me plaindre, je prends une situation et je la valorise en fonction de ce que j'ai à y gagner. Vous connaissez des jobs où :
- On gagne bien sa vie
- On fait exactement ce qu'on veut sans contrainte
- On s'amuse avec toutes les nouveautés
Juste : Ca n'existe pas. J'ai une formation généraliste, 4 diplômes, dont 2 "vraies" grandes écoles, et je me suis fait chier. J'ai bossé. Mes potes qui sont partis dans d'autres secteurs ont eux aussi leurs problèmes et leurs errances.
J'en ai eu marre de supporter les autres ? J'ai monté ma boite. Tout le monde peut le faire. Sauf que c'est plus simple de cachetonner et de geindre. Mais les salariés chez mes clients c'est pareil. Le management c'est toujours des cons, et si c'étaient eux les décideurs, ce serait bien différent !
C'est un peu facile de toujours cracher dans la soupe.
Moi les recrutements, c'était 38 entretiens pour une personne. Çà coute cher, ça fait perdre du temps. C'est une réalité, 38 entretiens, c'est 5 jours de perdus. Je connais des SSII qui essayent d'être correctes et de traiter leurs employés correctement, maintenant, souvent les gens dans ces métiers là sont frustrés, n'aiment pas ce qu'ils font et ça marche jamais bien. Mon pote qui a une belle SSII a des cas d'arrêt maladie, d'absentéisme, de micro absentéisme, d'hygiène...Vous ne vous rendez pas compte. Il pense d'ailleurs à embaucher une psy. C'est pas un charlot. Dès fois il me sous traite les interviews techniques. Je n'ai jamais émis un seul avis positif sur les profils qu'ils m'a donné. Et je suis loin d'être un technocrate ou omniscient.
Vous voulez pas le fonctionnement actuel ? Mais changez de secteur ! Faites des crépes, de la plomberie. Un métier pénible qui paye mal, pas un truc où on pleure parce qu'il faut faire du C et qu'on veut faire du design pattern en C# 4 avec un ORM. Genre médecin urgentiste, pompier, policier...
On parle quand même d'une population qui arrive à demander 45K au bout de 2 ans. Je connais des patrons de restaurant qui gagnent moins et qui bossent 2 fois plus.
Oui mes clients sont chiants parfois, ils ont des process débiles de salariés, ou personne n'ose prendre de risque et cherche toujours à dire que c'est la faute d'un autre : en quoi ça devrait m'empêcher
1 - De faire de la qualité
2 - De la facturer cher
Et quand ils ont pas les moyens, ils ont pas la qualité.
Je serai jeune (encore :-) et j'aurai aussi peu d'envie de bosser dans ce secteur, bien je prendrais mon destin en main. Je me ré-orienterai. Ca sert à quoi de vivre dans le déni ?
Le marché n'est pas fait pour faire plaisir aux enfants, il est fait pour gagner de l'argent et travailler, et parfois ça implique l'exploitation des gens. Ne se font exploiter que ceux qui y consentent.
Ca peut paraitre dur et agressif mais faut être cohérent : a quoi ca sert de bosser dans le service (l'IT c'est du service) si on aime pas la relation client ?
Vendre c'est pas que soi, c'est communiquer sur ce qu'on fait, rassurer un client, faire avancer un sujet, ....Bref, je ne vois pas comment je pourrais faire mon métier sans passer par ça et c'était pas mon talent d'origine. Ca se travaille, ca s'apprend.
Mais comme m'a dit un jour un de mes mentors : tu n'es attendu nul part, et même si tu es très bon, le monde fonctionnera très bien sans toi, sauf à ce que tu démontres ton utilité.
Mes projets aujourd'hui sont majoritairement au forfait, et ça va de la société du CAC 40 à la PME. Je n'ai pas de spécialisation sur la taille de client. Quoi qu'intellectuellement je trouve les grands groupes rarement stimulant, souvent les PME, c'est un peu le bordel. Ce sont des approches différentes, mais je préfère les PME. Décisions rapides, circuits courts...
Quand on veut pas d'une SSII, on prend son téléphone et on démarche des boites qui ne sont pas des SSII...Totologie.
salut B.AF, je suis salarié en ssii.
Tout d'abord qu'est-ce qu'une ssii ou plutôt qu'est-ce que c'était: au début c'était des boites où il y avait une passion, d'ailleurs certaines d'entre elles ont été montées par de vrais informaticiens. On avait des projets, des choses à vendre et donc on formait les collaborateurs avec de l'anticipation.
Aujourd'hui le marché a changé, on est plus industrialisé, les clients cherchent peu l'originalité; donc le plus gros des ssiis facturent des prestations standard qui font qu'on va chercher la ressource X sur le site de l'apec (quand on a l'abonnement sinon on fait de la sous-traitance chez un collègue qui lui a un abonnement de l'apec).
Je ne pense pas que les salariés soient nécessairement des pleureuses mais il y a trop de décalage entre les études, les entretiens où il faut vanter la remise en cause et l'agilité et les prestations chez les clients. Le plus gros des client veut de l'utilitaire comme on installe un cumulus chez un particulier.
Le problème majeur est que beaucoup de diplômés sans idée deviennent commerciaux en ssii comme on monte un cabinet pour vendre du bilan de compétence. Les débutants ne faisant même plus de prospection et se contentant de mouliner du cv sur une poignée de clients.
Qui n'a pas été contacté par une cage à poules: standard de 4 commerciaux travaillant dans 16 m², srutant leus ordis brassant du viadeo, apec, facebook et manageo (bien sûr pour les infos entreprises).
Bonne soirée.
si j'ai bien compris en lisant cela c'est que tu veux écrire qu'il n'ya pas assez de candidats pour les postes à pourvoir.
Tu fais une erreur monumentale en écrivant cela, je pense que tu as une grande méconnaissance du marché de l'emploi en France et de ce qui s'y passe ( étant donné que ton profil mentionne la Suisse)
D'une part il y a énormément de chômage chez les jeunes en France et c'est pas moins de 300 000 -500 000 jeunes qui se retrouvent chaque année sur le marché du travail sans compter que sur ces chiffres il y a un paquet de diplômés.
Ensuite pour ce qui est des sociétés de service c'est leur travail de faire une sélection des candidats il y a des personnes qui sont recrutées et qui ne font que ça, faire passer des candidats tout le temps.
En Suisse je suppose que c'est différent le marché de l'emploi se suffit largement à lui-même: il y a un nombre suffisant de candidats pour les postes à pourvoir dans les entreprises en général ce qui fait que le taux de chômage est relativement bas...
d'accord mais c'est plus possible....étant donné qu'il y a de la concurrence entre les prestataires, que les clients veulent limiter les dépenses d'investissement informatique eh bien on tire les prix pour les prestations vers le bas..
cela rejoint l'avis précédent de Olivier2013 c'est ça la loi de l'Economie de marché..
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