Décidément, où vas-t-on ?
A quoi tout cela va servir ?
Si çà continue comme çà, les IAs pourront tomber amoureux un jour !!!!
Décidément, où vas-t-on ?
A quoi tout cela va servir ?
Si çà continue comme çà, les IAs pourront tomber amoureux un jour !!!!
Les maisons de disques vont être ravies. Une machine à cash automatique qui pond les "tubes" à la chaine !
On était déjà tombé bien bas avec certains titres à succès, mais il semble qu'on ne soit pas encore tout à fait en bas...
Je préfère largement les vrais Beatles.
Ce que je constate, c’est que, pour le moment, les IA basées sur l’apprentissage parviennent à faire des choses vraiment impressionnantes quand elles font du pastiche (dans le cas présent, on peut supposer que l’IA a été "nourrie" avec des partitions des Beatles ou d’autres artistes proches). En revanche, c’est beaucoup moins intéressant (à ce jour) quand on essaie de leur faire faire quelque chose de totalement nouveau*: elles sont très fortes pour aller là où l’humain s’est déjà aventuré. Autrement dit, jamais cette IA n’aurait pu faire du "Beatles" si les Beatles n’avaient pas existé. Cette IA pourrait peut-être faire du Bach, mais seulement parce qu’il y a eu un Bach. Et le résultat aura toutes les chances d’être plus homogène (mais je peux me tromper) que les œuvres des artistes imités.
De plus, les experts voient assez vite les limites de l’imitation (par exemple, même si des IA réussissent à "peindre" du "Van Gogh" ou du "Picasso" assez convaincant, quand on y regarde de plus près, si le trait est parfait, le message est absent).
Pour le moment, l’IA réussit à capturer à perfection la partie la plus superficielle du style de quelqu’un, qu’il s’agisse d’artistes, de conducteurs ou de traducteurs, mais pour ce qui est de la partie la plus profonde (les idées, les intentions, les messages, les sous-entendus), les progrès accomplis jusqu’à présent sont moins enthousiasmants.
Malgré ça, on ne peut pas nier que les IA se rapprochent de nous et qu’elles peuvent déjà nous remplacer pour un grand nombre de choses. Pas nécessairement avec une qualité équivalente, mais suffisamment bien pour que des décideurs (eux-mêmes pas totalement à l’abri) choisissent de les privilégier étant donné ce que coûte un travailleur humain.
Je ne suis pas forcément d’accord avec tout ce que ce monsieur dit, mais je pense que ça peut enrichir la réflexion, alors voilà un lien vers un article de Jaron Lanier dans le magazine de l’OMPI*: http://www.wipo.int/wipo_magazine/fr...icle_0001.html
Bonjour,
Je serais enclin à penser qu’il en va de même concernant l’esprit humain.
Vous l’écrivez vous-même: il est question d’IA basées sur l’apprentissage. Mais il me semble que l’intelligence puis la créativité découle systématiquement de l’apprentissage.
L’exemple de Bach est intéressant puisqu’il n’est pas considéré comme ayant créé de nouvelles formes musicales mais plutôt comme un savant doublé d’un virtuose, ayant synthétisé les différents courants musicaux de son époque, pour atteindre un degré d’achèvement jamais dépassé dans certaines formes de compositions (cantate religieuse, etc...).
La rigueur méthodique de Bach doit probablement s’approcher de ce que les chercheurs essayent d’insuffler aux IA. À défaut d’un référentiel autre que celui de l’esprit humain.
En revanche le génie artistique, comme celui de Django Reinhardt donnant naissance à la forme de Jazz «Manouche» me semble impossible à reproduire en IA. Parce cette créativité découle de facteurs socioculturels et d’autres événements imprévisibles. Dans le cas de Django Reinhardt une brûlure de la main gauche, le contraignant à adopter une posture de jeu inédite, ouvrant la voie vers de nouvelles techniques de jeu... Ce même Django Reinhardt utilisant une guitare puisqu’il est impossible de véhiculer les instruments composants un quintet Jazz lorsque l’on vit en roulotte.
Créer des IA répondant aux lois du hasard me semble improbable, le hasard n’étant encore qu’un concept abstrait pour l’être humain.
C'est même en effet plutôt mieux que ce qui est souvent produit par des (in)intelligences naturelles. Un « à la manière de » ce qui a déjà eu du succès sous des milliers d'autres formes.
Mais enfin, la chansonnette de type tube, c'est précisément le produit qui correspond à un cahier de charges et à des attentes supposées du public, qu'une machine saura mieux satisfaire qu'un sniffeur de coke avec des neurones déjà endommagés.
Mais la démonstration de chauve souris est évidemment convaincante ; moi, j'aurais fait ça avec une cantate de Bach ou un concerto de Bartók, mais enfin mon idée est la même.
Quoique… même une cantate de Bach, ça répond à un cahier des charges : ouverture, arias, récitatifs, chorals, sur un sujet imposé par la liturgie du dimanche. Respect des règles de l'harmonie, du contrepoint, de la fugue, réutilisation des chorals de Luther… Souvent, quand on a le malheur de comprendre les paroles, on admire qu'on ait pu écrire de si belle musique sur ces fades bondieuseries. Une AI qui écrirait une cantate chaque dimanche resterait sans doute au niveau de la bondieuserie. Le génie, si ça existe, investit là-dedans son expérience affective et sensorielle.
À propos d'AI, est-ce qu'il y en a qui ont lu le roman Ada d'Antoine Bello (rentrée littéraire 2016) ? Ça m'a semblé d'une invraisemblance absolue et totalement ridicule. À moins que, vu mon niveau de programmation ras-des-pâquerettes, je sous-estime ce qui peut se faire…
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