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  1. #1
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    Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
    quand je vois l'état des avocats en 2023, entre les avocats influenceurs/influenceuses, les corrompus qui finissent ministre, les croyant totalement tarés, ...
    Oui, que l'IA les remplaces est surement l'une des meilleures choses à faire !
    Je suis d'accord mais on peut remplacer le métier d'avocat par n'importe lequel.
    Et dans mon domaine, le traitement des données, ça fait sincèrement peur.

    Le problème est que l'on doit garder les "bons" et écarter les "pourris" et mon expérience me dit qu'il est bien plus difficile de faire cette différence quand on parle de gens que quand on parle de fruits.
    Les "pourris" s'accrochant visiblement mieux que les "bons".

  2. #2
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    Citation Envoyé par Fagus Voir le message
    Pour les problèmes de la justice française, je vous conseille le point de vue le la journaliste juriste Olivia Dufour sobrement intitulé LA CLOCHARDISATION DE LA JUSTICE : UN ÉTAT DE DÉLABREMENT INIMAGINABLE –
    +1 pour le relai de cet article qui cite une très bonne vidéo :


    J'ai failli la relayer sur le fil Les macronneries, c'est pas bientôt fini ? Mais j'ai jeté un coup d'œil au fil présent avant de me décider où la relayer.

    Du coup, c'est ici que je vais partager mes notes sur cette vidéo :

    • 3m45 : graphique : durée moyenne de jugement en première instance en France et d'autres pays d'Europe, en 2010, en 2016 et en 2019. En France, cette durée a beaucoup augmenté.
    • 4m40 : À cause du retardement des divorces, certains couples finissent par se taper dessus et se retrouvent à voir le juge correctionnel avant le juge du divorce.
    • 6m34 : Sans surprise, le fait que la justice soit si lente décourage les gens de faire appel à la justice. Par exemple, cela décourage les salariés de saisir les prud'hommes.
    • 8m18 : Emmanuel Macron a fait plafonner les indemnisations aux prud'hommes, ce qui n'arrange pas les choses.
    • 9m36 : graphique : nombre de juges pour 10 000 habitants en France et d'autres pays d'Europe, en 2010, en 2016 et en 2019. La France est bien en dessous de la moyenne. Olivia Dufour parle alors de l'épuisement professionnel (burnout) des juges.
    • 13m32 : graphique : évolution de la part de la justice dans le budget de la France de 1822 à 2023.
    • 15m47 : graphique : budget de la justice en pourcentage du PIB en France par rapport aux autres pays européens en 2020. La France est mal classée.
    • 18m54 : graphique : dépenses de l'État budgétées pour 2023 pour les intérêts de la dette, la défense, la police, la justice et d'autres choses, et aussi, en parallèle, les pertes de recettes avec la suppression de l'ISF, de l'impôt sur le revenu et de la CVAE. Pourquoi la justice manque-t-elle de moyens ?
    • 22m03 : Pour Olivia Dufour, c'est parce que "ça ne rapporte rien électoralement de s'occuper de la justice". La police est plus vendable électoralement que la justice.
    • 25m43 : Olivia Dufour dit avoir "le sentiment que la justice s'industrialise juste avant de se numériser". Le temps accordé à un dossier est limité et les plaidoiries sont chronométrées.
    • 29m18 : "La justice est en voie de clochardisation." En novembre 2021, des juges ont fini par publier une tribune. Ensuite, des juges ont témoigné de leurs souffrances, dont du harcèlement. Les juges n'ont pas les moyens de faire correctement leur boulot et le vivent mal.
    • 32m27 : Chez les avocats, il y a beaucoup d'inégalités. Mais, en règle générale, la situation s'est dégradée aussi.
    • 34m05 : graphique : nombre d'avocats pour 100 000 habitant en France et d'autres pays d'Europe, en 2010 et en 2020. En France, il y en a moins que dans la moyenne.
    • 34m40 : La discussion se penche sur l'insalubrité des prisons. Les prisons sont surpeuplées. Les rats amènent des maladies. Il y a aussi des puces de lit. Attention que, en prison, il n'y a pas que des gens jugés coupables : il y a aussi des détentions provisoires (détentions préventives).
    • 38m19 : graphique : proportion de détention préventive en France et d'autres pays d'Europe en 2021. C'était 27 % en France !
    • 39m30 : Il y a des circonstances dans lesquels un prisonnier a normalement le droit de sortir temporairement de la prison pour aller à l'hôpital ou à un enterrement d'un proche (puis être reconduit en prison), mais où cette extraction n'a pas lieu à cause du manque de moyens.
    • 41m21 : graphique : taux de suicide en prison en 2020 en France et d'autres pays d'Europe en 2020. La France a la première place !
    • 44m27 : La discussion se penche sur les troubles mentaux en prison et d'autres sujets connexes.
    • 47m24 : Quelles sont les solutions pour améliorer la justice ? Olivia Dufour insiste sur les moyens.
    • 49m31 : Olivia Dufour parle des budgets de fonctionnement. Les tribunaux manquent même de papier pour imprimer les documents.
    • 50m40 : Pourquoi les politiciens ne réagissent pas ? Les politiciens reçoivent des revendications en continue et ce sont ceux qui gueulent le plus fort qui ont tendance à se faire entendre.
    • 56m48 : La discussion se penche sur l'impact des médias sur la justice. Il y a un juste milieu à trouver, mais les médias ont fini par prendre trop de pouvoir.
    • 1h00m52 : La présomption d'innocence s'effondre à cause des médias, surtout en politique.
    • 1h03m11 : Pourquoi la présomption d'innocence est-elle importante ? Olivia Dufour donne un exemple de fausse accusation de viol et critique, dans le mouvement #MeToo, les dérives qui veulent pulvériser la présomption d'innocence. Olivia Dufour défend l'état de droit, dans lequel on préfère un coupable dehors qu'un innocent en prison.
    • 1h17m42 : La discussion se penche sur la déshumanisation de la justice. Par manque de moyens, on va probablement introduire de l'IA dans l'aide à la décision, même si on sait que ça ne marche pas. La jurisprudence doit prendre en compte les changements culturels.
    • 1h22m41 : Olivia Dufour critique l'utilisation des visioconférences. Au bout d'un moment, elle donne un exemple de mésaventures de la justice en visio avec un décalage de son qu'un juge pas très doué n'avait pas compris. Ensuite, elle donne un autre exemple où la personne jugée n'était pas la bonne.

    Seul le passage entre 1h17m42 et 1h22m41 est vraiment centré sur l'IA, mais le reste de la vidéo est intéressant. Le manque de moyens de la justice s'inscrit dans une politique de destruction progressive de la France.

  3. #3
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    C'est vendredi donc un peu trolldi donc je me permet: Si je lance deux avocats IA sur une affaire, ils se font la guerre et à la fin il y a deux solutions:
    • Ils tombent d'accord et le procès est inutile
    • Ils ne tombent pas d'accord et il existe donc un trou ou une incohérence dans la loi


    Donc si on fait tourner des avocats IA sur des cas existants (et récents) on est capable d'identifier les points faibles de la loi et demander au gouvernement de les compléter/revoir jusqu'à ce que la simulation de procès donne un résultat cohérent.
    Nous aurions donc le deuxième (oui Amazon y a pensé avant nous) d'humains pilotés par l'IA : notre gouvernement

  4. #4
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    41m21 : graphique : taux de suicide en prison en 2020 en France et d'autres pays d'Europe en 2020. La France a la première place !
    Bon, ben, y a quand même un domaine où on est les premiers !

  5. #5
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    Par défaut Le bot avocat boosté à l’IA de DoNotPay fait l’objet de poursuites en justice par un cabinet d’avocats
    Le bot avocat boosté à l’IA de DoNotPay fait l’objet de poursuites en justice par un cabinet d’avocats
    Au motif qu’il « n’a pas de diplôme de droit »

    Le bot avocat boosté à l’intelligence artificielle de l’entreprise DoNotPay fait l’objet de poursuites en justice par le cabinet d’avocats Edelson. L’action en justice contre l’IA est sur la table de la Cour supérieure de l'État de Californie pour le comté de San Francisco. Motif : ladite intelligence artificielle n’a pas de diplôme de droit et donc exerce dans un domaine qui requiert une licence dont elle ne dispose pas. La question de la licence est liée à celle plus large de la possibilité de la disparition de métiers comme celui d’avocat au profit de l’IA.

    Cette intelligence artificielle de l’entreprise DoNotPay fonctionne sur un téléphone, écoute tous les discours dans la salle d’audience et donne des instructions à un client qui s’en sert grâce à une oreillette.

    La plainte fait valoir que : « Malheureusement pour ses clients, DoNotPay n'est ni un robot, ni un avocat, ni un cabinet d'avocats. DoNotPay n'a pas de diplôme de droit, n'est inscrit au barreau d'aucune juridiction et n'est supervisé par aucun avocat. »

    C’est la raison pour laquelle elle attaque l’intelligence artificielle pour pratique non autorisée du droit et demande une décision de justice qui met fin à toute utilisation d’une intelligence artificielle devant un tribunal.

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    L’intelligence artificielle DoNotPay devait faire sa première sur un cas d’excès de vitesse devant un tribunal américain en février 2023. Cela n’a plus été le cas en raison de l’abandon de l’initiative par Joshua Browder suite à des menaces d’intervenants du corps des avocats. En effet, le CEO de l’entreprise explique que cette solution répond à la lourdeur de la bureaucratie et participe à la réduction des frais d’honoraires. À titre d’illustration, la Chine s’emploie à mettre en place un système de tribunaux intelligents depuis au moins 2016 en intégrant l’intelligence artificielle dans son système judiciaire. L’approche lui aurait permis d’économiser 45 milliards de dollars de frais entre 2019 et 2021.

    Le tableau soulève des questions sur la possible disparition du métier d’avocat et d’autres comme celui de développeur. En effet, une startup spécialisée en intelligence artificielle prédit que « s’appuyer sur des humains pour écrire des programmes informatiques sera dépassé à l’avenir » et donc tire la sonnette d’alarme sur la possible disparition du métier de développeur informatique dans les années à venir au profit de l’intelligence artificielle.

    Lorsqu’on parle d’intelligence artificielle, deux grands courants de pensée s’affrontent : celui des tiers qui pensent qu’il s’agit d’un outil, ce, sans plus et celui des intervenants qui sont d’avis que ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle ne devienne une menace pour les humains.

    Le plus grand débat tourne autour de la possibilité de voir les machines rendues au stade où elles sont dotées de « bon sens », capables de réflexion causale, c’est-à-dire de cette capacité à raisonner sur « le pourquoi les choses se produisent. »

    Google par exemple est lancé en secret sur le développement de Pitchfork, ou AI Developer Assistance. C’est un outil qui utilise l'apprentissage automatique pour apprendre au code à s'écrire et se réécrire lui-même. Comment ? En apprenant des styles correspondant à des langages de programmation, et en appliquant ces connaissances pour écrire de nouvelles lignes de code.

    L’intention initiale derrière ce projet était de créer une plateforme capable de mettre automatiquement à jour la base de code Python chaque fois qu'une nouvelle version était publiée, sans nécessiter l'intervention ou l'embauche d'un grand nombre d'ingénieurs. Cependant, le potentiel du programme s'est avéré beaucoup plus important que prévu.

    Désormais, l'intention est de donner vie à un système polyvalent capable de maintenir un standard de qualité dans le code, mais sans dépendre de l'intervention humaine dans les tâches de développement et de mise à jour. Un tel objectif pourrait ne plus relever de la science-fiction lorsqu’on sait que des équipes de recherche en intelligence artificielle promettent déjà l’atteinte du stade d’intelligence artificielle générale dans 5 à 10 ans.

    Des questions qui sont déjà sur les tables reviendraient alors avec acuité : faut-il délivrer à des intelligences artificielles des diplômes ou des brevets d’invention ?

    En effet, l’IA à son stade actuel d’évolution réussit déjà plusieurs examens

    ChatGPT ne peut pas encore surpasser la plupart des étudiants en droit aux examens, selon de nouvelles recherches, mais il peut obtenir une note de passage. Un quatuor de professeurs de droit de l'Université du Minnesota a utilisé le populaire chatbot d'intelligence artificielle pour générer des réponses aux examens de quatre cours le semestre dernier, puis les a notés à l'aveugle aux côtés des tests des étudiants réels.

    Jonathan Choi, professeur à la faculté de droit de l'Université du Minnesota, a soumis à ChatGPT au même test auquel les étudiants étaient confrontés, composé de 95 questions à choix multiples et de 12 questions à développement. Dans un livre blanc intitulé « ChatGPT va à la faculté de droit » publié lundi, lui et ses coauteurs ont rapporté que le bot avait obtenu un C+ dans l'ensemble, en dessous de la moyenne B+ des humains.

    « Seul, ChatGPT serait un étudiant en droit plutôt médiocre », a déclaré l'auteur principal de l'étude, Jonathan Choi, qui a collaboré avec les professeurs Kristin Hickman, Amy Monahan et Daniel Schwarcz. « Le plus grand potentiel pour la profession ici est qu'un avocat puisse utiliser ChatGPT pour produire une première ébauche et simplement rendre sa pratique beaucoup plus efficace », a-t-il déclaré.

    Choi a déclaré que lui et de nombreux collègues avaient désormais interdit l'utilisation d'Internet pendant les examens en classe pour éliminer la possibilité de tricher avec ChatGPT, bien que les futurs examens puissent tester leur capacité à tirer efficacement parti des programmes d'intelligence artificielle.

    Source : Joshua Browder

    Et vous ?

    Êtes-vous surpris de voir les hommes de loi s'opposer farouchement à ce projet au point de faire plier DoNotPay ?
    Que pensez-vous des menaces d'emprisonnement et de poursuites ?
    L'IA encore loin d'être acceptée dans un tribunal occidental ?
    Pour ou contre les bots avocats ? Pourquoi ?
    Les avancées en matière d’intelligence artificielle donnent-elles lieu à des inquiétudes légitimes quant à l’avenir des informaticiens humains dans la filière ?
    Que vous suggère la possibilité que la recherche aboutisse à l’intelligence artificielle générale dans 5 à 10 ans ?
    Comment voyez-vous l'intelligence artificielle dans 5 à 10 ans ? Comme un outil ou comme un danger pour votre poste de développeur ?

    Voir aussi :

    La conduite autonome serait-elle à ce jour qu'une vision futuriste chez Tesla Motors ? L'entreprise vient de changer les objectifs de son Autopilot
    La SEC demande à Musk de renoncer à son poste de président de Tesla et exige une amende de 40 millions $ US pour un règlement à l'amiable
    Tesla annonce que le nouvel ordinateur pour une conduite entièrement autonome de ses véhicules est en production et fera ses preuves ce mois-ci
    Les actions Tesla chutent après que son système d'autopilote est impliqué dans un accident et l'annonce des batteries de ses véhicules prenant feu
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  6. #6
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    ahah, avant quand les machines remplaçait les ouvriers, "les derniers de cordée" ou encore "ceux qui ne sont rien" tout le monde s'en foutait.
    Aujourd'hui ça va progressivement réduire le besoin des métiers à "haute valeur ajoutée": moins besoin d'avocats, de notaire, de financier, de médecin, d'informaticien...

    c'est maintenant qu'on rigole, ils peuvent attaquer en justice, ralentir autant qu'ils veulent le progrès, mais le fait est que ces logiciels vont petit à petit s’insérer dans ces milieux et a terme donc réduire le besoin du marché et donc réduire leurs revenus.
    au lieu de gagner 10000€ mois ces pauvres avocats se retrouverons au smic comme les ouvriers jadis.

    un jour on se rendra compte aussi que les capacité de synthèse et de raisonnement mathématique d'une machine sont supérieure aux politiciens élus, il sera temps de les remplacer.
    Chatgpt pourrait techniquement parfaitement écouter les doléances de chaque concitoyen, en faire une synthèse et y bâtir un programme et présenter ce dernier à un referendum.
    Ça peut faire peur dit comme ça mais... c'est quand on y pense c'est la seul façon de mettre en place une vrai démocratie ou chacun sera écouté de manière égale et de réduire les inégalités (les métiers a forte valeur ajoutée perdrons de la valeur, se rapprochant donc en salaire des métiers méprisé actuellement).


    Aujourd'hui beaucoup de rdv chez des médecins peut se faire à distance, surtout pour les petits problèmes du quotidien (grippe, gestion du diabète/cholestérol...etc) et donc traité par des ia.
    un chekup des yeux/oreille/dents pareil, des grains de beauté chelou sur la peau...etc, pleins de chose pourrait se faire dans une cabine de supermarché à la photomaton avec des instruments (fond de l'oeil, caméra 8k, radio, mesure du poux et de la tension...)
    Ca fait peur ? non car ca pourrait a chacun de faire un petit contrôle beaucoup plus souvent et donc de détecter des problèmes plus tot et dans ce cas la l'envoyer rapidement chez un médecin (moins de patients, donc des temps très réduit).
    Aujourd’hui si on a grain de beauté bizar faut combien de temps avant de le contrôler chez un dermato ? plusieurs mois, c'est très long si c'est un cancer...

    pour les avocats ou les juges, même chose, les cas banaux (genre problème de voisinage), pourrait être traité automatiquement et si un des 2 partie fait appelle, ça pourrait être envoyé chez des humains.


    Bref il y'a un gros gaspillage d'argent dans la santé ou la justice, que les ia pourrais régler et avec en prime une amélioration du service.
    J'ai du y'a pas longtemps prendre rdv chez mon généraliste juste pour me refaire une ordonnance (j'ai fait tombé l'ancienne dans une plaque d'eau...), j'ai fait perdre du temps à mon médecin pour un truc qui n'a rien à voir avec ma santé, de l'argent à mon pays juste pour me refaire un papelard.
    Combien d'affaire complétement débile traine en justice et coute de l'argent sur nos impôts pendant des années du genre le chien du voisin aboie trop ? y'a les conciliateurs pour ces cas mais encore trop peu utilisé.

  7. #7
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    Je trouve ça interessant.
    En extrapolant, tout ce qui éxige de suivre une procédure peut être automatisé, et un médecin ou un avocat c'est jamais qu'n homme qui déroule un questionnaire et un ensemble de faits pour en établir un diagnostique ou trouver une parade a des accusations. Exceptions mises à part bien sûr, mais il ne faut pas sacraliser ces professions, il y'a des cas d'erreures médicales et légales qui coutent la vie à des gens ou permettent à des criminels de repartir en liberté.
    Donc dans l'idéal avec des algos parfaits qui pourraient être clairs, précis, impartiaux et méthodiques: un grand oui.

    En revenant dans le monde réel j'y suis parfaitement opposé, je vois déjà quelle galère ça peut être avec les serveurs vocaux des assurances alors pour des choses plus complexes...

  8. #8
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    Citation Envoyé par maxtal Voir le message
    Je trouve ça interessant.
    [...]
    Donc dans l'idéal avec des algos parfaits qui pourraient être clairs, précis, impartiaux et méthodiques: un grand oui.

    En revenant dans le monde réel j'y suis parfaitement opposé,[...]...
    Sans compter qu'il y a des problèmes à solution algorithmique, et des problèmes qui à priori ne sont pas algorithmiques . est-ce que quelqu'un peut établir un algo de la beauté ou de la créativité ?

    La médecine, c'est un peu le flou. il y a des cas simples algorithmiques (qui sont justement les cas où normalement on n'a pas vraiment besoin d’algorithmes), et beaucoup de cas où personne ne sait écrire un algo parfait, toutes les tentatives ayant échoué. Un algo parfait doit être réalisé par des gens capables d'anticiper tous les futurs hypothétiques, les exceptions, les défaillances à partir d'une connaissance très partielle des problèmes. On n'a pas ce genre de gens sous la main... et on n'a donc pas les données simples pour éduquer les machines pour cette tâche...

    De plus, l'essentiel de la médecine est non-déterministe (c'est à dire qu'un test a une probabilité non nulle et souvent non négligeable d'échouer ; que chaque manifestation d'une maladie a une probabilité d'apparaître ou non sachant que plusieurs maladies partagent les mêmes manifestations, et que la sensibilité humaine s'en mêle. De plus, les maladies sont d'abord des constructions intellectuelles de type hypothèses de travail, comme les théories scientifiques. Avec le temps on les démembre en plusieurs entités distinctes, on les réfute, on les rassemble et souvent en cas de problème, on butte sur les limites de la connaissance et de la science ...

    Bref, tout ça pour dire que si beaucoup de problèmes ordinaires sont algorithmiques, la plus value de garder un humain c'est quand l'algo échoue ou sort des cas prévus.

    Mon avis, c'est qu'arriver à créer un système automatisé capable de donner un 2e avis, pour toutes les professions avec des décisions difficiles serait une aide appréciable pour limiter les erreurs humaines, donc comme outil et certainement pas pour remplacer et économiser pour le moment.

    Pour la justice, même problème : les faits présentés ne sont pas forcément solides ... l'expérience du covid a crée les jugements à distance avec des dysfonctionnements graves : son coupé d'un seul côté, décalage son vidéo avec juge qui croit que la personne inculpée se moque de la justice , vidéo ne permettant pas de voir le visage avec carrément des erreurs d'identité passées inaperçues sur la personne qui est jugée... Dur à détecter pour un système informatique !

  9. #9
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    Par défaut Le bot avocat boosté à l'IA de DoNotPay ne va plus représenter un accusé devant le tribunal le mois prochain
    Le bot avocat boosté à l'IA de DoNotPay ne va plus représenter un accusé devant le tribunal le mois prochain,
    suite à des menaces d'emprisonnement

    Le PDG de DoNotPay, qui prévoyait de faire appel à un « bot avocat » pour aider un accusé à lutter contre une contravention, a abandonné ses efforts après avoir reçu des menaces de poursuites et de peines de prison.

    Joshua Browder est le PDG de DoNotPay, une startup new-yorkaise qui a développé une solution visant à répondre à la lourdeur de la bureaucratie et participer à la réduction des frais d’honoraires. L'IA de DoNotPay fonctionne sur un smartphone, écoute les arguments du tribunal et formule des réponses pour le défendeur en temps réel, via des écouteurs.

    La société d'intelligence artificielle a déjà utilisé des lettres types et des chatbots générés par l'IA pour aider les gens à obtenir des remboursements pour le Wi-Fi en vol qui n'a pas fonctionné, ainsi que pour réduire les factures et contester les tickets de stationnement, entre autres problèmes, selon Browder. Au total, l'entreprise s'est appuyée sur ces modèles d'IA pour gagner plus de 2 millions de litiges liés au service client et d'affaires judiciaires au nom d'individus contre des institutions et des organisations, a-t-il ajouté.

    La société a levé 27,7 millions de dollars auprès de sociétés de capital-risque axées sur la technologie, notamment Andreessen Horowitz et Crew Capital.

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    Légal dans certaines salles d'audience, mais pas dans la plupart

    Certains tribunaux autorisent les accusés à porter des appareils auditifs, dont certaines versions sont compatibles Bluetooth. C'est ainsi que Browder a déterminé que la technologie de DoNotPay peut légalement être utilisée dans ce cas.

    Cependant, la technologie n'est pas légale dans la plupart des salles d'audience. Certains États exigent que toutes les parties consentent à être enregistrées, ce qui exclut la possibilité qu'un robot avocat entre dans de nombreuses salles d'audience. Sur les 300 cas que DoNotPay a envisagés pour un procès de son robot avocat, seuls deux étaient réalisables.

    « C'est dans les textes de loi, mais je ne pense pas que quiconque puisse imaginer que cela se produise », a déclaré Browder. « Ce n'est pas dans l'esprit de la loi, mais nous essayons de faire avancer les choses et beaucoup de gens n'ont pas les moyens de se payer une aide juridique. Si ces affaires aboutissent, cela encouragera davantage de tribunaux à modifier leurs règles ».


    Face aux menaces, DoNotPay craque

    Le premier bot avocat boosté à l'IA ne devait représenter un accusé devant le tribunal que le 22 février 2023, mais ce n'est désormais plus le cas.

    Au fur et à mesure que la nouvelle se répandait, un buzz inquiétant a commencé à tourbillonner parmi divers responsables du barreau de l'État, selon Browder. Il explique que des lettres de colère ont commencé à affluer : « Plusieurs barreaux d'État nous ont menacés », a déclaré Browder. « L'un d'eux a même dit qu'un renvoi au bureau du procureur de district et des poursuites et des peines de prison seraient possibles ».

    En particulier, Browder a déclaré qu'un responsable du barreau de l'État avait noté que la pratique non autorisée du droit est un délit dans certains États passible de six mois de prison : « Même si cela ne se produisait pas, la menace d'accusations criminelles était suffisante pour y renoncer », a-t-il déclaré. « Les lettres sont devenues si fréquentes que nous avons pensé que nous devrions passer à autre chose ».

    Les barreaux d'État autorisent et réglementent les avocats, afin de s'assurer que les gens embauchent des avocats qui comprennent la loi.

    Browder a refusé de citer quels barreaux d'État en particulier avaient envoyé des lettres et quel fonctionnaire avait menacé d'éventuelles poursuites, affirmant que sa startup, DoNotPay, faisait l'objet d'une enquête par plusieurs barreaux d'État, dont celui de Californie.

    Dans un communiqué, l'avocat en chef du barreau de l'État de Californie, George Cardona, a refusé de commenter l'enquête sur DoNotPay, mais a déclaré que l'organisation avait le devoir d'enquêter sur d'éventuels cas d'exercice non autorisé du droit : « Nous informons régulièrement les contrevenants potentiels qu'ils pourraient être poursuivis devant un tribunal civil ou pénal, ce qui relève entièrement des forces de l'ordre », a déclaré Cardona dans un communiqué.

    Leah Wilson, directrice exécutive du barreau de l'État de Californie, a déclaré qu'il y a eu une récente augmentation de la représentation juridique de mauvaise qualité qui a émergé pour combler un vide dans les conseils juridiques abordables : « En 2023, nous voyons des prestataires bien financés et non réglementés se précipiter sur le marché de la représentation juridique à faible coût, soulevant à nouveau des questions quant à savoir si et comment ces services devraient être réglementés », a déclaré Wilson.

    Même si l'utilisation de l'IA devant les tribunaux n'était pas contestée, certains observateurs se sont demandé à quel point les outils d'IA de DoNotPay seraient efficaces pour les personnes ayant besoin de services juridiques, certains ayant obtenu des résultats mitigés à médiocres en essayant d'utiliser ses fonctionnalités de base.

    Browder est connu pour attirer l'attention avec des cascades. Plus tôt ce mois-ci, il a affirmé sur Twitter que la société paierait 1 million de dollars à n'importe quel avocat pour plaider devant la Cour suprême des États-Unis en portant des AirPod qui transmettraient les arguments générés par l'IA de son "bot avocat".

    S'éloigner de la défense juridique de l'IA face aux menaces

    Au lieu d'essayer d'aider les personnes accusées d'infractions au code de la route à utiliser l'IA dans la salle d'audience, Browder a déclaré que DoNotPay mettra l'accent sur l'aide aux personnes confrontées à des factures médicales coûteuses, des abonnements non désirés et des problèmes avec les agences d'évaluation du crédit.

    Browder espère également que ce n'est pas la fin de la route pour l'IA dans la salle d'audience. « La vérité est que la plupart des gens n'ont pas les moyens de se payer des avocats », a-t-il déclaré. « Cela aurait pu modifier l'équilibre et permettre aux gens d'utiliser des outils comme ChatGPT dans la salle d'audience qui auraient peut-être pu les aider à gagner des procès ».

    L'avenir des bots avocats est incertain pour une autre raison bien plus simple que les questions existentielles des barreaux : les règles de la salle d'audience.

    L'enregistrement audio pendant une procédure judiciaire en direct n'est pas autorisé devant les tribunaux fédéraux et est souvent interdit devant les tribunaux d'État. Les outils d'IA développés par DoNotPay, qui n'ont pas encore été testés dans les salles d'audience réelles, nécessitent l'enregistrement audio des arguments pour que l'algorithme d'apprentissage automatique génère des réponses.

    « Je pense que le fait d'appeler l'outil un "bot avocat" a vraiment énervé beaucoup d'avocats », a déclaré Browder. « Mais je pense qu'ils ne voient pas la forêt cachée par les arbres. La technologie progresse et les règles de la salle d'audience sont très obsolètes ».

    Quel regard portait le public sur ce projet ?

    Lorsqu'il avait présenté son projet, les réactions étaient partagées.

    Certains y voyaient un intérêt. Un internaute demande par exemple s'il est possible de développer une version qui s'attaquerait aux frais de santés (il lui a été répondu « Ce truc de salle d'audience est une expérience de plaidoyer. Mais nous travaillons sur un produit accessible au public pour les frais de santé, ouvert à tous »), un autre a déclaré « Cela contribuera à démocratiser la représentation légale. La plupart des gens n'ont pas les moyens d'engager un bon avocat. De plus, cela donnera aux avocats existants plus d'outils pour leur donner une deuxième opinion lors de la formulation d'un argument ». Notons que plusieurs internautes sont revenus sur la suggestion des frais médicaux comme prochain challenge de l'IA.

    D'autres étaient plus dans l'amusement. Un internaute suggère de baptiser l'IA Saul (petit clin d’œil à ceux qui connaissent la série Better Call Saul), un autre déclare « C'est une cascade amusante, mais vous devriez faire ce que fait Tesla et utiliser un agent fantôme pour fournir des conseils en temps réel basés sur les entrées de l'environnement de la salle d'audience - mais ne les utilisez pas. Enregistrez-les simplement et analysez-les. Vous obtiendrez plus de traction avec les avocats et en apprendrez beaucoup plus de cette façon ».

    D'autres s'interrogeaient sur la légalité. Un internaute commente en disant : « Normalement, c'est moi qui dis "ce n'est pas illégal", mais je suis presque sûr que cette histoire va se terminer par une situation où vous serez en garde à vue ». Un autre se demande : « Mais est-ce vraiment illégal ? Et si vous aviez devant vous un ipad avec des "notes" générées par l'IA*? Je ne dis pas que c'est une bonne idée... juste... je ne suis pas sûr que ce serait "illégal"... Mais, la façon dont il le fait ? Je ne peux pas imaginer qu'un juge ne dise pas "enlevez ces airpods" ».

    Et d'autres sur l'utilité : « Je ne comprends pas pourquoi, en tant qu'humains, nous pensons que c'est une bonne chose*? Pourquoi nous concentrons-nous tellement sur les robots au point de les entraîner à prendre le relais ? ! Je veux dire, oui, il y a des avantages, mais à cette échelle, absolument pas, je veux dire, bientôt les drones nous surveilleront m*****! Les gens veulent ça ? »

    La perspective globale

    Le tableau soulève des questions sur la possible disparition du métier d’avocat et d’autres comme celui de développeur. En effet, une startup spécialisée en intelligence artificielle prédit que « s’appuyer sur des humains pour écrire des programmes informatiques sera dépassé à l’avenir » et donc tire la sonnette d’alarme sur la possible disparition du métier de développeur informatique dans les années à venir au profit de l’intelligence artificielle.

    Lorsqu’on parle d’intelligence artificielle, deux grands courants de pensée s’affrontent : celui des tiers qui pensent qu’il s’agit d’un outil, ce, sans plus et celui des intervenants qui sont d’avis que ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle ne devienne une menace pour les humains.

    Le plus grand débat tourne autour de la possibilité de voir les machines rendues au stade où elles sont dotées de « bon sens », capables de réflexion causale, c’est-à-dire de cette capacité à raisonner sur « le pourquoi les choses se produisent. »

    Google par exemple est lancé en secret sur le développement de Pitchfork, ou AI Developer Assistance. C’est un outil qui utilise l'apprentissage automatique pour apprendre au code à s'écrire et se réécrire lui-même. Comment ? En apprenant des styles correspondant à des langages de programmation, et en appliquant ces connaissances pour écrire de nouvelles lignes de code.

    L’intention initiale derrière ce projet était de créer une plateforme capable de mettre automatiquement à jour la base de code Python chaque fois qu'une nouvelle version était publiée, sans nécessiter l'intervention ou l'embauche d'un grand nombre d'ingénieurs. Cependant, le potentiel du programme s'est avéré beaucoup plus important que prévu.

    Désormais, l'intention est de donner vie à un système polyvalent capable de maintenir un standard de qualité dans le code, mais sans dépendre de l'intervention humaine dans les tâches de développement et de mise à jour. Un tel objectif pourrait ne plus relever de la science-fiction lorsqu’on sait que des équipes de recherche en intelligence artificielle promettent déjà l’atteinte du stade d’intelligence artificielle générale dans 5 à 10 ans.

    ChatGPT réussit l'examen de la faculté de droit des États-Unis malgré des performances médiocres

    ChatGPT ne peut pas encore surpasser la plupart des étudiants en droit aux examens, selon de nouvelles recherches, mais il peut obtenir une note de passage. Un quatuor de professeurs de droit de l'Université du Minnesota a utilisé le populaire chatbot d'intelligence artificielle pour générer des réponses aux examens de quatre cours le semestre dernier, puis les a notés à l'aveugle aux côtés des tests des étudiants réels.

    Jonathan Choi, professeur à la faculté de droit de l'Université du Minnesota, a soumis à ChatGPT au même test auquel les étudiants étaient confrontés, composé de 95 questions à choix multiples et de 12 questions à développement. Dans un livre blanc intitulé « ChatGPT va à la faculté de droit » publié lundi, lui et ses coauteurs ont rapporté que le bot avait obtenu un C+ dans l'ensemble, en dessous de la moyenne B+ des humains.

    « Seul, ChatGPT serait un étudiant en droit plutôt médiocre », a déclaré l'auteur principal de l'étude, Jonathan Choi, qui a collaboré avec les professeurs Kristin Hickman, Amy Monahan et Daniel Schwarcz. « Le plus grand potentiel pour la profession ici est qu'un avocat puisse utiliser ChatGPT pour produire une première ébauche et simplement rendre sa pratique beaucoup plus efficace », a-t-il déclaré.

    Choi a déclaré que lui et de nombreux collègues avaient désormais interdit l'utilisation d'Internet pendant les examens en classe pour éliminer la possibilité de tricher avec ChatGPT, bien que les futurs examens puissent tester leur capacité à tirer efficacement parti des programmes d'intelligence artificielle.

    Source : Joshua Browder

    Et vous ?

    Êtes-vous surpris de voir les hommes de loi s'opposer farouchement à ce projet au point de faire plier DoNotPay ?
    Que pensez-vous des menaces d'emprisonnement et de poursuites ?
    L'IA encore loin d'être acceptée dans un tribunal occidental ?
    D'ailleurs, pour ou contre les bot avocats ? Pourquoi ?
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  10. #10
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    Ils ont peur pour leur business les avocats. Et quand les IAs "médecin" vont arriver on va faire quoi ? ah mais non on va perdre notre gagne pain quitte à perdre des vies ?

  11. #11
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    Je trouve l'argument "ils ont peur qu'on leur volent leur métier" un peu trop facile.

    Si les avocats peuvent prouver que, en l'état actuel des lois, faire assister quelqu'un d'une AI est illégale, cela veut dire que l'autre partie du procès pourra faire annuler la procédure judiciaire puisque la première partie a fait quelque chose d'illégal dans le tribunal. Donc de mon point de vue, ces avocats ont bien rendu service à la personne qui aurait dû recevoir l'assistance de l'IA.

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