Emmanuel Macron et Mark Rutte, le Premier ministre hollandais, sont les seuls à défendre un court report du Brexit qui n'empiète pas sur la Commission von der Leyen.
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L'Allemagne, à l'époque, avait préféré laisser du temps au temps, un peu
effrayée par la perspective d'une sortie sans accord.
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Johnson n'est pas idiot : il sait très bien qu'il piège Jeremy Corbyn, le leader travailliste, et que les torys ont une forte chance de ramasser la mise. Du coup, Corbyn pose une condition : il accepte des élections anticipées au 12 décembre à condition d'être certain qu'à cette date le Royaume-Uni ne sera pas sorti de l'UE sans accord. Mais comment ? Puisque le Labour ne ratifie pas l'accord de retrait...
Indirectement, Corbyn demande donc aux Européens de différer le Brexit à la date incluse dans la loi Benn, à savoir le 31 janvier 2020.
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Deux pays peuvent-ils tenir face aux vingt-cinq autres ? Pour l'instant, tout est bloqué.
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