C'est rigolo ce concept, visiblement craiyon ne parle pas latin encore
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C'est rigolo ce concept, visiblement craiyon ne parle pas latin encore
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Elle a des airs de Zendaya l'héroïne de la BD
Intéressant, les points de vue sont en train d'évoluer.
Shutterstock pourrait vendre des œuvres d'art générées par l'IA et « indemniser » les artistes humains,
toutefois, certains analystes restent sceptiques quant à ce projet
Shutterstock, le principal fournisseur d'images de stock sur Internet, annonce qu'il ajoutera des images générées par l'IA, alimentées par le moteur de recherche génératif DALL-E 2 d'OpenAI. Cette annonce s'inscrit dans le cadre d'une relation existante établie entre les deux sociétés l'année dernière. OpenAI a déclaré avoir entraîné son système DALL-E à l'aide des données de Shutterstock. Toutefois, certains analystes restent sceptiques quant au projet de l'entreprise de distribuer aux artistes les revenus issus des ventes d'images d'IA
Après avoir retiré de ses archives, le mois dernier, les images générées par des modèles d'intelligence artificielle, Shutterstock va désormais vendre celles créées exclusivement par DALL-E d'OpenAI. « Les moyens d'exprimer la créativité sont en constante évolution et expansion. Nous reconnaissons qu'il est de notre grande responsabilité d'embrasser cette évolution et de veiller à ce que la technologie générative qui alimente l'innovation soit fondée sur des pratiques éthiques », a déclaré Paul Hennessy, directeur général de Shutterstock.
« Nous avons une longue histoire d'intégration de l'IA dans chaque partie de notre activité. Cette compétence de niveau expert fait de Shutterstock le partenaire idéal pour aider notre communauté créative à naviguer dans cette nouvelle technologie. Et nous nous engageons à développer les meilleures pratiques et expériences pour atteindre notre objectif, qui est de permettre au monde de créer en toute confiance. »
Le service de licence de photos Shutterstock pourrait commencer à vendre des images générées par l'intelligence artificielle aux côtés de celles créées par des humains. Les images d'IA seront exclusivement alimentées par le logiciel DALL-E 2 d'OpenAI. Les deux entreprises affirment que les créateurs humains dont le travail a inspiré l'IA seront rémunérés, mais un artiste décrit cette décision comme une « fuite d'eau d'égout dans l'approvisionnement en eau potable ».
Pour mémoire, DALL-E 2 est le système d'IA d'OpenAI qui peut générer des images à partir de quelques mots ou éditer et affiner des images existantes par le même moyen. Par exemple, l'invite « un renard dans un arbre » ferait apparaître une photo d'un renard assis dans un arbre, ou l'invite « astronaute avec un bagel à la main » montrerait… eh bien, vous voyez où cela mène. Le logiciel ne se contente pas de créer une image dans un style unique, vous pouvez ajouter différentes techniques artistiques à votre demande, en entrant des styles de dessin, de peinture à l'huile, un modèle en pâte à modeler, tricoté en laine, dessiné sur un mur de grotte, ou même comme une affiche de film des années 1960.
En plus de la capacité de la technologie à produire des images uniquement sur des invites textuelles, Dall-E 2 dispose de deux autres techniques intelligentes : l'inpainting (le nom donné à la technique de reconstruction d'images détériorées ou de remplissage des parties manquantes d'une image) et les variations. OpenAI a annoncé dans un billet de blog qu'elle accélérerait l'accès des clients sur la liste d'attente dans le but d'atteindre environ 1 million de personnes dans les prochaines semaines.
Avec ce lancement "bêta", DALL-E 2, dont l'utilisation était gratuite, passera à une structure de frais basée sur le crédit. Les nouveaux utilisateurs obtiendront une quantité limitée de crédits qui peuvent être utilisés pour générer ou éditer une image ou créer une variation d'une image. (Les générations renvoient quatre images, tandis que les modifications et les variations en renvoient trois.) Les crédits se rechargeront chaque mois à raison de 50 le premier mois et de 15 par mois ensuite. Les utilisateurs auront la possibilité d'acheter des crédits supplémentaires par incréments de 15 dollars.
Shutterstock est l'une des nombreuses agences photo qui ont commencé à retirer de leurs archives les œuvres générées par l'IA le mois dernier. Un porte-parole de Shutterstock a déclaré que l'entreprise continuerait d'interdire de manière générale le téléchargement d'œuvres d'art générées par l'IA sur sa plateforme, mais que sa collaboration avec OpenAI était une tentative d'adopter les nouvelles technologies de manière éthique. Les deux entreprises vont également lancer ce que le porte-parole de Shuttershock a appelé le Shutterstock Contributor Fund pour « compenser les artistes pour leurs contributions » et fournir des redevances lorsque leur propriété intellectuelle (PI) est utilisée.
« Lorsque le travail de plusieurs personnes a contribué à la création d'une seule pièce de contenu généré par l'IA, nous voulons nous assurer que ces personnes sont protégées et rémunérées (au lieu de permettre à un individu de générer et de s'attribuer tout le mérite de ce contenu) », ont-ils déclaré. OpenAI n'a pas répondu à une demande de commentaire, mais le porte-parole de Shutterstock a déclaré qu'un accord avait été conclu pour que l'IA qui produit les images soit entraînée uniquement sur des images provenant des archives de Shutterstock, plutôt que sur du contenu trouvé ailleurs en ligne.
Les contributeurs dont le travail a été utilisé pour former les modèles recevront une part des redevances provenant des ventes de l'IA, a déclaré le porte-parole de Shutterstock, mais il n'a pas précisé quel pourcentage des revenus irait aux contributeurs ni comment les contributions seraient divisées. Il est souvent difficile de déterminer quelles données d'entrée ont été référencées pour créer un élément de sortie quelconque.
Adrian Alexander Medina, rédacteur en chef du site et magazine littéraire Aphotic Realm et créateur de couvertures de livres, affirme avoir perdu trois clients potentiels au profit d'œuvres générées par l'IA depuis le début du mois d'octobre. Il n'est pas d'accord avec le fait que Shutterstock vende de l'art généré par l'IA et pense que cela risque d'ostraciser les photographes et les illustrateurs.
« Je travaille beaucoup avec l'art de la manipulation de photos. Je paie des droits de licence et j'utilise des images totalement libres de droits. Si des sites web comme Shutterstock et d'autres qui proposent des ressources sous licence pour la conception graphique commencent à autoriser l'IA dans leurs bibliothèques, ce sera comme si de l'eau d'égout s'écoulait dans l'approvisionnement en eau potable », dit-il.
Il est également sceptique quant au projet de l'entreprise de distribuer aux artistes les revenus issus des ventes d'images d'IA. « Je pense qu'il s'agit d'une piètre tentative pour justifier le vol de millions, voire de milliards de droits de propriété intellectuelle qui constituent l'art généré par l'IA », dit-il.
Source : Shutterstock
Et vous ?
Que pensez-vous de l'initiative de Shutterstock ?
Partagez-vous le scepticisme de certains créateurs quant au projet de l'entreprise de distribuer aux artistes les revenus issus des ventes d'images d'IA ?
Voir aussi :
Dall-E 2 : le générateur d'images IA développé par OpenAI est disponible en bêta, il peut produire une large gamme d'images à partir de quelques mots
Dall-E 2 permet de générer des images à partir de quelques mots, mais le produit est-il votre ? Votre illustration numérique générée par l'IA pourrait ne pas être protégée par le droit d'auteur
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Cette affaire souligne encore ce qu’est fondalement le capitalisme : l’appropriation.
Les œuvres n’ont pas été faites ou payées par les propriétaires de l’IA, mais ils s’en servent pour leur logiciel sans contrepartie. Même chose avec les ressources naturelles, les infrastructures publiques, les innovations nées dans les universités publiques, etc.
Il est vrai que le travail d'Erin Hanson ne s'inspire en rien du Fauvisme et de l'impressionnisme…… Michel Audiard aurait dit d'elle qu'elle peint en escadrille.
L'art créé par l'apprentissage profond ? C'est très simple : Écoutez la dixième symphonie de Beethoven. Elle a été générée par un algorithme récent (GPT-3 sauf erreur) à partir de fragments d'esquisses laissés par Beethoven et la participation très active d'un musicologue enthousiaste. Elle a été jouée en audience restreinte par un orchestre professionnel de bon niveau.
Conclusion : On s'y emmerde prodigieusement ! C'est vide, plat, inintéressant, ça rappelle certaines phrases connues, mais ça n'a ni queue ni tête.
Un artiste utilise une bonne partie des sensations de son système sensitif, ses souvenirs, ses rêves et ses fantasmes pour créer. Malgré les chiffres ahurissants du nombre de paramètres gérés par les systèmes actuels, ce ne sont que des impotents aveugles, sourds et insensibles. N'ayant pas d'expérience du monde, ils ne peuvent rien en tirer, n'en reçoivent aucun stimulus qui pourrait nous rapprocher. C'est pas demain que ça va changer si la technologie de base n'évolue pas.
En même temps vu ce qu'est devenu l'enseignement aux beaux arts, j'ai envie de remercier l'IA de pouvoir faire du neuf avec du vieux et faire perdurer le classicisme.
Régalez-vous: https://beauxartsnantes.fr/fr/taxonomy/term/19
Un artiste opposé aux images générées par IA se sert de Mickey Mouse pour déclencher des poursuites en matière de droit d'auteur,
« Le savoir-faire, le temps, les efforts et les idées des gens sont pris sans leur consentement...»
Pour combattre les images générées par l'intelligence artificielle, un artiste a employé une drôle de méthode : utiliser la technologie pour créer du contenu contenant des personnages Disney protégés par le droit d'auteur. Ce faisant, ils espère sans doute une réaction de la part des grandes enseignes qui prouvera que les images ne sont pas aussi originales que le prétendent les concepteurs de l'IA (logique : plainte en vertu du droit d'auteur signifie que l'image n'est pas originale, tout simplement). Il indique également vouloir créer une discussion sur les retombées de l'IA dans
L'arrivée de modèles de synthèse d'images largement disponibles, tels que Midjourney et Stable Diffusion, a provoqué une intense bataille en ligne entre les artistes qui considèrent les œuvres assistées par l'IA comme une forme de vol et ceux qui accueillent avec enthousiasme ces nouveaux outils de création. Les communautés d'artistes établies sont à la croisée des chemins car elles craignent que les œuvres non IA ne soient noyées dans une offre illimitée d'œuvres générées par l'IA, alors que ces outils sont devenus très populaires parmi certains de leurs membres.
En interdisant l'art créé par synthèse d'image sur son portail d'art, Newgrounds a écrit : « Nous voulons garder l'accent sur l'art fait par des personnes et ne pas inonder le portail d'art avec de l'art généré par ordinateur ». Fur Affinity a cité des préoccupations concernant l'éthique de la façon dont les modèles de synthèse d'images apprennent à partir d'œuvres d'art existantes, écrivant : « Notre objectif est de soutenir les artistes et leur contenu. Nous ne pensons pas qu'il soit dans l'intérêt de notre communauté d'autoriser du contenu généré par l'IA sur le site ». Ce ne sont que les derniers mouvements dans un débat qui évolue rapidement sur la façon dont les communautés artistiques (et les professionnels de l'art) peuvent s'adapter à un logiciel qui peut potentiellement produire des œuvres illimitées d'art magnifique à un rythme qu'aucun humain travaillant sans les outils ne pourrait égaler.
Parmi ces outils, nous pouvons citer DALL-E 2, le système d'IA d'OpenAI qui peut générer des images à partir de quelques mots ou éditer et affiner des images existantes par le même moyen. Par exemple, l'invite « un renard dans un arbre » ferait apparaître une photo d'un renard assis dans un arbre, ou l'invite « astronaute avec un bagel à la main » montrerait… eh bien, vous voyez où cela mène. Le logiciel ne se contente pas de créer une image dans un style unique, vous pouvez ajouter différentes techniques artistiques à votre demande, en entrant des styles de dessin, de peinture à l'huile, un modèle en pâte à modeler, tricoté en laine, dessiné sur un mur de grotte, ou même comme une affiche de film des années 1960.
En plus de la capacité de la technologie à produire des images uniquement sur des invites textuelles, Dall-E 2 dispose de deux autres techniques intelligentes : l'inpainting (le nom donné à la technique de reconstruction d'images détériorées ou de remplissage des parties manquantes d'une image) et les variations. Ces deux applications fonctionnent de manière similaire au reste de Dall-E, juste avec une touche.
Avec l'inpainting, vous pouvez prendre une image existante et y ajouter de nouveaux éléments ou en modifier des parties. Si vous avez une image d'un salon, vous pouvez ajouter un nouveau tapis, un chien sur le canapé, changer le tableau au mur ou même faire apparaître un éléphant dans la pièce… parce que quelqu'un pourrait y penser, voyez vous.
Variations est un autre service qui nécessite une image existante. Insérez une photo, une illustration ou tout autre type d'image et l'outil de variation de Dall-E créera des centaines de ses propres versions. Vous pouvez lui donner une image d'un des télétubbies, et il la reproduira, créant des versions similaires. Une vieille peinture d'un samouraï créera des images similaires, vous pouvez même prendre une photo de certains graffitis que vous voyez et obtenir des résultats similaires.
Certaines plateformes ont choisi de s'éloigner de ce type d'images
Le cas de Getty Images
Getty Images a interdit la vente d'œuvres d'art générées par IA créées à l'aide de modèles de synthèse d'images tels que Stable Diffusion, DALL-E 2 et Midjourney via son service.
Il faut dire que le droit d'auteur sur ces images faites par des algorithmes reste flou. Les réseaux de neurones formés pour générer des images sont formés sur des photos et des œuvres d'art récupérées en ligne sur des sites tels que Pinterest ou Artstation. Les internautes peuvent facilement créer de l'art numérique dans le style de n'importe quel artiste vivant ou mort inclus dans l'ensemble de données d'entraînement en quelques secondes seulement.
Cela pose une question dans l'esprit de certaines personnes : si une IA imite un artiste, est-ce juridiquement sûr ? Si un algorithme est formé à partir des images d'autres personnes à l'aide du logiciel de quelqu'un d'autre et que le résultat de cette formation est ensuite vendue par une autre partie, comment cela affecte-t-il la propriété, les droits et la responsabilité ?
Getty a, dans ce contexte d'incertitude, mis à jour sa politique pour interdire désormais les soumissions créées par un logiciel d'IA dans ses bibliothèques de stock ; il n'hébergera et ne vendra plus ces types d'images. S'il y a une chose que les bibliothèques de stock aiment, c'est la propriété et le droit d'auteur bien définis du matériel dans leurs bibliothèques - sans cela, elles ne sont pas prêtes à concéder une licence d'utilisation à d'autres. Autrement, cela créera un imbroglio juridique.
« Il existe de réelles inquiétudes concernant le droit d'auteur des sorties de ces modèles et des problèmes de droits non résolus concernant les images, les métadonnées des images et les personnes contenues dans les images », a déclaré le PDG Craig Peters. « Nous sommes proactifs au profit de nos clients », a-t-il ajouté.
Les créateurs de générateurs d'images AI disent que la technologie est légale, mais cela ne garantit pas que ce statut ne sera pas contesté. Des logiciels comme Stable Diffusion sont formés sur des images protégées par le droit d'auteur extraites du Web, y compris des blogs d'art personnels, des sites d'actualités et des sites de photos comme Getty Images. L'acte de scrapping est légal aux États-Unis, et il semble que la sortie du logiciel soit couverte par la doctrine du « fair use ». Mais l'utilisation équitable offre une protection plus faible aux activités commerciales telles que la vente d'images, et certains artistes dont le travail a été pris dans le scrapping et imité par des entreprises fabriquant des générateurs d'images d'IA ont appelé à de nouvelles lois pour réglementer ce domaine.
Shutterstock lui fait écho
Sur Shutterstock, les recherches d'images étiquetées « Midjourney » retournaient plusieurs photos, dont beaucoup avaient des scores de popularité élevés et étaient marquées comme étant « fréquemment utilisées ». Toutefois, en début de semaine, les résultats de « Midjourney » semblent avoir été réduits, laissant principalement des photos d'archives du logo de l'outil.
Il faut dire que certains créateurs n'ont pas apprécié cette tendance, soulignant que ces systèmes utilisent des ensembles de données massifs d'images extraites du Web. L'artiste David O'Reilly a récemment fait des publications sur Instagram dans lesquelles il a qualifié DALL-E « d'arnaque » et disant qu'il « sape les œuvres de créateurs de toutes sortes, le plus évidemment des photographes, des illustrateurs et des artistes conceptuels qui ont partagé leur travail en ligne et n'ont jamais demandé à les voir inclus dans un modèle d'apprentissage exclusif ».
En d'autres termes, les œuvres générées sont le résultat d'un processus algorithmique qui extrait l'art original d'Internet sans crédit ni compensation pour les artistes originaux. D'autres se sont inquiétés des impacts sur les artistes indépendants qui travaillent pour des commandes, car la possibilité pour quiconque de créer des œuvres d'art générées sur mesure signifie potentiellement une perte de revenus.
Mais un artiste décide de prendre les choses en main
En réponse aux préoccupations concernant l'avenir de leur métier, un artiste a commencé à utiliser des systèmes d'IA pour générer des images de personnages, dont Mickey Mouse de Disney. Compte tenu de l'histoire de protection féroce de Disney sur son contenu, il espère que la société agira et prouvera ainsi que l'art de l'IA n'est pas aussi originale qu'il le prétend.
Il y a quelques jours, Eric Bourdages, l'artiste principal des personnages du jeu vidéo populaire Dead by Daylight, a exhorté ses abonnés à créer et à vendre des marchandises en utilisant les images inspirées de Disney qu'il a créées à l'aide de Midjourney.
« Quelqu'un vole ces designs incroyables pour les vendre sur des tasses et des t-shirts, je m'en fiche vraiment, c'est de l'art de l'IA qui a été généré », a écrit Bourdages. « Légalement, il ne devrait y avoir aucun recours de Disney car selon les modèles d'IA TOS, ces images transcendent le droit d'auteur et les images sont du domaine public ».
Le tweet de Bourdages a rapidement accumulé plus de 38 000 j'aime et près de 6 000 partages.
Dans de nombreux tweets de suivi, Bourdages a généré des images d'autres personnages populaires de films, de jeux vidéo et de bandes dessinées, notamment Dark Vador, Spider-Man, Batman, Mario et Pikachu.
« Plus de chemises grâce à l'IA », a-t-il ajouté. « Je suis sûr que cela ne dérangera pas Nintendo, Marvel et DC, l'IA n'a rien volé pour créer ces images, elles sont complètement 100% originales ».
« L'IA les a créés spécialement pour vous @arvalis, elle a appris que tu voulais une chemise »
De nombreux utilisateurs semblaient être d'accord avec l'interprétation quelque peu sarcastique de Bourdages, partageant des T-shirts qu'ils ont créés en ligne et qui présentent les images de l'IA.
Bourdages a précisé plus tard qu'il n'avait aucune intention de profiter des images, mais a noté que Midjourney l'avait fait en lui facturant l'utilisation de son service.
« Midjourney est un abonnement payant, donc techniquement, le seul qui a profité de cette image, c'est lui », a-t-il déclaré. « Je n'ai aucune intention de profiter ou de revendiquer l'une de ces images. Ils appartiennent à l'IA, à MJ et au public, ma contribution est celle d'une simple recherche google ».
Cependant, deux jours seulement après avoir partagé les images, Bourdages a déclaré sur Twitter qu'il avait soudainement perdu son accès à Midjourney.
« Mise à jour - j'ai été remboursé et j'ai perdu l'accès à Midjourney », a-t-il déclaré. « Ils ne profitent plus de ces images et je suppose qu'ils ne voulaient pas que des personnages protégés par le droit d'auteur soient générés. J'espère que ce fil de discussion a créé une discussion autour de l'IA et de la provenance des données.*»
Voici ce qu'il a expliqué sur son fil de discussion :
Source : Eric Bourgades (1, 2, 3, 4)À l'heure actuelle, les données de tout le monde sont extraites de partout. Ces données semblent être protégées par des vides juridiques et provenir d'entreprises à but non lucratif qui font du scrapping sur Internet. Autant que je sache, la majorité de ces données est une boîte noire.
La question évidente à laquelle je suis opposé dans mon fil est le vol de l'art humain. Le savoir-faire, le temps, les efforts et les idées des gens sont pris sans leur consentement et utilisés pour créer un produit qui peut tout mélanger et l'imiter à des degrés divers.
« De toute évidence, vous avez perdu l'accès [à Midjourney] parce que vous avez enfreint leurs conditions d'utilisation ». Ce que j'ai voulu montrer, c'est qu'il était extrêmement facile de créer des caractères IP existants. Le modèle actuel a été formé sur le fan art, les sources officielles ou les deux et c'est la raison pour laquelle il sait quoi faire.
Je veux réitérer, je n'ai utilisé aucune image protégée par le droit d'auteur pour aider à générer l'un de ces personnages. La seule étape que j'ai franchie a été d'écrire une simple invite. l'invite est "Disney Mickey Mouse". Ce n'est pas différent d'une recherche Google en ligne, les résultats étant simplement une image générée.
De nombreuses personnes travaillant à l'amélioration de l'IA et de l'apprentissage automatique sont extrêmement intelligentes et talentueuses. Beaucoup d'entre elles sont tout aussi préoccupés par l'éthique de l'IA, sinon plus, que les artistes. C'est pourquoi il est important que l'IA ne soit pas monopolisée au profit de la croissance et du gain financier.
« Ne prouvez-vous pas aux entreprises qu'elles peuvent s'appuyer sur l'IA, créant ainsi un monopole et remplaçant leurs travailleurs*? » Il est insensé de penser que les entreprises n'explorent pas déjà comment utiliser l'IA pour augmenter la qualité et le rendement, si l'IA devient meilleure que les humains, ils seront remplacés. « Cela signifie-t-il que l'IA devrait être open source*? » L'IA devrait être un outil accessible à tous, mais pas d'une manière nuisible à l'homme. À l'heure actuelle, c'est le Far West pour l'IA et de nombreux acteurs malveillants profitent pleinement d'un manque de réglementation.
Quelques exemples d'horreurs IA : Modèles construits ou utilisés avec l'intention de voler ou de blesser une ou plusieurs personnes spécifiques. Des modèles construits avec la capacité de générer n'importe quel sujet sous le couvert de "l'art", oui les gens vont générer des trucs sombres et illégaux.
Sans prendre au sérieux l'avenir de l'IA, je peux imaginer un monde de vidéos, d'images et de voix convaincantes. Plus d'escroqueries et de mensonges malveillants. Une obsolescence potentielle de l'apport humain dans les domaines créatifs et c'est juste pour n'en nommer que quelques-uns.
Lorsque l'IA est utilisée comme un outil, elle peut être stimulante. Elle peut être utilisée comme un conduit pour la génération d'idées, l'inspiration et le polissage. Je n'ai aucun doute que les outils d'IA ont une place dans l'avenir des artistes et de l'humanité. Le problème existentiel, c'est quand l'IA a atteint un point d'imitation de l'ensemble du processus artistique du début à la fin. Lorsque l'IA crée votre art, vous éliminez une partie essentielle de l'expérience humaine. Vos compétences, idées, expériences et émotions sont détachées de la pièce.
Il reste encore beaucoup à discuter. J'avoue avoir des connaissances très limitées sur les aspects techniques du domaine de l'IA. C'est pourquoi j'encourage les gens à poursuivre la discussion, car ce sera la seule façon de déterminer comment l'IA peut servir au mieux tout le monde.
⚠️ Enfin, je n'ai absolument aucune intention de gagner de l'argent sur les personnages protégés par le droit d'auteur générés dans le fil et je ne recommande à personne d'autre de le faire, vous serez très probablement poursuivi en justice ou recevrez une ordonnance de cessation et d'abstention. J'utilise le sarcasme pour exprimer un point et nettoyer les robots de vol d'art.
Et vous ?
Que pensez-vous de cette approche pour sensibiliser sur les potentielles retombées de l'IA génératives d'images dans les approches actuelles ?
Êtes-vous pour ou contre l'introduction des photos générées par IA sur les sites de photographies ? Pourquoi ?
Que pensez-vous des craintes soulevées par les artistes et les sites qui s'inquiètent de l'avenir de la profession et ont décidé de fermer la porte aux images générées par IA ?
Que pensez-vous des outils comme DALL-E 2 ou Midjourney ?
Une IA peut-elle être considérée comme auteur d’une œuvre originale selon vous ? Pourquoi ?
Imaginez-vous des impacts potentiels sur le cursus scolaire ou des certifications plus tard ? Quels sont les situations, vraisemblables ou non, que vous pouvez entrevoir (Photoshop remplacé par un module pour apprendre à être plus précis dans les boîtes de dialogue sur des outils comme DALL-E, etc.) ?
Voir aussi :
Une artiste reçoit le premier enregistrement américain connu de droits d'auteur pour une œuvre d'art générée par l'IA, pendant que se tient un vif débat en ligne sur l'éthique de l'art de l'IA
Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités
En mon sens le plus gros enjeu sur ce sujet serait: dans quelle mesure ces outils peuvent prendre la place d'un humain ?
Par exemple des maisons d'éditions qui peuvent générer des couvertures de livre, ou pour soutenir des POC dans des groupes...c'est potentiellement des designer/graphistes/artistes freelance mis de côté.
Ensuite s'ajoute la question du droit d'auteur des images utilisées, les artistes professionnels n'ont pas forcément le temps ni les ressources pour déposer chaque oeuvre en plus de leur activité professionnelle et casquette entreprenariale.
C'est encore les petits qui risquent le plus.
Je trouve que c'est un outil intéressant et très amusant mais qui manque de clairement de cadre.
Les artistes se révoltent contre les œuvres d'art générées par l'IA sur le site de portfolios ArtStation
et inondent la plateforme d'images portant le message : "non aux images générées par l'IA"
Le site de partage d'image ArtStation est devenu le dernier point chaud du débat sur les œuvres d'art générées par l'IA. Les utilisateurs d'ArtStation ont manifesté leur mécontentement avec l'image d'un panneau-stop sur lequel on pouvait lire : "Non aux images générées par l'IA". En une semaine, l'image a été téléchargée des milliers de fois et a commencé à dominer la page des tendances de la plateforme. Les utilisateurs d'ArtStation ne veulent pas qu'une plateforme qu'ils utilisent pour partager les œuvres de l'esprit soutienne des images que l'IA a générées par "le vol du travail artistique et de la créativité".
ArtStation est une plateforme qui permet aux artistes des jeux, des films, des médias et du divertissement de se connecter et de présenter leurs portfolios. À ce jour, ArtStation n'a pas de politique limitant directement l'hébergement ou l'affichage d'images générées par l'IA sur le site, ce qui a conduit à des cas où des images créées par des ordinateurs, et non par des humains, se sont retrouvées en tête de la section "Explore" d'ArtStation, son moyen le plus populaire de présenter le travail des artistes. Ainsi, le fait que le site continue d'autoriser l'imagerie générée par l'IA est devenu un point de discorde avec ses utilisateurs.
Au cours de la semaine dernière, un grand nombre d'artistes ont été tellement choqués par l'autorisation des images générée par l'IA qu'ils ont commencé à spammer leurs portfolios. La protestation lancée par l'illustrateur Nicholas Kole et la costumière Imogen Chayes a eu pour résultat que la première page d'ArtStation ressemblait à un moment donné à l'image suivante. Il s'agit simplement de la même image collée encore et encore par des centaines d'artistes. Selon ces derniers, la juxtaposition d'images générées par l'IA avec leurs propres œuvres est dégradante et porte atteinte au temps et aux compétences qu'ils consacrent à leur art.
Les outils de génération d'images basés sur l'intelligence artificielle ont été fortement critiqués par les artistes parce qu'ils sont formés sur des œuvres d'art créées par l'homme et récupérées sur le Web, et qu'ils les remixent ou même les copient fidèlement sans les attribuer. Les outils tels que Stable Diffusion, Lensa et DALL-E sont tous sujets à controverses. Selon des critiques, ces artistes ont raison d'être mécontents. La pratique en pleine expansion de l'imagerie générée par l'IA va mettre à mal toutes sortes de sites Web, mais l'autoriser sur un site spécialement conçu pour présenter le travail d'artistes humains est particulièrement mal vu.
D'après Kole, ArtStation n'est pas censé faire la promotion d'images générées par l'IA. « En voyant cela, j'ai ressenti un peu d'espoir et de solidarité, mais cela glissait vers le bas de la page alors que le post sur l'IA était fort. J'ai décidé de poster la même vignette par solidarité, et de voir si je pouvais la maintenir dans les tendances. J'ai annoncé sur Twitter ce que je faisais et j'ai invité tous ceux qui avaient le même sentiment sur la question à se joindre à moi, pour voir si nous pouvions amener ArtStation à répondre par une politique qui serve réellement et tienne compte de leur base d'utilisateurs d'artisans qualifiés », a déclaré Kole.
« Après cela, tout a été organique : la communauté artistique est une poudrière de passion pour notre métier et il y a un consensus naturel croissant contre l'IA », a-t-il ajouté. Certains protestataires ont également déclaré qu'ils envisageaient de quitter la plateforme. « J'envisage vraiment de retirer mes œuvres en ligne d'endroits comme ArtStation si l'intérêt de créer de l'art est perdu, et que tout ce à quoi notre travail est bon est d'être introduit dans une machine, pour être maltraité et "frankensteinisé" dans quelques visuels d'IA », a déclaré Suzanne Helmigh, directrice artistique chez Ghostfire Gaming, à ses 43 000 followers sur Twitter.
En réponse, ArtStation a défendu sa position et a demandé aux modérateurs de supprimer les images de protestation contre l'IA. Les utilisateurs, furieux, ont continué à poster leurs protestations, certaines avec l'addenda "Deuxième round, vous n'écoutez pas". Le 16 décembre, ArtStation a mis à jour sa page FAQ consacrée à l'IA, sans pour autant désavouer les générateurs d'images basés sur l'IA ni les images qu'ils génèrent. La mise à jour annonçait qu'ArtStation avait ajouté une balise "NoAI" qui permet aux artistes d'empêcher que leur travail soit inclus ou utilisé par les systèmes d'IA. Mais les utilisateurs n'étaient toujours pas apaisés.
D'abord parce que la plateforme a fait de l'opt in sa position par défaut, et ensuite parce que les utilisateurs doivent appliquer les balises "NoAI" une par une à leurs œuvres. ArtStation a laissé entendre qu'elle permettrait aux utilisateurs de supprimer les images d'IA de leurs pages d'accueil, mais elle n'a pas encore fixé de date pour cela. « Les directives de contenu d'ArtStation n'interdisent pas l'utilisation de systèmes d'IA dans le processus de création d'œuvres d'art qui sont partagées avec la communauté », a expliqué un porte-parole d'Epic Games, développeur du célèbre jeu vidéo Fortnite et propriétaire du site de portfolios ArtStation.
« ArtStation est une plateforme conçue pour élever et célébrer l'originalité alimentée par une communauté d'artistes. Les portfolios des utilisateurs ne doivent présenter que des œuvres d'art qu'ils créent, et nous encourageons les utilisateurs à être transparents dans le processus », a ajouté le porte-parole. Mais de nombreux artistes, dont Kole, ne sont pas satisfaits de cette déclaration. Certains souhaitent que l’entreprise interdise purement et simplement les images générées par l'IA, tandis que d'autres veulent que la plateforme exige au moins que les artistes étiquettent et distinguent le contenu généré par l'IA des autres œuvres d'art.
« Si je suis heureux de voir qu'ArtStation reconnaît notre protestation, leur réponse me semble inadéquate et évasive. La principale chose que nous demandons en faisant cela, c'est une politique positive positive contre la prolifération et la présence d'images générées par l'IA sur un site destiné à présenter les portfolios d'artistes professionnels et aspirants-professionnels. Il s'agit clairement d'une chose qu'ArtStation ne souhaite pas faire pour l'instant », a déclaré Kole. Il estime que la réponse d'ArtStation est contradictoire, car, selon l'illustrateur, les images générées par les systèmes d'IA ne sont pas intrinsèquement originales.
Selon lui, l'art de l'IA est plutôt "une œuvre générée par une machine, utilisant des données extraites du travail de vrais humains". Le désaccord entre les artistes et la plateforme ArtStation reflète celui qui a éclaté sur DeviantArt, un autre site de partage d'œuvres d'art de longue date. Ensemble, ils reflètent l'anxiété des artistes qui travaillent et qui ont vu la popularité des générateurs d'images basés sur l'IA, tels que Midjourney, DALL-E, Lensa AI et Night Cafe, monter en flèche au cours des 12 derniers mois. Plusieurs de ces plateformes fonctionnent sur Stable Diffusion, un ensemble de données open source.
Lensa AI, qui utilise le modèle open source de conversion image-texte Stable Diffusion, a fait l'objet de controverse de la part d'artistes qui affirment que leur travail a été volé pour générer les images. Les artistes ont affirmé que l'IA a été entraînée sur leurs œuvres sans autorisation, ce qui a été confirmé lorsque plusieurs artistes ont vu des aspects de leur travail apparaître dans l'art généré par l'IA, y compris leurs propres signatures mutilées. L'artiste David O'Reilly s'est élevé contre un autre modèle de conversion texte-image de l'IA, appelé Dall-E, qui est un concurrent de Stable Diffusion, en déclarant dans un post Instagram :
« Payer pour cela profite à une entreprise technologique sur le dos d'un siècle d'efforts humains - une connerie. Dall-E sape le travail des créateurs de toutes sortes, plus évidemment des photographes, des illustrateurs et des artistes conceptuels qui ont partagé leur travail en ligne, et et n'ont jamais demandé à être inclus dans un modèle d'apprentissage propriétaire ». En conséquence, de nombreux artistes appellent le public à boycotter les œuvres d'art générées par l'IA et les générateurs d'art basés sur l'IA, pour éviter la tentation de la gratification rapide et de la personnalisation de l'image, afin de soutenir l'éthique des artistes.
Pendant ce temps, des technologues enthousiastes, des investisseurs en capital-risque et même certains créatifs - les frères Russo, affiliés à Marvel, par exemple - ont adopté cette technologie comme une avancée importante, voire inévitable, pour des outils de création faciles à utiliser et bon marché. « Je crois que l'art est quelque chose d'intrinsèquement humain, même l'art d'entreprise fait sur commande est méticuleusement conçu par des experts dans leurs domaines. Lorsque nous nous asseyons pour dessiner, concevoir, sculpter ou peindre, chaque marque est faite avec une intention », a déclaré Kole.
Les sites d'images de stock tels que Shutterstock et Getty Images ont déjà interdit le téléchargement et la vente d'images générées par l'IA en raison de problèmes de droits d'auteur. Cependant, comme la vitesse d'innovation de l'IA dépasse la capacité des législateurs à suivre les politiques de droits d'auteur, les artistes ont pris sur eux d'avertir le public des territoires éthiquement troubles de l'art de l'IA. De nombreux artistes s'accordent à dire que l'art de l'IA est un outil puissant qui peut servir de référence ou d'inspiration, mais qu'il ne doit pas être utilisé à des fins lucratives ou être encensé de la même manière que l'art humain.
Source : ArtStation (1, 2)
Et vous ?
Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous des controverses autour des œuvres d'art générées par l'IA ?
Que pensez-vous de la montée en puissance des générateurs d'œuvres d'art basés sur l'IA ?
Ces systèmes pourraient-ils remplacer à l'avenir les artistes tels que les dessinateurs ou les illustrateurs ?
Selon vous, comment les générateurs d'œuvres d'art basés sur l'IA peuvent-ils cohabiter avec les artistes humains ?
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Ce soir, j'ai envie de philosopher !
Je vois deux chemins légaux, car la technologie ne fera pas marche arrière.
1) Le législateur bannira la pratique. Le problème étant qu'il sera tellement facile de le faire qu'elle se généralisera de toute façon, mais au marché noir. De là, on aura un système légal défectueux, car on sait déjà à quel point il est difficile de faire "régner la justice" sur internet. Augmentation des peines, mise en place de moyens pour mettre au ban ceux qui ne font que s'approcher de la pratique, car ils n'auront plus que la pression sociale pour faire le boulot qu'ils seront incapables de faire. Dans le pire des cas, dislocation de la société ou guerre civile contre un pouvoir devenu trop autoritaire. On aura oublié le côté humain pour se focaliser sur le côté économique et casser le peu qu'il reste de société.
2) Le législateur reverra le concept même de propriété intellectuelle, je pense notamment aux brevets mais le droit d'auteur en fait partie, qui est vicié car accroche une valeur capitalistique à une propriété virtuelle, et donc facilement copiable. Tant que c'était l'humain local qui copiait, c'était contrôlable. Depuis l'ère d'internet, ça ne l'est plus : les copies d’œuvres affluent et c'est la chasse aux sorcières depuis des années, avec un site de piratage qui ferme pour 10 qui ouvrent. Avec l'IA, on accélère juste la cadence d'une tendance déjà en marche depuis des lustres. Rien de nouveau, juste plus de visibilité.
Un jour il faudra se rendre compte que tout traduire sous forme de capital est une hérésie, et surtout mène à une perte de valeur humaine qui est aujourd'hui énorme dans notre société. On se raccroche à des artefacts légaux pour parler de pertes financières et faire valoir tel ou tel argument. Donnez ce genre de technos à un petit village paumé au fin fond du Sahara, et ils vous montreront comment en profiter pleinement tout en se torchant avec ces brevets et licences qui n'ont aucune valeur pour eux.
Nous nous sommes mis sous pression avec des règles de grands propriétaires au dépend des petits. Les pratiques récentes ne font que contre-pieds à ce type de raisonnement, au profit d'un décentralisation des décisions et d'une plus grande autonomie locale. Les technologies ne font que favoriser une évolution naturelle de la société. Là où le manque de techno des temps antérieurs nécessitait la mise en place de structures sociétales globales permettant l'optimisation de la société, on réapprend aujourd'hui à faire du local à tous les niveaux.
La pression est montée trop haut, il est temps de faire sauter les joints.
Voilà de quoi donner un regain d'intérêt aux discussions sur le revenu de base.
Site perso
Recommandations pour débattre sainement
Références récurrentes :
The Cambridge Handbook of Expertise and Expert Performance
L’Art d’avoir toujours raison (ou ce qu'il faut éviter pour pas que je vous saute à la gorge {^_^})
C’est une des premières choses que j’ai testées quand ce type d’IA a commencé à être accessible au public. La question aurait été de toute façon amenée sur la table à un moment ou un autre : «*Mais au fait, vous tirer revenu de licences qui ne vous appartiennent pas ?*»Que pensez-vous de cette approche pour sensibiliser sur les potentielles retombées de l'IA génératives d'images dans les approches actuelles ?
Contre : la photographie est un procédé de prise de vues réelles, ce que ne sont pas les images générées par IA. Au delà de la question d’éthique, poster des images générées par IA sur des sites de photographies, c’est tout simplement hors sujet.Êtes-vous pour ou contre l'introduction des photos générées par IA sur les sites de photographies ? Pourquoi ?
Sur des sites d’art graphiques plus larges, c’est selon la politique et ce que souhaite mettre en valeur la plateforme. Sur des sites de photographie, c’est comme mettre de la viande dans le rayon fruits.
Fermer les portes à ce type d’IA tant qu’elles ne seront pas entraînées sur la base de données récoltées et exploitées de façon légale est une bonne chose. Soit on pose un cadre légal qui définit ce qu’il est permis de faire ou non pour entraîner des IA, soit ça veut dire que le droit d’auteur n’a plus aucun sens et dans ce cas il faut l’abolir et c’est open bar pour tout le monde pour exploiter n’importe quelle image ou licence. Dans tous les cas, il faut établir une voie cohérente, pas un entre 2 où certains auraient le droit de faire n’importe quoi et pas les autres.Que pensez-vous des craintes soulevées par les artistes et les sites qui s'inquiètent de l'avenir de la profession et ont décidé de fermer la porte aux images générées par IA ?
Quant aux craintes pour la profession, elles ne sont fondées que sur la méconnaissance de la technique et des fantasmes. Les performances de ces IA trop généralistes sont survendues et on ne montre que le 0,0001% d’images réussies. La marge d’efficacité est très étroite et s’en tient à produire des choses qui ressemblent aux données d’entraînement. Mais dès qu’il s’agit de faire de l’authentique création sur la base d’un cahier des charges précis les résultats sont juste inexploitables. Et comme la base de données d’entraînement ne reçoit aucun traitement/nettoyage manuel, ce sont des données brutes du net, c’est pas demain que ce sera sérieusement exploitable.
Ironie : on voit déjà des particuliers qui voulaient utiliser les IA pour ne pas payer un artiste revenir sur Fiverr pour demander aux petits artistes de faire ce que les IA ont échoué à leur donné. C’était couru d’avance.
Des curiosités de laboratoire et des jouets, c’est tout.Que pensez-vous des outils comme DALL-E 2 ou Midjourney ?
C’est trop généraliste et ambitieux et il n’y a pas assez de moyens pour nettoyer les données pour espérer les voir utilisables à échelle industrielle.
Des fonctionnalités plus spécialisées auront plus de chance d’être exploitables.
Non, parce que fondamentalement, ce n’est pas différent d’un filtre Photoshop ou d’un moule en plâtre.Une IA peut-elle être considérée comme auteur d’une œuvre originale selon vous ? Pourquoi ?
Un modèle d’IA, une fois l’entraînement fini, c’est juste un fichier avec un gros paquet de paramètres figés. Lorsqu’on l’exécute il ne fait que réaliser toujours la même suite d’opérations sur les données qu’on lui donne en entrée. La quantités d’opérations est juste beaucoup plus grosse que sur un filtre Photoshop classique. La différence est seulement quantitative.
Si une IA devient auteur de l’image qu’elle propose en sortie, alors un moule en plâtre est l’auteur de l’objet qu’il a moulé… C’est juste absurde.
Non. La seule choses productive à faire, elle existe déjà dans Photoshop, CSP, Krita… Ce sont des fonctionnalités basées aussi sur l’IA mais beaucoup plus spécialisées qui assistent les utilisateurs sur des tâches exécutives répétitives et laborieuse où le fait de le faire de main d’homme plutôt que de façon automatisée n’apporte aucune valeur ajoutée. Continuer de développer et améliorer ce type de fonctionnalité, c’est ce qu’il y a de plus pertinent à faire.Imaginez-vous des impacts potentiels sur le cursus scolaire ou des certifications plus tard ? Quels sont les situations, vraisemblables ou non, que vous pouvez entrevoir
LOL le mec découvre le principe du fan art. C'est pas comme si Mickey était vendu par des milliers de gens depuis plus de 10 ans. Rien que sur Etsy y en a des centaines.
Cette guerre est une question d'ego qui ne comprennent même pas comment fonctionne ce qu'ils critiquent. C'est débile.
le principe de vouloir restreindre l'apprentissage au seul contenu dont on aurait les droits est déjà un non-sens, quel dessinateur ou musicien ou autre artiste débutant n'a pas fait ses armes en dessinant son personnage de manga favori, ou jouer en boucle hotel california?
que tu essaies de vendre par la suite ton adaptation est une chose, mais à l'apprentissage tu prends ce que tu aimes, que tu ais les droits ou pas.
et ensuite, je n'ai pas les bases légales pour juger, mais tu peux très bien faire un dessin de mickey en tenu de shaolin faisant du karaté et dire que c'est une œuvre original, ce n'est pas parce que mickey ne t'appartient pas que ça en reste une adaptation nouvelle ; et toujours pareil, vendre ce résultat est une autre histoire.
ce monsieur, avec son mickey et autre, j'aimerais bien savoir (c'est peut être dit, mais j'ai lu qu'en diagonal) ce qu'il a mis dans l'ia pour avoir ces résultats :
a t'il mis "souris humanoïde faisant une pose debout" ou "mickey faisant une pose debout" ?
parce que dans un cas, cette personne a délibérément demandé une variation sur un perso dont il n'avait pas les droits ...
La bande dessinée générée par l'IA perd la protection du droit d'auteur qui avait été accordée par l'office américain,
estimant que les œuvres protégées par le droit d'auteur nécessitent la paternité humaine
Le Bureau américain du droit d'auteur (USPTO) est revenu sur sa décision d'accorder une protection copyright à une bande dessinée générée par l'IA. Pour mémoire, l'USPTO a accordé la protection à Kris Kashtanova pour la bande dessinée intitulée Zarya of the Dawn en septembre. La bande dessinée a été créée à l'aide du moteur de conversion de texte en image Midjourney et a marqué la première fois que l'agence a approuvé une candidature pour un travail d'IA.
La photographe Kris Kashtanova a publié une bande dessinée intitulée Zarya of the Dawn en utilisant Midjourney. Elle a reçut le premier enregistrement américain connu de droits d'auteur pour une œuvre d'art générée par l'IA. Dans son post annonçant la nouvelle mardi, Kashtanova a écrit :
D'après leur annonce, Kashtanova a présenté l'enregistrement en disant que son travail artistique était assisté par l'IA, mais pas entièrement créé par l'IA. Kashtanova a écrit l'histoire de la bande dessinée, créé la mise en page et fait des choix artistiques pour assembler les images.Envoyé par Kris Kashtanova
Il est probable que des artistes aient déjà enregistré des œuvres créées par des machines ou des algorithmes, car l'histoire de l'art génératif remonte aux années 1960. Mais c'est la première fois, à notre connaissance, qu'un artiste a enregistré un droit d'auteur pour une œuvre créée par la récente série de modèles de synthèse d'images alimentés par la diffusion latente, qui a été un sujet de controverse parmi les artistes.
L'USPTO a maintenant informé Kashtanova qu'il révoquera la protection
Le Bureau américain du droit d'auteur est revenu sur sa décision, disant que les œuvres protégées par le droit d'auteur nécessitent la paternité humaine.
Dans une publication sur Facebook, Kashtanova a déclaré que le bureau avait « oublié » que le travail avait été réalisé à l'aide de Midjourney, bien qu'il soit mentionné sur la page de couverture du travail lui-même.
Le concept et l'histoire ont été entièrement créés par Kashtanova, seules les illustrations étant générées à l'aide de Midjourney.
Kashtanova a eu 30 jours pour faire appel de la décision et a déclaré dans un Tweet désormais supprimé que Midjourney avait proposé de l'aider à faire appel de la décision.
Cette confusion en matière de propriété intellectuelle existe depuis plusieurs années, mais s'est principalement limitée aux brevets et à la protection de l'innovation, et non aux œuvres d'art visuelles.
Kashtanova avait utilisé Midjourney pour générer des images d'archives d'une personne qui étaient acceptables pour Adobe Stock. Une recherche rapide sur Adobe Stock pour le titre de l'image la montre sur la plateforme avec le titre « Une personne fictive. Bannière d'une femme sur fond vert ». Adobe a annoncé lors de sa récente conférence Max qu'il prévoyait d'adopter l'IA générative, bien que rien n'ait été dit quant à savoir s'il accepterait les images générées sur son site d'images de stock.
Rival Shutterstock propose du contenu généré par l'IA sur sa plate-forme après avoir conclu un accord avec le fabricant de DALL-E OpenAI.
Le cas de Getty Images
Cependant, Getty Images a interdit aux gens de télécharger (upload) des images générées par l'IA dans sa vaste collection d'images, invoquant des préoccupations concernant les droits d'auteur. Les outils de conversion de texte en image, tels que DALL-E, Midjourney, Craiyon et Stable Diffusion, ont ouvert les vannes pour les œuvres d'art faites par un algorithme. N'importe qui peut soit payer une somme modique, soit utiliser un modèle gratuit pour créer des images à partir de descriptions textuelles.
Tout ce que vous avez à faire est de dire, par écrit, au système d'IA quel type de scène vous voulez qu'il fasse, et le logiciel le générera pour vous. La qualité de ces images est devenue si bonne qu'elles sont maintenant utilisées par des professionnels pour faire des couvertures de magazines, des publicités, gagner des concours d'art, etc.
Vous pouvez les voir comme des outils intéressants pour générer des images, ou comme la fin de l'art tel que nous le connaissons.
Le danger pour Getty, serait de fournir des visuels (payants) à ses clients, qui se verraient par la suite attaqués pour non-respect des droits d’auteurs originaux. Une situation qui entacherait inévitablement sa réputation. Reste à voir comment les autres plateformes aborderont le problème. De son côté, Shuttersock, le principal concurrent de Getty Images n’a pas encore introduit de politique spécifique concernant l’utilisation de l’intelligence artificielle sur sa plateforme, même si la quantité de matériel étiqueté comme « généré par IA » a sensiblement diminuée.
Getty a, dans ce contexte d'incertitude, mis à jour sa politique pour interdire désormais les soumissions créées par un logiciel d'IA dans ses bibliothèques de stock ; il n'hébergera et ne vendra plus ces types d'images. S'il y a une chose que les bibliothèques de stock aiment, c'est la propriété et le droit d'auteur bien définis du matériel dans leurs bibliothèques - sans cela, elles ne sont pas prêtes à concéder une licence d'utilisation à d'autres. Autrement, cela créera un imbroglio juridique.
« Il existe de réelles inquiétudes concernant le droit d'auteur des sorties de ces modèles et des problèmes de droits non résolus concernant les images, les métadonnées des images et les personnes contenues dans les images », a déclaré le PDG Craig Peters. « Nous sommes proactifs au profit de nos clients », a-t-il ajouté.
Les créateurs de générateurs d'images AI disent que la technologie est légale, mais cela ne garantit pas que ce statut ne sera pas contesté. Des logiciels comme Stable Diffusion sont formés sur des images protégées par le droit d'auteur extraites du Web, y compris des blogs d'art personnels, des sites d'actualités et des sites de photos comme Getty Images. L'acte de scrapping est légal aux États-Unis, et il semble que la sortie du logiciel soit couverte par la doctrine du « fair use ». Mais l'utilisation équitable offre une protection plus faible aux activités commerciales telles que la vente d'images, et certains artistes dont le travail a été pris dans le scrapping et imité par des entreprises fabriquant des générateurs d'images d'IA ont appelé à de nouvelles lois pour réglementer ce domaine.
Peters a refusé de répondre à la question de savoir si Getty Images avait été menacée de problèmes juridiques par des personnes contestant le contenu généré par l'IA.
Il a déclaré que les modifications avaient été apportées pour « éviter les risques pour la réputation, la marque et les résultats [des clients] ». Une recherche rapide sur le site iStock de l'entreprise pour des mots-clés tels que « généré par IA » ou « Midjourney » montre que des milliers d'images ont été supprimées. Il y en a encore beaucoup qui se cachent sur la plateforme et qui sont moins manifestement produites par des algorithmes.
La collaboration avec l'IA, est-ce une bonne situation ?
L'impact des technologies de l'IA sera multidimensionnel : nous ne pouvons pas le réduire à un seul axe, bon ou mauvais. De nouvelles formes d'art apparaîtront, tout comme de nouvelles voies d'expression créative. Toutefois, je pense qu'il existe également des risques. Midjourney, DALL-E et d'autres outils de conversion texte-image ne sont qu'une des façons dont l'IA s'est immiscée dans le processus de création. Il suffit de penser à la brève, mais controversée, existence du rappeur AI FN Meka ou à l'apparition d'une société de deepfake dans "America's Got Talent". L'IA est-elle une nouvelle technologie qui va créer le prochain grand mouvement artistique ? Ou annonce-t-elle la destruction de l'artiste ? Il s'avère que la réponse n'est pas si simple.
« Il est important d'être attentif aux implications de l'automatisation et à ce que cela signifie pour les humains qui pourraient être "remplacés". Mais cela ne nécessite pas nécessairement d'avoir peur de devenir obsolète. Au contraire, la question que nous devrions nous poser est de savoir ce que nous voulons des machines et comment nous pouvons les utiliser au mieux au profit des humains », explique Cansu Canca, professeur associé de recherche à Northeastern, et fondateur et directeur du AI Ethics Lab.
Les préoccupations concernant l'incursion de l'IA dans l'art vont au-delà des accusations de plagiat numérique. Derek Curry, professeur associé d'art et de design à Northeastern, n'est pas convaincu que l'art de l'IA remplacera un jour le travail créatif des humains. Par sa nature même, la technologie a ses limites. « Elle ne peut rien produire qui n'ait déjà fait l'objet d'un entraînement, il lui est donc impossible de créer des choses légitimement nouvelles », explique Curry.
C'est loin d'être la première fois que les nouvelles technologies suscitent la controverse dans la communauté artistique. « Une grande partie du battage médiatique est très similaire à ce qui s'est passé à la fin du 19e siècle avec la photographie », explique Curry, qui a une formation de photographe. Comme pour la photographie, Curry estime que les humains jouent un rôle beaucoup plus important dans la création d'œuvres d'art générées par l'IA que la plupart des gens ne le pensent.
Le cycle de la peur et de l'acceptation s'est produit avec chaque nouvelle technologie depuis l'aube de l'ère industrielle, et il y a toujours des victimes qui viennent avec le changement. « Il existe des moyens réels par lesquels une activité qui était réalisée d'une certaine manière par un humain peut maintenant être réalisée d'une manière différente, nécessitant moins d'humains pour faire ce travail qu'auparavant », explique Deirdre Loughridge, professeur associé de musique à Northeastern. Si l'art généré et assisté par l'IA devient plus communément accepté, les artistes devront repenser radicalement la façon dont ils travaillent, passent leur temps et structurent leur processus créatif, explique Loughridge.
Mais elle affirme également qu'il existe un manque général de connaissances technologiques en matière d'IA, ce qui conduit à des perceptions erronées de ce qu'elle peut apporter aux artistes. Dans le domaine de la musique, l'intelligence artificielle a été utilisée pour le transfert de timbre ou de tonalité, permettant aux chanteurs d'utiliser leur voix comme synthétiseur en chantant dans un logiciel qui transforme la tonalité en le son d'un instrument différent.
Comme tout autre élément technologique, l'utilisation de l'IA change lorsqu'elle se retrouve entre les mains des artistes, et non l'inverse. Loughridge compare l'IA à Auto-Tune, un processeur de correction de la hauteur du son qui était autrefois controversé mais qui est devenu un standard de l'industrie musicale.
Pour Jennifer Gradecki, professeur associé d'art et de design à Northeastern, l'IA a également un potentiel en tant qu'aide à la création, en partie à cause de ce qu'elle ne peut pas faire. Selon Jennifer Gradecki, l'intelligence artificielle peut aider à trouver les réponses les plus génériques aux dilemmes artistiques, ce qui l'oriente vers des voies plus créatives. « Nous essayions de trouver un nom collectif à l'aide de l'IA et c'était amusant de voir les combinaisons qu'elle proposait, mais rien n'était bon. Rien n'était aussi créatif que ce que nous serions capables de générer », explique Gradecki.
Source : U.S. Copyright Office
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Si c'est généré par l'IA, alors il n'y a pas de rêve puisque l'IA est basé sur des données brutes issues d'expériences passées. Donc sans rêve, pas d'humain. Donc sans humain, pas d'intérêt puisque pas d'amour... CQFD
PS : Les données issues de rêves passés ne sont plus des rêves puisque appartenant au passé, et non à des événements souhaités ou espérés dans le futur. CQFD.
Hypothèses : Et si nos rêves étaient basés sur des données brutes issues d'expériences passées ? Et si l'amour était un équilibre biochimique établi au fil de l'évolution pour faire que les sexes puissent se tolérer au moins jusqu'à la reproduction ?
Je crains que le progrès scientifique ne batte en brèche certaines de nos certitudes les plus confortables... Mais voir la réalité en face est un progrès fondamental, nécessaire.
Tu n'as rien démontré du tout. Les œuvres d'arts crées aujourd'hui ne sont ce qu'elles sont que parce qu'elles héritent des œuvres du passé. C'est comme ça qu'en littérature par exemple, les tropes sont apparus, et sont utilisés, soit tels quels soit subvertis.
Nos rêves actuels sont issus de notre environnement et de notre passé (au sens large pas que personnel).
Et une œuvre d'art demande des compétences techniques autant voire plus qu'elle demande de l'inspiration.
L'IA ne peut pas avoir l'inspiration, c'est pour ça qu'il y a les prompts pour créer une image ou un texte, par contre la maitrise technique elle peut l'émuler.
Parce que dès que tu fais un rêve tu le réalise dans l'instant ? Il ne reste même pas d'actualité 2 jours ? Sinon tu te rends compte que c'est un rêve du passé ?
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