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  1. #1
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    Le problème c'est que l'on a pas la garantit que les données ne seront pas ensuite collectées par l'état pour toute autre utilisation ...

  2. #2
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    Par défaut L'application française de traçage Covid-19 devrait être testée dans la semaine du 11 mai
    L'application française de traçage Covid-19 devrait être testée dans la semaine du 11 mai,
    Lorsque le déconfinement commencera à entrer en vigueur dans le pays

    Les pays se précipitent pour développer des applications permettant d'évaluer le risque qu'une personne en infecte une autre, ce qui permet d'isoler ceux qui pourraient propager la maladie. La France a été l'un des premiers pays en Europe à créer une application de recherche des contacts Covid-19, et elle est maintenant sur le point de découvrir comment son application fonctionne en pratique. Le ministre des Affaires numériques, Cédric O, a déclaré dans un post publié le dimanche sur Medium que l'application française StopCOVID devrait être testée en situation réelle dès la semaine du 11 mai, au moment même où le pays commencera à assouplir les mesures de lutte contre la pandémie.

    Le ministre Cédric O a présenté l'application comme un élément clé de la stratégie française pour lutter contre le coronavirus alors que les autorités sont confrontées à la perspective de tests de masse. L’ensemble des pays européens, même s’ils divergent parfois sur le choix du protocole, travaillent sur le même principe : mettre au point une application qui « historise » les interactions entre deux smartphones afin de déterminer une évaluation de l’exposition au risque des détenteurs de ces smartphones, a rappelé le ministre dans son post.

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    « Il n'y a rien de magique dans cette application, mais ce n'est pas non plus une coquetterie technologique », a écrit Cédric O sur la plateforme de publication en ligne Medium. « Elle n'est utile que si elle est intégrée dans un système global de santé », a-t-il ajouté.

    Comme les membres du gouvernement l’ont plusieurs fois dit, l’application StopCOVID « n’est qu’une brique d’une stratégie sanitaire de déconfinement plus globale ». C’est un complément utile du travail des brigades sanitaires, dont la mission vitale d’identification des chaines de transmission se heurte à des limites physiques dans les endroits densément fréquentés comme les transports en commun, a rappelé Cédric O. Cependant, le ministre n'a pas dit quand l'application pourrait être prête à être utilisée à grande échelle, bien que cela dépende probablement des résultats initiaux.

    Comme d'autres pays européens, la France a choisi l’option Bluetooth à courte portée entre les appareils comme la meilleure approche, rejetant l'alternative de l'utilisation des données de localisation poursuivie par certains pays d'Asie comme étant intrusive. Le ministre des Affaires numériques a rappelé dans son post que le projet StopCovid n’est pas une application de « tracking » : « la technologie utilisée est celle du Bluetooth et, à la différence d’autres pays, la France s’est refusée à avoir recours aux données de géolocalisation. Il n’y a donc aucun moyen de connaitre la localisation ni les déplacements des personnes détentrices de l’application ».

    Mais le débat a fait rage sur la question de savoir s'il fallait enregistrer ces contacts sur des appareils individuels ou sur un serveur central - option qui serait plus directement utile aux équipes de recherche de contacts existantes qui travaillent sur les téléphones et frappent aux portes pour avertir ceux qui pourraient être en danger, a rapporté Reuters.

    En effet, alors que le projet StopCOVID entrera dans sa phase test la semaine prochaine, le gouvernement fait face à de nombreuses difficultés concernant sa mise au point. Le respect de la vie privée fait partie des préoccupations qui suscitent toujours des interrogations même si le gouvernement affirme que le système fonctionnera avec des pseudonymes. Le secrétaire d’État au numérique multiplie les interventions pour rassurer les Français. « Le projet StopCovid n’est pas une application de surveillance : lorsque vous installez l’application, il ne se passe, la plupart du temps, rien », lit-on dans son post Medium.

    De plus, jusqu'à présent, la France a opté pour une approche "centralisée", qui nécessiterait notamment qu'Apple modifie les paramètres de ses iPhone. Le fabricant de smartphones a refusé de changer ses paramètres, la France ne bouge pas non plus sur son désir d'assouplir les restrictions de Bluetooth d'Apple pour le bien de son application. Les discussions avec la société américaine sont en cours, a déclaré Cedric O.

    Le contrôle français de la politique de santé comme est une "prérogative souveraine"

    Si Cédric O a reconnu que l'approche centralisée de la France (qui stocke les identifiants des contacts positifs en un seul endroit) et la méthode décentralisée d'Apple et Google ont chacun ses défauts, il a fait valoir que la méthode soutenue par iOS était "paralysante". « Le gouvernement français ne refuse pas l’API proposée en l’état par ces deux entreprises parce que ce sont des entreprises américaines ou parce qu’il cherche à réinventer le Minitel (qui fut, au demeurant, une belle réussite). Il s’y refuse, car dans son format actuel, elle contraint le choix technique : seule une solution « décentralisée » peut fonctionner parfaitement sur les téléphones équipés d’iOS », a-t-il déclaré.

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    Selon le ministre, la solution décentralisée soutenue par iOS aurait eu des protections de données inférieures par rapport à la solution centralisée et aurait conduit à une perte de maitrise en termes de santé publique, comme l’impossibilité de limiter le nombre total de notifications par jour compte tenu du caractère décentralisé de la décision de notification.

    Le ministre est également conscient que faire confiance à un organisme central créait un risque d'abus, mais il considérait le contrôle français de la politique de santé comme une "prérogative souveraine" qui ne devait pas être confiée à des entreprises privées. « Cette crainte ne peut être niée dans l’absolu, mais elle appelle à tout le moins un commentaire. La politique sanitaire est, du point de vue du gouvernement français, une prérogative souveraine qui relève de l’État. C’est à la puissance publique, avec ses qualités et ses défauts, qu’il revient de faire les choix qu’elle estime être les meilleurs pour protéger les Françaises et les Français », lit-on dans le post.

    Selon Cédric O, il faudra encore plusieurs jours de travail acharné à l’équipe projet afin de pouvoir disposer d’une application fiable et opérationnelle, d’après le ministre. L’objectif étant de faire des tests dans des conditions du réel dans la semaine du 11 mai afin de terminer la phase de validation opérationnelle.

    Leministre a soutenu dans son post que le projet d’application StopCovid est un projet européen, « travaillé en coordination avec nos homologues allemands, belges, britanniques, espagnols, italiens… et bien sûr la Commission européenne ». Mais le plus important partenaire européen de la France, l'Allemagne, a changé de cap la semaine dernière sur le type de technologie pour smartphones qu'elle souhaitait utiliser, soutenant une approche soutenue par Google et Apple ainsi que par un nombre croissant d'autres pays européens.

    Jusqu’à la fin du mois dernier, la France et l’Allemagne étaient les principaux soutiens de l’approche centralisée, mais l’Allemagne a finalement opté pour ce qui est de décentraliser les données en se basant sur l’API d’Apple et de Google. Cependant, la démarche centralisée s’est attiré les critiques sévères de la part de la communauté scientifique et d'associations qui, comme le Centre allemand D64, craignent que les libertés individuelles soient inutilement sacrifiées sur l'autel de l'urgence sanitaire.

    De plus, plusieurs centaines de scientifiques européens et de militants ont publié une lettre ouverte pour mettre en garde contre les dérives potentielles de l'approche centralisée que préconisait le gouvernement allemand. Toutefois, selon Cédric O, l’approche décentralisée de la France est toujours partagée avec d’autres États, tels que la Grande-Bretagne.

    Source : Medium

    Et vous ?

    Que pensez-vous de la décision de la France de maintenir l’approche centralisée pour son application StopCOVID ?
    Pensez-vous que la France lancera une application centralisée malgré le refus d’Apple de modifier ses paramètres Bluetooth ?
    Pourrait-il y avoir des conséquences sur l’efficacité si différentes approches d’applications StopCOVID sont lancées dans les pays de l’Union ?

    Lire aussi

    Appli de traçage du Covid-19 : comment Apple et Google ont fait plier l'Allemagne. L'Allemagne opte pour la décentralisation des données en se basant sur l'API d'Apple et Google
    StopCovid : les doutes sur le lancement et l'efficacité de l'application persistent, l'exécutif et les responsables tentent néanmoins d'apaiser les esprits
    StopCovid : le gouvernement demande à Apple de lever certaines restrictions liées à Bluetooth dans les iPhone, pour permettre à l'application de fonctionner
    Les recommandations de l'ANSSI pour sécuriser StopCovid : utilisation d'un coffre-fort, matériel ou logiciel, pour protéger les données pseudonymisées sur le serveur central, etc.

  3. #3
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    .
    légalement RIEN ne m'oblige à posséder un smartphone ...
    .

  4. #4
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    Citation Envoyé par Aspartame Voir le message
    RIEN ne m'oblige à posséder un smartphone ...
    Si vous n'avez pas de smartphone le gouvernement pourra peut-être vous fournir un bracelet . Les coréens sont chaud pour accepter ce genre de chose apparemment :
    Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
    Selon une enquête menée par le gouvernement, 80 % des Coréens seraient favorables à l’utilisation de ces bracelets électroniques. En Europe, les positions sont très mitigées sur la question avec, semble-t-il, une forte majorité de tiers contre l’usage de telles méthodes. Sur le Vieux Continent, on trouve très peu de réactions d’internautes allant dans le sens d’approuver l’utilisation de bracelets. Néanmoins, des tiers de ce lot sont d’avis qu’il faudrait les imposer dans les zones où le confinement n’est pas respecté.
    Peut-être que les gouvernements vont devenir plus autoritaire, dans 20 ans on pourrait se retrouver dans la situation de la Chine, avec un score social et des caméras partout.
    Ça pourrait même être pire, on pourrait être contraint, pour avoir le rang de citoyen, d'avoir en permanence sur soit un appareil qui fait carte d'identité + carte vitale + carte bancaire + GPS.

    La situation devrait se calmer, avec un peu de chance la maladie va disparaître assez vite, et on n'aura pas besoin de surveiller la population.
    Cette pandémie c'est un prétexte parfait pour surveiller la population (encore mieux que le terrorisme).

    EDIT :
    En parlant de technologie de surveillance :

  5. #5
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    Par défaut C'est moi ou bien...
    Il ne vient pas à l'idée qu'on peut laisser son portable chez soi ?
    On est vraiment mais alors vraiment gouverné par des attardés mentaux.
    Et après ça ils veulent qu'on obéisse à leurs ordres stupides!

  6. #6
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    Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
    Êtes-vous pour l’adoption des technologies de pistage des individus dans le cadre de la lutte contre le coronavirus ?
    Non.

    Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
    Droits individuels vs intérêt général : lequel des aspects devrait avoir la primeur dans les décisions des gouvernements en cette période de pandémie mondiale ?
    Celui que le peuple décide d'avoir. On a une constitution et des lois, il s'agit de ne pas en sortir sous prétexte qu'on serait dans une situation extraordinaire. Les épidémies, ça n'a rien de nouveau. On en a déjà eu et on en aura encore. Si on n'a rien dans nos lois pour ces cas là, il faudra les compléter une fois la crise passée. Si on en a déjà, il faut les respecter et -si elles ne plaisent pas- revenir dessus après la crise. L'important est de garder nos décisions "de crise" dans le scope de la crise, et de ne pas les prendre si des décisions "sereines" ont déjà été prises pour ça.

    Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
    Est-il selon vous possible de trouver un équilibre entre les deux ?
    Trouver un équilibre, toujours, trouver un équilibre qui satisfasse tout le monde, jamais. C'est pourquoi il est important que ça reste une décision démocratique.
    Site perso
    Recommandations pour débattre sainement

    Références récurrentes :
    The Cambridge Handbook of Expertise and Expert Performance
    L’Art d’avoir toujours raison (ou ce qu'il faut éviter pour pas que je vous saute à la gorge {^_^})

  7. #7
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    Par défaut Bluetooth
    Donner tous ses faits et gestes à un big brother non, par contre tracer dans son tel tous les contacts physique à mois de 2 mètres me paraissait raisonnable, et lancer une chaine de notification... on est parti avec des amis sur une solution similaire à ce que sort Singapour, on l'a publié pour que n'importe qui l'utilise. https://github.com/tofekri/VIRUS-TRACK-C19

  8. #8
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    Par défaut COVID-19 : des opérateurs téléphoniques européens se disent prêts à partager leurs données avec la Commission
    Des opérateurs téléphoniques européens se disent prêts à partager leurs données de géolocalisation avec la Commission,
    pour tenter d’enrayer la progression de l’épidémie de coronavirus

    Orange, Vodafone, Deutsche Telekom et cinq autres opérateurs télécoms ont accepté de partager avec la Commission européenne leurs données de géolocalisation recueillies grâce aux téléphones portables pour tenter d’enrayer la progression de l’épidémie de coronavirus, a annoncé mercredi la GSM Association, qui regroupe les grands opérateurs.

    Ces sociétés, qui comprennent également Telefonica, Telecom Italia, Telenor, Telia, et A1 Telekom Austria, ont rencontré lundi le commissaire européen au Marché intérieur et au Numérique Thierry Breton.

    La Commission agrégera ces données de géolocalisation afin de coordonner des mesures pour endiguer la propagation du virus, a expliqué un responsable européen. Les données seront détruites une fois la crise sanitaire surmontée, a-t-il assuré, afin de répondre aux inquiétudes concernant de possibles violations de la vie privée.

    Le Contrôleur européen de la protection des données (EDPS) a déclaré que ce projet n’enfreignait pas a priori les règles sur la vie privée tant que des garde-fous sont établis.

    Dans une lettre dévoilée sur son site, le Contrôleur européen à la protection des données assure que le RGPD est suffisamment « flexible » pour permettre la mise en œuvre de mesures visant à lutter contre le coronavirus. Il y est abordé notamment trois points :
    1. l’anonymisation des données

      « Il ressort clairement de votre lettre que vous avez l'intention de n'utiliser que des données anonymes pour cartographier les mouvements de personnes dans le but d'assurer la stabilité du marché intérieur et de coordonner la réponse aux crises. Les données effectivement anonymisées n'entrent pas dans le champ d'application des règles de protection des données.

      « Dans le même temps, une anonymisation efficace nécessite plus que la simple suppression des identifiants évidents tels que les numéros de téléphone et les numéros IMEI. Dans votre lettre, vous mentionnez également que les données seraient agrégées, ce qui peut fournir une protection supplémentaire.

      « Je comprends que le comité de sécurité sanitaire institué par la décision (UE) 1082/2013 à laquelle vous faites explicitement référence serait le forum pertinent pour les échanges avec les États membres dans ce cas. La Commission devrait veiller à ce que le modèle de données lui permette de répondre aux besoins des utilisateurs de ces analyses. En outre, la Commission devrait définir clairement l'ensemble de données qu'elle souhaite obtenir et garantir la transparence vis-à-vis du public, afin d'éviter tout malentendu éventuel. J'apprécierais si vous pouviez partager avec moi une copie du modèle de données, une fois défini, pour information ».
    2. La sécurité des données et l'accès aux données

      « Comme indiqué ci-dessus, dans la mesure où les données obtenues par la Commission seraient anonymes, elles n'entrent pas dans le champ d'application des règles de protection des données. Néanmoins, les obligations de sécurité de l'information prévues par la décision 2017/464 de la Commission s'appliquent toujours, de même que les obligations de confidentialité prévues par le statut pour tout personnel de la Commission traitant les informations. Si la Commission se fie à des tiers pour traiter les informations, ces tiers doivent appliquer des mesures de sécurité équivalentes et être également liés par des obligations strictes de confidentialité et des interdictions d'utilisation ultérieure.

      « Je voudrais également souligner l'importance d'appliquer des mesures adéquates pour assurer la transmission sécurisée des données des fournisseurs de télécommunications. Il serait également préférable de limiter l'accès aux données à des experts autorisés en épidémiologie spatiale, protection des données et science des données ».
    3. La conservation des données

      « Je me félicite également que les données obtenues auprès des opérateurs mobiles soient supprimées dès la fin de l'urgence actuelle.

      « Il doit également être clair que ces services spéciaux sont déployés en raison de cette crise spécifique et sont de caractère temporaire. Le CEPD souligne souvent que de tels développements ne contiennent généralement pas la possibilité de prendre du recul lorsque l'urgence a disparu. Je voudrais souligner qu'une telle solution doit toujours être reconnue comme extraordinaire ».


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    Du côté de la France, une première expérimentation vient de débuter sous la forme d'un partenariat entre l’Inserm, l’Institut national pour la recherche médicale, et Orange. Concrètement, Orange transmet à l’Inserm les données de géolocalisation des téléphones de ses clients. Celles-ci sont collectées automatiquement à chaque fois que l'on se connecte sur son téléphone via les 50.000 antennes relais qui maillent le territoire. Le choix d’Orange est d’ordre stratégique étant donné qu’il équipe 40% des Français.

    Les données de géolocalisation d’Orange vont être extrapolées pour déterminer où sont précisément les gens en France actuellement. En récupérant les données aujourd’hui, on peut les comparer avec celles récoltées avant le confinement et savoir précisément, par exemple, où sont partis se réfugier les habitants des grandes villes.

    Ensuite, l’Inserm va croiser ces données avec plusieurs facteurs médicaux liés au Covid-19 : les principaux foyers d’infection, la vitesse de propagation du virus, mais aussi la capacité d’accueil des hôpitaux. Une fois passées à la moulinette de l’Inserm, ces données pourraient permettre d'ajuster les effectifs des personnels soignants pour les déplacer là où on en aura le plus besoin.

    Mais le CARE, le comité de chercheurs, a pour mission d’aller plus loin. Il doit conseiller le gouvernement sur « l’opportunité de la mise en place d’une stratégie numérique d’identification des personnes ayant été au contact de personnes infectées ».

    La CNIL a d'ores et déjà posé des limites en affirmant qu'un suivi individuel « devrait reposer sur une démarche volontaire de la personne concernée ». Et si la France souhaitait aller plus loin et se passer du consentement des personnes concernées, « une intervention législative s’imposerait ». « Il faudrait alors s’assurer que ces mesures législatives dérogatoires soient dûment justifiées et proportionnées (par exemple en termes de durée et de portée) », souligne la CNIL.

    Sources : Reuters, lettre de l'EDPR , Europe1

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette stratégie ?
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  9. #9
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    Invité(e)
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    Bonsoir,

    Que pensez-vous de cette stratégie ?
    Que les pirates sont en trains de lécher les babines et de se frotter les mains

    Cela ne rappel rien à personne les 500 millions de téléphones indiens en open bar sur internet ?

    Bah oui après tout mettons en open bar les GSM des 500 millions d'européens !

    Je sents venir des piratages de masses , vous êtes prévenus , les pirates aussi. Le loup va sortir du bois.

  10. #10
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    Par défaut Si vous ne l'avez pas vu, posez-vous, regardez jusqu'au bout, et faites-vous votre propre opinion.
    1.

    2.

    3.

  11. #11
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    Du sylvano trotta, sur dvp, vous êtes serieux les gens?

  12. #12
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    Par défaut Les apps visant à pister les personnes en quarantaine doivent-elles être obligatoires ?
    L'Europe est le terrain d'une guerre entre les entreprises technologiques qui veulent pister les utilisateurs en quarantaine,
    et les défenseurs de la vie privée

    D'Helsinki à Madrid, des applications sont en cours de développement pour que les gens signalent leurs symptômes aux médecins et aux chercheurs; l’objectif est de pouvoir tracer et modéliser la propagation du coronavirus et de veiller à ce que les personnes en quarantaine restent à la maison.

    Mais l’évolution est plutôt mitigée ; la coordination est insuffisante et les défenseurs de la vie privée ont vite fait de rappeler qu’il existe un compromis entre les avantages pour la santé publique et la surveillance numérique que le Règlement général sur la protection des données (RGPD) cherche à empêcher.

    Prenez la Pologne par exemple : le gouvernement vient de lancer une application pour smartphone, appelée Home Quarantine, pour les citoyens rentrant de l'étranger qui doivent depuis le 15 mars rester en confinement sur une période de deux semaines.

    Pour s'inscrire, ils téléchargent des informations personnelles et une photo. Ils reçoivent par la suite des rappels par SMS et doivent répondre dans les 20 minutes en téléchargeant un nouveau selfie. La reconnaissance faciale et la localisation interviennent à ce niveau pour vérifier qu’il s’agit bien de l’individu et qu’il se trouve à l'adresse enregistrée comme étant son domicile.

    Kamil Pokora, un chef de produit qui est rentré à Gdansk après des vacances en Thaïlande, s’est également servi de Home Quarantine, dont l’utilisation est volontaire, mais a constaté que l’application ne fonctionne pas correctement. « Il y a beaucoup d'erreurs », a déclaré Pokora, 37 ans. « Je me vois toujours invité à effectuer des tâches qui ne sont même pas incluses dans l'application. Ce n'est pas convivial ».

    Le Bureau polonais de la protection des données personnelles, chargé de l'application du RGPD, a déclaré qu'il n'avait pas été consulté sur Home Quarantine. Le porte-parole Adam Sanocki a déclaré qu'il surveillerait le déploiement et, s'il découvrait des irrégularités, qu'il prendrait des mesures pour garantir la protection des données personnelles.

    Interrogé sur les critiques, le ministère polonais du numérique a déclaré qu'il surveillait constamment le système et l'améliorait si nécessaire, aidé par les commentaires des utilisateurs.

    Le ministre de l'Intérieur Mariusz Kaminski a déclaré mercredi que le gouvernement envisageait de rendre Home Quarantine obligatoire pour toutes les personnes en quarantaine.

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    L’exemple asiatique est-il le meilleur ?

    Home Quarantine copie l'approche proactive adoptée en Asie. Après les bracelets de quarantaine à Hong Kong, les autorités taïwanaises ont décidé de mettre en place une « barrière électronique » destinée à surveiller les déplacements des personnes en quarantaine.

    Taïwan a décidé de déployer une vaste «clôture électronique» basée sur le smartphone, afin de suivre les déplacements des personnes qui sont en quarantaine. Les autorités s’assurent ainsi que les personnes restent chez elles.

    « L'objectif est d'empêcher les gens de sortir et de propager l’infection », explique à Reuters Jyan Hong-wei, chef du département de la cybersécurité de Taiwan. Il travaille directement avec les opérateurs de télécommunications locaux afin de lutter contre le virus.

    Le système alerte la police si les personnes en quarantaine à domicile s'éloignent de leur adresse ou éteignent leur téléphone. En cas de déclenchement d’une alerte, les autorités contactent la personne ou lui rendent visite dans les 15 minutes suivantes. Les fonctionnaires appellent également deux fois par jour pour s'assurer que les gens n'évitent pas le suivi en laissant leur téléphone à la maison.

    Taïwan, qui a l'un des taux d’infection au coronavirus les plus bas d'Asie, exige déjà que les personnes arrivées de l'étranger téléchargent un questionnaire et signalent l'aéroport d'où elles viennent, leurs antécédents de voyage de 14 jours et leurs symptômes de santé.

    Les personnes jugées à faible risque reçoivent un SMS leur disant qu'elles sont libres de se déplacer. Les personnes considérées comme présentant un risque doivent être confinées pendant 14 jours, leur conformité étant contrôlée à l'aide des données de localisation de leurs smartphones.

    Dans le cadre du RGPD, le consentement au traitement des données personnelles sensibles doit être donné librement et il existe de nombreuses contraintes à son utilisation. Par exemple, il ne doit pas être stocké indéfiniment ou utilisé à une autre fin.

    L'expert basé à Berlin sur la confidentialité, Frederike Kaltheuner, chercheur en politique technologique à la Fondation Mozilla, a déclaré qu'il fallait des preuves claires que les solutions technologiques valaient des compromis en matière de confidentialité: «En d'autres termes: nous devons avoir la preuve que ces outils sont réellement efficaces ».

    Une « loi d'espionnage »

    En Finlande, le journal national Helsingin Sanomat et le développeur de logiciels Futurice sont sur le point de lancer un service Web et mobile permettant aux gens de signaler leurs symptômes respiratoires.

    Les seules informations personnelles que les gens rapportent sont leur âge et leur code postal, des informations qui, selon les contributeurs de l'application, aideront à cartographier la propagation de la pandémie. Le gouvernement, bien que favorable, n'a pas encore officiellement soutenu l'initiative.

    Ailleurs, les gouvernements se précipitent pour adopter des lois d'urgence afin de permettre l'utilisation des données individuelles des smartphones pour retrouver les contacts et imposer des quarantaines - même s'ils n'ont pas encore obtenu la technologie pour le faire.

    La Slovaquie a proposé cette semaine une législation temporaire qui permettrait de suivre les mouvements individuels pendant la durée de la pandémie.

    Cela représente une énorme violation des droits de l'homme et des libertés, a déclaré la ministre de la Justice Maria Kolikova au Parlement, ajoutant cependant qu'elle pensait que le droit à la vie était absolu.

    L'ancien Premier ministre Robert Fico a qualifié la loi de «loi d'espionnage».

    Une proposition du ministre allemand de la Santé Jens Spahn d'autoriser le pistage individuel des smartphones sans ordonnance judiciaire a été bloquée par les sociaux-démocrates (SPD), partenaire junior de la coalition de la chancelière Angela Merkel.

    «Ce serait une intrusion de grande ampleur dans les droits civiques», a déclaré la ministre de la Justice Christine Lambrecht du SPD.

    Le virologue allemand Christian Drosten a déclaré que l'utilisation de données de localisation individuelles pour la recherche des contacts, comme en Corée du Sud, devrait encore être appuyée par des équipes de santé bien équipées capables d'interroger un grand nombre de victimes de coronavirus et de retrouver des personnes qui auraient pu être exposées à eux.

    L'Allemagne n'a pas ces ressources, et donc « pour moi, la question de savoir si nous pouvons en tirer des leçons est un peu futile », a déclaré Drosten, directeur de l'Institut de virologie de l'hôpital Charite de Berlin à Berlin, dans un podcast pour la radio NDR.

    Source : Reuters

    Et vous ?

    Les applications visant à suivre les personnes en quarantaine doivent-elles être utilisées sur la base du volontariat ou devraient-elles être obligatoires ?
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  13. #13
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    Par défaut Le gouvernement suisse fait appel à Swisscom pour lui signaler les regroupements d'individus
    Le gouvernement suisse fait appel à Swisscom pour lui signaler les regroupements d'individus,
    dans une tentative pour faire respecter les mesures de distanciation sociale

    D’après les informations obtenues par le quotidien Le Temps, le gouvernement suisse fait appel à Swisscom, premier opérateur téléphonique du pays, pour contrôler le nombre d’individus regroupés à un même endroit. Le pays, qui n’a pas encore décrété le confinement généralisé, interdit tout rassemblement de plus de cinq personnes depuis le 21 mars.

    Le Temps a appris que la Confédération a demandé à Swisscom d’identifier les zones comptant au moins 20 cartes SIM dans un espace d’une superficie de 100 mètres sur 100. Le but, pour Berne, sera de déterminer si la population respecte l’interdiction de rassemblements de plus de cinq personnes dans l’espace public, à savoir les places publiques, les promenades et les parcs, comme le stipule l’article 7c, alinéa 1 de l’ordonnance 2 COVID-19.

    Les analyses seront effectuées uniquement dans les espaces publics, et pas, par exemple, dans les immeubles d’habitation. Ces données ne seront pas communiquées en direct à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), mais dans un délai de vingt-quatre heures environ. Les autorités ne sauront pas ce qui se passe en temps réel, mais avec un certain décalage.

    Le but n’est donc pas de procéder à une intervention en temps réel, mais de surveiller d’éventuels rendez-vous quotidiens ou récurrents entre plusieurs personnes. Par ailleurs, les données seront anonymisées: aucun nom d’abonné ne sera transmis aux autorités.

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    Partout dans le monde, les opérateurs sont mis à contribution pour faire respecter les consignes de confinement, grâce aux nombreuses données de géolocalisation dont ils disposent, avec pour principal défi le respect de la vie privée.

    Orange, Vodafone, Deutsche Telekom et cinq autres opérateurs télécoms ont accepté de partager avec la Commission européenne leurs données de géolocalisation recueillies grâce aux téléphones portables pour tenter d’enrayer la progression de l’épidémie de coronavirus, a annoncé mercredi la GSM Association, qui regroupe les grands opérateurs.

    Ces sociétés, qui comprennent également Telefonica, Telecom Italia, Telenor, Telia, et A1 Telekom Austria, ont rencontré lundi le commissaire européen au Marché intérieur et au Numérique Thierry Breton.

    La Commission agrégera ces données de géolocalisation afin de coordonner des mesures pour endiguer la propagation du virus, a expliqué un responsable européen. Les données seront détruites une fois la crise sanitaire surmontée, a-t-il assuré, afin de répondre aux inquiétudes concernant de possibles violations de la vie privée.

    Le Contrôleur européen de la protection des données (EDPS) a déclaré que ce projet n’enfreignait pas a priori les règles sur la vie privée tant que des garde-fous sont établis.

    Du côté de la France, une première expérimentation vient de débuter sous la forme d'un partenariat entre l’Inserm, l’Institut national pour la recherche médicale, et Orange. Concrètement, Orange transmet à l’Inserm les données de géolocalisation des téléphones de ses clients. Celles-ci sont collectées automatiquement à chaque fois que l'on se connecte sur son téléphone via les 50 000 antennes relais qui maillent le territoire. Le choix d’Orange est d’ordre stratégique étant donné qu’il équipe 40% des Français.

    Les données de géolocalisation d’Orange vont être extrapolées pour déterminer où sont précisément les gens en France actuellement. En récupérant les données aujourd’hui, on peut les comparer avec celles récoltées avant le confinement et savoir précisément, par exemple, où sont partis se réfugier les habitants des grandes villes.

    Ensuite, l’Inserm va croiser ces données avec plusieurs facteurs médicaux liés au Covid-19 : les principaux foyers d’infection, la vitesse de propagation du virus, mais aussi la capacité d’accueil des hôpitaux. Une fois passées à la moulinette de l’Inserm, ces données pourraient permettre d'ajuster les effectifs des personnels soignants pour les déplacer là où on en aura le plus besoin.

    Mais le CARE, le comité de chercheurs, a pour mission d’aller plus loin. Il doit conseiller le gouvernement sur « l’opportunité de la mise en place d’une stratégie numérique d’identification des personnes ayant été au contact de personnes infectées ».

    La CNIL a d'ores et déjà posé des limites en affirmant qu'un suivi individuel « devrait reposer sur une démarche volontaire de la personne concernée ». Et si la France souhaitait aller plus loin et se passer du consentement des personnes concernées, « une intervention législative s’imposerait ». « Il faudrait alors s’assurer que ces mesures législatives dérogatoires soient dûment justifiées et proportionnées (par exemple en termes de durée et de portée) », souligne la CNIL.

    Source : Le temps

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette mesure ?
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  14. #14
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    Par défaut Covid-19 : faut-il pister les téléphones pour cibler les lieux de rassemblements ? Le PM canadien reste ouvert
    Covid-19 : faut-il pister les téléphones pour cibler les lieux de rassemblements ? Le PM canadien n’écarte pas l’idée
    D’aller vers un « totalitarisme sanitaire », d’après les défenseurs des libertés


    Faut-il faire usage des données cellulaires pour cibler les lieux de rassemblements des individus dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus ? C’est une question qui oppose défenseurs des libertés individuelles et gouvernements qui, à date, ont à minima en commun de ne pas fermer la porte à cette possibilité.

    C’est un sujet épineux qui amène des élus locaux comme le maire de Toronto à déclarer que la collecte des données de positionnement de millions de cellulaires a déjà cours dans sa ville, ce, avant qu’il ne se rétracte pour affirmer le contraire. À date, la version officielle servie par son équipe est que des partenariats sont en cours d’établissement avec des opérateurs de téléphonie dans le but d’obtenir des données de positionnement totalement anonymes. La Ville de Montréal et le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont pour leur part affirmé qu’il était hors de question pour eux d’utiliser un tel système. « On ne se mettra pas à jouer les Big Brother pour surveiller s’il y a des rassemblements dans le cadre de la COVID-19. Nous n’avons pas du tout l’intention d’aller là », a assuré le directeur des communications du SPVM, André Durocher.

    Toutefois, au sommet le plus élevé de l’État, on n’écarte pas l’idée. En effet, dans le cadre d’une conférence de presse mardi dernier, le Premier ministre canadien déclare : « Je pense que nous reconnaissons que dans une situation d'urgence, nous devons prendre certaines mesures qui ne seraient pas prises en temps normal. Mais pour autant que je sache, ce n'est pas une possibilité que nous examinons en ce moment. Mais comme je l'ai dit, toutes les options sont sur la table pour faire ce qui est nécessaire pour assurer la sécurité des Canadiens en ces temps exceptionnels. »

    De façon officielle donc, le pistage des smartphones pour cibler les lieux de rassemblements des individus n’est pas à l’ordre du jour au Canada dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus. Le pays table sur d’autres options technologiques, en l’occurrence, une solution de la firme BlueDot. La start-up canadienne basée à Toronto a été l’une des premières à tirer la sonnette d’alarme sur le risque de pandémie liée à l’éclosion, à l’époque, d’une mystérieuse épidémie de pneumonie qui sévissait dans la ville de Wuhan en Chine. Bien avant les premières déclarations de l’OMS et toutes les mesures de confinement que le monde vit désormais elle avait prévu, en s’appuyant sur une intelligence artificielle, dans quels pays l’épidémie allait ensuite circuler.


    Le système de détection de détection rapide de propagation des maladies infectieuses de BlueDot repose sur les méthodes du traitement automatique du langage et d’apprentissage automatique. Chaque jour, l’intelligence artificielle épluche des centaines de milliers d’articles sur internet et des données du trafic aérien afin de détecter et suivre les risques de propagation des agents pathogènes. Toutes les 15 minutes, 24/24h, l’algorithme décortique les rapports sanitaires officiels, analyse les forums de membres de corps médical, les blogs, les articles en ligne et scanne les textes à la recherche de mots-clés et d’expressions liés aux maladies respiratoires anormales. L’outil mis sur pied par une équipe de médecins, de vétérinaires, d’épidémiologistes, de « data scientists » et de développeurs peut lire 65 langues et est capable de traquer plus de 150 types de maladies.

    Les têtes derrière l’outil l’entraînent ensuite à reconnaître si l’information repérée correspond à une menace ou à une épidémie réelle ou non. Dans le cas où elle est crédible, elle fait l’objet d’introduction dans une base de données qui analyse divers paramètres : lieu du foyer, aéroports alentours, itinéraires anonymes des passagers aériens à travers le monde, données climatiques et sur le système de santé de chaque pays, etc. Une fois l’analyse à son terme, BlueDot envoie une alerte à ses clients : agences gouvernementales, compagnies aériennes, hôpitaux — dans les lieux qui vont recevoir le plus grand nombre de ces voyageurs. Objectif : prévenir ces acteurs à se préparer au pire.

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    BlueDot a reçu du financement en début de semaine pour parfaire son modèle prévisionnel de l’évolution de la maladie. La firme a reçu 275 millions de dollars dans le cadre d’un investissement fédéral destiné à mobiliser les sciences dans la lutte contre le coronavirus.

    Sources : National Post, The Logic

    Et vous ?

    Que pensez-vous de la décision des dirigeants de ne pas empiéter (pour le moment) sur les libertés individuelles de ses citoyens ?
    Que pensez-vous du choix de s'appuyer sur l'intelligence artificielle plutôt que sur le pistage des smartphones ?

    Voir aussi :

    Alibaba : un nouvel algorithme d'IA peut identifier les infections à coronavirus avec une précision de 96 % et achever le processus de reconnaissance de la maladie en 20 secondes
    CoronaCoin : les développeurs de cryptomonnaie s'emparent du coronavirus pour créer un nouveau jeton morbide, dont le prix augmentera avec le nombre de personnes qui tombent malades ou meurent
    Coronavirus : l'édition 2020 de la Game Developer Conference a été reportée à l'été, suite à une vague d'annulations de grandes enseignes comme Facebook, Microsoft, Sony ou encore Unity
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  15. #15
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    Par défaut Hier ils utilisaient l'excuse ridicule des enfants maintenant c'est le COVID 19
    Hier ils utilisaient l'excuse ridicule des enfants pour interdire le chiffrement, là c'est corona corona, et c'est même pas interdire le chiffrement c'est de pister tous les citoyens, un totalitarisme digne de la chine et de la corée du nord qui ne va surtout pas s'arrêter avec le corona virus. Les mesures d'urgences exceptionelles temporaires il y a des décénies, perdurent encore aujourd'hui...
    Ne tombez pas dans le piége. Le choix ce n'est pas la santé ou la dictature, c'est un faux choix. On peut avoir la santé sans dictature. Avec une simple preparation on peut en finir, comme la corée du Sud est entrain de le faire...

  16. #16
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    Citation Envoyé par nasserk Voir le message
    Hier ils utilisaient l'excuse ridicule des enfants pour interdire le chiffrement, là c'est corona corona, et c'est même pas interdire le chiffrement c'est de pister tous les citoyens, un totalitarisme digne de la chine et de la corée du nord qui ne va surtout pas s'arrêter avec le corona virus. Les mesures d'urgences exceptionelles temporaires il y a des décénies, perdurent encore aujourd'hui...
    Ne tombez pas dans le piége. Le choix ce n'est pas la santé ou la dictature, c'est un faux choix. On peut avoir la santé sans dictature. Avec une simple preparation on peut en finir, comme la corée du Sud est entrain de le faire...
    En théorie oui... Mais quand on voit certains faire n'importe quoi je commence à me demander si c'est réellement possible. Parce que autant les coréens sont (de réputations tout du moins) "disciplinés", alors que de notre côté bah c'est pas tout à fait ça -_-
    Alors certes le "totalitarisme" n'est pas une solution, mais le problème c'est d'arriver à en trouver une et de réussir à la faire appliquer.

  17. #17
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    Le plus inquiétant dans tout cela c'est que ces mesures présentées comme exceptionnelles semblent pourtant s'appuyer sur des dispositifs bien rodés.

    De là à penser qu'elles étaient déjà actives auparavant il n'y a qu'un pas.

    On ne met pas en production, par philanthropie et en une semaine des applis permettant d’agréger les données de localisation issues de cartes SIM, pas plus que l'on identifie au sein de chaque parti les interlocuteurs devant être en interaction pour traiter et satisfaire ce type de requêtes. Sans parler de l'ouverture des flux réseau entre les serveurs des opérateurs et ceux des gouvernements.

    Il est possible cependant de partir du postulat que les opérateurs disposent déjà de ces applis. Mais cela reste à vérifier.

    (edit: vous l'aurez compris, j'écris depuis le pays des Bisounours)

  18. #18
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    Ca, c'est ce qui est toujours brandi comme argument par ceux qui veulent rogner nos libertés, sinon ça ne passerait forcément pas. Si un mec comme macron dit "demain, on vous trace tous", il est foutu. Mais s'il dit "On va tracer pour permettre au service de soins de faire face et d’éviter des morts massivement faute de moyens", ça passe mieux, surtout que vient alors le couplet des "gens biens" qui disent "si vous n'avez rien à vous reprocher, vous n'avez rien à craindre" (donc: Laissez-vous tracer, sinon c'est que vous êtes louche). Et hop, emballé c'est pesé. Ce processus est tellement bien rodé...... Après, qui va déterminer la durée du tracking généralisé? Qui va vérifier qu'effectivement, le tracking a été stoppé? Certains spécialistes des virus prédisent que ce coronavirus va s'installer durablement, un peu comme la grippe saisonnière. Et quoi, on va accepter le tracking généralisé "ad vitam"? C'est ce qui nous pend sous le nez.

    Cette pandémie est le terrain d'exercice rêvé pour les états qui, même démocratiques, ont toujours la tentation de plus contrôler les gens. La docilité avec laquelle les français ont adopté la déclaration dérogatoire est un très bon signal pour les états de ce qu'ils peuvent mettre en place pour un plus grand contrôle, et la docilité à accepter le traçage "au nom de la sécurité par rapport au virus" sera un signal encore plus fort et plus clair que le peuple est mûr pour être tracé, muselé, contrôlé.
    "Plus les hommes seront éclairés, plus ils seront libres" (Voltaire)
    ---------------
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    Pensez à utiliser les tableaux structurés. Ils vous simplifieront la vie, tant en Excel qu'en VBA ==> mon tuto
    Le VBA ne palliera jamais une mauvaise conception de classeur ou un manque de connaissances des outils natifs d'Excel...
    Ce ne sont pas des bonnes pratiques parce que ce sont les miennes, ce sont les miennes parce que ce sont des bonnes pratiques
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    ---------------

  19. #19
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    Citation Envoyé par Pierre Fauconnier Voir le message
    La docilité avec laquelle les français ont adopté la déclaration dérogatoire
    Ladite déclaration dérogatoire étant accompagnée d'un bâton si jamais on ne l'a pas lors d'un controle de police. Tu m'étonnes qu'elle ait été "facilement" adopée...

  20. #20
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    Boh ! De toute façon, Macron vient de "temporairement" torpiller le code du travail...

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