Le rapport précise que « la conception du système ne tenait pas compte des piétons qui traversent illégalement la chaussée » et le logiciel était « incapable de prédire correctement le parcours » de la victime. Le système a plus ou moins ignoré la victime et l’a initialement considéré comme un objet immobile qui n’était pas, ou seulement partiellement, sur sa route et qui ne gênerait pas le passage du véhicule. À peine 1,2 seconde avant l’accident, le véhicule l’a identifiée non seulement comme une bicyclette, mais aussi clairement comme un obstacle sur son chemin. Il était
malheureusement déjà trop tard. Si la voiture d’Uber avait correctement identifié Elaine Herzberg plus tôt comme une personne traversant la rue, elle aurait peut-être pu ralentir considérablement ou essayer de l’éviter d’une autre manière. Mais le véhicule n’a pas anticipé la collision parce que, la plupart du temps, il a considéré Elaine Herzberg comme un objet inconnu qui n’était pas sur le chemin.
Il faut également préciser que le système de freinage d’urgence du véhicule avait été délibérément désactivé parce que lorsqu’il était mis en marche, le véhicule agissait de façon erratique, selon Uber. Le document suivant produit par le NTSB retrace la prise de décision et la vitesse de la voiture dans les secondes qui ont précédé l’accident :
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