Lors du ravitaillement début avril, mauvaise surprise : "C’était difficile de trouver et les prix avaient doublé ou triplé", raconte la quadragénaire. Par une commande groupée, elle et ses amis ont pu se faire livrer "100 grammes de shit (résine de cannabis, ndlr) pour 620 euros, au lieu de 380 euros habituellement".
Ecoeurée par cette inflation, l’enseignante envisage de "faire une pause". Mais après 25 ans de fumette, "ce serait plus contraignant". D’autant qu’avec le télétravail, elle a légèrement augmenté sa consommation, "comme en vacances".
"Quand t’as ce qu’il te faut, si tu fumes pas tu t’en fous. Mais le stress, c’est de rien avoir", témoigne Eliott en Vendée.
Le trentenaire, qui "achète à 90% de la weed (herbe de cannabis, ndlr) locale", est serein. "La fermeture des frontières, ça me touche pas", jubile ce cuisinier, dont certaines connaissances commandent désormais sur le darknet. "Tout le monde dit que c’est la galère, mais il suffit de connaître les paysans du coin".
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