Cet agriculteur, favorable à un assouplissement de la législation, plaide pour la création d’une filière de production française pour le cannabis médical et considère que «la France est à la traîne en Europe».
La mission se donne un an pour étudier les usages thérapeutiques, récréatifs et de «bien-être» sous tous leurs aspects, ainsi que les différentes régulations existantes, un an aussi parce que cela leur permettra d’enjamber les élections municipales.
«Nous pourrons débroussailler ce sujet de société sans hystérie et
préparer le terrain pour les candidats de la prochaine campagne présidentielle», explique Roland Lescure, président de la commission des affaires économiques. Député des Français de l’étranger, il compte bien emmener ses collègues dans sa circonscription, aux Etats-Unis et au Canada, pour
examiner les exemples concrets de dépénalisation. Quant à Emmanuel Macron, il avait changé de pied pendant la campagne présidentielle, en déclarant en septembre 2016 que
la «légalisation du cannabis» avait «une forme d’efficacité» pour résoudre le «problème de sécurité» posé par le trafic, avant d’invoquer en février 2017 la «tolérance zéro» pour l’usage de stupéfiants.
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