Jeux vidéo et piratage : les joueurs ont-ils raison de pirater pour jouer avec aisance et liberté
Les raisons du piratage sont assez simples encore faut-il les rappeler :
1. Le budget jeux vidéo (matériel compris) pour les ados n'est pas extensible comme un budget de construction de centrale nucléaire (qui peut quintupler depuis le projet original). Donc le matériel (on ne peut pas le pirater, lui) passe en premier pour acheter la dernière carte graphique de la mort (qui tue). Avec ce qui reste, on essaie d'acheter des jeux. Au temps où je tenais une boutique de micro je voyais arriver deux ados qui dialoguaient "Tu achètes le jeu Machin et moi le jeu Truc et on s'échangera les copies". À l'époque il suffisait d'un copieur un peu sophistiqué, comme - hips - Alcool 120% ;
2. Il y a les testeurs qui commencent par une version piratée et l'achètent si le jeu est bon. C'est comme les DVD/Bluray les études ont montré que les plus grands pirates en jeux vidéo étaient ceux qui en achètent le plus ;
3. Il y a enfin l'abusé des producteurs de jeux. Pour ma part, je ne veux, ni ne peux, dépendre d'une connexion Internet pour pouvoir jouer. Donc avec un jeu que j'aime bien comme Skyrim et que j'aurais volontiers payé s'il avait été « normal » je suis véritablement obligé d'utiliser une version piratée pour ne pas être dépendant du cordon ombilical de Steam où il faut un super ADSL (et le mien fait 2,4 Mbit, et encore, quand le vent souffle dans le bon sens sur les fils téléphoniques ).
Les diffuseurs feraient bien de méditer sur le fait que des bons jeux, sans protection et à un prix abordable, se sont très bien vendus même si une partie a été piratée (cas N° 1 de précédemment : on ne peut pas tout acheter).
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