Bien entendu, mais ces compensations correspondent alors à des décisions de l'employeur, et donc présentent des risques (tensions sociales, démissions).
Ce que j'essaie de dire, c'est que dans un système où l'on verserait un salaire intégral, et où toutes les cotisations seraient considérées comme salariales, l'employeur aurait beau jeu de dire que c'est de la faute de l'Etat.
Dans un système où l'on paierait en net, et où toutes les cotisations seraient considérées comme des impots payés par les entreprises (et assis sur leur masse salariale), le débat compétitivité/sécu serait nettement plus tendu (et les délocalisations plus violentes si tu veux mon avis)
Le découpage actuel présente l'avantage d'atténuer tout cela (un peu). Et c'est bien utile, vu qu'il est de plus en plus clair que l'on ne sait résoudre les problèmes qu'en augmentant le financement.
Francois
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