Accessoirement, déchiffrer ce type de message est envisageable. En effet il repose sur un besoin de couple, le document doit être imprimé à l'identique (même édition) pour les deux personnes et parfaitement identifiable. De plus, il doit être disponible au deux "extrémités" du message. A partir de ce moment là, une enquête sur la personne (récepteur ou expéditeur) visée est relativement simple, s'il est en caval, la taille de sa bibliothèque en sera forcément limitée. Cela limite donc les possibilités de clefs et donc le nombre de tests à faire. Il est certain qu'un journal serait plus intéressant, mais là encore il convient aux deux parties de pouvoir se mettre d'accord sur le journal utilisé, du coup cela implique aux cibles de conserver un certain historique du journal, rien qu'une fouille ou une perquisition ne puisse louper. Une fois le journal identifié et le code permettant d'en préciser le numéro déchiffré, le reste est relativement simple.
Par contre, si l'on a une interception en milieu de transmission sans pouvoir savoir qui l'a envoyé, ni à qui, l'ensemble de vos remarques sont parfaitement justifiées.
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