Oui, s'il s'agit d'un élément important pouvant aider
Non, l'entreprise devrait être sollicitée, pas contrainte
Je n'ai pas d'avis sur la question
Oui ben les hackers ils la casseraient très vite l'image d'inviolabilité, et bien publiquement. Le petit hacker de 14 ans en est déjà capable sans backdoors, contrairement au FBI... Le Kremlin ou la Chine emploient des hackers (en obéissant à leurs désidératas insolites (fumer au bureau par ex)) qui ont les compétences et surtout le matériel ! Nous on préfère les cols blanc conformes et incompétents, avec des moyens limités et obsolètes.
Depuis Snowden, la confiance du client en matière de sécurité est reine pour vendre. Si tu te fais piquer ton téléphone (soit vol à la tire, soit oubli puis vol) tu es content qu'on ne puisse pas l'utiliser. Et c'est dissuasif.
Enfin je ne cautionne pas la création intentionnelle de failles de sécurité. C'est du pain béni pour les hackers qui les trouvent et exploitent quasiment immédiatement à des fins "criminelles".
Golablement d'accord. Juste une petite nuance sur cette phrase. Oui malheureusement l'entreprise a le pouvoir. C'est elle qui décide d'embaucher. On est donc obligés de trouver des moyens de l'inciter à embaucher. Donner de l'argent ça marche pas, elle s'en sert pour reverser des dividendes par exemple, et continue de licencier. Améliorer la formation, ça change rien si elles embauchent toujours pas. C'est la politique de la demande qui a été d'abord tentée, mais qui a eu peu d'effets.
Donc maintenant on est obligé de lacher du lest sur le code du travail, parce que les employeurs ont peur d'embaucher si ils ne peuvent pas licencier en cas de coup dûr ou de contentieux justifié. Les gens sont très procéduriers et des chefs d'entreprise de bonne foi peuvent perdre face aux prudhommes si le salarié a un bon avocat connaissant les failles du système. Et oui, le patron n'est pas toujours le méchant !
Seuls les actionnaires ont le pouvoir. L'Etat ne l'est pas donc il a peu de pouvoirs. Et nous sommes le peuple qui ne veut rien changer à ce qui ne marche pas, et préfère faire fermer une entreprise plutôt que de la sauver en licenciant 1/3 des salariés (Good Years).
Désolé pour cette parenthèse politique, mais ça en parle pas mal dans ce sujet.
Ici l'Etat n'a pas le pouvoir, et des entreprises comme Apple sont non seulement partout, mais ont le chiffre d'affaire d'un Etat. Sans parler de leur omniprésence dans notre société. Tout le monde a un Smartphone. Et Android étant Open Source, il est impossible d'y mettre des BackDoors. Donc arrêter Google (qui vient d'ailleurs de sortir un programme capable de battre le champions de "Go", qui a son moteur de recherche, Google Earth, Google Map,...) est un peu utopique. Il faudrait lui opposer une sérieuse concurrence pour l'affaiblir. Pareil avec Microsoft. Et encore, ils ont posé des brevets pour tout et n'importe quoi. L'innovation de nos jours n'est pas à la portée de tout le monde. Suffit de voire les reboot dans les jeux vidéos , les reprises de chansons ou les émissions/séries des années 90 qu'on nous ressert aujourd'hui.
Le moins puissant, soutenu par ces 2 firmes "intouchables", c'est finalement Apple, qui a malgré tout le chiffre d'affaires d'un Etat.
Je terminerai en confirmant bien que nos politiques et nos services secrets sont incompétents niveau technologie et NTIC. Et on ne leur donne pas les moyens de l'être. Certes les politiques sont souvent hors du coup, mais certains opposants (comme l'extrême gauche) le sont encore plus.
Salut LSMetag.
Je suis désolé si je t'ai choqué mais cela n'a rien à voir avec notre cher président !Envoyé par LSMetag
Je parle de la mentalité à la traîne en France, où certains se croient encore au XIX ième siècle.
Cette époque est révolue, mais pourtant elle continue à perdurer.
Comme si le bon vieux système D (D comme Démerde toi) pouvait tout solutionner.
Et bien non, nous entrons dans une ère où la coopération sera la règle si nous ne voulons pas finir aux oubliettes.
Nous critiquons les Etats-Unis, mais eux au moins ont su évoluer, à l'inverse de nous.
Je comprends ton mécontentement, mais tu es un tantinet hors-sujet.Envoyé par LSMetag
Quand je parle du pouvoir des entreprises, je parle de création ou d'innovation qui laisse à la traîne le gouvernement.
Ici, Apple crée des outils qui empêchent les autorités de faire correctement leur boulot.
Est-ce la faute d'Apple si on se sert du Iphone pour commettre des crimes ?
Non, sinon, on devrait attaquer en justice les fabricants d'armes !
Je pense qu'il y a une guerre de pouvoir aux Etats-Unis dont des boîtes comme Apple vont faire les frais.
En vérité, cela n'a rien à voir avec le terrorisme.
J'ai surtout l'impression que l'état à commis une erreur en autorisant les entreprises à faire du chiffrement.
Jadis, cela était le domaine des militaires, qui contrôlaient l'information.
Mais aujourd'hui, à cause d'internet, tout le monde peut échanger dans le plus grand des secrets.
A cause du terrorisme, on voit les limites du gouvernement qui cherche à reconquérir ce qu'il a perdu.
Il y a un grave danger pour l'état, mais aussi pour la société, car c'est une arme à double tranchant !
(une arme qui sert à se défendre mais aussi à oppresser le peuple.)
@+
Les shérifs américains sont des officiers élus. Le gars veut faire parler de lui, comme bon nombre de nos députés ces derniers temps en racontant tout et son contraire.
Evoluer, pas dans tous les domaines. Ils restent incompétents au niveau informatique au point de demander des backdoors. Et ils en sont toujours à l'époque des cowboys. Ils sont prêts à élire Trump ^^'.
Tout développeur consciencieux crée des solutions dont le but est d'assurer la sécurité des utilisateurs et de protéger contre le vol. Ca te plairait qu'on utilise une backdoor (les hackers se les approprient facilement) pour insérer un virus qui détruit toutes tes données ou envoie des SMS frauduleux à ton nom ? Et bien sâche que même avec les mesures de cryptage actuelles, il y en a qui réussissent quand même à le faire. Et si les autorités sont incapables de faire leur boulôt pour si peu, elles ont des questions à se poser. Ca ne gêne nullement la Chine ou la Russie, qui emploie les bonnes personnes.
Tu penses. En mettant en avant la sécurité de leurs outils, sa clientèle (pas qu'Américaine) garde confiance. Sans oublier tous les géants de la technologie qui le soutiennent (Microsoft, Google, Facebook, Wikipedia,...) Chacune de ces entités a des chiffres d'affaire de l'ordre de la dizaine de milliards, au minimum. Sans Google ou Windows, ils feraient quoi les Etats ? Sans Windows, ils se vendraient les ordis de SuperMarché ? Ca ferait beaucoup de TVA en moins pour l'Etat. Sans compter que ça pourrait créer une crise boursière (ben oui, il y a beaucoup d'actionnaires dans tous les pays). Pareil pour les Smartphone Android (le code est opensource surveillé par des WhiteHat, impossible de mettre des backdoors ou d'enlever un cryptage). Ces sociétés ont de plus des filiales dans le monde entier.
Un parallèle tout bête. Les magazines people. Ils en ont tous les jours des procès. Ils préfèrent payer les amendes car elles sont insignifiante par rapport à ce que rapporte le "crime". Tim Cook peut se payer les meilleurs avocats du monde. Et si Tim Cook tombait (ce qui est peu probable), son adjoint prendrait la relève. Puis l'adjoint de l'adjoint,... Et les autres filiales à l'étranger seraient aussi tranquilles. Elles feraient peut-être même du zèles.
L'autorisation, on l'aurait prise de toute façon. L'opinion publique crierait à la dictature si l'on condamnait pour empêchement d'espionnage. Ce serait une sorte de dictature où la liberté de l'expression dans la création serait menacée. De plus, il n'y a pas que l'Amérique dans le monde.
C'est pareil avec le port d'arme. Mais tu vois bien leur réaction. L'actualité du moment concerne un gamin qui a tiré sur sa mère.
Apple vs FBI : dans sa dernière déposition, Apple estime que la demande du gouvernement pourrait
« forcer un artiste à peindre une affiche »
Durant le festival SXSW ( South by Southwest, un ensemble de festivals de musique, de cinéma et de médias interactifs et qui se tient chaque année), le président américain Barack Obama s’est exprimé sur le litige opposant l’entreprise technologique Apple au FBI.
Bien entendu, le chef du monde libre a adopté, dans une certaine mesure, la même position que le gouvernement, expliquant qu’un « chiffrement solide, peu importe les conséquences (...), fétichise nos téléphones, en les plaçant au-dessus de toute autre valeur ». Pour lui, cette solution va « à l'encontre de l'équilibre (entre respect de la vie privée et sécurité) que notre pays a atteint depuis deux cents ou trois cents ans ». Raison pour laquelle « il faut s'assurer que le chiffrement et la clef soient le plus solides possible, tout en permettant au plus petit nombre d'individus possible d'y accéder dans un certain nombre de cas sur lesquels nous devons nous mettre d'accord ».
Une position qui n’a pas décidé Apple à abdiquer, bien au contraire. Dans sa dernière déposition en attendant les dépositions orales qui auront lieu la semaine prochaine, Apple a repris l’argumentation du juge fédéral de New York James Orstein, qui a estimé que l’interprétation du All Writs Act faite par le gouvernement est absurde dans la mesure où elle va autoriser ce que le gouvernement recherche, même si tous les membres du Congrès avaient voté contre l’octroi d’une telle autorité.
Aussi, bien qu’Apple dispose des moyens techniques pour se soumettre à l’injonction du tribunal, l’entreprise estime que le All Writs Act n’implique pas que ce que le Département de la Justice indique. Bien que cette loi permette aux tribunaux de faire des injonctions, ce pouvoir n’est pas sans limites. « Le gouvernement recherche ici une injonction qui n’est ni accréditée par la loi actuelle ni autorisée par statut. En effet, le gouvernement ne s’est référé à aucune injonction disponible dans la loi actuelle qui obligerait une partie privée à effectuer un travail contraignant, créer un nouveau logiciel ou être cité à comparaître pour assister les forces de l’ordre ».
« Le gouvernement soutient toutefois que, parce que la Cour a émis un mandat de perquisition valide, elle peut ordonner à des tiers innocents de fournir des services que le gouvernement juge « nécessaires » ou « appropriés » pour achever son investigation. Mais cette théorie « large » et « flexible » du Writs Act n'a aucun principe limitatif. Voir Ivey, 47 F.3d à 185 (en tenant compte de plusieurs « parallèles hypothétiques » montrant que la lecture de la Loi faite par le requérant permettrait au tribunal d'émettre un certain nombre d’injonctions non admises par la loi actuelle). En effet, il est dit que le gouvernement ne parvient même pas à résoudre les cas hypothétiques qui lui sont soumis (par exemple, contraindre une société pharmaceutique à fabriquer des composés d’injections létales ) ».
« Le gouvernement menace aussi implicitement Apple de forcer l’entreprise à lui donner son code source ainsi que la signature électronique privée. Les implications de sécurité catastrophiques de cette menace viennent mettre en évidence l’incompréhension ou la négligence fondamentale du gouvernement sur le problème technologique et les risques de sécurité impliqués par sa suggestion ».
Les avocats d’Apple ont déclaré à la presse que cette affaire est grave et comporte de profondes implications : « la position du gouvernement a des implications radicales. En vertu de l'avis du gouvernement, l'État pourrait forcer un artiste à peindre une affiche, un chanteur à interpréter une chanson, ou un auteur à écrire un livre, tant que son objectif est de parvenir à une fin admissible, qu’il s’agisse d'accroître les effectifs militaires ou de faire la promotion de la santé publique ».
Source : exposé d'Apple (au format PDF)
Il y a que moi qui trouve cette façon de désigner Obama vachement orientée politiquement ?le chef du monde libre
Après si c'est fais exprès pour mettre en lumière son opinion liberticide, ça reste politiquement orienté, mais plus juste
C'est justement bien là le problème.
D'une part, le nombre de personne sera forcément trop important.
D'autre part, personne ne sera en mesure de vérifier les cas qui mèneront à la consultation de ces données puisque par définition, la plupart des demandes relèveront du secret défense ou du secret de l'instruction.
A mettre en parallèle avec l'article qui parle des abus des policiers aux USA et en GB concernant les fichiers nationaux. Et rappelle les polémiques récurrentes sur le STIC en France.
Si l'on veut régler tous les problèmes à ces questions cela devrait être le rôle d'un organisme international de réglementer l'utilisation du chiffrement civil mais je peut toujours me gratter que l'ONU ne feras rien
Bof. Une porte dérobé, c'est craqué dans les 48 heures. Partant de là, autant avoir tout en ouvert et visible à tous. Au moins, le citoyen sera prévenu.
Les ingénieurs sécurité d'Apple seraient prêts à démissionner plutôt qu'à participer à la création d'un système
pour contourner les mécanismes de sécurité d'iOS
Selon des sources du quotidien New York Times qui cite plus d’une demi-douzaine d’employés Apple (anciens et actuels), des employés d’Apple se demandent quelle conduite tenir si l’entreprise se voyait dans l’obligation de répondre favorablement à la requête du FBI. Si certains ont affirmé qu’ils pourraient ne pas s’y soumettre, d’autres ont maintenu qu’ils seraient même prêts à quitter leur emploi plutôt que de mettre en péril la sécurité d’un logiciel qu’ils ont déjà créé.
Parmi ceux qui ont été interrogés par les soins du quotidien figurent des ingénieurs impliqués dans le développement de produits et sécurité sur mobiles ainsi que d’anciens ingénieurs et responsables sécurité.
Une potentielle résistance qui vient soutenir les propos tenus par Tim Cook, le PDG de l’entreprise, dans sa lettre ouverte, publiée pour expliquer le refus de coopération d’Apple, dans laquelle il soutenait que « le gouvernement a demandé à Apple de pirater ses propres utilisateurs et de plomber des décennies d’avancées sur la sécurité qui protège nos clients — incluant dix millions de citoyens américains — de pirates et cybercriminels compétents. Les mêmes ingénieurs qui ont créé ce système de chiffrement pour iPhone afin de protéger nos utilisateurs pourraient, ironiquement, recevoir l’ordre d’affaiblir ces protections et ainsi mettre nos utilisateurs dans une position de faiblesse ».
« Cette conscription est fondamentalement offensante vis-à-vis des principes de base d'Apple et constituerait une grave menace pour l'autonomie d'Apple ainsi que de ses ingénieurs », ont estimé les avocats d'Apple dans la motion adressée à la Cour Fédérale de District (District Central de Californie).
L’hypothèse de ces démissions massives est-elle absurde ? Peut-être pas. Tout d’abord, un tel acte paralyserait la requête du FBI. Ensuite, Jean-Louis Gassée, un ancien responsable de l’ingénierie chez Apple, a rappelé que les employés Apple ont « une culture d’indépendance et de rébellion » : « si le gouvernement essaie de contraindre ces ingénieurs, bonne chance dans ce cas ».
De plus, comme le souligne le New York Times, « la peur de perdre un emploi si bien rémunéré pourrait ne pas avoir un si grand impact sur des ingénieurs en sécurité dont les talents sont très demandés. En fait, les employer pourrait être un badge d’honneur au sein d’autres entreprises technologiques qui partagent le scepticisme d’Apple sur les intentions du gouvernement ».
D’ailleurs Windows Snyder, directeur de la sécurité pour le compte de la startup Fastly qui a été gestionnaire produit senior chez Apple, a estimé que « si quelqu’un essaie de les forcer à travailler sur quelque chose qui s’avère loin de leurs valeurs personnelles, alors ils peuvent s’attendre à trouver une position qui leur corresponde mieux ailleurs ».
Source : New York Times
j'aimerais en dire autant pour nos SSII
Les meilleures blagues sont les plus courtes.
Il faudrait arrêter la comédie maintenant, cela devient lourd.
Pour réagir à l'article, je n'y crois que moyennement. Les ingénieurs Apple ont beau être très appréciés sur le marché, je suis loin de penser qu'une démission de masse pourrait voir le jour si toutefois l'entreprise était contrainte d'aider le FBI.
C'est peu être l'un des meilleur troll que j'ai vu« Cette conscription est fondamentalement offensante vis-à-vis des principes de base d'Apple »,
Les ingénieurs sécurité de Apple sont prêts à démissionner??? Et bien qu'ils le fassent et on en reparle
Il faut avouer qu'elle est bien bonne celle-là!!!
C'est juste un argument de Apple pour se faire mousser!!! Je connais personnellement plusieurs ingénieurs ayant travaillé pour Apple qui ont démissionné pour des raisons bien moins nobles: Tout simplement à cause d'une ambiance de m... dans les équipes! (Ben oui, Apple est une société comme une autre, même s'ils veulent nous faire croire le contraire)
A leur place c'est sûr que je démissionnerais. Je passe 10 ans à sécuriser mon petit bijou, et ensuite on me demande de saper mon travail et de mettre en dangers ceux pour qui je travaille, les utilisateurs.
Ensuite j'irais à "Apple Ireland" ou me ferai réembaucher une fois la crise passée. Le chômage sur 5000$ mensuel, c'est très vivable ^^. Les Smartphone sont déjà créés et en vente. Ca ferait juste momentanément un peu moins de support technique niveau sécurité et n'impacterait pas Apple financièrement. Et comme dit dans l'article, ceux qui embaucheraient ces ingénieurs pourraient avoir un capital "confiance" de départ.
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