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  1. #1
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    Bonsoir,

    Une cour d'appel confirme la loi texane réglementant la modération des médias sociaux, cette décision peut conduire à une confrontation avec la Cour suprême sur l'avenir de l'expression en ligne

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Le Texas a parfaitement raison. Un réseau social n'a pas à modérer de façon politique.

    Trop souvent les réseaux sociaux et outils de modérations autom, sont batis de la sorte que les faux positifs sont considérés comme comme racistes et toutes joyeuseté.

    Depuis un an, le Texas se bat devant les tribunaux pour faire respecter une loi controversée qui interdirait aux entreprises technologiques de modérer le contenu en fonction des points de vue.
    Un exemple : Une personne dit sur Facebook , "je n'aime pas le comportement des cyclistes en ville". Est ce pour autant que cette personne est contre le parti ecolo-groen en Belgique ? Une personne se plaint des drogués de la colonne du crack à PAris. Est ce que cette personne est raciste envers les étrangers ?

    En mai, la Cour suprême a bloqué la loi de justesse, mais cela n'a guère contribué à régler la question. Aujourd'hui, la cour d'appel du 5e circuit a annulé la décision d'un tribunal inférieur du Texas de bloquer la loi, et a décidé que la loi texane devait être maintenue. Étant donné que les deux cours de circuit sont arrivées à des opinions divergentes, la décision "prépare probablement une épreuve de force à la Cour suprême sur l'avenir du discours en ligne". Entre-temps, l'avis de la cinquième cour de circuit pourrait inciter d'autres États à adopter des lois similaires.
    Pour résumé , une critique jugé "trop politisé" peut se voir censurée ^^

    On ne juge pas une personne en fonction de ces opinions politiques . Une personne de gauche n'incarne pas le bien absolu , une personne de droite n'incarne pas le mal absolu . Un centriste est donc dieu en personne pour arbitrer ?

  2. #2
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    En tant que 7em plus grande économie du monde, cela incitera les décideurs politiques à agir dans ce sens pour le reste de usa, en commençant par les côtes et à terme il sera moins coûteux den faire la norme .

  3. #3
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    Bonsoir

    La Floride porte la bataille sur la réglementation des médias sociaux devant la Cour suprême afin qu'elle décide si un État peut réglementer la façon dont les réseaux sociaux modèrent le contenu

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Tout à fait un état peut imposer à une société la façon dont on modère les réseaux sociaux. Une plate forme comme Facebook jusqu'au petit forum du fin fond du web est censé garder une pluralité et neutralité des avis.

    Si Facebook se mets à chasser des avis "politiques" contraire aux idéaux des dirigeants , c'est illégal .

    Supposons que Facebook soit de droite et des utilisateurs de gauche. Si les utilisateurs de gauche sont censurés abusivement, Facebook est hors la loi. Une entreprise n'a pas à faire de discrimination sur des idéaux politiques (comme la religion, l'origine ethnique, l'orientation sexuelle ... ) .

    Un marchand de vélo ne pas plutôt servir un écolo qui aime rouler à vélo, qu'une personne de droite qui roule aussi à vélo.

    C'est absurde comme raisonnement, pourtant c'est ce que fait Facebook et d'autre.

    Que pensez-vous de la réglementation de la Floride ?
    La Floride ne fait que conserver un juste milieu, pour contrer la censure abusive.

    Selon vous, les gouvernements devraient-ils dicter aux réseaux sociaux la façon dont ils doivent modérer le contenu sur leurs plateformes ?
    Puis quoi encore ? Facebook devrait être plutôt d'un bord politique que l'autre ? Cela s'appelle de la censure ou une dictature ! Ce serait le retour du ministère de la vérité, de vertu , de la police de la pensée ^^

    Non le problème de fond que je constate , c'est que Facebook (et d'autres réseaux sociaux), se sont aventurés à accepter la politique et la théologie sur leur plateforme ... au même titre que tout ce qui a une valeur mercantile ...

    Je vais me répéter. Depuis quand un discours politique ou une prière religieuse ont des valeurs marchandes ?

    Ce qui prouve bien que laisser prospérer les discours politiques et la théologiques sur n'importe quel site peut vite déraper ^^

    Charge aux élus de mettre l'infra internet (site, forum, blog, site participatif ...) en place pour que le débat politique (voir religieux) puisse se faire dans de bonne condition ... Et non pas de manière sauvage sur Facebook ou je ne sais quel autre site web.

  4. #4
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    Apparemment le citoyen américain n'est pas suffisamment mûr pour décider d'installer ou nom une application. Pauvre US. Dès qu'on est incapable de freiner quelque chose, on invoque la sécurité nationale.

  5. #5
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    Citation Envoyé par Le gris Voir le message
    Apparemment le citoyen américain n'est pas suffisamment mûr pour décider d'installer ou nom une application. Pauvre US. Dès qu'on est incapable de freiner quelque chose, on invoque la sécurité nationale.
    Ce qui est assez logique, car les Américains ont une obsession sur l’âge de la majorité, ce qui est révélateur d'une volonté plus large d'infantiliser la population. En déresponsabilisant les jeunes crée une déresponsabilisation à l'âge adulte, car le sens des responsabilités s’apprend, il n'est pas inné. Et si une personne est responsabilisée trop tardivement, elle ne sera jamais tout à fait responsable, c'est irrémédiable.

  6. #6
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    Par défaut « Treize ans, c'est trop tôt » : l'âge minimum de 13 ans sur les réseaux sociaux devrait être relevé
    « Treize ans, c'est trop tôt » : l'âge minimum de 13 ans sur les réseaux sociaux devrait être relevé,
    selon un responsable de la santé dans l'administration Biden

    Suite à une sensibilisation du chirurgien général Vivek Murthy, qui milite pour des limites gouvernementales au-delà de la norme actuelle de l'industrie de 13 ans, un regain d'intérêt au Congrès des États-Unis a été observé quant à l'adoption de restrictions sur l'accès aux médias sociaux pour les adolescents.

    « Rien de tout cela n'est hors de notre contrôle. Lorsque nous avions des véhicules dangereux sur la route, nous avons adopté des lois pour rendre ces véhicules moins dangereux », a-t-il déclaré à CNN dans une récente interview. « Treize ans, c'est trop tôt », a déclaré Murthy, chirurgien général de l'administration Biden après avoir occupé le même poste pendant un peu plus de deux ans sous la présidence de Barack Obama, qui l'a nommé, et pendant trois mois après le mandat de Donald Trump à la Maison-Blanche.

    Les responsables, a ajouté Murthy, devraient « être attentifs à ce qui se passe dans la façon dont [les adolescents] pensent à leur propre valeur ».


    Le buzz autour des conséquences de la santé mentale pour les jeunes en ligne a augmenté avec un rapport du Wall Street Journal de 2021, surnommé les Facebook Files (littéralement les « dossiers Facebook»), basé sur des rapports internes et des discussions sur la question au sein de la grande enseigne des médias sociaux. La couverture a conduit au témoignage devant le Congrès américain de la lanceuse d'alerte Frances Haugen.

    Après plusieurs faux départs pour faire passer la législation par le Congrès, il y a eu une poussée concertée pour promulguer deux projets de loi lors de la session postélectorale de décembre. L'un aurait élargi les protections fédérales de la vie privée pour les enfants, et l'autre aurait mandaté des garanties pour leur activité en ligne. Les deux ont suscité un soutien important, mais aucun n'en a fait une législation « incontournable » à la fin de la session. Mais la question percole toujours dans les cercles politiques de Washington. Le président Joe Biden a appelé à une action bipartite du Congrès dans un article d'opinion du Wall Street Journal le mois dernier, écrivant : « Nous devons tenir les entreprises de médias sociaux responsables de l'expérience qu'elles mènent sur nos enfants à des fins lucratives ».

    Taylor Barkley, directeur de la technologie et de l'innovation au Center for Growth and Opportunity de l'Utah State University, a déclaré au Washington Examiner : « Le chirurgien général a raison de dire que l'utilisation des médias sociaux pour certains jeunes de 13 ans n'est peut-être pas un bon choix. Mais pour d'autres, cela pourrait être le bon choix et une bouée de sauvetage pour la communauté. Il a averti que les législateurs doivent s'assurer "que les avantages des médias sociaux ne sont pas perdus au profit des risques" ».

    Les compromis avec des réglementations de sécurité étendues pourraient inclure le fait d'empêcher les adolescents de trouver des ressources en santé mentale ou des systèmes de soutien virtuels en ligne, avertissent certains critiques.

    « Malgré les gros titres et les récits dominants, une relation causale concluante entre les médias sociaux et les effets négatifs sur la santé mentale de l'utilisateur adolescent typique n'a pas été établie. Le lien est au mieux corrélationnel », écrit Barkley dans son récent article, « What Should Policymakers Do About Social Media and Minors ? » (littéralement Que devraient faire les décideurs politiques à propos des médias sociaux et des mineurs*?)

    Le Congrès a promulgué la loi sur la protection de la vie privée en ligne des enfants en 1998 et a fait appel à la Federal Trade Commission pour son application. La loi soumet les produits et services en ligne destinés aux enfants de moins de 13 ans à un contrôle réglementaire beaucoup plus strict et nécessite une autorisation parentale. Il existe actuellement des propositions visant à étendre ces protections pendant l'adolescence des utilisateurs.

    Ces propositions s'accompagnent également de coûts. Les systèmes de vérification de l'âge peuvent obliger les utilisateurs à fournir davantage d'informations personnelles pour séparer les enfants des adultes. Cela peut également rendre plus difficile pour les mineurs de rester anonymes lorsqu'ils demandent de l'aide en ligne, exposant par inadvertance les adolescents en crise à plus de mal.

    Les médias s'attendent à ce que la législation de la dernière session et de nouvelles propositions soient présentées à la fois à la Chambre et au Sénat cette année. Tout cela est parallèle, et peut-être en concurrence avec, des efforts simultanés pour adopter une vaste loi fédérale sur la protection de la vie privée pour tout le monde en ligne. C'est quelque chose que le Congrès n'a pas été en mesure de faire, mais que de nombreux États ont réussi à accomplir par eux-mêmes.

    L'autre sujet de préoccupation pour les mineurs en ligne est l'abus sexuel d'enfants. Cette question bénéficie d'un large accord des deux parties. Le matériel est déjà illégal et la source d'une grande coopération entre les plus grandes plateformes de médias sociaux avec les forces de l'ordre. En 2021, plus de 29 millions de cas présumés d'exploitation sexuelle d'enfants ont été signalés par des plateformes en ligne au National Center for Missing & Exploited Children. Les appels à l'action législative dans ce domaine se concentrent sur l'augmentation des ressources pour réduire ou éliminer complètement le matériel.

    En ce qui concerne l'aspect plus controversé de la santé mentale de la protection des enfants en ligne, Barkley a déclaré: « En fin de compte, ce seront les solutions ascendantes des adolescents et de ceux qui s'en soucient le plus qui assureront le maximum d'avantages et le risque le plus faible en matière d'utilisation des médias sociaux ».

    Nom : telephone.png
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    D'autres États tentent déjà d'interdire l'utilisation des médias sociaux aux moins de 18 ans

    Au cours de ces dernières années, de nombreuses études ont rapporté que l'utilisation des médias sociaux a des effets négatifs sur la santé mentale des utilisateurs, en particulier celle des plus jeunes. Malgré les nombreuses approches de solutions proposées par les plateformes comme Facebook, Instagram, TikTok, etc., les experts continuent d'affirmer que la santé mentale des enfants, ainsi que leur sécurité en ligne, reste un défi majeur pour les entreprises de médias sociaux. Pour répondre à ces préoccupations, un législateur américain vient de proposer une approche différente de la plupart de celles qui ont été proposées par le passé.

    Le représentant républicain de l'État du Texas, Jared Patterson, a présenté le projet de loi HB 896 qui exigerait que les utilisateurs de médias sociaux soient âgés d'au moins 18 ans pour pouvoir ouvrir un compte de médias sociaux. « Alors qu'on pensait autrefois que les utilisateurs étaient parfaitement sûrs, l'accès des mineurs aux médias sociaux a entraîné une augmentation remarquable des cas d'automutilation, de suicide et de problèmes de santé mentale », a déclaré Patterson, comparant les plateformes de médias sociaux à l'utilisation de la cigarette avant qu'elle ne soit considérée comme dangereuse dans les années 1960.

    Les principales plateformes de médias sociaux, telles que Facebook et Instagram de Meta, exigent que les utilisateurs aient 13 ans, mais ne disposent d'aucun système permettant de vérifier l'âge des utilisateurs. Le projet de loi de Patterson obligerait les sociétés de médias sociaux à vérifier l'âge des utilisateurs au moyen d'une pièce d'identité avec photo, tout en permettant aux parents de demander la suppression des comptes de leurs enfants sur les sites. Les sociétés de médias sociaux auraient alors un maximum de 10 jours pour supprimer le profil d'un enfant. Patterson estime qu'il faut mettre fin aux méfaits des réseaux sociaux sur les enfants.

    Jonathan Haidt, psychologue social qui étudie la psychologie morale et le développement moral depuis 1987, a déclaré en mai dernier : « j'ai commencé à remarquer que quelque chose allait mal dans la santé mentale et le comportement social des étudiants autour de 2014, ce qui m'a conduit à collaborer avec Greg Lukianoff pour écrire un article pour Atlantic en 2015 intitulé "The Coddling of the American mind" ». À la fin de son étude, Haidt a conclu que la santé mentale des adolescents est en chute libre et les médias sociaux en sont une cause majeure. D'autres études ont également tiré des conclusions très peu rassurantes.

    TikTok, la plateforme de partage de vidéos courtes qui jouit d'une très forte popularité auprès des jeunes, fait l'objet de plusieurs actions en justice pour son impact sur la santé mentale des enfants. En mars dernier, une coalition formée par les procureurs généraux de Californie, de Floride et du Kentucky, entre autres, a ouvert une enquête sur TikTok pour ses effets potentiels sur la santé mentale et physique des jeunes. L'algorithme de TikTok détermine le contenu que les utilisateurs voient, et s'est avéré remarquablement efficace pour maintenir les utilisateurs engagés sur l'application, ce qui contribuerait à dégrader la santé mentale des jeunes.

    Le groupe de procureurs généraux cherche à savoir si la façon dont TikTok conçoit, exploite et commercialise sa plateforme a un effet négatif sur la santé des enfants, des adolescents et des jeunes adultes. Bien que l'entreprise ait donné un aperçu du fonctionnement de son algorithme, il est difficile de connaître les détails exacts en dehors des fuites et des suppositions éclairées. L'enquête des procureurs devrait se concentrer sur « les méthodes et techniques » utilisées par TikTok pour « stimuler l'engagement des plus jeunes utilisateurs, notamment en augmentant le temps passé sur la plateforme ». TikTok a toujours nié ces allégations.

    « Les méfaits des médias sociaux sur les mineurs sont démontrés non seulement par les recherches internes des sociétés de médias sociaux qui créent ces produits addictifs, mais aussi par la montée en flèche des taux de dépression, d'anxiété et même de suicide dont souffrent les enfants. Nous remercions le représentant Jared Patterson pour ces efforts afin de garder cette précieuse population en sécurité, et nous soutenons l'interdiction de l'accès aux médias sociaux pour les mineurs afin d'empêcher les méfaits perpétuels des médias sociaux de dévaster la prochaine génération de Texans », a déclaré Greg Sindelar, PDG de la Texas Public Policy Foundation.

    Que se passe-t-il en France ?

    Les réseaux sociaux sont interdits aux enfants de moins de 13 ans. Ils respectent sur ce point la législation américaine qui interdit la collecte des données personnelles sur des jeunes de moins de 13 ans.

    En Europe, il n’existe pas, pour le moment, de texte fixant une limite d’âge pour tous les pays, chaque pays étant libre de décider lui-même de l’âge limite. En France, c’est cependant la même limite qu’aux États-Unis qui s’applique, c’est-à-dire qu’il est interdit de créer son compte sur un réseau social avant 13 ans.

    Ainsi, créer un compte avec de fausses informations, comme avec un âge erroné par exemple, constitue une infraction aux conditions d’utilisation des réseaux sociaux.

    Pourquoi cet âge minimum de 13 ans ?

    Les enfants de moins de 13 ans sont vulnérables à la fois du fait des propos et autres contenus mis en ligne par d’autres personnes, mais également du fait des contenus qu’ils peuvent être amenés à publier eux-mêmes sur le site, comme les informations personnelles et les photos. Par ailleurs, en laissant leur profil ouvert au public comme c’est souvent le cas, les mineurs peuvent être exposés à des personnes aux intentions malveillantes.

    Une protection accrue pour les 13-15 ans sur les réseaux sociaux

    Depuis son adoption le 25 mai 2018, le RGPD renforce le consentement et la transparence concernant l’utilisation des données. L’article 8.1. porte sur la collecte des données personnelles des mineurs, qui seront désormais traitées différemment selon leur âge.

    Ainsi, pour les 13-14 ans, le consentement des parents est désormais requis conjointement à celui du mineur, suite à un amendement recommandé par l’Association e-Enfance. Les adolescents âgés de 15 ans et plus peuvent consentir seuls à la création de leurs comptes sur les réseaux sociaux, comme un majeur.

    Sources : Washington Examiner, e-enfance

    Et vous ?

    Que pensez-vous de l'âge de 13 ans pour accéder aux réseaux sociaux ?
    S'il devait être relevé, quel âge vous semblerait le plus approprié ?
    Comprenez-vous les réticences des organismes qui plaident pour ne pas empêcher l'accès aux réseaux sociaux aux adolescents de 13 ans ?

    Voir aussi :

    La Californie abandonne un projet de loi qui aurait permis de tenir les médias sociaux responsables de la dépendance des enfants, suite à la forte pression du lobbying de Meta, Twitter et Snap
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  7. #7
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    On peut relever l'âge à 16, 18 ou 50 ans. Rien ne changera aussi longtemps que les réseaux sociaux pourront se retrancher derrière leur statut d'hébergeur, et se dédouaner totalement des crimes et délits commis via leur plateforme.

  8. #8
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    Existe t il une enquête sur la répartition de l'âge des comptes facebook?
    Je connait au moins deux bébés qui ont eu un compte facebook avant même de naitre.

    Je ne connait pas assez de parent qui ont des enfants qui ont entre 8 et 12 ans mais je ne serais pas surpris qu'en pratique on retrouve facilement des utilisateurs plus jeune que 13 ans.
    Ceci dit ils utilisent aussi probablement d'autres réseaux sociaux.

    A quoi bon renforcer une loi qui n'est déjà pas appliquée?

  9. #9
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    Citation Envoyé par Jeff_67 Voir le message
    On peut relever l'âge à 16, 18 ou 50 ans. Rien ne changera aussi longtemps que les réseaux sociaux pourront se retrancher derrière leur statut d'hébergeur, et se dédouaner totalement des crimes et délits commis via leur plateforme.
    En même temps c'est comme si les fabricants d'armes étaient tenus pour responsable si un déséquilibré en utilisait une pour tuer quelqu'un c'est pas vraiment logique, en plus vu la masse des données à traiter c'est impossible de supprimer le contenu illicite rapidement.

  10. #10
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    Citation Envoyé par Erviewthink Voir le message
    En même temps c'est comme si les fabricants d'armes étaient tenus pour responsable si un déséquilibré en utilisait une pour tuer quelqu'un c'est pas vraiment logique, en plus vu la masse des données à traiter c'est impossible de supprimer le contenu illicite rapidement.
    Les journaux et autres titres de presse peuvent être condamnés à verser des dommages et intérêts s'ils publient des propos qui tombent sous le coup de la loi, quand bien même ils ne font que relayer l'information.

    Il devrait en être exactement de même pour les réseaux sociaux.

  11. #11
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    Par défaut Interdit au moins de 13 ans ?
    Je trouve que la limite à 13 ans est correcte et je l'ai respectée pour mes enfants. Seulement, c'est comme pour les films, j'ai vu beaucoup d'autres parents se moquer de ces restrictions et laisser leurs enfants ouvrir un compte bien avant 13 ans. On peut toujours essayer de contrôler plus sérieusement mais je ne vois pas l'intérêt. C'est la responsabilité des parents. A moins que l'on démontre qu'ils sont incapables d'élever leurs enfants et dans ce cas les gamins terminent à la DASS. Cette situation est déjà prévue par la loi.

    Personnellement je doute de la dangerosité des réseaux sociaux. Ça me rappelle les accusations portées sur les jeux vidéos FPS. On les a accusés de tous les maux, ils rendaient les jeunes violents, les poussaient à l'acte. Il a fallu du temps pour qu'on se rende compte que c'était faux, voir que cela avait l'effet inverse.

    En attendant les recommandations actuelles me paraissent tout à fait suffisantes. J'aurais même tendance à mettre la limite à 12 plutôt que 13.

  12. #12
    Invité
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    Citation Envoyé par Jeff_67 Voir le message
    Les journaux et autres titres de presse peuvent être condamnés à verser des dommages et intérêts s'ils publient des propos qui tombent sous le coup de la loi, quand bien même ils ne font que relayer l'information.

    Il devrait en être exactement de même pour les réseaux sociaux.
    Sauf qu'ils n'ont pas les mêmes quantités de données à traiter, et c'est eux qui mettent en ligne ces propos c'est complètement différent. Tu ne vas pas interdir un service car une minorité l'utilise à mauvais escient. Sinon rien ne serait disponible car tout est dévoyé de son but principal.

  13. #13
    Invité
    Invité(e)
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    Il est vrai que relever l'âge est toujours moins coûteux que de bien former les jeunes à l'esprit critique et aux média. Mieux vaut réprimer que conscientiser, c'est plus rapide et moins cher !

    Ce qui est navrant, c'est de penser que ça va résoudre le problème, comme si rien ne remplacera les réseaux sociaux électroniques et que la manipulation n'existe pas dans le monde réel !

    Est-il vraiment si naïf que ça ce vieux monsieur ?

  14. #14
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    Tant que l'on est pas au Lycée, je pense que le gouvernement doit chercher à empêcher les enfants de se mettre dessus.
    C'est assez symbolique mais les parents doivent aussi jouer leur rôle.

    En cas de harcèlement, j'estime qu(il devrait y avoir des sanctions dissuasives, les idées qui me viennent à l'esprit sont :
    - amende
    - exclusion temporaire ou définitive en cas de récidive
    - correction dans un établissement spécialisé
    - ...

    Au niveau des entreprises, j'estime que la publicité devrait être très restreinte sauf pour certains éléments précis (alimentation saine, activité physique ou culturelle, santé, ...). Entre parent et enfant, les produits mis en avant peuvent être source de conflits (smartphone, malbouffe, ...).

  15. #15
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    Citation Envoyé par smarties Voir le message
    Tant que l'on est pas au Lycée, je pense que le gouvernement doit chercher à empêcher les enfants de se mettre dessus.
    C'est assez symbolique mais les parents doivent aussi jouer leur rôle.
    Comment empêcher? Demander une carte d'identité, on est parti pour du fichage plus important pour les enfants que les adultes.
    Les parents doivent jouer leur rôle et le gouvernement le sien, et le gouvernement n'a rien à voir la dedans.
    Citation Envoyé par smarties Voir le message
    En cas de harcèlement, j'estime qu(il devrait y avoir des sanctions dissuasives, les idées qui me viennent à l'esprit sont :
    Il y a deux problème avec le harcèlement:
    La punition d'un gamin de 13 ans est vraiment la solution? (J'ai été harcelé gamin, la punition n'a servi à rien, les choses ont changé quand le CPE leur a fait miroiter ce qu'ils faisaient vivre aux autre. Oui, les harceleurs n'imaginent pas ce que vit leur bully)
    On a jamais réussi à faire de la prévention efficace (je ne comprends pas comment envoyé des photos de soi à poil est devenu une pratique normale chez les ados). Prévention du harcèlement et de ses conséquences (suicides entre autres).
    Citation Envoyé par smarties Voir le message
    Au niveau des entreprises, j'estime que la publicité devrait être très restreinte sauf pour certains éléments précis (alimentation saine, activité physique ou culturelle, santé, ...). Entre parent et enfant, les produits mis en avant peuvent être source de conflits (smartphone, malbouffe, ...).
    les éléments précis sont la porte ouverte aux dérives, donc pas d'exceptions, pas de pub pour les jeunes.
    En plus ça rendra leur présence moins attractive pour le RS. Donc moins de chance qu'ils y aillent.
    C'est vrai les enfants ont des pubs MacDo, les parents ont des pubs pour les sites de rencontres extra conjugaux

  16. #16
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    Je trouve que 16 ans par exemple serait pas mal.
    Mais je trouve ça pas mal car en fait, je m'en fiche à un point tellement élevé que je ne saurais le décrire.

    Et si ce changement m'importe aussi peu c'est parce que même si la valeur mini c'est 99 ans, ça ne changera strictement RIEN.

    J'ai pu accéder à du porno quand j'avais moins de 18 ans.
    Je pourrais accéder à des réseaux sociaux quel que soit mon âge, comme le font les enfants aujourd'hui, même si quand j'étais petit ça n'existait pas. Si j'étais à la place de ces enfants, croyez bien que je trouverais comment faire.

    La seule solution c'est d'éduquer. Que ce soit l'état ou les parents, même si là ça revient aux parents (encore que quand on vois certains parents, on comprends qu'éduquer les enfants sera compliqué tant que les parents n'auront pas été éduqués eux mêmes).
    Tant qu'on éduquera pas correctement dans ce pauvre pays qui subi toujours une fracture numérique digne des abysses, on pourra pinailler sur l'âge qu'on veut, on pourra blablater sur les sièges confortables de l'hémicycle autant qu'on en aura envie, on pourra passer des lois, en modifier, en supprimer, faire l'avion avec, ça n'aura aucun effet.

    Il y aura toujours du spam.
    Il y aura toujours des entreprises qui se font éclater leur base de données.
    Il y aura toujours du phishing.
    Il y aura toujours du porno accessible par n'importe qui.
    Il y aura toujours des réseaux sociaux accessibles à n'importe quel âge pour peu que l'internaute en question sache utiliser un ordinateur.

    On veut relever l'âge d'accès aux réseaux sociaux, on veut faire payer les assureurs pour les dégâts liés aux ransomwares, on veut contrôler l'accès au porno en demandent presque une carte d'identité pour rentrer.
    On contrôle, on modifie le seuil de la règle, on condamne les assureurs, bref, on tape, on tape, on tape.
    On tape quand on a pas de mots pour expliquer, pour éduquer, car on ignore: la violence naît du manque de connaissances. Quand on sait pas, on frappe. Quand on sait, on a assez de répartie pour expliquer.

    Ceci est symptomatique du mal de ce pays: les politico-boomers aux commandes ne comprennent rien au numérique. Strictement rien. Et ne feront rien pour mettre en place une politique éducative suffisamment forte dans ce domaine.

  17. #17
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    Par défaut L'âge de 13 ans
    Le problème n'est pas aussi simple, lorsque l'on sait qu'il est possible même de fournir une fausse identité pour créer un compte. Aucun contrôle aussi poussé ne pourra empêcher ce contournement, comme ceux ou celles qui flanquent une magnifique photo sur leur tronche pour faire croire à leur fausse beauté. Avant, c'était les télés avec les films de toutes natures tels les films pornos. Encore que ne pouvoir créer un compte sur les réseaux sociaux et n'y avoir pas accès font deux. Donc, l'âge de treize ans bien que raisonnable ne résout pas le problème avec l'intelligence humaine qui a tendance à évoluer très vite actuellement. De plus en plus, à cet âge, des enfants comprennent des choses extraordinaires mieux que certains vieux revanchards. Comme cela, il arrive que mon enfant manipule mieux les starmophones et les androids que moi, grâce à cet éveil encourageant des mentalités.
    Il ne reste pour seule solution l'éducation des parents, il y va des intérêts propres de ceux-ci et de la société. Il revient aux parents d'avoir un meilleur suivi éducatif de leurs enfants pour que ces derniers ne versent pas dans la déviance.

  18. #18
    HaryRoseAndMac
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    Citation Envoyé par Traoré Hamady Voir le message
    Le problème n'est pas aussi simple, lorsque l'on sait qu'il est possible même de fournir une fausse identité pour créer un compte. Aucun contrôle aussi poussé ne pourra empêcher ce contournement, comme ceux ou celles qui flanquent une magnifique photo sur leur tronche pour faire croire à leur fausse beauté. Avant, c'était les télés avec les films de toutes natures tels les films pornos. Encore que ne pouvoir créer un compte sur les réseaux sociaux et n'y avoir pas accès font deux. Donc, l'âge de treize ans bien que raisonnable ne résout pas le problème avec l'intelligence humaine qui a tendance à évoluer très vite actuellement. De plus en plus, à cet âge, des enfants comprennent des choses extraordinaires mieux que certains vieux revanchards. Comme cela, il arrive que mon enfant manipule mieux les starmophones et les androids que moi, grâce à cet éveil encourageant des mentalités.
    Il ne reste pour seule solution l'éducation des parents, il y va des intérêts propres de ceux-ci et de la société. Il revient aux parents d'avoir un meilleur suivi éducatif de leurs enfants pour que ces derniers ne versent pas dans la déviance.
    Je vois déjà tout les futurs pirates en herbe prêt à revendre des comptes porno à leur camarade pour 15 euros, qui auront été créé avec de faux papiers.

    Mesurette idiote, comme d'hab.
    La clé n'est pas et ne sera jamais le fait de museler les gens, mais de communiquer et leur expliquer.

    L'humain est ainsi fait que, plus on lui met de barrière, plus il veut les franchir.

  19. #19
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    Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
    Je vois déjà tout les futurs pirates en herbe prêt à revendre des comptes porno à leur camarade pour 15 euros, qui auront été créé avec de faux papiers.
    Je suis presque nostalgique de cette époque où on faisait tourner nos listes de CD gravés.
    Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
    La clé n'est pas et ne sera jamais le fait de museler les gens, mais de communiquer et leur expliquer.
    L'humain est ainsi fait que, plus on lui met de barrière, plus il veut les franchir.
    Sur certains sujet l'explication ne suffit pas mais l'interdiction sans explication est clairement inefficace, l'exemple du cannabis en est une bonne démonstration.
    Pour moi un des gros problèmes de la prévention est qu'elle est mal gérée à haut niveau : avoir un mec dans une blouse blanche me dire que prendre de l'exta est mauvais pour moi parce que ci ou ça n'a que peu d'impact.
    Alors que le peu d'anciens cocaïnomanes que j'ai entendu m'ont bien dissuadé de tenter le coup (à vrai dire je n'ai jamais été tenté). Ce qui est compliqué est qu'en leur donnant la parole on risque d'entendre des réalité qu'on ne veut pas voir diffusée : par exemple que les gens tombent dedans pour fuir une contrainte (salariat, efficacité, entrer dans un moule) imposée par la société.

  20. #20
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    Par défaut Un tribunal fédéral déclare que la loi texane sur la vérification de l'âge viole le premier amendement
    Un tribunal donne raison à Pornhub et déclare que la loi texane sur la vérification de l'âge viole le premier amendement
    « l'État pourrait s'immiscer dans les aspects intimes de la vie des gens »

    Pornhub et une coalition de sites Web proposant du contenu pour adultes ont réussi à bloquer l'application d'une législation texane sur la vérification de l'âge sur les sites pornographiques. Un juge fédéral a déclaré jeudi que la loi texane exigeant des sites pornographiques qu'ils mettent en place des mesures de vérification de l'âge - et ajoutent des étiquettes d'avertissement bien visibles sur les dangers supposés du porno - violait le premier amendement de la Constitution des États-Unis contre les restrictions à la liberté d'expression. Selon la Cour, la législation permettra au gouvernement de s'immiscer dans les aspects les plus intimes et les plus personnels de la vie des gens.

    Parrainé par le procureur général du Texas, Ken Paxton, le projet de loi H.B. 1181 obligerait les sites pornographiques à vérifier l'identité des utilisateurs pour s'assurer que seuls des adultes accèdent à des contenus sexuellement explicites. Il exigerait en outre que ces sites affichent un avertissement de santé publique avec une police de taille 14 ou plus, indiquant que le visionnage de vidéos à caractère pornographique peut provoquer des maladies mentales et augmenter la demande de prostitution et d'exploitation sexuelle des enfants. Mais le projet de loi fait l'objet d'un bras de fer entre le Texas, les défenseurs de la liberté d'expression et les sites pornographiques.


    La Free Speech Coalition (FSC), ainsi que des sites de vidéos pour adultes tels que Pornhub, a intenté une action en justice contre la loi H.B. 1181 du Texas, arguant que le projet de loi viole le premier amendement et empiète sur les droits garantis par la section 230. La loi a déjà été adoptée et devait entrer en vigueur le 1er septembre 2023. (Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a signé la loi H.B. 1181 le 12 juin.) Cependant, dans une décision de justice rendue jeudi, le juge fédéral David Alan Ezra, du tribunal de district des États-Unis pour le district occidental du Texas, a fait valoir que la législation est anticonstitutionnelle et viole le premier amendement.

    « La Cour estime que la loi H.B. 1181 est inconstitutionnelle en soi. Elle n'est pas étroitement adaptée et restreint la liberté d'expression des plaignants et des adultes qui souhaitent avoir accès à des documents à caractère sexuel. La législation n'est pas étroitement adaptée, car elle réglemente de manière substantielle le discours protégé, est très peu inclusive et utilise des méthodes d'application trop restrictives », a écrit le juge Ezra dans son jugement. Cette décision empêche le Texas d'appliquer la loi H.B. 1181, l'un des nombreux projets de loi au niveau de l'État qui exigeraient une vérification de l'âge pour l'accès à des contenus pour adultes en ligne.

    Le juge cite des décisions antérieures bloquant la loi sur la protection des enfants en ligne (Child Online Protection Act), une loi des années 1990 qui visait de la même manière à empêcher les mineurs d'accéder à des contenus pour adultes en ligne. Il s'appuie également sur l'arrêt de la Cour suprême dans l'affaire Reno v. ACLU, qui a annulé la majeure partie de la loi sur la Communications Decency Act, une loi fédérale réglementant la pornographie en ligne. Il reprend les critiques fréquemment formulées à l'égard de la vérification de l'âge en ligne, en particulier les effets dissuasifs qu'entraînent des systèmes de vérification potentiellement peu sûrs.

    Citation Envoyé par le juge fédéral David Alan Ezra
    Les gens seront particulièrement préoccupés par l'accès à des discours controversés lorsque le gouvernement de l'État pourra enregistrer et suivre cet accès. En vérifiant les informations par le biais de l'identification gouvernementale, la loi permettra au gouvernement de pénétrer dans les aspects les plus intimes et les plus personnels de la vie des gens. Elle risque de permettre à l'État de contrôler le moment où un adulte consulte des documents sexuellement explicites et les types de sites Web qu'il visite. En fait, la loi risque d'obliger les individus à divulguer des détails spécifiques de leur sexualité au gouvernement de l'État pour avoir accès à certains discours.
    Comme le fait souligne le juge Ezra, le Texas n'a toujours pas abrogé la loi contre la sodomie, ce qui rend particulièrement délicat le fait de fournir une pièce d'identité pour quelque chose comme un site de pornographie gay. « Étant donné que le Texas criminalise toujours les rapports homosexuels, il est évident que les personnes qui souhaitent visionner du matériel homosexuel seront profondément dissuadées de le faire si elles doivent d'abord s'identifier de manière affirmative auprès de l'État », a déclaré le juge Ezra. Il conclut que la loi a été rédigée de manière à négliger les principaux lieux où les mineurs sont susceptibles d'accéder au porno.

    Il a cité, entre autres, les communautés pour adultes sur Reddit. Il estime que les risques ne justifient pas l'utilisation d'une vérification stricte de l'âge lorsque d'autres options, comme les filtres de contenu mis en place par les parents, sont disponibles. « Le filtrage du contenu permet aux parents de déterminer le niveau d'accès que leurs enfants devraient avoir, et il encourage ces parents à discuter avec leurs enfants de la sécurité de la navigation en ligne », indique l'injonction. Enfin, elle s'oppose à l'obligation imposée par le Texas aux sites d'afficher des avertissements discutables sur le plan des faits concernant les dangers supposés de la pornographie.

    Le juge Ezra a déclaré qu'il s'agit là d'une contrainte inconstitutionnelle. Il a conclu : « la Cour reconnaît que l'État a un objectif légitime en protégeant les enfants des contenus sexuellement explicites en ligne. Mais cet objectif, aussi crucial soit-il, ne dispense pas la Cour de s'assurer que les lois adoptées dans ce but sont conformes à la doctrine établie du premier amendement. Il existe des moyens viables et constitutionnels d'atteindre l'objectif du Texas, et rien dans cette ordonnance n'empêche l'État de poursuivre ces moyens ». Le Texas fera probablement appel de la décision, une cour d'appel fédérale pourrait alors décider du sort de la loi H.B. 1181.

    Mais pour l'instant, les analystes estiment qu'il s'agit d'un coup porté à un vaste mouvement visant à verrouiller les sites proposant du contenu à caractère sexuel. « Il s'agit d'une victoire importante contre la marée montante de la censure en ligne. Depuis le début, nous soutenons que la loi texane et celles qui lui ressemblent sont à la fois dangereuses et inconstitutionnelles. Nous sommes heureux que le tribunal ait accepté notre point de vue selon lequel le véritable objectif de la loi n'est pas de protéger les jeunes, mais d'empêcher les Texans de jouir d'une expression protégée par le premier amendement », a déclaré Alison Boden, directrice de la FSC.

    « La défense de la loi par l'État n'est pas fondée sur la science ou la technologie, mais sur l'idéologie et la politique », a-t-elle ajouté. Un porte-parole de la société mère de Pornhub, Aylo, a déclaré : « nous sommes heureux de la décision du tribunal aujourd'hui, qui réaffirme notre position selon laquelle la loi sur la vérification de l'âge mise en œuvre au Texas est inconstitutionnelle. Depuis des années, nous soutenons publiquement la vérification obligatoire de l'âge des spectateurs de contenus pour adultes, mais toute méthode de vérification de l'âge doit préserver la vie privée et la sécurité des utilisateurs ».

    Source : la décision du juge

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la décision du juge dans cette affaire ?
    Selon vous, cette loi restreint-elle la liberté d'expression ? Pourquoi ?

    Voir aussi

    La France s'apprête à bloquer l'accès des mineurs aux sites pornographiques à partir de septembre 2023
    En utilisant un mécanisme de certification numérique visant à contrôler l'âge


    France : la menace d'un blocage plane sur des sites pornographiques, ils n'auraient aucun système permettant de vérifier l'âge des visiteurs

    L'Utah devient le premier État US à exiger la limitation de l'accès des adolescents aux médias sociaux :
    vers une levée de l'anonymat sur Internet à l'échelle globale ?


    « Treize ans, c'est trop tôt » : l'âge minimum de 13 ans sur les réseaux sociaux devrait être relevé, selon un responsable de la santé dans l'administration Biden

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