Oui enfin là tu mélanges un peu tout... ^^
Ce n'est pas arrivé en terminale (ou même au lycée de façon générale) qu'il faut s'inquiéter de son orthographe hein. Ecrire correctement, c'est en primaire que cela s'apprend et par la suite, lire y contribue beaucoup.
Si arrivé au lycée, tu as des problèmes d'orthographe, c'est que le problème se situe bien avant (pour diverses raisons, mauvais prof, élève turbulent qui n'écoute pas, dyslexie, ou que sais-je), mais de base, c'est déjà anormal d'avoir des problèmes d'orthographe en arrivant en 6ème.
C'est un peu comme si tu disais que les cours de maths en terminale, ne devrait pas parler du programme actuel, mais t'apprendre les bases (les quatre opérations de base, les tables de multiplication, etc.)... Ah mais, tu le dis en fait.
Le niveau a déjà suffisamment baissé pour ne pas exagérer non plus.
Sinon quand j'en lis certains, on peut aussi laissez les enfants chez eux de la naissance à leurs 17 ans, et un an avant leur majorité, on leur fait une année de cours vite fait pour apprendre à lire et à écrire en sms, et à compter jusqu'à 1000 (enfin 1200, qu'ils sachent au moins compter jusqu'au montant du SMIC), vu qu'apparemment, tout le reste ne sert à rien.
Il me semble qu'il y a beaucoup d'expression écrite aussiAu lycée on ne fait plus beaucoup d'orthographe/grammaire et plus de l'analyse délirante de texte.
Cette même question peut aussi être posée pour la géométrie, l'analyse fonctionnelle, les nombres complexes, etc. Vois où la mentalité sous-jacente nous a menés. Par ailleurs, il me semble avoir déjà énoncé les avantages du trilinguisme par rapport au bilinguisme.
En effet, la méthode d'enseignement des langues en France est une catastrophe sauf si l'on souhaite devenir grammarien. En revanche, la solution à cette lacune n'est pas l'éviction des cours de langue étrangère du tronc commun mais leur amélioration.
Le problème, c'est qu'on te note sans réellement t'apprendre à écrire, sans te donner la manière dont tu seras évalué.
La rédaction, je ne l'ai appris réellement que dans le supérieur en regardant des anales d'examens.
Je n'ai pas dit qu'il fallait forcément supprimer des cours intitulé X ou Y, juste qu'il est incohérent d'enlever un cours, quoi qu'on puisse en dire, utile alors que des cours bien moins utiles/efficaces sont présent dans le tronc commun.
C'est à dire qu'il vaut mieux supprimer (ou réduire le volume horaire de) ces cours, sous leur forme actuelles, que de retirer du tronc commun le cours dont il est question.
Après, on peut remplacer le cours X, par un autre cours au même intitulé. Par exemple, "français", peut regrouper de l'orthographe, comme de la rédaction, ou de l'analyse de texte, etc. Mais ce n'est pas en soit le même programme, le même cours, et même jusqu'à dire stricto-sensu la même matière. Par exemple, je ne serais pas contre le remplacement de la philosophie actuelle par des cours de philosophie des sciences, ce ne sera pas du tout la même chose, mais pourra être appelé dans le programme de la même manière.
Pour la LV2, il vaut mieux supprimer que de perdre son temps. Mais si on fait en sorte que ce temps soit efficace, c'est à dire en faisant en sorte que les étudiants en retirent un maximum, pourquoi pas.
Pour donner une image, passer l'heure à réécrire l'alphabet comme en CP dans une matière intitulée "français" est inutile au lycée. En revanche, apprendre à lire des textes de lois, faire de la vraie rédaction de rapport, cela peut être intéressant et utile. Mais tu conviendras que même si ces deux matières ont le même nom, ce n'est absolument pas la même chose, le même contenu.
Avant de détailler, ma propre impression(qui n'est qu'une impression et dont la valeur est exactement ce que vous avez payé pour la lire) : la réforme est fait pour optimiser les profs disponibles. Plus on a du mal à trouver des profs, moins on enseigne la matière. J'ai peut-être tort, mais je ne trouve pas d'autre sens à ce foutoir.
- tu te bases sur tes souvenirs personnels, qui ne sont pas les miens.
- et tu te focalise su tes dadas à toit - qui sont aussi les miens, mais d'autres Français peuvent avoir d'autres centres d'interêt.
Vision très réductrice.
Non, c'est la base. Avant de faire des algos qu'on a soi-même mis au point, on apprend à coder des algos standard.
et alors? Il faut améliorer l'enseignement des langues, pas le passer à la trappe sous prétexte qu'on est pas bon!!! Si on supprime le peu qu'on a, ça sera pire encore.
Sabotage der schöne deutsche Sprache!!! Plus sérieusement, tout le monde n'est pas fait pour la rigueur de l'Allemand, mais je suis surpris que toi, ça t'ai rebuté. Enfin, ça n'empêche pas que c'est parfois utile. Je me souviens, en 1999, je n'étais que stagiaire, et on avait eu une réunion avec un chimiste allemand qui fabriquait un polymère révolutionnaire dont on avait besoin pour notre projet. Le chef de projet était le seul autour de la table à ne pas parler allemand. Il a fait l'introduction de la réunion en Anglais, puis très vite, le reste de la salle, naturellement, s'est mis à l'Allemand. C'était plus pratique. Et il a complètement perdu le contrôle de la réunion. Moi, stagiaire, j'ai eu bien plus d'impact. Parceque je parlais allemand.
y-a-t-il des matières ou c'est faux? Je n'ai pas l'impression.
bref, toi, toi, toi et tes petites obsessions.
analyse de texte qui me permet de découper des inepties en morceaux.
ça, c'est un vrai problème. Mais ce n'est pas en arrêtant le peu qu'il y a qu'on va le résoudre. Faire mieux, pas moins.
Vrai, mais pas pratique. C'est comme la physique-chimie, déjà, 1h30 pour ces deux matières bien distinctes, c'est compliqué à mettre en place, alors 45 minutes de chaque avec des profs différents, l'angoisse. Le mieux sur le papier se heurte parfois à de bêtes contraintes logistiques.
encore une fois, toi et tes marottes, le centre du monde.
Je sais pas ce que vous avez eu comme cours de philo mais on n'a pas dû avoir les mêmes... On nous a justement appris en philo à répondre à une question en critiquant les aspects positifs et négatifs, de façon locale et globale, personnelle et impersonnelle afin d'en retirer une orientation de réponse ; jamais d'apprentissage de théoriciens du genre.
Dans mon métier, je vois de très bons dev diplômés en philo avoir de meilleurs raisonnements et définir de meilleures solutions que des pures informaticiens cursus 100% préformatés au java.
Croire que les maths c'est primordial en informatique c'est aussi largement exagéré pour une grande quantité de postes.
Voilà le problème
Plus sérieusement, trop de cursus informatiques sont faits pour formater des pisseurs de code qui ne sauront pas faire grand-chose sans un framework qui leur mâche le travail. D'où l'intérêt d'avoir un cursus généraliste qui apprend à penser correctement. Les diplômés de philo, du moins à partir d'un certain niveau, ont eu des cours de logique formelle, c'est-à-dire de maths fondamentales. D'ailleurs, les informaticiens de haut niveau ont aussi eu ces cours, qui sont extrêmement utiles pour développer ses propres algos plutôt que de dépendre de ce qui existe déjà dans la librairie.
Tous les enseignements sont utiles même si de près cela semble inutile.
quand on apprend aux gens à faire une introduction, des paragraphes, une conclusion, ceci ne sert pas qu'au littéraire ca sert au technique pour faire leurs rapports ou leurs mails et pas un truc au format SMS incompréhensible 5 ans après.
les mathématiques c'est plus ambigus car c'est se faire des noeuds au cerveau quand tu penses que pour faire une dérivé il te faut 1 page au lycée et qu'au niveau supérieur une ligne suffit tu te demandes pourquoi tu as passé 1 an ou 2 avec une méthode obselete, et tu bouffes des math sans savoir trop ou on veut en venir puis en licence tu commences vraiment à en voir l'utilité.
l'histoire/geographie c'est pour savoir situer des événements dans le temps et sur cette fichu planete
de facon global c'est tout le système qui est à revoir et approfondir sur les méthodes, les aboutissants et pas seulement sur le par coeur.
je me souviens de notre prof de francais en seconde, premier jour dictée, deuxieme jour "vous etes nuls, on reprend les bases" et paf en 3 sceances j'ai appris plus que pendant mes années collèges
L'idée se tient, enseigner seulement ce dont a besoin l'élève, avec un début de spécialisation : seul l'avenir nous dira si c'est bien ou pas
Mais, ce genre de réformes va dans la rumeur du moment :
- Privatiser l'école par les entreprises pour que l'élève puisse apprendre un métier. Au moins cela fait de la caillasse pour l'état.
- Une étude disait que plus de 80% (si je ne me trompe pas ) des travailleurs changeait de métier (le monde du travail est en perpétuelle évolution). Donc cela se tient : autant enseigner le minimum aux élèves et ainsi qu'il commence à se former à 18-20 ans au lieu de changer de métier entre 30-35 ans (et donc découvrir cela à cet age). Au moins cela fait fonctionner les centres de formation et Pôle Emploi trouve une fonction (refourguer les demandeurs à ses partenaires ... en plus de ses informations personnelles qui est déjà le cas)
Le problème c'est que sans pratiquer la LV2 elle est en général vouée a l'oublie. J'ai toujours eu de bonne notes en espagnol mais je suis actuellement incapable de faire une phrase, quand je peux dans le même temps converser dans un anglais a peu près correct. C'est bien beau de vouloir apprendre l'espagnol, l'italien, l'allemand le chinois ou que sais je, si la personne après ne l'utilise pas et l'oublie dans un vieux placard de son esprit...
Personnellement,
je trouve que l'approche des cours à la carte pourrait être une bonne idée si l'élève savait déjà quand il entre en seconde le boulot qu'il compte faire ce qui est loin d'être le cas pour une grosse partie des étudiants.
Un autre gros problème pour moi sera également la disparité des enseignements possibles entre les zones villes/campagnes.
Dans les grandes agglomérations un jeune pourra toujours trouver un parcours à son goût et un autre élève situé au fin fond de la campagne se verra fermer des options (aussi [in]utiles soient elles) parce que le cursus en question n'est dispo que dans un lycée situé à 40 bornes.
J'étais lycéen dans les années 90 et c'est déjà ce qui se passait à mon époque.
J'ai du quitter le parcours standard parce que pas de collège adapté à mes choix d'orientation à l'époque (pas bien sorcier pour autant) et me retrouver à me faire conduire seul par mon père dans un collège à je-sais-pas-cmb-de-bornes
J'ai eu la chance que mes parents croient en moi alors que mon père travaillait seul en tant qu'ouvrier mais combien d'élèves se fermeront des portes juste parce que leurs options ne seront pas dispo à côté de chez eux.
Au final on se retrouvera donc avec des villes archi-blindées en possibilités offertes et des zones où les gamins suivront le parcours ressemblant déjà aux enseignements en place.
Qui plus est, il ne faut pas sortir de St-Cyr pour comprendre que les parents vont fortement influencer les gamins à choisir des options pour lesquelles il y a moins de risque de rester sur le carreau à la sortie du lycée ...
De fait, je ne vois pas trop en quoi cela révolutionnera le monde d'après, si ce n'est faire ch* les profs/parents/eleves en remettant à plat des choses de façon pire qu'auparavant.
Et concernant le débat des LV2 obligatoire, personnellement, je me suis retrouvé dans un contexte contraire. J'ai fait allemand LV1, langue que je n'ai absolument plus pratiquée après le lycée mais si dans ce cas précis je n'avais pas eu de LV2, j'aurai surement été en échec après coup.
Je pense que découvrir une matière peut susciter des vocations. J'ai un ami qui voyait la pratique des langues comme un gros frein (il voulait se concentrer sur des matières plus fondamentales pour reussir ses examens) et finalement, il a été emerveillé par un enseignant et a complètement changé de cap pour partir dans l'enseignement de l'anglais.
Je sais que ces cas sont rares, mais c'est la preuve que pour un élève n'ayant pas encore découvert sa vocation, il peut être utile de ne pas lui fermer toutes les portes.
Debbrim
Détartrage de réponse, mais ces pédagos je les connais, je les ai vus grandir, prendre de l'importance au court des âges car je viens d'un milieu enseignant, et ce sont les purs produits de mai 68 et de l'éducation nationale, verts, rousseauistes et tout le saint frusquin. Donc que l'EN ne jette pas la pierre sur d'autres comme Gamelin en 40.
Et combien de diplômés en philo deviennent informaticien ? soit c'est négligeable, soit il y a un problème d'orientation à la base.
Et cela donne souvent des usines à gaz car les non-mathématiciens ne savent généralement pas trouver les algorithmes optimaux.
(Pas eu le temps ce matin, grosse journée, certains t'ont déjà répondu sur l'utilité des certaines matières que tu sembles n'avoir pas vu mais je vais développer un peu)
Tu appliques le même filtre réducteur que certains appliquent aux maths (et sciences en général) aux matières que toi tu n'as pas appréciées en te basant uniquement sur tes (mauvais) souvenirs d'enfants. Si je complétais ta liste ce même filtre je pourrais dire:
- Les maths: branlette sur des calculs complètement inutile. (et ne me dit pas que les nombres imaginaires c'est pas de la branlette)
Le français ce n'est pas que de la branlette sur des textes, il y en a peu être un peu mais la finalité n'est pas là, comme la finalité du cours de maths n'est pas que apprendre à compter.
Par exemple en français j'ai appris, grâce aux textes d'autres, a rédiger des textes avec différentes techniques utiles pour mettre en avant certaine idées par exemple. J'ai aussi lu des livres (dont certains étaient très intéressant) que je n'aurais jamais lu sinon
Non, quand je dis "intéressant", ce n'est pas "intéressant" au sens de l'élève motivé, mais "intéressant" au sens de ce que cela peut apporter à l'élève (sans nécessairement être "utile").
Développe.
Justement, en recodant des algos standard plutôt que de directement les utiliser, on apprend.
C'est donc bien ce que je dis, il faut de la réflexion avant la connaissance.
La connaissance sans la réflexion ne vaut rien. On n'apprend rien à recopier bêtement un code qu'on nous aura donné, c'est au contraire en écrivant ses propres codes qu'on progresse. Et c'est une fois qu'on maîtrise les bases du langage qu'on peut ensuite apprendre par cœur les bibliothèques standards, pas l'inverse.
On s'en fout de savoir ce qu'untel a dit, ce n'est que de l'argument d'autorité. En revanche, comprendre ce qu'il a dit, comprendre son raisonnement, comprendre les implications de son raisonnement, avoir du recul sur son raisonnement, ça s'est utile, et ça ça forge le raisonnement. Bien plus utile en tout cas que de laisser les autres penser pour soit, et de se laisser mystifier par quelques écrits.
Rien à voir avec ce que je dis.
Ce n'est pas la rigueur qui m'a rebuté, plutôt l'absence de rigueur dans les enseignements des langues.
Que c'était une perte de temps, vu qu'on n'apprenait pas grand chose, ou n'avions pas le temps de faire tout ce qui nous était demandé. Et je ne parle pas des cours qu'on pouvait (dans le supérieur) nous placer de 18h à 20h dans une journée remplie qui commence à 8h.
Et avec ce genre de raisonnement tu es parti pour apprendre plus de 6 langues.
Si cela vient du prof, alors qu'importe qu'on change le programme.
Je n'ai pas dit le contraire.
Vrai, mais pas pratique. C'est comme la physique-chimie, déjà, 1h30 pour ces deux matières bien distinctes, c'est compliqué à mettre en place, alors 45 minutes de chaque avec des profs différents, l'angoisse. Le mieux sur le papier se heurte parfois à de bêtes contraintes logistiques.
C'est vrai qu'apprendre à penser, savoir pourquoi on sait ce qu'on sait, c'est totalement inutile… surtout quand on voit le nombre de pseudo-médecines qui ont cours en France…
Totalement inutile, d'avoir suffisamment d'esprit critique pour se protéger du mieux qu'on peut des "fake news".
Mais, oui, en effet, je ne pense qu'à mon petit nombril. D'ailleurs les séances d'éducations à l'esprit critique pratiqué dans certaines écoles de maternelles, les discussions sur les fake news au parlement européen, ainsi qu'au parlement national, tout issu de mon petit nombril.
Ce n'est pas dans le programme, du moins, pas de mon temps.
Si des profs, font plus/mieux que ce qui est au programme, tant mieux. Mais cela ne change rien à la qualité du programme.
On parle du lycée, pas des formations supérieures.
Tu conviendras qu'en FAC, le programme n'est pas le même qu'au lycée.
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