Dans cette discussion, certains disent quíl est nécessaire de trouver un nouveau modele economique pour gerer les oeuvres d´art, plutot que de mettre en place des horreurs comme hadopi. C´est aussi mon avis.
En general, les dirigeants ne sont pas de cet avis et preferent lutter aux cotes des editeurs pour preserver leur part du gateau.
Mais certains tentent des experiences. Il y a jamendo, il y a le copyleft, et maintenant, une experience dont je voulais vous parler: http://scinfolex.wordpress.com/2010/...nait-du-froid/
Il consiste à numériser et à donner accès à 50 000 ouvrages toujours protégés par des droits d’auteur et à les rendre accessibles par le biais du site Bokhylla, dans le respect de la législation et en garantissant une rémunération équitable aux titulaires de droits (auteurs et éditeurs).
C'est quand même autre chose que du téléchargement sauvageLa mise en ligne comporte certaines restrictions (assez fortes) : les livres ne peuvent pas être téléchargés et on ne peut avoir accès à Bokhylla que depuis le territoire norvégien et pas depuis l’étranger (adresse IP norvégienne).
Dans les exemples que tu sites, il ne faut pas oublier que c'est un choix des artistes / éditeurs, on les a pas forcé, si on prend l'exemple de jamendo, de partager librement leurs créations (travail?).
Donc clairement c'est à nous consommateurs d'encourager ce type de projet.
Moi quelque chose qui me surprend, c'est qu'on entend dire : Internet c'est génial ça permet de découvrir de nouveaux talents, sauf que ces talents une fois connus rentrent dans le moule de l'industrie classique (je vends de la musique). Alors je me pose la question, est ce qu'avec juste Internet il n'est pas possible pour les artistes de vivre (ou alors ils en veulent plus?).
Toujours avec des interventions pertinents (c'était une comparaison avec une ancienne loi américaine dont le ciel au-dessus d'un terrain apartenait aussi au proprietaire du terrain, c'était pas un espace commun à tous, et donc les avions ne pouvaient pas circuler sans passer par les proprietes privés):
PS: pour les defenseurs du copyright, la citation a été prise avec l'autorisation de l'auteur
Bonjour,
J'ai trouve un article de blog vraiment tres interessant a propos de LOPPSI.
Grace a Wikileaks (decidement, on en parle beaucoup en ce moment!), les auteurs de ce blog ont passe des mois a decortiquer le projet loppsi. D'apres eux, loppsi utilise un vrai et grave probleme (la pedopornophilie sur internet) comme un cheval de troie dont le reel objectif est le controle d'internet. Que l'on soit d'accord ou pas avec ce point de vue, le travail propose est abouti, serieux et documente.
Lien: http://fr.readwriteweb.com/2010/12/0...namite-loppsi/
Rien de neuf sous le soleil.
C'est connu depuis LOPPSI 1, et LOPPSI 2 enfonce encore plus le clou, préparant le terrain à ACTA, qui, même si elle est rejetée pour le moment arrivera à passer sous la pression des USA.
Un article intéressant sur HADOPI: un systeme de controle chez l'usager
On y apprend que, d'apres les specifications fonctionnelles d'HADOPI, ils veulent mettre en place un systeme de log qui enregistrera "chaque clic ainsi que toute activite reseau notable".
Je sais pas vous, mais moi ca me fait un peu froid dans le dos... surtout que tout ce qui se fait chez vous en france on le retrouve quelques annees apres ici en espagne.
Encore un avis plus equilibré de l'UFC-Que Choisir:
...
Disons que si la question est : peut-on faire un système ou tout le monde s'y retrouve ? Ma réponse est oui. En effet, il n'y a pas de crise de la culture, nos différentes études le démontrent, les consommateurs ne dépensent pas moins (même plus) mais différemment. Puis, le numérique peut encore permettre de créer de nouvelles sources de revenus, comme la contribution créative. Mais pour cela tout le monde doit accepter de se mettre autour d'une table pour discuter sereinement, et oublier certaines postures corporatistes.
Si votre question est, est-ce que les maisons de disques vont être perdantes ? Dans la mesure où elles semblent s'approprier la majeure partie de certaines formes de rémunérations, il est probable qu'elles y perdent à court terme. Mais cela est également le prix à payer pour leur incroyable immobilisme. Si je devais citer un exemple de rigidité et d'incapacité à s'adapter à un nouvel environnement, je pense que ce serait mon exemple numéro un. Cette industrie doit arrêter de vouloir remonter le temps en restaurant des modes de commercialisation et des modèles économiques, notamment au moyen de lois répressives, obsolètes et sans avenir.
Tant que les maisons de disques n'auront pas mis à jour leur logiciel interne, nous resterons dans cette situation ubuesque : une guerre couteuse contre les internautes qui ne génère aucun revenu ni pour les maisons de disque ni pour les artistes/créateurs. Et un consommateur qui supporte les coûts de la bataille via l'impôt sans voir venir ni une offre légale de qualité, ni un accès garanti à la culture. Le bilan pour la collectivité du positionnement de ces acteurs et des politiques gouvernementales qu'ils influencent depuis les débats autour de la loi DADVSI est clairement négatif. Il faudra bien un jour que les premiers comme les seconds l'admettent et en assument la responsabilité !
...
Bonjour,
Je n'ai pas tout lu mais je souhaiterai simplement réagir concernant l'article Free concernant UFC / Mr Pascal Nègre ainsi que son interview sur le Figaro, un interview assez affligeant de ridicule de mauvaise foie d'hypocrisie ou que sais-je encore ...
Notamment sa citation :J'ai à peine fini mon café que j'ai déjà des envies de révolution c'est dingue ..."Si nous n'avions produit que la « Star Academy », ce serait dramatique. Ce qui est génial, c'est que nous avons aussi produit Cecilia Bartoli, Hélène Grimaud ou Zazie. Cela s'appelle la diversité."
Belle diversité culturelle en effet .. c'est tout à fait AFFLIGEANT de lire de tels propos et de donner tribune à un tel homme avec une mauvaise foi inimaginable.
Et le Figaro ne peut s'empêcher de statuer en intro :J'aimerais bien connaître les sources de cette affirmation .. Savent-il que pendant ce temps là les obscures sites offshores de téléchargements type "usenet" se frottent les mains avec l'argent de leurs enfants qui plutôt que de télécharger via Torrents se tournent vers ce média (payant)."la loi Hadopi, qui a fait reculer le piratage."
Argent qui financent probablement mafias pégres et autres organisations sympathiques.
J'ai vraiment de plus en plus honte de ma nationalité ...
Dans la grande série:
La Nouvelle-Zélande interdit le partage de fichiers sur le Net
On a déjà proposé pire: http://www.lebars.org/sec/tcpa-faq.fr.html
premier dossiers transmis en etape 3 devant les juges...
on va voir si hadopi tient le coup.
enfin.
A question simple réponse simple : non..
Plusieurs raisons :
a) si des gens veulent des CD, ben,.. Il faut les acheter, les enregistrer, et se faire payer, les envoyer.. Tout ça coûte des sous.. Et du temps.. Plus des accords avec la poste, avec les sits de paiements en ligne, avec éventuellement MasterCard, Visa, etc etc..
b) d'autre part, il peut être pas mal de faire des concerts.. Cela demande une organisation, des contacts, des voyages, des hôtels.. Cela ausi demande de sous...
c) justement à cause des "droits", il faut vérifier (si tu veux en vivre) que quelqu'un ne s'en sert pas dans une pub, un film, etc, de manière gratuite alors que tu aurais pu toucher un peu comme étant l'auteur... Pour ça, il faut des gens qui regardent à travers ce qui sort, qui contactent les éventuels société, et qui discutent juridique et finances..
Tout ceci fait que "un gars tout seul" a peu de chance d'en vivre..
Admettons ..,
(quoiqu'il y ait encore pas mal, en proportions, de CDs qui se vendent...)
Exemple d'hier : Whitney Houston a vendu 171 millions d'album, et Adèle plus d'un million en un an... Adele dépasse le million d albums vendus en Francel
à 2 à 3 euros récupérés par album, ça fait pas mal, non ?? Ah OK.. Tu vexu t'en passer
Maintenant, les points b et c sont toujours là..
En fait, c'est en ça que c'est un peu risible , les arguments "faut se passer des intermédiaires"..
Bien sûr, tu peux tout faire toi-même.. C'est juste que tu n'as plus le temps (et souvent pas l'argent, parce que souvent il faut en avancer , et pas mal en plus) de faire ton art...
C'est indépendant, en général. A peine plus ou à peine moins..
Prenons un cas standard : le distributeur donne 4 euros au producteur. Si l'artiste est auteur-compositeur-interprête, il touche 25% par rôle, c'est à dire 75%, donc 3 euros, avec un accord standard où le producteur touche 25%.
De toutes façons la part est 1/3 1/3 1/3 entre auteur, compositeur, et interprête..
C'est pas forcé que ce soit une major. Il y a pas mal (moins en France) de producteurs indépendants..
Mais en général c'est soit le chef du groupe soit quelqu'un qu'ils connaissent et embauchent à temps partiel qui leur trouve des dates dans la région..
(rôle du manager + comptable)
Pas du tout : la SACEM établi les comptes et effectue la répartition. Point barre.
C'est théoriquement le rôle de l'édiiteur de s'occuper de ces cas et ces recherches.
La SACEM recoit des radios et télés (en France et Bénélux uniquement) les heures de passage des chansons et établi le compte-rendu. Elle rçoit aussi du distributeur le nombre de disques pressés, et le nombre de ceux vendus réellement..La taxe est établie sur le nombre de disque pressés (et non pas réellement vendus), par rapport au nombre de chansons sur le disque et les participants à chaque chanson.
C'est aussi l'éditeur qui reçoit le détail des passages à la radio/télé, et qui reçoit de la SACEM le paiement correspondant.
Mais que ce soit faire jouer la musique dans un film, la chanson dans une pub, le contact et/ou la traduction dans une autre langue, faire chanter par un autre interprête etc etc, c'est l'éditeur qui s'occupe de tous les aspects contatcs et légaux.
De même, trouver une salle de concert, un festival, organiser des entrevues avec les journaux ou télés, ça prend du temps, des contacts, et souvent de l'argent (avancer le prix des voyages, des réservations d'hôtels, etc etc.)
ça, c'est en général partagé par tourneur, producteur, distributeur, et éditeur..
En plus, comment font tous les autres métiers qu'on besoin un montant initial d'investissement? (avocats, médecins, boulangers, etc...)?
Les maisons de disque se disent indispensables pour la culture, alors qu'ils ne le sont pas (vide tous les groupes que se sont lancés seules et après ont été prises par un grand major). Ils ne veulent que maintenir leur monopole sur toute la forme de distribution, avec des pratiques injustifiables dans l’époque d'aujourd'hui.
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