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  1. #1
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    Par défaut Niklaus Wirth, créateur du langage de programmation Pascal et lauréat du prix Turing, est mort
    Niklaus Wirth, créateur du langage de programmation Pascal et lauréat du prix Turing, l’équivalent du Prix Nobel pour l’informatique, n'est plus.
    Un pionnier de l'informatique nous a quitté

    Niklaus Wirth, un informaticien suisse de renommée mondiale, est décédé le 1er janvier 2024 à l’âge de 89 ans. Il était connu pour avoir conçu plusieurs langages de programmation, dont le Pascal, et pour avoir contribué à l’enseignement et à la recherche en informatique.

    Niklaus Wirth est né le 15 février 1934 à Winterthour, en Suisse. Il a obtenu un diplôme d’ingénieur en électronique de l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) en 1959, une maîtrise en sciences de l’université Laval au Québec en 1960, et un doctorat en génie électrique et informatique de l’université de Californie à Berkeley en 1963. Il a été professeur assistant d’informatique à l’université Stanford de 1963 à 1967, puis à l’université de Zurich. Il est ensuite devenu professeur d’informatique à l’EPFZ, où il a pris sa retraite en 1999.

    Niklaus Wirth a été impliqué dans le développement de normes internationales en informatique, en tant que membre du groupe de travail IFIP 2.1 dont la tâche était d'améliorer le langage ALGOL-60. Ce qui aboutit à l'Algol 68. La proposition de Wirth était moins ambitieuse : il s'agissait seulement d'une dérivation de l'ALGOL-60 (qui fut réalisée ensuite sous le nom d'ALGOL-W).

    Déçu par le langage ALGOL X, devenu ALGOL 68, il a décidé de travailler seul à Zurich sur son propre langage, basé sur ses travaux antérieurs sur l’ALGOL W. Il a ainsi créé le Pascal en 1970, un langage de programmation impératif et structuré, destiné à encourager les bonnes pratiques de programmation et à développer des programmes fiables et efficaces. Le Pascal a été nommé en l’honneur du mathématicien, philosophe et physicien français Blaise Pascal.

    Le Pascal a connu un grand succès dans les années 1970, notamment sur le marché émergent des mini-ordinateurs. Des compilateurs ont également été disponibles pour de nombreux micro-ordinateurs à la fin des années 1970. Il a été largement utilisé comme langage d’enseignement dans les cours de programmation universitaires dans les années 1980, et également utilisé dans des environnements de production pour écrire des logiciels commerciaux pendant la même période. Il a été supplanté par le langage C à la fin des années 1980 et au début des années 1990, avec l’essor des systèmes UNIX et surtout avec la sortie du C++.

    Niklaus Wirth a été le concepteur principal des langages de programmation Euler (1965), PL360 (1966), ALGOL W (1966), Pascal (1970), Modula (1975), Modula-2 (1978), Oberon (1987) et Oberon-2 (1991). Il a également fait partie de l’équipe de conception et de mise en œuvre des systèmes d’exploitation Medos-2 (1983, pour la station de travail Lilith) et Oberon (1987, pour la station de travail Ceres), et du système de conception et de simulation de matériel numérique Lola (1995).

    En 1995, il énonce pour la première fois ce qui sera connu sous le nom de loi de Wirth : « les programmes ralentissent plus vite que le matériel n'accélère ». Niklaus Wirth attribuait quant à lui cette loi à Martin Reiser.


    Les différents langages dont Wirth a été le concepteur principal

    Euler

    Euler est un langage de programmation créé par Niklaus Wirth et Helmut Weber, conçu comme une extension et une généralisation d'ALGOL 60. Les objectifs des concepteurs étaient de créer un langage qui soit*:
    • Plus simple, mais plus flexible, que l'ALGOL 60
    • Utile et traité avec une efficacité raisonnable
    • Définissable avec une formalité rigoureuse

    Euler utilise un concept général de type de données. Dans Euler, les tableaux, procédures et commutateurs ne sont pas des quantités déclarées et nommées par des identifiants : contrairement à ALGOL, ce ne sont pas des quantités au même niveau que les variables. Ces quantités se situent plutôt au niveau des constantes numériques et booléennes. Ainsi, outre les constantes numériques et logiques traditionnelles, Euler introduit plusieurs types supplémentaires*:

    Les sources disponibles indiquent qu'Euler était opérationnel en 1965.

    Nom : legende.png
Affichages : 112498
Taille : 501,2 Ko

    PL360

    PL360 (ou PL/360) est un langage de programmation système conçu par Niklaus Wirth et écrit par Wirth, Joseph W. Wells Jr. et Edwin Satterthwaite Jr. pour l'ordinateur IBM System/360 de l'Université de Stanford. Une description du PL360 a été publiée au début de 1968, bien que la mise en œuvre ait probablement été achevée avant que Wirth ne quitte Stanford en 1967. Il est apparu pour la première fois en 1966.

    PL/360 est un compilateur en une seule passe avec une syntaxe similaire à ALGOL qui fournit des fonctionnalités pour spécifier des instructions exactes de code machine (langage) et des registres similaires au langage assembleur, mais fournit également des fonctionnalités couramment trouvées dans les langages de programmation de haut niveau, telles que les expressions arithmétiques complexes et structures de contrôle. Wirth a utilisé PL360 pour créer ALGOL W.

    Exemple : R0, R1, R2 et FLAG sont des noms prédéclarés

    Code PL360 : Sélectionner tout - Visualiser dans une fenêtre à part
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       BEGIN INTEGER BUCKET;
             IF FLAG THEN
             BEGIN BUCKET := R0; R0 := R1; R1 := R2;
                   R2 := BUCKET;
             END ELSE
             BEGIN BUCKET := R2; R2 := R1; R1 := R0;
                  R0 := BUCKET;
             END
             RESET(FLAG);
        END

    Nom : lost.png
Affichages : 10555
Taille : 13,6 Ko

    Algol W

    Algol W est une version du langage Algol due à Niklaus Wirth, proposée au comité Algol 68 pour succéder à Algol 60. Bien qu'antérieure au Pascal, elle était plus puissante à certains points de vue. En particulier toute expression ou tout bloc ramenait un résultat, ce qui permettait l'écriture d'expressions particulièrement élégantes.

    Algol-W est visiblement une étape transitoire entre Algol 60 et Pascal. Il représente une modification relativement légère d'Algol 60, auquel N. Wirth a ajouté les types de données « string », « bitstring », les nombres complexes et les références à des enregistrements (structures), ainsi que le passage de paramètres par valeur, sans changer grand-chose d'autre.

    Comme tous les autres langages de Wirth (Pascal, Modula-2, Oberon, etc.), Algol-W est un petit langage à typage statique qui diffère beaucoup moins d'Algol 60 que d'Algol 68, langage nettement plus « gros » et plus complexe.

    C'est avec ALGOL W qu'en 1970 Brent programma, sur un IBM 360/67, l'algorithme de multiplication rapide de Strassen, démontrant son efficacité pour le produit de deux matrices carrées de plus de 110 lignes.

    Pascal

    Pascal se veut didactique, simple, clair, efficace. Au plan didactique, il s'agit de privilégier l'analyse. Pour la clarté, il se rallie à la programmation structurée. Pour l'efficacité (dont Algol 60 put manquer), il privilégie les mécanismes statiques, et ce qui permet la compilation en une passe (la déclaration précède toujours l'emploi).

    Modula

    Le langage de programmation Modula est un descendant du langage Pascal. Il a été développé en Suisse, à l'ETH Zurich, au milieu des années 1970 par Niklaus Wirth, le même qui a conçu Pascal. La principale innovation de Modula par rapport à Pascal est un système de modules, utilisé pour regrouper des ensembles de déclarations associées en unités de programme*; d'où le nom Modula. Le langage est défini dans un rapport de Wirth intitulé Modula : un langage de multiprogrammation modulaire publié en 1976.

    Modula a été implémenté pour la première fois par Wirth sur un PDP-11. Très vite, d'autres implémentations ont suivi, notamment les compilateurs développés pour Modula de l'Université de York et celui des laboratoires Philips nommé PL Modula, qui générait du code pour le microprocesseur LSI-11.

    Le développement de Modula a été interrompu peu de temps après sa publication. Wirth a ensuite concentré ses efforts sur le successeur de Modula, Modula-2.


    Modula-2

    Modula-2 est un langage de programmation compilé, procédural, fortement typé, modulaire, facile à lire et à apprendre. Il est conçu pour enseigner la programmation et faciliter le développement des projets de grande ampleur.

    Par rapport à Pascal, il ajoute :
    • l'encapsulation en modules — d'où le nom du langage,
    • la notion d'interface, de bibliothèque, d'unité de compilation ; avec celle-ci, la programmation de haut et de « bas niveau » (permettant la définition de primitives ou fonctions de base au niveau le plus physique).
    • la programmation concurrente et une bien meilleure portabilité.

    En résumé, Modula-2 est plus puissant et plus complet que Pascal. La modularité étant mieux conçue et traitée qu'en C, Modula-2 s'avère plus fiable dans les grosses applications.

    Wirth a déclaré que ce langage était « celui qu'il aurait aimé concevoir quand il avait conçu Pascal ».

    Oberon

    Oberon est un langage de programmation à usage général publié pour la première fois en 1987 par Niklaus Wirth et le dernier membre de la famille Wirthienne des langages de type ALGOL (Euler, ALGOL W, Pascal, Modula et Modula-2). Oberon est le résultat d'un effort concentré visant à augmenter la puissance de Modula-2, le successeur direct de Pascal, et simultanément à réduire sa complexité. Sa principale nouveauté est le concept d'extension de type des types d'enregistrement.

    Il permet de construire de nouveaux types de données à partir de ceux existants et de les relier, s'écartant du dogme du typage strictement statique des données. L'extension de type est la méthode d'héritage de Wirth reflétant le point de vue du site parent. Oberon a été développé dans le cadre de la mise en œuvre d'un système d'exploitation, également nommé Oberon à l'ETH Zurich en Suisse. Le nom a été inspiré à la fois par les images de la sonde spatiale Voyager de la lune de la planète Uranus, nommée Oberon, et parce qu'Obéron est célèbre comme le roi des elfes.

    Comme illustration, ici, une table de variables de procédure est définie et une variable globale de ce type est déclarée dans le module étendu et réaffectée dans le module générique*:

    Code Oberon : Sélectionner tout - Visualiser dans une fenêtre à part
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    MODULE Figures; (* Abstract module *)
    
    TYPE
       Figure*    = POINTER TO FigureDesc;
       Interface* = POINTER TO InterfaceDesc;
    
       InterfaceDesc* = RECORD
          draw*  : PROCEDURE (f : Figure);
          clear* : PROCEDURE (f : Figure);
          mark*  : PROCEDURE (f : Figure);
          move*  : PROCEDURE (f : Figure; dx, dy : INTEGER);
       END;
    
       FigureDesc* = RECORD
          if : Interface;
       END;
    
    PROCEDURE Init* (f : Figure; if : Interface);
    BEGIN
       f.if := if
    END Init;
    
    PROCEDURE Draw* (f : Figure);
    BEGIN
       f.if.draw(f)
    END Draw;
    
    (* Other procedures here *)
    
    END Figures.

    Conclusion

    Niklaus Wirth a reçu de nombreuses distinctions pour ses travaux, dont le prix Turing en 1984, considéré comme la plus haute distinction en informatique, pour « avoir développé une séquence de langages de programmation innovants, EULER, ALGOL-W, MODULA et PASCAL ». Il a également reçu le prix IEEE Emanuel R. Piore en 1983, le prix Marcel-Benoist en 1989, le prix d’excellence du SIGPLAN de l’ACM en 2007, et a été fait membre de l’Académie des sciences de Berlin-Brandebourg, de l’Association for Computing Machinery, de l’Académie américaine des arts et des sciences, de l’Académie allemande des sciences et de l’ingénierie, et de l’Academia Europaea.

    Niklaus Wirth a été un pionnier et un leader dans le domaine de l’informatique, et a laissé un héritage durable à travers ses langages de programmation, ses publications, ses enseignements et ses recherches. Il a inspiré et influencé de nombreux informaticiens, et a contribué à faire avancer la science et l’art des langages de programmation. Il sera regretté par la communauté informatique et par tous ceux qui ont eu le privilège de le connaître et de travailler avec lui.

    Sources : Euler : une expérience de définition du langage, vidéo dans le texte

    Et vous ?

    Aviez-vous déjà entendu parler de Niklaus Wirth ? Que pensez-vous de son apport dans l'évolution de l'informatique en général et de la programmation en particulier ?
    Quelle est l’importance du langage Pascal dans l’histoire de l’informatique ?
    Quels sont les avantages et les inconvénients des langages de programmation impératifs et structurés par rapport aux autres paradigmes ?
    Quels sont les défis actuels et futurs de la conception et de l’implémentation des langages de programmation ?
    Quelles sont les qualités requises pour être un bon concepteur de langages de programmation ?
    Quels sont les langages de programmation que vous utilisez ou que vous aimeriez apprendre, et pourquoi ?
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    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  2. #2
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    Merci à Niklaus Wirth pour sa contribution à l'informatique : J'utilise encore le Pascal plusieurs fois par semaine et c'est un langage génial qui continue de progresser sans cesse ces dernières années

  3. #3
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    c'est grâce à lui que j'ai appris le Pascal sur mon ZX80 à l'époque y'avait juste 2 Ko octets de mémoire
    modif 17:51 mea culpa c'est avec l'Amstrad CPC 46 j'ai eu une machine en 1985

    le Cloud,les cartes graphiques RTX, l'Intel 7 overclocké n'existaient pas encore

  4. #4
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    Citation Envoyé par Mat.M Voir le message
    c'est grâce à lui que j'ai appris le Pascal sur mon ZX80 à l'époque y'avait juste 2 Ko octets de mémoire
    Y'a eu un pascal sur ZX81 ?
    Je ne me rappelle pas de ce fait ?
    C'est vrai qu'à l'époque on était dépendant des livres et de la presse écrite

    [EDIT]Il semble bien que ce soit le cas, effectivement : https://archive.org/details/your-com...e/n49/mode/2up[/EDIT]

    Mes premiers pas en Pascal datent 1986, ou 1987, sur un vieil Apple ][+ (vieux pour l'époque), que j'avais récupéré du club informatique du lycée professionnel avec un gros tas de disquettes en tout genre

  5. #5
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    oups rectification je me suis trompé c'est avec l'Amstrad CPC 464 qu'on pouvait apprendre le Pascal
    Mea culpa
    Après est arrivé dans les années 80-90 Turbo Pascal avec des bibliothèques objets de composants permettant de faire des interfaces bref des TPU, ceci sous Ms-Dos

  6. #6
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    Bel hommage de Bertrand Meyer le créateur du langage Eiffel, sorte d'Ada Objet, au créateur d'un des langages informatique les plus simples pour l'apprentissage. J'ai encore dans ma bibliothèque l'ouvrage original sur Pascal de Niklaus Wirth "algorithmes et structures de données paru chez Eyrolles avec une couverture rembourrée en moleskine.... !

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  7. #7
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    Par défaut Niklaus Wirth
    Super hommage je ne connaissais pas ce grand monsieur de l'informatique

  8. #8
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    Par défaut De bien avant le Pascal à bien après
    Ce message semblant ne pas être passé, je fais une nouvelle tentative :

    Je vois que beaucoup ici connaissent ou, ont au moins entendu parler de Wirth, ou, au moins, de Pascal qui est un langage qui a longtemps marqué les développeurs qui faisaient alors, pour la plupart d’entre eux, connaissance avec la notion de langage structuré….. Fini les programmes spaghettis comme disaient alors les responsables de programmation.
    En constatant les évocations dans les commentaires je me rends compte que je suis certainement un des plus vieux du forum …. J’ai commencé ma carrière dans ce métier qui n’existait pas encore réellement en 1959. Il n’y avait alors aucun organisme officiel de formation dans ce qui était la mécanographie cat le mot informatique n’était pas encore inventé, pas même non plus celui d’ordinateur. On apprenait surtout « sur le tat » et un peu dans les écoles des sociétés qui fabriquaient ces machines mécanographiques hybrides mélangeant de l’électromécanique à des organes purement électroniques qui utilisaient alors des ampoules multi-électrodes (Diodes, triodes, penthodes, thyratrons…) qui commutaient mille fois plus vite qu’un relai électromagnétique dans certaines fonctions. C’était très loin de l’ordinateur que vous avez connu plus tard et encore plus loin de ceux d’aujourd’hui, évidemment. Dans ces écoles de la compagnie des machines Bull, ou IBM, ou Samas, ou Univac…. On suivait quelques semaines de formation où la plupart était largués dès le premier jour, bien qu’il paraisse que l’on était les plus aptes à suivre ces formations d’après des batteries de tests psychotechniques qui en sélectionnait 1 sur 10 ou 20. En effet, les clients de ces constructeurs étaient des entreprises comme les banques, les assurances, les très grandes entreprises industrielles, et les administrations qui avaient en commun d’avoir à traiter de grandes quantités d’information….et d’avoir beaucoup de personnel. Les personnels étaient invités à « participer à l’avenir » en se portant candidat pour apprendre un nouveau métier plein d’avenir. Et jeunes et moins jeunes à l’époque était au minimum intrigués par cette mystérieuse chose à laquelle ils étaient invités à se confronter. Nous passions alors à la moulinette des tests psys et sur la presque centaine de personnes candidates de la compagnie d’assurance dans laquelle j’étais employé comme archiviste (puisque je savais lire et que c’était suffisant pour exercer ce non-passionnant métier) nous nous sommes retrouvés à être 5 sélectionnés, jugés capables de suivre les cours chez Bull concernant des matériels dont on n’avait pas la moindre idée de ce à quoi ils pouvaient servir ! Tous largués le premier jour comme certainement toute la salle, ou presque, soit une trentaine de personnes venant d’horizons divers.
    A la fin du stage, les résultats de l’examen final n’a pas été différent de ce qu’il devait être. Après une remontée de bretelles magistrale du sous-directeur de la compagnie d’assurance qui m’employait, nous serons renvoyé suivre le même stage qui devait démarrer 2 semaines plus tard avec promesse de retour dans nos services respectifs si les résultats n’étaient pas meilleurs ! En attendant nous allions être employés dans le service mécanographique ancien que devait remplacer les nouvelles machines de Bull qui en prendraient la relève. Mais peu surchargé de travail, nous avions libre usage de ces matériels nouveau déjà présents, sous housses mais pas encore opérationnels. Deux techniciens de chez Bull étaient chargés de cette mise en service et de transférer les applications fonctionnant sur les anciennes machines exclusivement mécaniques, sur ces nouvelles machines électromécaniques hybridées d’électronique. Voulant comprendre je n’hésitais pas à importuné l’un des deux qui semblait faire des choses en rapport avec ce qu’on nous avait raconté, sans pour autant le comprendre, durant 7 semaines de formation. De plus mon ignorance et la naïveté de mes questions semblaient vraiment l’amuser. Il a pris le taureau par les cornes, c’est-à-dire un tableau de connexion vierge de toutes connexions, et tout en m’expliquant ce qu’il faisait y a planté quelques connexions avec des câbles fait pour entrer dans les trous. Puis il a perforé une carte et l’a passé dans la machine en m’expliquant (ce serait trop long ici, je l’ai écrit dans un bouquin) ce qui se passait en rapport avec le câblage qu’il avait fait, l’imprimante a aussitôt crépité, j’en suis resté abasourdi ! il a repasser la carte trois fois de suite en me montrant les différents rôles des connexions selon l’endroit du tableau avec les organes qu’elle mettaient en relation dans l’espace et le temps et tout est devenu clair, cela m’a littéralement sauté aux yeux autant qu’aux neurones …. Je venais de comprendre en moins de 10 minutes ce que je n’avais pas compris en 7 semaines de formation. J’ai passé la douzaine de jours qui me restaient avant de retourner à ce cours-bis à faire les programmations de tableaux correspondant à mes petits essais personnels, et j’aurais pu retourner immédiatement passer l’examen avec la certitude d’un résultat positif sans suivre le moindre cours…. En repensant à ce que j’avais fait durant le précédent, je me marrais bien en imaginant ce que l’examinateur de ma copie avait dû penser. Mais j’y retournais quand même sans rien dire à ma hiérarchie et j’attendais le jour de l’exam de pied ferme… et qui ne fut pas une surprise. Et c’est ainsi que j’ai commencé ma carrière de mécanographe, très vite transformé en informaticien. Nous étions 3 sur les 5 à avoir obtenu un joli diplôme d’opérateur sur Machines Bull ! Il est presque aussi beau que celui de mon brevet de 25 m en natation. Après avoir fait le tour de ces machines «méca-électroniques» dont je me suis vite lassé, j’ai cherché un employeur utilisant une de ces nouvelles machines appelée ordinateur. Je me suis fait facilement embaucher chez un grand industriel de l’époque « Le comptoir de l’industrie cotonnière – Marcel Boussac » qui venait de recevoir récemment son ordinateur IBM-650, un des quatre alors en France à cette époque… la suite est une aventure, pas que la mienne, mais celle des 50 ans d’évolutions de l’informatique.
    J’ai consigné cela dans un bouquin paru chez IST Edition en 2016 « De la mécanographie à l’informatique, 50 ans d’évolutions ».
    Durant ma carrière j’ai remarqué une certaine désaffection des gens de soft vis-à-vis du hard, souvent motivée par le manque de connaissances des phénomènes propres aux composants électroniques traitant la notion de signal (la brève impulsion électrique qui commute un circuit) alors que je m’étais intéressé, tout au long de mon activité professionnel, à ces deux aspects de l’informatique. Durant quatre décennies j’étais passé plusieurs fois à travers la barrière qui sépare ces deux mondes, développeur de logiciels d’application ou système, à concepteur d’architecture d’ordinateur, et inversement, au grès des opportunités. Aussi, pensant à tous mes collègues de l’un ou de l’autre de ces mondes et solidement accroché à leur rocher, l’ouvrage est écrit en deux parties. La première est plutôt l’histoire de l’évolution de l’informatique vu du coté utilisateur de l’ordinateur, dont le premier utilisateur est un développeur exploitant l’outil pour le compte de tiers utilisateurs de ses applications, et la deuxième partie, est un pari. Celui que je fais est de faire comprendre à tous ceux qui sont les artisans de la première partie, les développeurs, comment fonctionne un processeur jusqu’aux tréfonds du composant électronique, le transistor, en passant par l’assemblage des portes logiques assurant une fonction élaborée dont l’ensemble constitue un processeur.
    Si le cœur vous en dit c’est dans toutes les bonnes librairies ou directement chez l’Editeur. Encore un mot, à propos de Wirth avec qui j’ai quand même quelque chose en commun, j’ai aussi développé un langage, mais il avait une fonction tout à fait particulière et inverse de celle normalement dévolue à un langage de programmation (ce qu’il faisait tout de même aussi), traduire en langage humain (en l’occurrence en Français) le langage d’une machine afin de rendre lisible et compréhensible par tous, ce que font successivement les instructions de code en mémoire. Amusant, non ?
    Bien cordialement à tous

  9. #9
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    Bonjour,

    c'est d'un autre monde dont vous parlez.

    la belle époque.

    Bonne journée.

  10. #10
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    Par défaut Le temps passe.... et nous aussi.
    Oui un autre monde, mais il a si longtemps été le mien 😊 je suis certainement le plus vieux développeur du forum, avec mes 82 ans. 😆

  11. #11
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    Par défaut Triste
    Ce décès m'attriste : voilà un très grand homme qui nous quitte.

    J'ai commencé à programmer un peu en basic dans les années fin 80 mais c'est à la fac qu'on m'a enseigné le Turbo Pascal.
    Je suis immédiatement tombé sous le charme de ce langage hyper structurant donc hyper rassurant pour le débutant que j'étais.
    Je suis rapidement devenu le meilleur de ma promotion en Turbo Pascal faisant même des application en 3D avec ! (Tracé de Surfaces Z=f(x,y) avec choix de la vue de l'utilisateur par rotation translation et homothéties ) et c'est ce langage qui m'a donné envie de faire mon métier.

    De TP7, je suis passé évidement par Delphi (toujours distribué), Pascal Objet (toujours mis à jours et dispo dans les dépôts de Linux), Lazarus (régulièrement mis à jour). Evidement depuis, j'ai appris le COBOL, le PL/SQL (depuis 30 ans) , Python, le C, le C++, le shell unix, php (depuis 20 ans) etc...

    Mais le Pascal restera pour moi LE LANGAGE qui m'a séduit.

    Pour les anciens fans comme moi :
    Un tuto pour réinstaller Turbo Pascal 7 : https://www.developpez.net/forums/d7...ndows-7-vista/

    Un tuto pour Delphi 7 (tombé en Freeware)
    https://delphi.developpez.com/telech...delphi7-perso/

    Pour ceux qui voudrait essayer sans passer par une machine virtuelle , il y a Lazarus (Open source)
    https://www.lazarus-ide.org/

    Et une copie d'écran d'un de mes projets de Fac en Turbo Pascal en 1995 dont j'ai toujours les sources et que j'ai relancé sous DOSOX
    Nom : graph3d.png
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Taille : 24,3 Ko
    Merci à tous

    Christophe

  12. #12
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    Par défaut Les langages machine
    Il semble qu'il n'y ait pas beaucoup de monde ici qui a programmé en assembleur, ou même en langage machine, voir programmé les micro-codes qui permettaient de définir les instructions du langage machine... Y a t'il quelqu'un qui ait vécu au moins un moment de sa vie dans ces mondes au plus près des portes logiques ?

  13. #13
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    Salut à tous.

    Je rends aussi hommage à ce grand homme que fut M. Niklaus Wirth.
    J'ai connu le langage Pascal sur un APPLE II+ dont je venais d'acquérir dans les années 80.
    Cette version se nommait Pascal UCSD (University of California, San Diego).
    Une programmation où l'on devait bien structurer son code mais ce n'est pas la grande innovation de ce langage.
    Il est apparu avec ce langage que l'on devrait dissocier les données du code, à l'inverse de ce qui se faisait jusqu'à présent.
    Je suis surpris que personne ne donne ça fameuse équation :

    Algorithms + Data structures = Programs (Niklaus Wirth)

    @ Serge Rochain : merci à toi pour toute ton expérience qui fut fort enrichissante.
    J'ai connu les perforatrices de cartes, où la programmation se faisait à l'aide de cartes perforées.
    Ainsi que des ordinateurs comme Solar 16-40, Iris 80 et PDP-11.
    Dans les années 70-80 sont apparus les premiers ordinateurs dit personnel comme le Fameux APPLE II+ et l'utilisation d'un éditeur de texte, bien plus facile pour programmer.

    Citation Envoyé par Serge Rochain
    Il semble qu'il n'y ait pas beaucoup de monde ici qui a programmé en assembleur, ou même en langage machine, voir programmé les micro-codes qui permettaient de définir les instructions du langage machine...
    J'ai fait de l'assembleur IBM 360 dans ma jeunesse, ainsi que du Cobol qui était les langages utilisés dans les banques.
    Et non, je n'ai pas fait du langage machine, car c'est bien antérieur à ce que l'on trouvait dans les IUT dans les années 70-80.
    J'ai fait du claquage de composant dans un stage à l'époque où l'on me demandait de créer un outil dans un langage qui se nommait PALMES (Programme d'aide la micro-programmation et à la simulation).
    A l'époque, la mémoire virtuelle n'existait pas et nous devions gérer par des SWAP-IN / SWAP-OUT, la taille d'un programme qui excédait celle de la mémoire.
    Ce fut très formateur pour comprendre le fonctionnement des ordinateur. Tout ça est d'une autre époque comparée à celle d'aujourd'hui.

    Citation Envoyé par Serge Rochain
    Y a t'il quelqu'un qui ait vécu au moins un moment de sa vie dans ces mondes au plus près des portes logiques ?
    Ce ne fut pas mon cas, car j'étais à la charnière de deux époques. Aujourd'hui, c'est du domaine de l'électronique et non pas de l'informatique.

    @+
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  14. #14
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    Lorsque j'ai réalisé que l'info, c'était fun, j'ai commencé par me former au BASIC, en cours privé.
    Puis j'ai sauté sur une formation officielle, que je pouvais suivre en emploi. Langage enseigné : Pascal UCSD. Un vrai plaisir, on pouvait envisager des choses sérieuses. J'ai acheté ma première bécane, un Atari 520 ST+ (oui, un megabyte de RAM, c'était le Pérou!) et j'y ai installé... Modula-2, que je préférais à Pascal car plus cohérent.
    Tout au long de ma carrière j'ai ensuite utilisé Pascal, sous diverses formes (VMS, MS - détestable, en passant-, Turbo, Delphi, Free). J'ai toujours regretté que Wirth soit resté avant tout académique, refusant par exemple d'introduire un type string utilisable.
    J'ai jeté un coup d'œil à Obéron, assez étrange et qui ne me semble pas être sorti du cadre académique.
    Je suis reconnaissant à Niklaus Wirth d'avoir jeté les bases d'un langage compact, cohérent, sûr, lisible et efficace et j'ai souvent regretté que C ait pris la main après que Microsoft l'a choisi de préférence à Pascal. À ce moment nous avons aussi perdu une méthode de programmation agréable et efficace, pour nous rabattre sur le debugger...
    Aujourd'hui je recommande chaudement Delphi à tout développeur devant écrire une application basée sur un GUI, où éventuellement Lazarus et FreePascal, multiplateformes et remarquablement efficaces.

  15. #15
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    Par défaut Pascal un language qu'il faut apprendre aux nouvelles générations
    Pour moi il faut intégrer Pascal de façon obligatoire dans le programme de formation, car c'est un language qui enseigne la cohérence et l'analyse de son code.
    Je me rappel encore des petits scripts qu'on écrivait afin de jouer directement sur la console.

  16. #16
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    Par défaut Un grand Monsieur de l'informatique
    J'ai beaucoup de respect et d'admiration pour Niklaus Wirth... et même de l'affection même si je ne l'ai jamais rencontré.

    En 1981, je découvre dans mon école d'informatique le langage Pascal que je vais longtemps pratiquer et qui restera mon langage préféré, malgré ses défauts et insuffisances (sûrement en partie gommées dans Modula 2 que je connais beaucoup moins bien).
    Je regrette que des langages de cette trempe (avec de la sécurité !) n'aient pas pris l'avantage sur d'autres malheureusement beaucoup plus répandus et beaucoup moins sûrs (ce qui a sûrement engendré des milliards de manque à gagner en productivité à causes des bugs induits).

    J'ai encore aujourd'hui (même si je ne m'en sers plus) le manuel de référence de Pascal. Je ne le connais pas par coeur... mais pas loin !

    MERCI Monsieur Wirth.

  17. #17
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    Par défaut Un des nôtre vien de disparaitre
    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    Salut à tous.

    Je rends aussi hommage à ce grand homme que fut M. Niklaus Wirth.
    J'ai connu le langage Pascal sur un APPLE II+ dont je venais d'acquérir dans les années 80.
    Cette version se nommait Pascal UCSD (University of California, San Diego).
    Une programmation où l'on devait bien structurer son code mais ce n'est pas la grande innovation de ce langage.
    Il est apparu avec ce langage que l'on devrait dissocier les données du code, à l'inverse de ce qui se faisait jusqu'à présent.
    Je suis surpris que personne ne donne ça fameuse équation :

    Algorithms + Data structures = Programs (Niklaus Wirth)

    @ Serge Rochain : merci à toi pour toute ton expérience qui fut fort enrichissante.
    J'ai connu les perforatrices de cartes, où la programmation se faisait à l'aide de cartes perforées.
    Ainsi que des ordinateurs comme Solar 16-40, Iris 80 et PDP-11.
    Dans les années 70-80 sont apparus les premiers ordinateurs dit personnel comme le Fameux APPLE II+ et l'utilisation d'un éditeur de texte, bien plus facile pour programmer.


    J'ai fait de l'assembleur IBM 360 dans ma jeunesse, ainsi que du Cobol qui était les langages utilisés dans les banques.
    Et non, je n'ai pas fait du langage machine, car c'est bien antérieur à ce que l'on trouvait dans les IUT dans les années 70-80.
    J'ai fait du claquage de composant dans un stage à l'époque où l'on me demandait de créer un outil dans un langage qui se nommait PALMES (Programme d'aide la micro-programmation et à la simulation).
    A l'époque, la mémoire virtuelle n'existait pas et nous devions gérer par des SWAP-IN / SWAP-OUT, la taille d'un programme qui excédait celle de la mémoire.
    Ce fut très formateur pour comprendre le fonctionnement des ordinateur. Tout ça est d'une autre époque comparée à celle d'aujourd'hui.


    Ce ne fut pas mon cas, car j'étais à la charnière de deux époques. Aujourd'hui, c'est du domaine de l'électronique et non pas de l'informatique.

    @+



    Bonjour Artemus24, bonjour à tous,
    Vous dites que la plus importante spécificité du langage de programmation Pascal n’était pas sa forme guidée de structuration, mais que contrairement à ce qui était en vigueur précédemment il imposait de définir séparément la partie descriptive des données de la partie procédurale. C’est inexact, bien avant, et dès sa première version, COBOL-59 apparue à la fin des années 50 (et suivi par COBOL-6 puis COBOL-61….) imposait cette séparation avec la Data Division qui devait impérativement décrire la structure de chaque donnée, variable ou constante, qui est utilisé (référencé) dans la Procédure Division qui lui fait suite. Ce n’est donc pas une novation de Pascale.
    De même, Pascal n’a fait que systématiser la structuration de la procédure de traitement, sans être le novateur de la méthode. Tous les langages de programmation permettaient de réaliser de tels programmes, même les premiers assembleurs, bien qu’ils n’aient tous été que des langages grammaticalisés des langages machines dont ils n’étaient que le reflet le permettaient. Par exemple au lieu d’utiliser la fonction « Go to » pour appeler une séquences de traitement qui se terminait par un autre « go to » indiquant l’instruction suivant le premier de ces deux « go to », pour y revenir, on pouvait en Basic écrire « gosub » et en COBOL écrire « Perform » pour dérouter le process vers la séquence à exécuter qui se terminait par un « exit » ou un « return » qui renvoyait vers l’instruction suivant le « gosub » ou le « perform » sans qu’on ait à se souvenir où elle se trouvait puisque le propre de ces fonctions « Gosub » ou « Perform » (par exemple puisque chaque langage avec son mot propre pour désigner cette fonction) était l’équivalent d’un « goto » qui se souvient d’où il vient.
    Le propre de Pascal était d’avoir systématisé cette structuration qui précédemment ne dépendait que de l’esprit ordonné ou désordonné du programmeur qui rédigeait le programme, et donnant le plus souvent lieu à des programmes baptisés « spaghettis » qui bien que fonctionnant parfaitement était impropre à la maintenance et toutes évolutions car ils étaient illisibles, souvent même par leur propre auteur quelques mois après qu’il n’y ait plus mis le nez. Quant à en faire assurer la maintenance par un tiers c’était une véritable punition pour ce dernier qui, avant de pouvoir porter quelque modification que ce soit, devait passer plusieurs jours à essayer de comprendre la logique de déroulement du programme.
    Oui, les ordinateurs dont l’entrée principale de données, souvent unique, était le lecteur de cartes perforées ont perdurés jusqu’aux frontières des années 90, bien que depuis les années 60 le support magnétique de l’information soit apparu sous la formes de bandes magnétique ½ pouce. L’agonie de la carte perforée a duré 30 ans. Un drame pour les vieux informaticiens de l’époque qui ne pouvaient plus lire de leurs yeux ce qui était inscrit sur le support. Ils perdaient ainsi une grande partie de leur prestige à faire le savant, en lisant sur les cartes ce qu’elles contenaient en fonction de l’emplacement des petits trous, devant des béotiens ébahis. Ceux dont c’était là toute la science ont rapidement déserté le métier. Mais les hécatombes « d’informaticiens » se sont fait en plusieurs vagues, chacune en raison d’un progrès qui coutait l’avenir de ceux qui ne savaient pas l’admettre et vivaient un temps dans son déni. Le passage du programme affiché (tableaux de connexions) au programme enregistré (concept Shannon et Turing) a été un drame pour environ la moitié de notre population. De même le passage du support de donné séquentiel qui imposait le mode de fonctionnement du traitement informatique au support à accès directe (disques magnétiques) qui s’affranchissait de cette contrainte du traitement séquentiel des données et donnant accès au temps réel et au mode conversationnel fut un autre drame où une autre bonne moitié de ce qui restait des plus anciens a déposé les armes, cherchant un boulot plus pépère où il ne soit plus question de se remettre en cause chaque matin, alors que ceux qui restaient devenaient de plus en plus accrocs aux novations révolutionnaires. .Nous sommes peu nombreux à avoir connu les machines mécanographiques, et les premiers ordinateurs commerciaux à cartes perforées, et à avoir pris leur retraite toujours dans le métier et souvent bien après l’âge légal, ne voulant pas lâcher le morceau. La plupart d’entre nous (peu nombreux….ce qui reste du contingent de la fin des années 50) ont entrepris une nouvelle carrière dans d’autres domaines où leur maitrise de l’informatique les plaçait même devant les spécialistes de ces métiers, qui eux-mêmes s’étaient informatisés, déboussolant les meilleurs spécialistes de ces métiers qui ne reconnaissaient plus leur nouvel outil de travail qui prenaient maintenant souvent les décisions à leur place et les recadraient sèchement. C’est ainsi que je me suis retrouvé le lendemain de ma prise de retraite, il y a 20 ans aux commandes d’un instrument d’observation astronomique sous la coupole d’un observatoire de haute montagne au Pic du Midi pour commencer une carrière d’astronome en me spécialisant dans l’étude du Soleil. Il reste qu’à 82 ans aujourd’hui, je commence à trouver les marches d’escalier de l’observatoire de plus en plus hautes et des missions de 8 jours à 3000 mètres de plus en plus hard malgré le confort des lieux qui s’est considérablement amélioré durant ces 20 ans. L’informatique mène à tout, qui dira le contraire ?
    La micro programmation avait à l’origine pour objet de développer les séquences de mise en connexion des portes logiques afin de faire exécuter les fonctions élaborées que devaient réaliser les instructions machines, celle qu’on retrouvait ensuite sous la forme des instructions d’assembleur comme celles que vous connaissiez dans l’assembleur 360. Une simple addition décimale sur un mot du 360 en format Pack sur les quartets, est en fait déjà un véritable programme car l’addition binaire des 4 bits d’un quartet sur un autre quartet est un véritable casse-tête car en binaire le report éventuel d’une addition décimale codée binaire sur 4 bits passera après 15 et non après 9 et pour que la traduction décimale soit correcte il faut envisager 3 cas : pas de report car somme <10 b; pas de report car somme <16b donc résultat faux à corriger ; et le dernier cas, report car résultat >15b mais unité résultat fausse car il manque 6b qu’il faut donc ajouter pour retrouver la vraie unité décimale. Ainsi une addition décimale sur un double mot du 360, c’est déjà plusieurs dizaines de micro-instructions pour ne faire qu’une instruction machine d’addition. Je discute ce problème dans un chapitre de la seconde partie de l’ouvrage « De la mécanographie à l’informatique, 50 ans d’évolutions » au chapitre 18. Un exemple de ce dont il s’agit est illustré ici :
    Nom : La PJ.jpg
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    Les deux résultats de gauche sont correct en décimal codé binaire (DCB et en binaire) alors que les 4 de droites sont corrects en binaire mais pas en DCB car les résultats devraient être respectivement : 1 0000 ; 1 0011 ; 1 0110 ; et 1 1000
    Mais on voit qu’il suffit d’ajouter 6 c’est-à-dire 0110 binaire sur les résultats erronés pour qu’ils deviennent correctes.la subtilité est de savoir s’il faut ou non ajouter ce 6, ce n’est pas le cas pour les deux de gauche mais qu’est-ce qui les différencie des 4 autres résultats ? Ce n’est pas l’absence de report sur la position de gauche du groupe de 4 bits puisque les deux suivants n’en n’ont pas non plus …. Alors ? Quel est la logique à développer ? A vous de jouer.
    Sur le plan technologique, au début le microcode consistait en une matrice d’intersections de lignes et colonnes de conducteurs reliées, ou non, par des diodes et explorés séquentiellement ligne après ligne à chaque phase d’horloge. Le jus passe dans la colonne, c’est 1, il y a une diode, il ne passe pas, c’est 0, il n’y a pas de diode. Le B-A BA de la mémoire morte, simple, non ?
    Par la suite la microprogrammation s’est généralisée avec les mémoires PROM et connexes comme les EAROM, EPROM… notamment avec les outils hard spécialisés qu’étaient les programmateurs de PROM et les langages spécialisés qui allaient avec, comme PALME que vous avez citez (un que je ne connaissais pas et qui a du arrivé plus tardivement, avec l’introduction des robots dans l’industrie, grosse consommatrice de mémoire mortes).Ensuite les PLA ont suivi pour les remplacer (Programmable Logic Arrea) qui pouvaient faire bien plus que de jouer le rôle d’une mémoire jusqu’à celui de pico-processeur.
    La mémoire virtuelle ne faisait pas autre chose que le swap fait par le programmeur dont vous parlez, mais l’opérations était transparente et se jouait au niveau du bloc physique de mémoire et non au niveau de la logique des modules du programme. C’était donc moins subtil mais dégageait les développeurs de cette charge. Il ne fallait pas abuser de cette possibilité car le processeur finissait par passer plus de temps à gérer sa mémoire que de traiter votre programme, on appelait cela le trashing. La chute du coût de la mémoire qui est arrivée peu après cette diabolique invention, a rapidement mis fin à ces dispositifs de mémoire virtuelle devenus inutiles.
    La conception de systèmes à base de portes logiques a toujours été du domaine de l’électronique et ce n’est que par goût personnel que j’ai fait évoluer ma vie dans ces deux mondes qui avaient une connectivité évidente. Ce qui est différent aujourd’hui c’est que, sur le plan professionnel, ce n’est certainement plus un atout d’avoir des connaissances dans un des deux domaines pour pratiquer l’autre, et réciproquement, alors que cela l’était encore dans les années 60 et même 70 car c’était surtout des ressources rares et particulierement recherchées chez les constructeurs et les grandes sociétés de services en informatique (SS2I) qui devaient aussi savoir créer des systèmes spécifiques pour certains gros client et pour eux-mêmes, des postes en or qui nous propulsaient à la pointe de l’innovation et les carrières se déroulaient alternativement sur les deux rives de l’Atlantique et sur la côte Pacifique. Des aventures qui ne pourront plus jamais exister. Ce n’est qu’avec le recul que je me suis rendu compte de la chance que j’avais eu de naitre au bon moment et de voir passer ensuite le train au moment où je me demandais ce que j’allais faire. Il est assez rare que l’on gagne deux fois de suite au LOTO, non ?
    Continuez vos passionnantes aventures, vous n’avez encore probablement rien vu.
    Meilleurs vœux à toutes et tous.
    Serge Rochain

  18. #18
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    J'ai débuté l'informatique par les organigrammes avant de passer à l'algorithmique. Je pratiquais des langages comme Cobol, Fortran, Basic et l'assembleur
    IBM360. Oui, la grand innovation du Pascal est d'avoir créé un langage structuré ou l'utilisation du goto n'est plus nécessaire où si vous préférez, il n'y a plus aucune numérotation des lignes comme cela se faisait en basic, en fortran et en cobol. Quand j'ai commencé à pratiqué le Pascal, j'étais déjà familiarisé avec les algorithmes et où le passage à un langage structuré ne fut pas trop compliqué pour moi. Pour certains, ce fut assez compliqué de ne plus utilisé ce fameux GOTO.

    Dans le Cobol, Fortran, Basic et l'assembleur, il n'y a pas vraiment de structure de données et le Pascal est, à ma connaissance, le premier langage à introduire un typage des données. Rien à voir avec le computational sous cobol et ces structure dans la "WORKING-STORAGE SECTION". Je parle bien sûr du cobol 68. Ce n'est qu'en 1985 qu'un semblant de programmation structurée est introduite dans le cobol. là, je vous parle de ce qui se faisait dans les années 70. La programmation ficelle était de rigueur à cette époque. D'où les problème de maintenance qui ont vu leur coût exploser.

    Durant les années 70, j'ai pratiqué des bases de données comme le DL1, avant de voir au début des années 80, du DB2 (IBM) et de l'IDS II (BULL). Ce fut une inovation où l'on a externalisé les données afin de les dissocier des traitements. Je pense que SQLPRO est plus à même de s'exprimer sur cette révolution dans la façon de gérer les systèmes d'informations, vu que c'est un spécialiste des bases de données.

    Citation Envoyé par Serge Rochain
    L’informatique mène à tout, qui dira le contraire ?
    Entièrement d'accord. Je viens du domaine bancaire et nous sommes les seuls à bien maitriser la mécanique bancaire pour la simple raison que nous la developpons. En plus, nous avons la double compétence, celle de l'informatique et celle du métier du client, la banque. Je me souviens dans nos locaux, voir des banquiers nous interroger sur des questions qui les concernaient au premier degré, comme s'il avait perdu cette connaissance dite fonctionnelle.

    L'informatique est le métier par excellence où il faut réfléchir, plus que dans d'autres métiers. Alors oui, nous pouvons exercer d'autres métiers, si nous avons la capacité de nous remettre en question.

    Citation Envoyé par Serge Rochain
    Continuez vos passionnantes aventures, vous n’avez encore probablement rien vu.
    Je me forme à la configuration des réseaux. Vaste sujet.

    @+
    Si vous êtes de mon aide, vous pouvez cliquer sur .
    Mon site : http://www.jcz.fr

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