Un petit détail quand même: si tu es en télétravail disons à 90%, alors ton temps de transport, même s'il ne concerne que les 10% restants, va quand même augmenter et impacter l'employeur.
Là où je travaille ils sont justement en train de renégocier les contrats avec les SSII sur base de ce raisonnement: le prix d'un profil peut augmenter ou diminuer en fonction du délai que le prestataire s'engage à respecter pour arriver au bureau le jour où il doit dépanner en urgence un truc qui ne peut pas être fait à distance.
Même si en pratique la situation décrite ne se produira sans doute jamais...
On touche ici un problème typiquement français: c'est l'un des rares pays où 90% des entreprises s'installent systématiquement dans la capitale, ne déléguant à la "province" que les filiales pour les pauvres.
Le pays où je travaille n'étant pas centralisé à ce point, ce raisonnement ne tiendrait pas. Mais en même temps il n'est pas bien grand. ça serait très intéressant d'avoir sur ce point l'avis de ceux qui travaillent en Allemagne par exemple.
Que l'on ait fait ce raisonnement avant le COVID d'accord, mais après plus d'un an de télétravail imposé, on a quand même du recul et ceux qui persistent dans cette position sont juste des démagogues qui ne veulent pas toucher aux privilèges hiérarchiques. Dans ce cas-là tant pis pour eux, ils vont effectivement dévaloriser le travail (et non le télétravail pour le coup! lapsus ou pas?) et je risque d'en arriver à glander au bureau (du moins avant de trouver un autre boulot), considérant que si on ne tient pas compte du meilleur travail que j'ai pu accomplir pendant la période COVID, alors c'est que je suis uniquement payé pour ma présence physique et pas pour mon travail...
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