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Raspberry Pi Discussion :

Questions électroniques


Sujet :

Raspberry Pi

Vue hybride

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  1. #1
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    On continue avec les domaines de fonctionnement et P = U * I

    Comme tout phénomène physique, la modélisation mathématique n'est valable que dans une certaine plage (à une certaine échelle).
    La détermination des caractéristiques exactes en électricité relève de la physique nucléaire. La tension de la résistance c'est bien I*R auquel il faut ajouter le bruit généré par l'agitation atomique, dans les mesures standard ce bruit n'est pas perçu, mais à très très faible valeur il serait mesurable -> c'est la limite inférieur de la caractéristique, on ne l’atteint jamais en application standard.

    A l'autre extrémité c'est le claquage électrique. Au delà d'une certaine tension les atomes sont embarqués et il se produit un arc. La droite devient courbe... Il est possible de créer des résistances capables de supporter plusieurs milliers de Volt puis les mettre en série pour aller encore plus haut, elles sont juste beaucoup plus grande.

    P=U*I c'est un autre phénomène. L'électricité est une énergie. La multiplication des ses deux grandeurs donne la puissance fournie ou absorbée par un élément.
    La résistance transforme la puissance absorbée en chaleur. Une résistance c'est aussi une inertie thermique. Lorsque l'on ajout de la chaleur à une inertie thermique sa température augmente. D'un autre côté un gradient de température avec l'air ambiant va dissiper de la chaleur. Plus la température augmente, plus la chaleur dispersée est importante. On fini sur un point d'équilibre où la puissance électrique absorbée correspond à la puissance thermique dissipée. Si la température de cet équilibre est trop haute, la matière de la résistance va fondre ou prendre feu (les résistances au carbone c'est combustible!), dans ces cas la caractéristique électrique est modifiée (voir elle n'existe plus).

    Si on augmente la dissipation thermique, on peut augmenter la puissance d'une résistance. Une résistance d'1/4 de watt est capable de dissiper quelques watts si elle est plongée dans de l'eau

    Le calcul de puissance ne sert qu'a vérifier que l'on atteint pas la limite de transformation de la matière par la température dans des conditions normalisées. Le calcul thermique est fait à l'avance dans de l'air sec, le plus défavorable et à une température donnée. On indique juste le résultat comme limite à ne pas dépasser.

    Bonne soirée

    Delias

  2. #2
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    Salut Vincent Petit.

    Citation Envoyé par Vincent Petit
    Néanmoins vu les ordres de grandeurs, pas sur qu'un humain voit une différence entre 1ms et 100ms ?
    Je suis d'accord avec toi sur tes propos.
    Sauf que je considère que la gestion des rebonds se fait, pour le pull-up dans la seconde phase, à savoir le déchargement qui est rapide.
    Ou dans ton pull-down, dans la première phase, à savoir au chargement qui est rapide aussi.

    Ce n'est pas plutôt dans la phase lente qu'il faut faire la gestion des rebonds ?

    Si je reprends ton graphique de ton poste #45, et tes propos :
    Citation Envoyé par Vincent Petit
    L'avantage d'avoir une charge exponentielle grâce au condensateur, c'est que la tension met un peu de temps à monter ce qui masque les rebonds.
    c'est bien la lenteur du condensateur et de surcoit la résistance qui est associée, qui provoque ce phénomène, non ?

    Citation Envoyé par Vincent Petit
    Prenons un exemple pour exploiter ce graphique, R = 100k ohms et C = 100nF
    t = (R*C) = 10ms
    Ce n'est pas bizarre d'avoir pour une résistance de pull-up ou pull-down du 10k ohms et de mettre comme résistance de protection du BP du 100k ohms ?

    Si je mets toutes les résistances à 10k ohms, le temps t sera de 1ms.

    Que ce soit 1ms ou 10ms, est-ce un temps de gestion acceptable :
    --> pour la réaction d'un être humain ?
    --> pour la gestion des rebond ?

    Citation Envoyé par Vincent Petit
    Généralement on considère qu'à 5*t la capa est entièrement chargée.
    Pourquoi 5 ?

    Si je reprends le seuil de détection d'un état :
    --> Pour l'état 0, c'est entre 0.0Vcc et 0.9Vcc.
    --> Pour l'état 1, c'est entre 1.6Vcc et 3.3Vcc.

    La détection de l'état 1 se fait déjà à 1 * T, c'est-à-dire à 63.2% :
    --> 0.632 * 3.3Vcc = 2.0856 > 1.6.

    Inversement, la détection de l'état 0 se fait à 2 * t, c'est-à-dire à 86.5% :
    --> (1 - 0.865) * 3.3 = 0.4455 < 0.9

    Est-ce une sécurité dans la détection du changement de l'état ?

    Citation Envoyé par Vincent Petit
    Je n'ai pas répondu entièrement à la question b) mais c'est volontaire car je voudrai savoir avant si tout ce que j'ai écrit paraît clair ?
    On va dire que OUI, mais maintenant, il faut que je digère tout ça.

    Citation Envoyé par Vincent Petit
    Petit bonus ! Je suis tombé sur ça
    J'ai pourtant cherché, et je n'ai pas trouvé ce type de graphique.
    Nous revoilà au cœur de mon problème, le pull-down symétrique du pull-up. C'est-à-dire le condensateur aux bornes du BP.

    J'ai compris tes explications, mais pas le rôle du condensateur.
    Prenons le cas du pull-up (le BP est en bas du graphique).

    Au démarrage, le jus passe dans le câble, et de ce fait, le signal lu par la GPIO est à 1.
    Le condensateur se charge bien et joue le rôle d'un interrupteur ouvert. Cette question est primordiale. Est-ce vrai ou pas ?
    Pourquoi dis-je que son comportement est similaire à un interrupteur ?
    Parce que le signal lu par la GPIO est à 1 quand le condensateur se charge.

    Ce qui me fait dire, depuis le début de cette Q-5) que le condensateur en décharge est un interrupteur fermé.
    Cela se résume au sens pris par le condensateur entre sa phase de chargement et sa phase de déchargement.

    Mais quand est-il de mon pull-down ou si tu veux de celui de "allaboutcircuits".
    Nous sommes d'accord qu'après le démarrage, le fonctionnement est conforme à ce que l'on attend de lui.

    Le problème est au démarrage jusqu'à ce que le condensateur soit pleinement chargé.

    a) Pas de jus, le BP est relâché, le condensateur est vide.

    b) on met le jus, le BP est toujours relâché et le condensateur se charge.
    (je parle bien sûr de la photo du poste #60, partie gauche).
    Oui, mais voilà. Laisse-t-il passer du jus vers la GPIO ?

    Deux cas peuvent se présenter :

    c) le condensateur en charge se comporte comme un interrupteur ouvert et aucun jus (signal à 0) va vers le GPIO.

    d) le condensateur en charge ne se comporte pas comme un interrupteur, et laisse passer le jus (signal à 1) vers la GPIO.

    Comment expliquer si la broche positive du condensateur se trouve vers le haut (coté VCC) et si le BP est relâché, nous ayons un signal à 1 vers la GPIO ?

    Je me pose les questions suivantes :

    e) le condensateur joue-t-il réellement le rôle d'un interrupteur ?
    Je pense que non.

    f) l'anomalie au démarrage du pull-down est aussi présente dans le pull-up, sauf que cela ne se remarque pas.

    g) dans le cas du pull-up, le signal doit être à 1 dès le démarrage.
    Et le chargement du condensateur produit aussi un 1 vers la GPIO.
    Nous sommes en phase et cela ne pose aucun problème.

    h) dans le cas du pull-down, le signal doit être à 0 dès le démarrage.
    Et le chargement du condensateur produit aussi un 1 vers le GPIO.
    De ce fait, 0 et 1 produit un 1 vers le GPIO, ce qui n'est pas bon.
    Nous sommes en opposition de phase.

    i) dans les deux schémas, il manque quelque chose pour faire cette distinction de phase et d'opposition de phase.
    Quand mettre en évidence dans un schéma, le sens du jus dans le chargement qui n'est pas le même sens du jus dans le déchargement.
    Autrement dit, mettre en évidence deux chemins différents.
    Peut-être introduire une diode ?

    Je me répète encore une fois, mais je trouve ce sujet très compliqué, juste pour gérer un BP.

    @+

  3. #3
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    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    Je suis d'accord avec toi sur tes propos.
    Sauf que je considère que la gestion des rebonds se fait, pour le pull-up dans la seconde phase, à savoir le déchargement qui est rapide.
    Ou dans ton pull-down, dans la première phase, à savoir au chargement qui est rapide aussi.

    Ce n'est pas plutôt dans la phase lente qu'il faut faire la gestion des rebonds ?
    Oui, et à dire vrai c'est le tout qui fait la gestion des rebonds, charge et décharge.

    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    c'est bien la lenteur du condensateur et de surcoit la résistance qui est associée, qui provoque ce phénomène, non ?
    Que ce soit pour la charge ou la décharge, c'est bien l'association R * C qui va rendre la constante de temps plus ou moins longue. Le condensateur tout seul est hyper rapide à se charger ou à se décharger car le R qui lui est associé est minuscule, c'est celui qui est à l'intérieur.

    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    Ce n'est pas bizarre d'avoir pour une résistance de pull-up ou pull-down du 10k ohms et de mettre comme résistance de protection du BP du 100k ohms ?

    Si je mets toutes les résistances à 10k ohms, le temps t sera de 1ms.

    Que ce soit 1ms ou 10ms, est-ce un temps de gestion acceptable :
    --> pour la réaction d'un être humain ?
    --> pour la gestion des rebond ?
    Bizarre pas forcément mais il faut faire les calculs ou une simulation car l'impact est grand. Dans tous mes dessins ou dans les exemples que j'ai donné le but était d'améliorer la compréhension. Dans un montage réel peu être que les valeurs prises en exemple ne conviennent pas du tout.

    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    Pourquoi 5 ?

    Si je reprends le seuil de détection d'un état :
    --> Pour l'état 0, c'est entre 0.0Vcc et 0.9Vcc.
    --> Pour l'état 1, c'est entre 1.6Vcc et 3.3Vcc.

    La détection de l'état 1 se fait déjà à 1 * T, c'est-à-dire à 63.2% :
    --> 0.632 * 3.3Vcc = 2.0856 > 1.6.

    Inversement, la détection de l'état 0 se fait à 2 * t, c'est-à-dire à 86.5% :
    --> (1 - 0.865) * 3.3 = 0.4455 < 0.9

    Est-ce une sécurité dans la détection du changement de l'état ?
    Dans la littérature on retient 5τ car le condensateur sera à 99% de la valeur de la tension qu'on lui applique.

    Pourquoi 5τ ? La forme exponentielle a la particularité de ne jamais atteindre 100%, même à 100τ on sera à quelque chose comme 99.98% alors pour les calculs il faut se contenter d'une approximation et 5τ en est une très bonne. C'est un peu comme en informatique avec un calcul faisant intervenir π, on est obligé de le tronquer car le nombre de chiffre après la virgule est infinie. Pour le condensateur c'est pareil, arrivé à 5τ on arrêtera de faire des calculs infinitésimaux, on dira que c'est bon il est chargé.

    Je vois que tu fais un lien entre τ et les seuils de détection d'un microcontrôleur, tu as raison mais c'est parce qu'on est dans cas de figure bien précis. Si nous étions dans un autre cas de figure, par exemple une charge lente d'un condensateur jusqu'à ce qu'il fasse d'un coup basculer un transistor à effet de champs, le seuil pourrait être à 10V par exemple.

    5τ c'est juste un point de repère a avoir en tête.

    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    On va dire que OUI, mais maintenant, il faut que je digère tout ça.


    Ce n'est pas que je veuille distiller les informations mais il est impossible d'expliquer clairement en quelques messages, 7 à 5 ans de cours d'électronique. J'essaye de trouver des étapes clés qui permettent d'avancer par des "marches" plus grandes et sans qu'elles ne soient insurmontable pour autant. C'est pas facile en réalité

    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    Prenons le cas du pull-up (le BP est en bas du graphique).

    Au démarrage, le jus passe dans le câble, et de ce fait, le signal lu par la GPIO est à 1.
    Le condensateur se charge bien et joue le rôle d'un interrupteur ouvert. Cette question est primordiale. Est-ce vrai ou pas ?
    Pourquoi dis-je que son comportement est similaire à un interrupteur ?
    Parce que le signal lu par la GPIO est à 1 quand le condensateur se charge.
    Si j'ai bien compris, oui c'est ça. En 1 tu mets sous tension, en 2 le condensateur se charge au travers des résistances et le GPIO passe à 1. Et oui une fois le condensateur chargé à 5V, il n'y a plus de courant qui passe dedans et un composant traversé par aucun courant est un interrupteur ouvert (qui n'influence aucunement le montage)

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    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    Ce qui me fait dire, depuis le début de cette Q-5) que le condensateur en décharge est un interrupteur fermé.
    Cela se résume au sens pris par le condensateur entre sa phase de chargement et sa phase de déchargement.
    Oui on peut le voir comme ça.
    Un condensateur déchargé est un interrupteur fermé (un court circuit) et un condensateur pleinement chargé est un interrupteur ouvert. On le voit au travers de l'équation du courant. i = C * (ΔV / Δt). Si je prends, un condensateur de 100nF et une tension de 5V aux bornes d'un condensateur déjà chargé à 5V, le ΔV est de 5V - 5V = 0V alors peu importe sur quel Δt je mesure l'équation final sera i = 100nF * 0 = 0 Ampère. Un condensateur chargé est un interrupteur ouvert, il ne consomme rien. A l'inverse si je prends une tension de 5V aux bornes d'un condensateur déchargé 0V, le ΔV est de 5V - 0V = 5V alors si je prends un Δt de 1us i = 100nF * (5/0.000001) = 5 Ampère = un bon courtjus (un fil ou un interrupteur fermé)

    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    Mais quand est-il de mon pull-down ou si tu veux de celui de "allaboutcircuits".
    Nous sommes d'accord qu'après le démarrage, le fonctionnement est conforme à ce que l'on attend de lui.

    Le problème est au démarrage jusqu'à ce que le condensateur soit pleinement chargé.

    a) Pas de jus, le BP est relâché, le condensateur est vide.

    b) on met le jus, le BP est toujours relâché et le condensateur se charge.
    (je parle bien sûr de la photo du poste #60, partie gauche).
    Oui, mais voilà. Laisse-t-il passer du jus vers la GPIO ?
    Oui après le démarrage (équivalent à une montage dérivateur) ensuite il se comporte comme un intégrateur donc conforme à ce qu'on attendait.

    Au démarrage le jus arrive sur un condensateur initialement déchargé. i = C * (ΔV / Δt), ΔV est grand puisqu'il sera de 5V - 0V = 5V et donc pendant un court instant le condensateur est vu comme un court-circuit (ralenti par la résistance) mais le GPIO va voir un 1 au démarrage, suivie d'une décharge lente jusque 0V sans avoir appuyer sur l'interrupteur.

    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    Comment expliquer si la broche positive du condensateur se trouve vers le haut (coté VCC) et si le BP est relâché, nous ayons un signal à 1 vers la GPIO ?
    Ce 1 dure un cours instant, et seulement au démarrage de l'alimentation ensuite il retombe à 0. Dans ma simulation j'ai lancé l"appuie du bouton 2ms après la mise sous tension donc le 1 n'a pas eu le temps d'aller jusque 0. Dans bien dès cas il est rare d'appuyer sur des boutons 2ms après l'allumage, on serait plutôt dans les secondes après le démarrage.

    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    e) le condensateur joue-t-il réellement le rôle d'un interrupteur ?
    Je pense que non.
    Non pas vraiment. Même si pour l'analyse d'un circuit on peut dire que quand un condensateur est complètement chargé et que la tension a ses bornes ne bouge plus d'un poils alors il est comme un interrupteur ouvert, il n'influence plus l'électronique. On peut dire aussi qu'un condensateur complètement déchargé se comporte comme un interrupteur fermé à la mise sous tension

    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    f) l'anomalie au démarrage du pull-down est aussi présente dans le pull-up, sauf que cela ne se remarque pas.
    Oui mais sur le pull-up c'est volontaire. Au démarrage, ça charge. Avec le pull-down de AllAboutCircuit au démarrage on a une impulsion à 1, le soucis c'est que le micro peut éventuellement croire qu'on a appuyer sur le bouton juste après le démarrage alors que ce n'est pas du tout ce qu'on a fait.

    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    g) dans le cas du pull-up, le signal doit être à 1 dès le démarrage.
    Et le chargement du condensateur produit aussi un 1 vers la GPIO.
    Nous sommes en phase et cela ne pose aucun problème.

    h) dans le cas du pull-down, le signal doit être à 0 dès le démarrage.
    Et le chargement du condensateur produit aussi un 1 vers le GPIO.
    De ce fait, 0 et 1 produit un 1 vers le GPIO, ce qui n'est pas bon.
    Nous sommes en opposition de phase.
    Non, non, rappelle toi les dessins : Pull-up est à 1 au démarrage et si on appuie sur le bouton on envoie un 0 au GPIO. Le pull-down au démarrage on est à 0 (sauf si on mis le condensateur comme dans le circuit de allaboutcircuit) et si on appuie sur le bouton on envoie un 1 au GPIO. Le comportement est le même si on n'avait pas eu de condensateur.





    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    i) dans les deux schémas, il manque quelque chose pour faire cette distinction de phase et d'opposition de phase.
    Quand mettre en évidence dans un schéma, le sens du jus dans le chargement qui n'est pas le même sens du jus dans le déchargement.
    Autrement dit, mettre en évidence deux chemins différents.
    Peut-être introduire une diode ?
    Oui la diode est le composant qui laisse passer le courant dans un sens mais pas dans l'autre. On considère R1 et R2. Dans le sens de la charge, la diode va courtcircuiter R2 afin que le condensateur se charge via R1 seulement. A la décharge le condensateur va se décharger via R2. Comme R1 et R2 on la même valeur, la constante de temps est la même (le condo se chargera et se déchargera à la même vitesse). Sans la diode, le condensateur se chargerait au travers de R1 + R2 et se déchargerait que par R2. Les temps de charge et décharge seraient différents.

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  4. #4
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    Salut jackk.

    Je suis informaticien et non électronicien.

    Ce ne sont pas des questions d'électroniques, mais plutôt physique sur le comportement de l'électron, voire physique quantique que j'aurai aimé connaitre.
    Mais comme je le dis, c'est en dehors de l'intérêt général de ce forum et cela ne doit pas intéressé grand monde.

    Cela ne m'empêche pas de faire mumuse avec quelques composants électroniques dans un cadre plutôt programmation système.
    J'apprends à faire des pilotes (drivers) pour gérer des afficheurs leds, des digits à sep segments, des capteurs de températures, de pressions, des relais, ...

    Ma dernière question concerne les transistor, et plus particulièrement les montages pour créer des portes logiques à partir d'un PNP ou d'un NPN.

    J'attends vos exemples afin que je puisse les reproduire avec des leds.

    @+

  5. #5
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    Ca n'a pas rapport avec ce qui précède si je comprends bien '(il me semble qu'il était question d'antirebond).

    Tu cherches donc des informations permettant d'interfacer des leds à l'aide de transistors, c'est bien çà?

  6. #6
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    Salut à tous.

    Je n'arrête pas d'avoir un "DNS_PROBE_FINISHED_NXDOMAIN" quand j'accède à developpez.com. A quoi est-ce dû ?

    @ ChPr : je ne cherche pas à connaitre les différents voltmètres que l'on trouve sur le marche, juste quelque chose de basique à comprendre.
    Je sais déjà qu'il y a une résistance qui est considéré comme infinie, et un galvanomètre.
    Merci quand même d'avoir détaillé tes recherches.

    @ Delias : tu as anticipé l'une de mes prochaines questions, celle concernant la loi des nœuds et des mailles.
    Pour l'instant, je ne veux pas aborder cela car j'ai encore du mal à comprendre ce que représente la différence de potentiel.
    Merci aussi à toi pour tes explications.

    Citation Envoyé par Delias
    Si tu est un matheux, je te laisse t'y coller.
    Pas pour l'instant, mais c'est cette approche qui m'intéresse.

    Un vrai livre ouvert !

    @ f-leb : ca, c'est de la démonstration !!!
    C'est exactement ce que je cherchais à comprendre. Merci.

    Citation Envoyé par Vincent Petit
    Ce n'est pas que je ne veuille pas répondre mais je pense vraiment que ça va encombrer les éléments de réflexions ici et en toute honnêteté je ne serai pas capable d'expliquer clairement toutes les notions de physique sous-jacente.
    Je suis resté, par l'analogie avec l'eau, où la différence de potentiel est la dénivellation. Sauf que je ne comprends pas cette notion.

    Je pense que l'on va revenir aux schémas.

    Pour le schéma 3, il y a un problème dans la mesure de la tension. Je n'ai pas dit que le résultat est faux.
    Que mesure-t-on exactement ? Oui, je sais une différence de potentiel.

    Ma question concerne une led que j'ajoute dans le circuit.
    On peut négliger les aspects chiffrés de cette led dans le circuit.
    Cette led à une luminescence basse quand la tension est de 1.5V et haute quand la tension est de 3V.
    A l’œil, on doit pourvoir distinguer cette luminescence.

    Dans le schéma 1, avec la led en plus, sa luminescence est basse.
    Mais quand est-il dans le schema 3 ? Je suppose que la luminescence est haute.
    Est-ce la bonne réponse ?

    Citation Envoyé par f-leb
    Oui oui, tout à fait, j'essayais juste de démontrer à Artemus (avec une approche graphique) qui n'y voit que "des recettes de cuisine", que la démarche de résolution est tout à fait rigoureuse et scientifique et s'appuie sur des lois de la physique.
    Ta démonstration n'a rien d'une recette de cuisine, tout au contraire, elle est parfaite.
    J'aborderai cette recette de cuisine un peu plus tard.

    @+

  7. #7
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    Salut,

    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    Je suis resté, par l'analogie avec l'eau, où la différence de potentiel est la dénivellation. Sauf que je ne comprends pas cette notion.
    Un potentiel électrique correspond à une énergie potentielle électrostatique (dixit wikipedia hein !, ça ne veut pas dire que j'ai tout compris).
    Pense au potentiel énergétique d'une chute d'eau. Si tu mets une turbine sous la chute d'eau, l'énergie récupérée (qui est de l'énergie potentielle due à la pesanteur) est proportionnelle à la hauteur de la chute.

  8. #8
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    Salut Vincent Petit.

    Il n'est évident de s'exprimer correctement sur un sujet que je ne maitrise pas
    D'autant que il y a parfois des quiproquo. Ce n'est pas bien grave. L'important est d'avancer.

    J'ai deux programmes qui sont totalement différents dans la gestion du BP.

    I) mon petit projet qui consiste à faire un chenillard.
    Sur une breadboard, il y a des leds et deux BP.
    J'ai utilisé le PULL-DOWN classique, sans condensateur et sans résistance de protection du BP.
    Comme je l'ai dit, ce projet fonctionne correctement et je n'ai aucun problème avec les rebonds.3

    Comment j'ai procédé ? Par la gestion des rebonds coté logiciel.
    Ce n'est pas aussi simple que l'on veut croire, mais la grande inconnue reste la lecture du signal.
    Tout ce que nous savons, se résume à un 1 ou un 0.
    On va admettre que la lecture du signal s'effectue au moment où on souhaite le faire.
    Cela peut se passer à n'importe quel moment et obtenir :
    --> un creux entre deux rebonds
    --> une bosse aussi entre deux rebonds
    --> un véritable signal haut
    --> un véritable signal bas.

    La lecture s'apparente à un échantillonage sans se préoccuper de ce qui s'est pas passé avant.
    Il y a même pire, nous ne savons rien de l'aspect du signal électronique.
    Est-il lissé ou pas ? Y-a-t-il des rebonds à gérer ou pas ?

    Pour résoudre ce problème, je pars des hypothèses suivantes :

    a) quand le bouton est en position relâché, je considère que le signal est stable.
    Aucune intervention humaine. Le signal est un 0.

    b) quand le bouton est en position enfoncé, je considère que le signal est instable.
    Une intervention humain est en cours d'exécution. Le signal est un 1.
    Je ne sais pas trop s'il s'agit d'un rebond où si l'action d'enfoncé le BP est terminé.

    Pour résoudre ce problème, j'introduis la notion d'état du BP.
    Il y a l'état précédent et l'état courant.
    De ce fait, je me retrouve avec quatre cas à gérer :
    Code : Sélectionner tout - Visualiser dans une fenêtre à part
    1
    2
    3
    4
    5
    6
    7
    8
    +-----+------+------+
    | Cas | Prec | Cour |
    +-----+------+------+
    |  1  |   0  |   0  |
    |  2  |   0  |   1  |
    |  3  |   1  |   0  |
    |  4  |   1  |   1  |
    +-----+------+------+
    On peut éliminer les cas 1 et 4 car les deux états sont identiques.
    Reste le cas 2) que je nomme le frond ascendant et le cas 3) le frond descendant.
    Pour ma part, je considère que j'enfonce le BP, et c'est le cas 2) qui m'intéresse.

    c) Pour déterminer s'il y a eu manipulation du BP, je suis obligé de répéter cette lecture.
    Cela se fait périodiquement à l'aide d'un timer afin de ne pas bloquer inutilement la CPU, comme avec la fonction "SLEEP()".
    Qui dit TIMER dit périodicité. La largeur de cette périodicité doit être évalué afin d'être significative.
    Elle correspond à la durée moyenne de l'enfoncement et du relâchement du BP par un être humain.

    De plus, je n'ai pas nécessairement les quatre cas qui se répète périodiquement.
    Comme dit précédemment, je m'intéresse uniquement au cas 2).

    d) Le dernier point est de considérer l'action qui s’enchaîne lors de la pression du BP comme non interruptible. Cela se traduit par un mutex.
    Comme je fais clignoter des leds, ceux-ci sont aussi gérés par un TIMER.

    Pour terminer, la durée de la périodicité de la gestion du BP est de 80ms.
    La durée du traitement du BP est de moins de 1ms : je lis et je compare et je stocke le résultat, rien de plus.

    II) le second programme qui me sert de test pour l'anti-rebond est différent.
    Sur une breadboard, il y a un pull-down avec condensateur et résistance de protection du BP et bien sûr un BP.
    La résistance du pull-down et de la protection du BP sont de 10k ohms. Le condensateur est un 100nF.

    Le programme est basé sur la bibliothèque "linux/gpio.h".
    La lecture du BP se déclenche sur un événement, c'est-à-dire par une interruption.
    Les lectures sont dans une boucle générale.
    Tant qu'il ne se passe rien, la lecture se met en attente.
    Sur un événement, je détecte soit un rising soit un falling.
    J'affiche le résultat ainsi que le timestamp au millionième de seconde.
    Ce programme, à l'inverse du premier, n'a pas pour fonction de gérer les rebonds mais tout au contraire de les détecter.

    J'ai fait différents montages, mais j'ai toujours des rebonds. En fait, avec condensateur et résistance de protection, beaucoup moins.
    Ce n'est pas anormal car je n'ai pas le bon condensateur ni les bonnes résistances et il me manque aussi la diode.

    En lisant les liens, je découvre que le choix retenu pour tau est de 20ms. Pourquoi pas.
    Il est dit aussi que le temps de pression et de relâchement du BP tourne autour des 100ms.
    On peut se poser la question de la manipulation du BP. Est-ce que la pression est brève ou bien il est maintenu avant d'être relâché ?
    Après la lecture de la partie 4, j'ai totalement décroché.

    Citation Envoyé par Vincent Petit
    D'accord, et le condensateur est un 100nF je crois ?
    Résistance pull-down : 10k ohms
    Condensateur : 100nF
    Résistance de protection du BP: 300 ohms, puis 1k ohms et enfin 10k ohms.
    Résistance de protection du GPIO : 10k ohms.

    Citation Envoyé par Vincent Petit
    Selon cette source : http://www.ganssle.com/debouncing.htm les rebonds sont typiquement autour de 1.6ms avec quelques maximum autour de 6.2ms. Je ne connaissais pas, personnellement j'ai toujours pris des constantes de temps entre 10ms et 20ms.
    C'est ce que j'ai découvert en lisant la partie 4 de tes trois liens ci-dessus.

    Je sais que la raspberry utilise des résistances de pull-up/pull-down de 50k ohms sur du 3.3Vcc.
    Si l'on veut atteindre disons 10ms, il faut partir sur une résistance pull-down de 100k ohms, ou bien augmenter la valeur du condensateur.

    Citation Envoyé par Vincent Petit
    Ce lien n'est pas évident a expliquer dans les tous premiers messages d'explications.
    J'ai compris qu'il faut dans un premier temps, choisir pull-up ou pull-down. Ensuite, introduire le circuit RC.
    Evaluer tau pour ce que l'on cherche à faire. Puis jouer sur la valeur des résistances pour au final avoir quelque chose de stable.
    Je pense que sans oscilloscope, surtout pour un débutant, ce n'est pas évident comme paramétrage.
    pour ma part, je suis parti sur un pull-down, ce qui peut-être contestable.
    Ensuite, j'ai pris comme valeur de la résistance pull-down 10k ohms.
    Maintenant, là où ça bloque, c'est de trouver le bon couple résistance et condensateur du circuit RC.
    En fait, c'est plus pour mon futur achat.

    Le montage que je vais retenir est bien anti-rebond pull-down avec diode.
    Comme je ne suis pas sûr de moi, à quoi ressemble ce anti-rebond pull-down avec diode ?

    @+

  9. #9
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    Salut,
    Tu viens de parler de résistance de pull-up/down dans le Raspberry.

    - Si tu actives la pulldown du RPI et qu'elle fait 50k alors il faudra, retirer celle de la breadboard et probablement augmenter le condensateur à 220nF (valeur normalisée) ou alors tu mets deux 100nF en parallèles pour en faire un de 200nF. Avec une 50k en pulldown et un condo de 220nF ça fait un τ de ~ 10ms

    - Là où il faut faire attention c'est qu'il n'y ait pas une pull-up d'activer, par exemple sur le hardware dont tu n'aurais pas la main de dessus. Sinon la pulldown sur la breadboard va former un pont diviseur avec la pullup (pas dangereux électriquement parlant mais l'anti-rebond ne fonctionnera jamais)


    J'ai un peu de mal à visualiser ton anti-rebond, tu saurais me faire un schéma, même à la main ?


    Concernant la diode :
    R1 peut être la résistance de pulldown interne du RPI pourquoi pas. R2 est la résistance de protection pour l'interrupteur (j'ai fait un énorme zoom à droite pour montrer que grâce à R2 la charge, qu'on croit être hyper rapide sur le graphique de gauche, est en réalité exponentielle et stressera moins l'interrupteur). C1 est le condensateur intégrateur. R3 est une résistance de protection du GPIO mais elle est ici optionnelle, souvent on en met une lorsqu'on a un doute avec le câblage de l'opérateur, par exemple si il connecte deux sorties entres elles, mais dans le cas présent je ne vois pas qu'est ce qui pourrait bien arriver comme problème !? R4 n'est là que pour la simulation, elle représente la résistance d'entrée d'une porte logique ou d'un microcontrôleur. La diode D4 permet de court-circuiter R2 pendant la décharge cependant, comme j'avais dit plus haut, cette diode n'a de sens que lorsqu'on veut un temps de charge = temps de décharge ce qui n'est pas le cas ici. Ici nous voulons une charge rapide et une décharge lente. Bien au contraire, sans être court-circuité R2 aurait contribué à ralentir un peu plus la décharge car elle se serait ajouté à R1. Toute fois, l'avantage de quand même mettre cette diode c'est d'avoir des calculs plus simples.

    τcharge = R2 * C1 (rapide si R2 est petite)
    τdécharge = R1 * C1 (lent si R1 est grande)

    Nom : 009.png
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    Maintenant si on regarde le tableau ci dessous, on voit qu'un High - voir la ligne VIH pour une alimentation de 3.3V - c'est une tension au dessus de 1.6V et la simulation montre que la tension reste toujours au dessus de 2.4V.

    ps : avec R1 = 10k Ohms, R2 = 330 Ohms ça ne fonctionne pas. La tension de décharge chute trop bas.




    Citation Envoyé par Artemus24
    Je pense que sans oscilloscope, surtout pour un débutant, ce n'est pas évident comme paramétrage.
    En effet, l'oscilloscope pour l'électronicien c'est un peu le débugeur pour l'informaticien. Sans lui, il arrive un moment où ça se complique puis ça devient simplement impossible de mettre au point.

  10. #10
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    Salut à tous.

    Citation Envoyé par f-leb
    ça ne veut pas dire que j'ai tout compris
    Cela me rassure car je croyais être le seul à ne rien comprendre.

    Citation Envoyé par f-leb
    Pense au potentiel énergétique d'une chute d'eau. Si tu mets une turbine sous la chute d'eau, l'énergie récupérée (qui est de l'énergie potentielle due à la pesanteur) est proportionnelle à la hauteur de la chute.
    Si je pense à la chute d'eau, je pense au mouvement de l'eau et à la force qu'elle exerce sur les pales d'une turbine.
    En raisonnant à l'envers, cette force est dû à la vitesse de l'eau, qui elle-même est dû à la force de gravité qui s'exerce sur l'eau par sa chute et donc par la hauteur de la chute.
    Ca, c'est de la mécanique et je comprends parfaitement sa signification.
    La force est ce que l'on nomme le travail et dépend, non pas du chemin parcouru, mais bien de la hauteur ou dénivellation.

    Juste une question : qu'elle est le rapport avec les électrons ?

    Il n'y a aucune action de la gravité sur les électrons.
    Il n'y a aucune hauteur dont on pourrait dire que c'est une dénivellation.
    Il faut considérer l'électron comme une onde qui se propage et non la particule qui fait du surplace.
    Pour moi, le mouvement des électrons ressemble à ceci :



    Et cela se nomme le pendule de newton :
    --> https://fr.wikipedia.org/wiki/Pendule_de_Newton

    J'arrête là car ce n'est pas mon domaine d'expertise.
    D'après vos réponses, je pense qu'il n'est pas important de savoir en électronique, ce que représente réellement une différence de potentiel.
    L'important est de la mesurer et de s'en servir comme variable d'un circuit.

    Je reviens sur le schéma de M. Vincent Petit :



    Nous avons trois composants qui sont le générateur de tension, la led et la résistance.
    Dois-je comprendre que dans n'importe quel circuit, chaque composant doit être caractérisé par sa tension, son courant et sa résistance ?

    Par les mesures de la tension, nous avons :
    --> générateur : Vg = 3.30V.
    --> led : Vl = 1.20V.
    --> résistance : Vr = 2.10V.

    Dans ce genre de montage à générateur de tension fixe, le courant (l'intensité) est constant à n'importe quel endroit du circuit.
    Par la loi d'ohm, je peux calculer ce qui me manque comme caractéristique dans ce montage.

    La résistance est de 180 ohms, ce qui donne :
    --> 2.10V = 180 ohms * i.
    --> i = 11mA.

    Avec ce courant (i=11mA) et la tension (1.20V) je peux calculer la résistance de la led.
    (je ne sais pas trop si cela a un sens).
    --> 1.20V = R * 0.011.
    --> R = 109 ohms.

    Dois-je comprendre que la résistance de la led est variable, et dépend du courant à ses bornes, puisque la tension (Vf) est fixe ?



    Précedemment, j'ai dit que je voyais deux circuits dans le schéma 3.
    Il y a celui qui passe par la résistance de 1K ohms, la résistance de 2K ohms et la pile du dessus.
    Mais il y a aussi celui qui passe par les deux piles (3V), la résistance de 1K ohms, la résistance de 2K ohms et le voltmètre.

    Comme le voltage change en passant de 1.5V à 3V, la mesure indique 2.5V.
    La seconde pile n'intervient pas dans le circuit, le courant reste le même et est de 0.5mA.
    La résistance (2k) ne bouge pas. Donc : 3 - u2 = 2K * 0.5mA.
    Or je trouve U2 = 2V. Pourquoi trouve-t-on 2.5V ?

    Tout ce passe comme si la pile supplémentaire ne modifie que le voltage et laisse le circuit en l'état.

    @+

  11. #11
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    Bonjour

    Loi des nœuds : dans le deuxième circuit, le nœud au moins de la pile inférieure n'a qu'un fil, donc pas de courant donc pas d'interaction sur le circuit du haut.
    Dans le 3ème circuit, le voltmètre étant un circuit ouvert c'est pareil. (Pas exactement il y a un courant minime mais trop faible pour modifier le reste du circuit)

    Dans le 3ème circuit tu as 3 mailles:
    - Pile du haut, R1k, R2k.
    - Les deux piles, R1k, voltmètre.
    - Pile du bas, R2k, voltmètre.

    Tu effectues le calcul de la 2ème mailles
    Uvoltmètre = 2 x UPile - UR1k.
    Et ton erreur est là, c'est la tension de la résistance de 1k qu'il faut déduire des 3V.
    Ou alors c'est la pile du bas (1.5V) à laquelle on ajout la tension de la résistance 2k. (1.5 + 1 V)

    Dans les deux cas on a bien 2.5V en résultat (et bien heureusement).

    On remarque également que les 3 équations de maille sont sur-déterminées et que seul deux sont nécessaires pour résoudre le système d'équations.

    Bon dimanche

    Delias

  12. #12
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    Salut Vincent Petit.

    Merci pour ton aide, mais je constate que j'ai de grosses lacunes en électronique.
    Il y a des notions de bases que je n'arrive toujours pas à comprendre.
    J'ai beau essayer de comprendre tes schémas sur le pull-down anti-rebond et le pull-up anti-rebond, cela me parait toujours incomprehensible.

    Je vais faire une pose sur la question :
    Citation Envoyé par Artemus24
    Q-5) Dans un pull-up ou un pull-down, quand j'utilise un bouton poussoir, où placer le condensateur ?
    qui s'est transformé dans la gestion des rebonds d'un BP.
    Je reviendrais un peu plus tard quand j'aurai compris ce que je n'arrive pas à comprendre.

    Q-6) notions de bases.

    Deux choses que je ne comprends toujours pas :

    Q-6-a) la notion du sens du courant.
    Il y a deux notions, à savoir :
    --> la notion conventionnelle du sens du courant continue qui va du pôle positif vers le pôle négatif.
    --> et celle du sens des électrons qui va du pôle négatif vers le pôle positif.

    Celle qui m’intéresse est la première que j'interprète ainsi :
    --> la borne VCC est émettrice du courant
    --> la borne GND est réceptrice du courant.
    A priori, elle semble juste en apparence.
    J'ajouterai de part la notation 3.3Vcc et 0Vcc, que c'est du type tout ou rien.
    Je veux dire par là que j'ai soit tout à 3,3Vcc ou bien rien à 3,3Vcc qui st en réalité 0Vcc.
    C'est une autre façon d'interpréter le sens conventionnel du courant.
    On va dire pour l'instant que je comprends !

    Mais là où ça se complique, c'est le résultat de la lecture de la GPIO.
    Le GPIO en en entrée, c'est-à-dire que l'on va faire une lecture.
    Je peux lire soit un 1 soit un 0 . Oui mais voilà, comment doit-je interpréter ce 1 et ce 0 ?

    Ce GPIO me fait penser qu'il y a un sens du courant puisque celui-ci est déclaré soit en entrée (input) soit en sortie (output).
    Or si la GPIO est en lecture, cela signifie que le sens du courant est entrante dans la GPIO.

    Cela semble assez logique quand il s'agit de relier la GPIO à la borne VCC.
    Pourquoi ? Parce que la borne VCC est émettrice du courant.

    Oui, mais voilà, ce n'est plus du tout logique si je relie la GPIO à la borne GND.
    Pourquoi ? Si la GPIO est en entrée, cela signifie que la GND est aussi émettrice.
    Or ce n'est pas le cas, elle est réceptrice du VCC, ce qui signifie alors que le sens du courant va de la GPIO vers la borne GND.
    D'où un contradiction !

    Soit deux choses l'une, cette notion de courant est complètement fausse ou bien je ne comprends pas la notion d'entree ou de lecture de la GPIO.

    Q-6-b) la notion de seuil déterminant ce qui est un 1 ou un 0 dans la lecture de la GPIO.
    Dans un montage, j'utilise du 3.3Vcc. Pour moi, c'est une notion invariable.
    Si j'applique la formule U = R * I, U = 3.3Vcc ne bouge jamais.
    Si j'applique à R : 1k ohms, ce qui va varier, c'est bien l'intensité (les ampères), qui dans ce calcul va donner I = 3.3mA.

    Or d'après ton poste #67, quand je lis les seuils de la raspberry, je retiens surtout :
    --> VIL pour 3.3Vcc, le maximum est de 0,9V.
    --> VIH pour 3.3Vcc, le minimum est de 1,6V.

    Je comprends alors que la notion du signal à 0 se traduit par un tension entre 0V et 0,9V.
    Tandis que la notion du signal à 1 se traduit par une tension entre 1,6V et 3.3V.

    Je veux bien, mais cela est en contradiction avec :
    --> ma première question Q-6-a) qui est le sens du courant.
    --> la formule U=R*I dont l'invariant est la tension.

    Je suis désolé de revenir sur ces notions, mais ce n'est pas du tout logique.
    Je pourrai peut-être comprendre si la tension est en fait une notion de seuil.
    Sauf que dans la raspberry, en entrée, j'ai du 3,3Vcc et du 3A.
    Si je place une résistance de 1k ohms, et que c'est le courant qui est l'invariant, alors c'est la tension qui est modifié.
    Sauf que dans ce cas, la tension serait de : 1000 * 3 = 3000Vcc.

    Q-6-c) je ne comprends pas la notion de court-circuit.
    Je reprends pour mes explications, le pull-up classique qui comprend :
    --> Vcc
    --> GND
    --> résistance pull-up (en haut du schéma)
    --> BP (en bas du schéma)
    --> GPIO en entrée.

    Voici le schéma :



    Il y a un coupe-circuit qui est représenté par le BP.
    Je constate qu'il y a deux chemins dans ce montage :
    --> (C-1) le VCC puis la résistance pull-up, et enfin l'entrée de la GPIO.
    --> (C-2) Le VCC, la résistance pull-up, le BP, le GND.

    Quand ce BP n'est pas enfoncé, la GPIO lit un 1, par l'intermédiaire du chemin (C-1).

    Maintenant, si j'appuie sur le BP, il y a un court-circuit (j'espère que c'est le bon terme).
    Le courant passe par le chemin (C-2). Oui, mais le chemin (C-1) n'a pas disparu pour autant.

    Faisons abstraction de ce qui est commun aux deux chemins, à savoir VCC et la résistance pull-up.
    A partir du point de bifurcation, nous avons soit la GPIO, soit le BP puis le GND.

    Pourquoi la lecture du GPIO donne un 0 quand il y a un court-circuit ?
    Dois-je comprendre que le courant s'écoule encore vers la GPIO ?
    Dois-je aussi comprendre que la GPIO offre une plus grand résistance ?

    Avec la notion de seuil, je comprends que la GPIO lit une tension < 0,9V.
    Cela revient à dire qu'il est arbitraire de dire que la tension est de 3.3Vcc puisque le court-circuit ne fournit plus du 3.3Vcc à la GPIO.

    Q-6-d) comment dois-je interpréter le sens du courant ?
    Que ce soit par le diode ou par la led, je ne peux pas inverser les branchements sinon ça ne fonctionne plus.
    Il y a bien un sens du courant.

    Q-6-e) et la tension ?

    Si la GPIO est bien en entrée, il faut bien faire la distinction entre ce 1 et ce 0.
    Cela revient à dire qu'il existe une notion de seuil.
    Sauf que j'ai cru que la résistance modifie les ampères et non le voltage.

    Q-6-f) je prends conscience que jusqu'à présent, j'ai confondu GND et le signal à 0. J'allai dire 0Vcc mais cela serait trompeur.
    Le signal est à 0 car le courant circule mais avec un seuil minimal.
    Pour la raspberry, c'est entre 0Vcc et 0.9Vcc.

    @+

  13. #13
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    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    Je vais faire une pose sur la question
    Tu as raison, il faut parfois laisser du temps aux concepts pour se consolider et devenir plus. C'est tout à fait normal que ça ne soit pas clair immédiatement surtout quand on est pas du métier et en plus, au travers d'explications sur un forum. J'en fais souvent moi même l'expérience sur des sujets compliqués, et parfois je suis obligé de faire un détour par une autre science pour comprendre, car elles sont toutes liées. Les interférences en radio sont plus simples à comprendre par la voie des interférences lumineuses en optique, les oscillateurs en électroniques ont un lien fort avec l'oscillateur harmonique qu'on étudie en mécanique etc... comme il est plus aisé d'aborder la physique quantique par la chimie plutôt que directement par la voie mathématique.

    Je vais donc répondre rapidement et laisse toi du temps aussi pour lire d'autres sources, qui seront peut être plus clairs que ce que j'ai écrit.

    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    Q-6-a) la notion du sens du courant.
    En effet, pour l'électronique on ne prend que le sens conventionnel ; qui sort du + et retourne vers le - par tous les chemins qu'il va trouver. Si il y a cinq retour possible, le courant sortant du + va se diviser en 5 (pas forcément en part égale, ça va dépendre si il y a des résistances dans le parcours) pour retourner au -.

    Mais la question que tu te poses obliges à aller regarder à la loupe ce qu'il y a dans une entrée logique pour comprendre ce qu'est le courant de "fuite" à l'état haut (courant entrant IIH) et à l'état bas (courant sortant IIL). Ce n'est pas contre intuitif mais ça nécessite d'aller assez loin dans l'explication car une GPIO en entrée ce n'est pas qu'un courant entrant. C'est aussi un courant sortant.

    Regardons rapidement car ça serait terriblement complexe de détailler simplement l'intérieur (je deviens un bête en infographie ). Tu as raison de voir une entrée comme quelque chose qui consomme du courant mais à la loupe on voit que c'est légèrement plus compliqué. Je crois que nous avions parlé de tout ça dans un sujet parlant des pullup/down.

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    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    Q-6-b) la notion de seuil déterminant ce qui est un 1 ou un 0 dans la lecture de la GPIO.
    Je comprends alors que la notion du signal à 0 se traduit par un tension entre 0V et 0,9V.
    Tandis que la notion du signal à 1 se traduit par une tension entre 1,6V et 3.3V.
    C'est tout à fait exacte !

    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    Je veux bien, mais cela est en contradiction avec :
    --> ma première question Q-6-a) qui est le sens du courant.
    --> la formule U=R*I dont l'invariant est la tension.
    Tu devrais mieux comprendre avec les schéma. Notamment pour le LOW, deuxième schéma (un courant sortant valant IIL = 5µA d'après la doc du Raspberry). Dans ce schéma si tu mets un pulldown de dingue, par exemple 180kΩ * 5µA = 0.9V on est tout juste.... et le GPIO risque de ne pas voir un 0.


    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    Q-6-c) je ne comprends pas la notion de court-circuit.


    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    Il y a un coupe-circuit qui est représenté par le BP.
    Je constate qu'il y a deux chemins dans ce montage :
    --> (C-1) le VCC puis la résistance pull-up, et enfin l'entrée de la GPIO.
    --> (C-2) Le VCC, la résistance pull-up, le BP, le GND.

    Quand ce BP n'est pas enfoncé, la GPIO lit un 1, par l'intermédiaire du chemin (C-1).
    Regarde mon second schéma.

    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    Maintenant, si j'appuie sur le BP, il y a un court-circuit (j'espère que c'est le bon terme).
    Le courant passe par le chemin (C-2). Oui, mais le chemin (C-1) n'a pas disparu pour autant.
    Regarde mon second schéma.

    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    Faisons abstraction de ce qui est commun aux deux chemins, à savoir VCC et la résistance pull-up [...]
    Le second schéma que j'ai posté, avec le courant sortant, devrait répondre à cette question.

    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    Q-6-e) et la tension ?

    Si la GPIO est bien en entrée, il faut bien faire la distinction entre ce 1 et ce 0.
    Cela revient à dire qu'il existe une notion de seuil.
    Sauf que j'ai cru que la résistance modifie les ampères et non le voltage.
    Oui il y a des seuils de détection dans les composants électroniques. La tension augmente au fur et à mesure que le courant va baisser et la résistance augmenter.

  14. #14
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    Salut à tous.

    Citation Envoyé par Jackk
    CMOS est une technologie qui associe en effet 2 MOS Complémentaires, mais ce n'est pas un transistor.
    J'aurai dû dire un circuit cmos. Désolé pour mon imprécision.

    Citation Envoyé par Jackk
    Sur le fond, je ne comprends pas trop l'intérêt de réaliser des fonctions logiques à l'aide de transistors.
    L'intérêt est personnel et n'a aucune application dans le monde de l'électronique.
    C'est juste pour comprendre et faire mumuse sur un breadboard et c'est tout.

    Citation Envoyé par Jackk
    Il est souvent possible de réaliser la fonction en software en l'intégrant dans le programme.
    C'est bien un exercice électronique et non informatique.

    Si je reprends le circuit cmos de mon dernier message, il est composé d'un pmos et d'un nmos.
    A mon niveau, je peux faire pareil avec un transistor NPN et un autre PNP.
    Le résultat de ce montage, qui est un circuit cmos des plus basiques, est en fait un inverseur ou encore une porte logique NOT.
    Ca me plait bien comme montage.

    Citation Envoyé par Vincent Petit
    La porte OU de jackk est mieux optimisé en terme de composant
    Hormis la led et la résistance de la led, pour moi, c'est pareil.

    Jackk : deux diodes, une résistance et un transistor NPN.
    Vincent Petit : deux résistances et deux transistors NPN.

    Ca fait bien quatre composants, non ?

    Citation Envoyé par Jackk
    En quoi les diodes sont-elles gênantes? Tu peux toujours les remplacer par des transistors en n'utilisant que la jonction base/émetteur mais je n'en vois pas l'intérêt.
    C'est un exercice de compréhension, qui n'a certainement aucun intérêt pour un électronicien chevronné comme toi.

    Je cherche juste à trouver pour chaque porte logique, un montage composé de transistors (et de résistances) et c'est tout.
    Le montage de Vincent Petit me plait bien. Chaque entrée sera la base d'un transistor.

    Si la porte logique OR est composée de deux transistors montés en parallèle, alors la porte logique AND sera composée de deux transistors montés en série. L'émetteur de l'un sera relié au collecteur de l'autre. Est-ce un bon ?

    Y-a-t-il un quelconque inconvénient dans ces deux montages ?

    Et si maintenant, je généralise une porte OR à plusieurs entrées, voire une porte AND à plusieurs entrées, qu'est-ce qui pose problème ?

    @+

  15. #15
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    Par défaut Or or Not Or ? That's the question.
    Bonjour,

    Le montage de Vincent (comme le précédent) sont des ou logiques dans le sens où la led s'allume si l'une des entrées est à 1 (5 Volts par exemple).

    Mais la led ne s'allume que si la sortie du montage à transistor est à 0 V (ou s'en approche). Et réciproquement elle est éteinte quand la sortie est à 1 (5 volts). Son état est donc l'inverse de l'état de sortie. Ainsi la Led n'est alors qu'un témoin d'une porte logique qui vaut 0 quand l'une de ses entrées est à 1 c'est à dire une porte nor : s =not(e1 or e2) ou, par exemple en c, s = ! (e1 || e2);

    En fait c'est un montage à collecteur ouvert. La plupart des portes étaient dotées d'un étage de sortie mais certaines, afin qu'elles puissent piloter des charges ou accepter des conflits de bus (plusieurs sorties sur un même fil) étaient en CO.

    Cet exemple illustre qu'il était plus facile (moins de composants) de faire des portes inverseuses que non inverseuses.

    Salutations

  16. #16
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    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    L'intérêt est personnel et n'a aucune application dans le monde de l'électronique.
    C'est juste pour comprendre et faire mumuse sur un breadboard et c'est tout.
    D'accord, c'est pour le fun.
    Si tu veux des schémas de portes logiques, tu cherches la fonction voulue dans la série CD4000 (ça ne me rajeunit pas) et tu en télécharges la doc comme celle que je t'ai donnée dans mon message précédent pour l'inverseur/non inverseur.

    Un autre exemple de OU à 2, 3 ou 4 entrées.

  17. #17
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    Salut delias.

    Citation Envoyé par Delias
    Dans le 3ème circuit, le voltmètre étant un circuit ouvert c'est pareil.
    Qu'est-ce que tu appelles un circuit ouvert ?

    Quand j'ai posé la question "Q-3) le fonctionnement d'un voltmètre", personne ne m'a répondu.
    Dois-je considérer que le voltmètre est un composant comme un autre qui vient s'insérer dans le circuit ou pas ?

    Le voltmètre est monté en parallèle de la résistance 2k dans le schéma 1.
    Le voltmètre ayant une résistance infinie, c'est comme s'il n'y avait pas de résistance.
    Du coup, résistance de 2k et voltmètre ont une résistance de 2k.
    Je vois cela comme si le voltmètre n'existait pas ou autrement dit, n'a aucune influence.

    Dans ce cas, je n'ai aucune difficulté pour calculer la tension aux bornes de la résistance 2k du schéma 1.

    Mais dans le schéma 3, le voltmètre est à cheval entre la résistance 2k et la pile du bas.
    Dois-je considérer que le voltmètre fait une dérivation, et déduire que la résistance 2k n'existe plus ?
    Le voltmètre n'est plus en parallèle de la résistance 2k, mais est monté en série et ça, ça me perturbe !

    Citation Envoyé par Delias
    Et ton erreur est là, c'est la tension de la résistance de 1k qu'il faut déduire des 3V.
    A mon niveau de compréhension, il y a des choses qui ne vont pas.

    a) pourquoi l'intensité de la résistance 1k ne change pas entre le schéma 1 et le schéma 3 ?

    b) n'est-ce pas anormal de monter un voltmètre en série ?

    c) pourquoi la pile du bas vient modifier la tension du voltmètre alors qu'elle ne joue aucun rôle dans le circuit ?

    Pour le calcul, je dois trouver les équations régissant la loi des nœuds et des mailles.
    La première équation se déduit du schéma 1. Pas de problème :
    Citation Envoyé par Delias
    - Pile du haut, R1k, R2k.
    --> 1.5V = 3k * i
    --> i = 0.5mA.

    La deuxième équation court-circuite la résistance 2k. Pourquoi ?
    Citation Envoyé par Delias
    - Les deux piles, R1k, voltmètre.
    --> 3V = 1k * i + Uvoltmètre
    je reprends le i calculé à la première équation.
    --> 3V = 0.5 + Uvoltmètre
    --> Uvoltmètre = 2.5V.

    La troisième équation me semble fausse.
    Citation Envoyé par Delias
    - Pile du bas, R2k, voltmètre.
    Si je considère le sens conventionnel du courant, allant du plus vers le moins, ta maille est à contre-sens.
    Cela ne pose-t-il pas un problème ?

    Pour retrouver le bon calcul, je dois considérer que l'intensité est dans le mauvais sens, et du coup, il est négatif.
    Il me faut une explication car je ne comprends pas trop pourquoi.

    --> 1.5V = 2k * (-i) + Uvoltmètre
    je reprends le i calculé à la première équation.
    --> 1.5V = -1 + Uvoltmètre
    --> Uvoltmètre = 2.5V.

    Je vais quand même poser la question suivante :

    Q-4) la loi des nœuds et des mailles.

    Je pense que c'est trop tôt car je n'ai pas tout compris du fonctionnement de ce voltmètre et encore moins de la différence de potentiel.

    S'il te plait, ne me répond pas "c'est ok", mais plutôt pourquoi est-ce correcte ?
    Par exemple, le sens inversé du courant dans ta troisième équation.
    Ou encore le rôle joué par le voltmètre dans le circuit.

    @+

  18. #18
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    Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
    ... Quand j'ai posé la question "Q-3) le fonctionnement d'un voltmètre", personne ne m'a répondu. ...
    En es-tu sûr ?

    Cordialement.

    Pierre.

  19. #19
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    Bonsoir

    La tension "absolue" c'est le champs électrostatique. Le champs électrostatique c'est la représentation des forces que les particules chargées (électrons et protons) subissent du fait de la présence de leur congénères. Similairement le champs gravitationnel est la représentation de la force que les masses subissent en raison des autres.
    Ce champs vaut zéro à l'équilibre entre charge positive et négative. Mais il est très difficile de mesurer le champs en absolu (et inutile) donc on mesure la différence entre deux points ce qui donne la tension.

    Un voltmètre idéal c'est comme s'il n'y avait rien (résistance de valeur infinie). Un voltmètre réel c'est une résistance entre 100kohm et 100Mohm selon son prix, le calibre (càd la gamme de mesure) et le type (un digital a une valeur bien plus grande)

    Pour le calcul du circuit.
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    En rouge c'est la tension de chaque composant, déterminé par le calcul du 1er circuit (puisque la 2ème pile ne modifie pas le premier.
    En fixant la référence au point de tension le plus fiable (0V en bleu) on suit les fils et on ajoute ou on soustrait la tension de chaque composant pour arrivé la tension du point en question par rapport à la masse. Le voltmètre appliqué au circuit mesure la différence entre le point où on met la touche rouge par rapport au point où on met la touche noir. Ici c'est 2.5V - 0V => 2.5V.

    Bonne semaine

    Delias

  20. #20
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    Salut Vincent Petit.

    Comme je l'ai dit, il m'est difficile de m'exprimer sur ce sujet car je ne sais pas comment montrer ce que je ne comprends.
    Je précise que je ne polémique pas pour le plaisir de vous mettre en défaut, et que c'est bien une véritable question.

    Je considère que le microcontrôleur a un rôle passif. Il est juste là pour effectuer le lecture de la GPIO.
    Au lieu d'un microcontrôleur, on peut mettre à la place une led. J'ai fait le test et j'ai le même résultat.

    Le BP a un rôle actif dans ce montage ! C'est lui qui détermine le résultat de la lecture de la GPIO.
    Sauf que je ne comprends pas son action.

    Ce n'est pas le sens du courant qui me pose problème.
    J'ai bien compris qu'il s'agit d'une convention dont le sens va toujours du pôle positif vers le pôle négatif.
    Quand il y a un fil, je n'ai pas de problème.
    Mais quand il y a une bifurcation, comme dans le pull-up, je ne comprends plus.

    Le VCC est office d'émetteur.
    Il y a une bifurcation avec deux branches, dont l'une est horizontale et va vers la GPIO.
    Le microcontrôleur va effectuer la lecture de la mesure de cette branche.
    Mais il y a aussi la branche verticale et va vers la GND.
    Il y a un coupe-circuit en la présence du BP.

    Quand le BP est relâche, la lecture de la GPIO donne du Vcc.
    Quand le BP est enfoncé, la lecture de la GPIO donne du Gnd.

    C'est ce que j'ai constaté et je ne remets pas en cause ce fonctionnent.
    Autrement dit, quand le BP est enfoncé, il y a un court-circuit.
    A vrai dire, ce n'est pas un véritable court-circuit car il y a la résistance du pull-up.

    Ma question est : Pourquoi ce court-circuit modifie le sens du courant dans la branche horizontale ?

    Il y a bien un phénomène sous-jacent que je ne comprends pas.
    Ce qui revient à dire que je ne comprends pas comment interpréter U=R*I.
    Quand je lis cette formule, je comprends que la résistance est une constante et que c'est l'intensité qui détermine la tension.

    Or je suis parti dans l'idée de ce montage, que nous avons partout la même tension.
    En plaçant une résistance pull-up, seul l'intensité est modifiée.
    Ce qui fait que le GPIO reçoit une intensité qui ne va pas cramer le microcontrôleur.

    Dois-je comprendre que le BP enfoncé provoque la modification de sa résistance (celle aux bornes du BP) ?
    Et de surcroît, modifie aussi la résistance de la branche vers la GPIO ?
    Oui, mais il y a la résistance du pull-up. A quoi sert-elle dans le cas du court-circuit ?

    Que signifie une résistance nulle ?
    Du coup, U=R*I avec R=0 donne U=0, donc pas de tension.

    Je ne comprends pas ce mécanisme du court-circuit.

    @+

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