Le professeur d’entomologie et d’entomologie forensique à l'Université de Lausanne Daniel Cherix réfute ces doutes:
il existe bien des études scientifiques qui prouvent les nuisances des ondes sur les insectes.
Des études sur les blattes établissent une perte d’énergie chez les insectes exposés à des temps de communications téléphoniques importants. En parallèle, les enzymes des corps gras de la blatte vont augmenter en réponse à un stress extérieur et la quantité de déchets va donc aussi augmente dans l'organisme. Enfin, l’agent qui transmet l’information au niveau neurologique est bloquée.
Cette expérience démontre donc un certain stress cellulaire induit par l'exposition aux ondes.
Une étude américaine montre qu'à proximité d'une antenne, les abeilles domestiques présentent le syndrome de l'effondrement des colonies qui se caractérise par une soudaine disparition de toutes les abeilles adultes d'une colonie en réponse à un faux signal. Il reste cependant difficile de savoir qui des ondes, des pesticides, des gènes ou de la pollution a une action sur le comportement et sur la disparition de ces insectes sociaux.
Selon Daniel Cherix, "ceux qui disent qu'on ne constate pas vraiment d'effets, sont ceux qui n'ont pas lu ces études."
Une vingtaine de références enregistrent et démontrent les effets négatifs des ondes électromagnétiques sur les insectes. Le principe de précaution doit donc rester de mise.
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