En même temps quand tu vois ce qu'on pensait du travail avant :
Après le problème n'est pas franchement le travail en lui-même, c'est plus que 90 % des gens font un taf alimentaire. Je connais pas mal de monde qui rêveraient de passer leur temps sur des projets qui les intéresse vraiment, mais qui ne pourront jamais, car ils ne pourront jamais gagner leur vie avec leur passion (pas assez bon, trop niche). J'en connais aussi qui s'occupe grâce à leur travail, et qui s’ennuie chez eux au bout de 2 semaines (chose que je n'arrive pas à comprendre). Je dirais qu'il y a 2 grands profils, ceux qui sont créatifs, qui seront toujours quoi faire, et ceux qui ne le sont pas, qui forcement, si on les laisse chez eux finissent devant à la TV à ne rien faire. J'ai l'impression que ces gens attendent la mort.Au Moyen Age, la société est scindée entre ceux qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas. On ne considère pas que les prêtres et les guerriers travaillent, activité réservée aux seuls serfs.
Dans ces conditions, le travail est plutôt perçu comme étant contraire à la dignité humaine. Ainsi Aristote, dans La Politique, en décrivant les professions mécaniques ou du commerce, évoque-t-il "ce genre de vie ignoble et contraire à la vertu".
Source : La valeur du travail depuis l'Antiquité
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