Le web serait-il en danger face à la montée en puissance du mobile ?
Les applications natives plus plébiscitées sur mobile

Le web serait-il en danger face à la montée en puissance du mobile ? Oui, pour le chercheur et écrivain Danny Crichton, pour qui le web se meurt lentement et surement à l’aube de son 25e anniversaire.

Tout d’abord, il est important de définir le web, qui représente « une collection de protocoles (HTTP) et de langages (HTML) qui permet à l’utilisateur de produire et de consommer du contenu d’une manière facile » en recourant à un simple équipement connecté au réseau Internet.

Le web a vu le jour au début des années 90, il s’est vite imposé comme l’un des meilleurs outils pour véhiculer l’information et son succès l’a poussé à répondre « à de nouveaux besoins en matière de qualité, de sécurité et de contrôle ». Cette situation l’a forcé « à évoluer vers des nouveaux horizons qui sont en dehors de ses spécifications », mais c’était sans compter sur l’avènement des smartphones qui aurait sonné son glas.

Pourquoi cet échec ? Pour le blogueur, la réponse est simple : « aujourd’hui, il est plus simple de développer des applications avec XCode ou Eclipse que de développer une application web comparable ». En effet, même si « le web a tenté de concurrencer le mobile via les applications web » la solution « a vu le jour trop tard » pour « concurrencer les bibliothèques qu’offre iOS et Android » à titre d’exemple, sans oublier que les applications web développées sous HTML5 offrent peu en termes de performances en comparaison avec les applications natives.

Des études ont montré que les utilisateurs de terminaux mobiles passaient beaucoup plus de temps sur les applications natives que sur les navigateurs Web.

Quelle serait alors la solution ? Quelle perspective pour le web ? À ces questions, le blogueur répond simplement : le Web2.0. Un véritable web 2.0 qui évoluerait avec du temps, dont les spécifications permettraient de répondre aux nouveaux besoins et aux nouvelles habitudes des utilisateurs, « un web qui gère différents équipements et qui serait basé sur des solutions et des infrastructures Cloud, ou encore munit de services de synchronisation, sans oublier la prise en charge native des communications de type push ».

Finalement, la solution du blogueur ne semble pas surréaliste ou hors de portée. Un web 2.0 façonné de la sorte pourrait bien voir le jour, mais avant cela il est nécessaire de répondre à certaines questions : le web est-il en train de mourir ? Les avis semblent être partagés. Un Web 2.0 tel que décrit existe-t-il déjà ? Là encore, les avis ne convergent pas.

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Sur votre terminal mobile, utilisez-vous plus les applications natives que le navigateur Web ?