Envoyé par
pmithrandir
En fait, l'excuse n'est pas si facile que cela.
En général, une société pour se lancer a besoin de financements.
Dans un premier temps, il y a 2 principaux contributeurs :
- le patron
- la banque.
Lorsque la société veut grossir, il peut y avoir :
- encore le patron
- la banque
- des associés humains intéressés par l'affaire (par exemple des gens qui veulent faire parti de l'aventure, un concurrent qui décide de s'allier, etc...)
- des personnes qui investissent, des actionnaires
Et plus la société grossit, plus le patron devient incapable de financer les investissements sur fond propre, plus la banque limite son investissement également, et plus la nécessité de capitaux par actionnariat devient la seule solution.
Hors, qui peut investir :
- les salariés, c'est le principe des plan d'épargne salariale, rémunéré a 4-5% au mieux
- de riches phylantropes
- des actionnaires intéressé par le produit
- des fonds(souvent, de retraite américain)
Les salariés n'exigent en général qu'un taux similaire a une banque, cad 3, 4 ou 5%
les phylantrope sont rares
les actionnaires intéressé par le produits se contente de la même chose que les salariés
Les fonds de pensions exigent entre 8 et 12% par ans.
Et autan, une société peut progresser au rythme de 4-5% si elle fonctionne bien sur du long terme, autant 12%, c'est de la folie. ce n'est pas possible.
Donc, on se retrouve avec des problématique de couts de la main d’œuvre, qui n'existerait pas sans ces exigences.
Le patron de PME il n'a pas plus envie que les autres de délocaliser. il connait ses salariés, leur famille, il a un rôle dans la ville, une reconnaissance grâce a cela. Passé du patron qui donne du boulot a patron qui délocalise, c'est pas évident a assumer non plus.
Et bien souvent, le patron préfère travailler avec des gens qu'il voit tous les jours, dont il connait les réactions, les méthodes.
Mais avec ce genre de choix, pas de 10-12% par an, donc la boite coule.
Et la on rentre dans le cercle infernal ou le fond a pris le contrôle de la boite, qu'elle la perverti tant qu'elle peut pour récupérer le max d'argent, avant de réinvestir dans une autre boite, de refaire la même chose, etc... A ce niveau là, le patron n'est pas vraiment mieux loti que les salariés, il va avoir de l'argent, mais il n'est pas plus heureux pour autant, puisqu'il ne fait plus ce qu'il aime mais ce qu'on lui impose de faire.
Et lui, il n'a même pas le loisir de démissionner.
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