Certes, mais un jeu, c'est aussi du soft et ce n'est pas juste un moteur 3D que l'on gave de meshes... Surtout dans un MMO, où le boulot est réparti entre le serveur et les clients.
J'ai toujours adoré ce terme : "abus de position dominante"... Un fabriquant développe SON produit, se fait cloner et/ou parasiter, et c'est lui qui abuse. Sans dec', j'adore le principe, ça me rappelle à chaque fois les procès ubuesques typiquement américains où un candidat au Darwin Award fait (et gagne !) un procès parce que personne ne l'a empêché d'être stupide...
Quant à Cyrix, qui sur le forum possède une machine récente dont le CPU est un Cyrix ? Le fondeur existe certes toujours, mais il a perdu depuis fort longtemps la partie sur le marché des x86.
Le temps, ils l'ont eu, tu ne crois pas ? Linux n'est pas un projet datant de la semaine dernière non plus, et malgré la pénurie de drivers, il est toujours aussi pénible de trouver des informations sur la manière d'en développer un, et un équivalent du WDK Microsoft se fait encore et toujours attendre...
Le temps, c'est une mauvaise excuse : il faut aussi sortir de la "geek-attitude" qui se contente d'un produit bêtement fonctionnel et (très) sommairement documenté, en pensant que la doc et l'ergonomie, c'est pour les lamers... Les "lamers" en question, c'est quand même eux qui ont le pognon et la majorité des ordinateurs de la planète, faudrait voir à ne pas l'oublier !!
Comme tu le dis :
"SI". J'y reviendrais en fin de post.
Internet n'est pas non plus récent, et malgré son explosion (pas récente non plus), le libre n'a pas pris de parts de marché lourdes pour autant.
Bien sûr, il y a quelques exceptions notables, comme Firefox ou GCC. Le premier possède un "fini" que je qualifierais de "normal", mais qui frise l'exceptionnel dans le monde du libre. Quant à GCC, c'est le respect de la norme et sa très grande portabilité qui ont fait son succès.
Je n'ai pas franchement d'autres exemples aussi flagrants à citer, et cela reste quand même des éléments "marginaux" : tous les utilisateurs de PC ne compilent pas, et Firefox a beau avoir une part de marché très significative, il est loin d'avoir flingué IE pour autant... Pas même la version 6 !
Le libre
EST un business-model également, et c'est le sujet du topic je te rappelle.
Quant aux qualités intrinsèques du produit... No comment : quand on veut vendre quelque chose, il est bien normal de débattre de ses qualités et de ses défauts !
Je ne vois donc absolument pas en quoi je ne suis pas clair : on débat ici (entre autres) sur la viabilité économique du libre (=se faire du pognon), qui dépend directement de facteurs comme la qualité du produit, son niveau relatif par rapport à la concurrence (libre ou pas), et par corolaire sur ce qu'est le métier d'un développeur libre.
Manifestement, ce qui ressort des propos généraux des pro-libre (notamment toi), c'est que le développeur "pur et dur" ne s'y retrouve pas, car il devrait quasiment changer de métier. Côté niveau relatif, l'argument du "standard" ne pèse pas toujours bien lourd face à l'ergonomie, la documentation ou l'intéropérabilité
avec l'existant. Enfin, côté viabilité économique, elle ne passe
QUE par le service, ce qui n'est pas forcément du goût des devs "purs et durs" justement.
Or, sans les devs, le logiciel libre n'est bien sûr rien du tout : il se passera quoi si le libre se retrouve plus ou moins déserté par les devs professionnels, qui n'arrivent plus à vivre de leur métier comme ils l'entendent ? Ils seront remplacés par des étudiants / stagiaires qui ont encore soit du temps, soit la passion ? Ou par des pros, mais qui ne bosseront que le soir, quand l'envie leur en prend ?
Pour moi, c'est là que le modèle économique du libre s'arrête : il faut des devs pour faire du logiciel libre, et le seul moyen d'en vivre réellement est de "parasiter" le boulot des dits devs, chose peu agréable et qui, si elle est généralisée, ne peut que conduire à la diminution du nombre de devs et/ou une tiers-mondialisation du développement.
Dans les deux cas, cela ne me plait pas : soit on dévalorise mon métier (en le marginalisant notamment), soit c'est une nouvelle manière d'exploiter les pays en voie de développement où la main d'œuvre est peu chère (cf. Inde actuellement).
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