Envoyé par
fcharton
Pardon? On est à l'époque dans une procédure en cours (entre la mère et la fille), dont Le Monde publie les bonnes feuilles (procès verbaux d'instruction, ca vient du tribunal, ca, gastiflex), au mépris du secret de l'instruction, et où Mediapart s'illustre en romançant des interviews (à son habitude).
Les "révélations" n'ont pas déclenché une procédure qui était en cours, en revanche, elles ont politisé une affaire qui aurait sans doute mérité d'être jugée sereinement.
Oui, ils s'informent les uns les autres (en off, bien sur), passent d'un statut à l'autre avec une facilité déconcertante, couchent ensemble aussi, mais ca n'a rien à voir...
Ne pas voir cette consanguinité, et le problème que cela présente, me parait naif...
Et qui juge les médias? qui les élit? qui s'assure qu'ils ne dérapent pas, bien cachés derrière le secret de leurs sources?
Et qu'est ce qui garantit leur indépendance, à ces merveilleux médias? qu'est ce qui les empêche de monter une affaire en épingle pour faire de l'audience (Bérégovoy)? Ou simplement de raconter n'importe quoi en recopiant les éléments de langage qu'on leur donne (première guerre du Golfe, par exemple)? Ou même de suivre une ligne politique particulière, qui tient aux amitiés particulières de leurs propriétaires ou de leurs rédacteurs?
Sur le plan politique, les élus sont responsables devant les citoyens, c'est à cela que servent les élections.
Sur le plan judiciaire, ils le sont devant la justice, c'est pour cela que l'on a la séparation des pouvoirs, et la mise en examen de sarkozy montre que c'est faisable.
Les médias n'ont rien à faire dans cette affaire, et plus je les vois à l'oeuvre, plus je me dis que cela vaut mieux.
Francois
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