lol
Non, c'est un peu le contraire....
Tout le monde (là-bas aussi) ne veut bosser que pour vivre...
Je ne connais personne sur cette Terre qui ne travaille que "pour le fun"...
Maintenant il faut POUVOIR (et non pas "vouloir")...
La condition pour vivre suivant ce que tu veux c'est avoir de l'argent.. Et pour avoir de l'argent il FAUT travailler..
La différence est là
Le système français (mais aussi allemand, italien, .., bref le "Vieux Continent") a dérivé d'un système ayant acquis des protections vers un système où on voudrait avoir de l'argent et des protections de manière relativement indépendantes du trravail..
D'où les complexités pour virer quelqu'un, mais aussi pour être embauché..
Le système anglo-saxon , et en particulier nord-américain, estime que n'importe qui peut travailler, mais aussi que n'importe qui peut être viré...
Un aparté pour démontrer ce que je dit :
nous sommes le seul pays à avoir le fameux "statut des intermittents deu spectacle". J'ai beaucoup circulé dans le milieu de la musqiue, et des professionnels, d'un côté de l'Atlantique comme de l'autre.. Il se trouve qu'en France, pour avoir le droit au statut, il fallait (je ne sais pas si c'est toujours le même seuil) 52 cachets par an, soit un par semaine... Ce qui a l'air assez complexe ... Mais tout le monde se flatte ici d'avoir du chômage et une retraite... OK. Maintenant, en Amérique du Nord où il n'y a pas de statut, les musiciens jouent en moyenne 5 fois par semaine (la plupart des boites, des bars, et 50% des restaus). Ils sont directement payés un (bon) cachet. Si tu es cigale, tu dépensera tout. Si tu es fourmi tu économiseras (y compris pour ta retraite)
La question est celle-ci vaut-il mieux avoir un super-statut protecteur et galérer pour exercer ton art (quitte à être payé par l'Etat pendant ta vie "active" et avoir l'assurance d'une retraite), ou bien ne pas avoir de statut et profter de ta vie active pour exercer ton art ???
J'ai surtout l'impression qu'en cherchant à maintenir la surprotection de quelques uns (de moins en moins nombreux), on a détruit la protection "de base" du plus grand nombre, écarté du travail une classe de plus en plus grande, et fait naître dans l'esprit de toute une génération d'entreprises l'idée que la bonne façon de travailler, c'était d'éviter, par tous les moyens, d'embaucher (en France).
Les 35 heures sont caractéristiques, la façon dont elles ont été négociées (laissées à l'initiative de "partenaires sociaux" très peu représentatifs) font qu'elles favorisent principalement des cadres de grands groupes (qui ont gagné des vacances supplémentaires, quasiment à la carte, et sans contrepartie réelle). Les ouvriers de ces grands groupes (ceux qui n'ont pas été virés par les cadres susnommés, pour financer le surcout de leurs congés supplémentaires) y ont gagné des vacances moins à la carte, perdu le chomage technique et vu leur progression salariale (qui à la différence des cadres est généralement négociée globalement) réduite. Et les salariés de PME, ah ben eux, ce sera pour une autre fois...
Avant, on avait eu la flexibilité du temps de travail, outil merveilleux permettant aux jeunes cadres de prendre leurs mercredis pour s'occuper des gosses, et aux caissières d'avoir des horaires décalés qui les empêchent de s'occuper des leurs (pour des salaires réduits).
Et bien sur, pour financer tout cela, on taxe les salaires, réduisant d'autant l'embauche (surtout des postes moins qualifiés, qui se délocalisent mieux).
Mais bon, il parait que tout le monde nous envie ce modèle social "à la française" (entendre : reposant sur un système de privilèges et d'exemptions du droit commun, comme beaucoup de choses en France)...
Francois
Dernière modification par Invité ; 20/06/2011 à 15h34.
Quand j'y étais (il y a maintenant 10 ans), ta réussite se mesurait à l'étendue de ton salaire et de ce que tu pouvais acheter. Et pour gagner plus, il faut travailler plus.
Vu qu'on a pas de copyright dessus, si les autres nous l'enviaient tellement, ils l'utiliseraient, notre superbe modèle social "à la française", comme je dis souvent
Là encore c'est une différence d'achelle de valeur..
Chez nous on demande : "quel dimplôme tu as ?" "Quel boulot tu fais ?" "Que font tes parents ?" ...
Chez eux c'est "combien tu fais ?"
sachant que le gars qui tient le "Stop" lors de travaux sur les routes gagne plus qu'un prof de fac..
tu as un excellent point, là...
Absolument, mais surtout pour l'absurdité idéologique (des 2 côtés) présente dans le débat..
Les avoir présenté comme "on va créer 500 000 postes", était une absurdité. Les avoir combattu en disant "c'est une hérésie" est aussi absurde...
Mais il en va de même de la discussion à propos des impôts à la source (et donc de la fusion "cotisation patronale et employé"), de la "flexibilité, de la protection", de la "retraite"...
On n'est pas dans une discussion pratique, mais sur une discussion idéologique, qui évidemment n'abouti à rien, et que le gouvernement suivant essaye de détruire ce qu'a fait le précédent...
8 ans après...
Pas pour le fun mais des gens qui ne savent pas quoi faire de leur vie...Je ne connais personne sur cette Terre qui ne travaille que "pour le fun"..
L'année dernière j'ai pris 6 mois de congés sabbatique.
Le nombre de personne qui se demandaient bien ce que j'allais pouvoir foutre pendant 6 mois, à mis un coup à mon espérance en l'humanité !
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