Twitter/X n'est pas un épisode glorieux de l'histoire récente d'Internet. Je doute hélas que l'égo d'un seul homme ne suffise à nous en débarrasser.
Discussion :
Twitter/X n'est pas un épisode glorieux de l'histoire récente d'Internet. Je doute hélas que l'égo d'un seul homme ne suffise à nous en débarrasser.
Je doute fort que les banques et établissements financiers feront confience à une personne aussi maussade.
X est l'état futur de l'interactivité illimitée - centrée sur l'audio, la vidéo, la messagerie, les paiements/banques - créant un marché mondial pour les idées, les biens, les services et les opportunités. Propulsé par l'IA, X nous connectera tous d'une manière que nous commençons à peine à imaginer.
De toute les décisions particulière qu'il prend, je trouve que celle ci est la plus incompréhensible. Changer de nom oui, pourquoi pas, mais une lettre, spécialement celle ci, c'est une catastrophe niveau moteur de recherche. A moins qu'il s'imagine déjà que tout internet passera par x...
Je ne dis pas qu'il n'a pas fait des trucs biens dans le passé, et Paypal et SpaceX sont quand mêmes des réussites, mais la décider tout seul du changement de domaine vers X sans avoir pris la peine de demander à un expert SEO son avis qui lui aurait clairement expliqué que c'est une idée totalement débile, on voie bien qu'il est passé en phase mégalomane et qu'il est devenu dangereux pour lui et les autres. On a vu la situation de son état mental dégradé encore il y a peu quand il a décidé de faire un caprice et de virer tout le staff de Supercharger, c'est n'importe quoi.
Au stade ou il en est c'est du ressort d'un psychiatre![]()
Après avoir été pris la main dans le sac à liker du contenu sexualisé douteux sur X, Elon Musk décide de rendre les «J'aime» privés et de supprimer l'onglet «J'aime» des profils.
La théorie du complot derrière une décision de l'entreprise
Les utilisateurs de X Premium ont la possibilité de masquer les posts qu'ils ont aimés depuis des mois, mais la fonction pourrait bientôt devenir une option par défaut pour tout le monde. Un directeur de l'ingénierie chez X a déclaré que la plateforme rendait les likes privés dans un message publié mardi, notant que les likes publics pourraient décourager les gens de s'engager dans des contenus qui pourraient être considérés comme « délicats ».
Cette initiative intervient après que plusieurs personnalités publiques, y compris Musk lui-même, aient été impliquées dans des scandales liés à des ‘likes’ controversés sur des contenus sensibles. En rendant les ‘likes’ privés, X espère que les utilisateurs se sentiront plus libres d’aimer des contenus dits « osés » sans se soucier de qui pourrait les voir.
Elon Musk, connu pour ses prises de position tranchées et ses initiatives disruptives, a annoncé que X rendrait les "likes" privés par défaut. Cette mesure vise à encourager les utilisateurs à exprimer leurs préférences sans craindre le jugement public ou les représailles. Haofei Wang, directeur de l’ingénierie chez X, a confirmé ce changement en déclarant : « Oui, nous rendons les likes privés ».
Une fois les mentions publiques supprimées, les utilisateurs ne pourront plus voir quels posts ont été aimés par d'autres sur leur profil.
« Les likes publics encouragent les mauvais comportements. Par exemple, de nombreuses personnes se sentent découragées d'aimer des contenus susceptibles d'être « osés » par crainte de représailles de la part de trolls ou pour protéger leur image publique. Bientôt, vous pourrez aimer sans vous soucier de qui pourrait le voir. Nous vous rappelons également que plus vous aimez de messages, plus l'algorithme Pour vous s'améliore ».
Pour dissiper la confusion parmi les utilisateurs, Enrique Barragan, ingénieur logiciel senior chez X, a également répondu par un message, indiquant que les utilisateurs pourront toujours voir qui a aimé leurs messages, ainsi que le nombre de « like » pour tous les messages, les réponses, etc. Le changement consiste à masquer les messages que d'autres personnes ont aimés, ce qui implique la suppression de l'onglet Aimé sur les profils publics.Yeah, we are making likes private.
— Haofei (@wanghaofei) May 22, 2024
Public likes are incentivizing the wrong behavior. For example, many people feel discouraged from liking content that might be "edgy" in fear of retaliation from trolls, or to protect their public image.
Soon you’ll be able to like without… https://t.co/vPGllc4pB0
Les utilisateurs de X Premium ont eu accès à la possibilité de rendre leurs likes privés en septembre, mais les commentaires de Wang suggèrent que cette fonctionnalité sera bientôt étendue aux utilisateurs non payants de X par défaut également.
Certaines personnalités ont été ridiculisées dans le passé après que leurs comptes aient semblé aimer des messages controversés
En 2017, le sénateur Ted Cruz a blâmé un collaborateur après que son compte a « aimé » une vidéo pornographique sur Twitter. « Plusieurs personnes de l'équipe ont accès au compte. Il semble que quelqu'un ait appuyé par inadvertance sur le bouton "J'aime". Lorsque nous avons découvert le message, une heure ou deux plus tard, nous l'avons supprimé », a déclaré Cruz (R-Texas) à propos de l'incident. « Il s'agissait d'un problème de personnel. Et c'était par inadvertance, c'était une erreur. Ce n'était pas un acte délibéré. Nous nous en occupons en interne, mais c'était une erreur. Ce n'était pas malveillant ».
Et des célébrités comme Harry Styles et Samuel L Jackson sont également devenues virales après que leurs comptes ont « aimé » des publications NSFW (not safe for work; du contenu - texte, image, vidéo, son - potentiellement choquant).
En décembre 2022, Samuel L. Jackson était en vogue sur Twitter après avoir été surpris en train de « liker » de la pornographie sur son compte de médias sociaux. Il se trouve que ce jour-là, il fêtait également son 74e anniversaire. Mais au lieu que ses fans tweetent son nom pour lui présenter leurs vœux, son nom est entré dans les tendances Twitter lorsque ses fans ont essayé de l'avertir que ses « likes » sur Twitter étaient publics.
« Samuel L Jackson salut mon pote. Juste pour te faire savoir que tes likes sont publics et que tout le monde peut les voir ».
La légende hollywoodienne avait mis en favoris plusieurs vidéos classées X sur son compte vérifié, qui compte 9,1 millions de followers. Samuel L. Jackson a rapidement retiré toutes les vidéos X de son compte Twitter..@SamuelLJackson hi mate letting you know your likes are public and everyone can see them
— owen (@_owenwilliamss) December 21, 2022
Mais cela n'a pas empêché le reste de l'internet d'en parler, une personne plaisantant : « Samuel L Jackson aimant le porno le jour de son 74ème anniversaire est la chose la plus drôle que l'on puisse faire quand on atteint cet âge ».
Un autre utilisateur a écrit : « Samuel L Jackson, 74 ans, qui aime le porno sur twitter, c'est un homme qui a ses priorités. ».
Les « likes » d'Elon Musk sur X sont toujours publics, mais il a été confronté à des réactions de plus en plus vives concernant son activité sur les médias sociaux au cours des derniers mois. Une réponse du milliardaire qualifiant un message antisémite de « vérité réelle » a conduit de grandes entreprises à retirer leur publicité à X et des investisseurs à critiquer le PDG de Tesla. Musk s'excusera plus tard, qualifiant son message de « stupide », mais dira aux annonceurs qui ont protesté : « Allez vous faire foutre ».Samuel L Jackson 74 liking twitter porn that’s a man with his priorities in check
— Hud Dreems (@partiesinhell) December 22, 2022
Musk a complètement transformé la plateforme anciennement connue sous le nom de Twitter depuis qu'il l'a achetée en 2022. Il a déjà évoqué la possibilité de modifier le fonctionnement des likes sur X, déclarant lors d'une conférence en mars que la plateforme pourrait supprimer les likes et les reposts des messages publics afin que les utilisateurs ne puissent voir que le nombre de fois qu'un message a été vu.
Cette dernière mesure a suscité des réactions négatives de la part des utilisateurs de X, notamment de Jack Dorsey, cofondateur de Twitter, qui a déclaré qu'il serait impossible de distinguer le fait d'aimer un message de celui de l'ajouter à ses favoris.
Une théorie quant à cette décision circule
Le 19 mai 2023, un internaute a fait une capture d'écran des « likes » d'Elon Musk. La capture d'écran montre que Musk a aimé une photo de jeunes filles animées sexualisées de manière inappropriée, avec la légende suivante : « Si tu ressembles à ça, envoie-moi un DM dès que possible ». La personne qui a pris la capture d'écran a ensuite commenté : « Non, les likes vont devenir privés après ça. » Lorsque cette décision a été prise, il a ressorti une capture d'écran de son message. Difficile cependant de lier cette décision de X à cet évènement qui a eu lieu... il y a un an.
Les implications potentiellement négatives de la décision de rendre les “likes” privés sur XI called it 🤞 https://t.co/zpH8cRIVu2 pic.twitter.com/nzDMyMdoro
— Hurt CoPain (@SaeedDiCaprio) May 22, 2024
Voici quelques points qui peuvent être problématiques :
La question de la transparence : La privatisation des “likes” soulève des inquiétudes quant à la transparence des interactions sur les réseaux sociaux. En cachant les préférences des utilisateurs, on risque de créer un environnement où les actions ne sont pas visibles par la communauté, ce qui pourrait nuire à la confiance et à l’authenticité des échanges.
D'ailleurs certains utilisateurs ne manquent pas de le souligner : « donc maintenant les gens peuvent utiliser des bots pour liker leurs posts et personne ne le saura. bon boulot. 🙃 »
L’effet sur la modération du contenu : avec des “likes” privés, il devient plus difficile pour les plateformes de surveiller et de modérer le contenu inapproprié. Cela pourrait-il conduire à une prolifération de contenus nuisibles ou offensants, sachant qu’ils peuvent être “aimés” sans conséquences publiques ?
La responsabilité individuelle : La privatisation des “likes” peut également avoir un impact sur la responsabilité individuelle. Si les utilisateurs savent que leurs “likes” ne sont pas visibles par les autres, cela pourrait-il les encourager à soutenir des contenus controversés ou extrêmes sans réfléchir aux implications ?
Le débat sur la vie privée vs. la responsabilité sociale : Enfin, cette initiative de X met en lumière le débat en cours sur la balance entre la vie privée individuelle et la responsabilité sociale. Comment les plateformes peuvent-elles protéger la vie privée tout en assurant que les utilisateurs agissent de manière responsable ?
Conclusion
La décision de Musk soulève des questions importantes sur la balance entre la liberté d’expression et la responsabilité sur les plateformes sociales. D’un côté, elle offre aux utilisateurs la possibilité de naviguer sur X avec une plus grande discrétion. De l’autre, elle pourrait aussi ouvrir la porte à une plus grande liberté pour aimer des contenus controversés sans conséquences apparentes. Il reste à voir comment cette décision influencera le comportement en ligne et la perception du public envers la plateforme. Ce qui est certain, c’est que l’impact de cette décision sera suivi de près, tant par les défenseurs de la vie privée que par ceux qui s’inquiètent des implications de telles mesures.
Source : communication des ingénieurs (dans le texte)
Et vous ?
Que pensez-vous de la théorie avancée pour expliquer cette décision ?
Pensez-vous que la privatisation des ‘likes’ va améliorer votre expérience sur X ? Certains utilisateurs pourraient se sentir plus à l’aise pour exprimer leurs préférences sans craindre le jugement public. D’autres pourraient préférer la transparence totale des “likes”. Qu’en pensez-vous ?
Comment cette décision pourrait-elle affecter la dynamique sociale sur la plateforme ? La privatisation des “likes” pourrait-elle encourager davantage d’interactions authentiques ou, au contraire, créer une atmosphère plus secrète ? Comment cela pourrait-il influencer les relations entre les utilisateurs ?
La confidentialité accrue doit-elle être prioritaire par rapport à la transparence sur les réseaux sociaux ? Cette décision soulève des questions éthiques importantes. Faut-il privilégier la protection de la vie privée individuelle ou la visibilité des interactions sociales ? Quels sont les avantages et les inconvénients de chaque approche ?
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On ne peut que les comprendre. Les militants d'extrême-droite veulent pouvoir liker des photos inappropriée de jeunes filles tranquillement après une dure journée à dénoncer la pédophilie supposée de tous les hommes et femmes politiques de gauche.
Pour une fois, je suis d'accord avec la décision de Musk, si cela peut supprimer une trop nombreuses source de harcèlement sur X, c'est plutôt bien. Après, cela risque une fois de plus de favoriser les bots ; mais ça semble dans la droite ligne de la politique permissive de Musk concernant les bots...
C'est un exemple maladivement spécifique qui témoigne quelque part de la hargne malsaine qu'on l'extrême gauche et l'extrême droite, l'un envers l'autre.
Tu définis des photos de jeunes filles comme "inappropriée[s]", et tu te sers des likes sur ces photos pour harceler des gens que tu définis comme pédophile. Franchement, ce n'est pas loin de la définition que tu fait de l'activisme d'extrême droite.
J'avoue par contre que j'ai surtout vu aux USA cette tendance à accuser de pédophilie quand on est à droite, avec l'affaire Epstein et Clinton; Peut-être que tu faisais référence à ça ? Ou a Cohn-Bendit qui avait été accusé de pédophilie ?
Quel mal y a t'il a liker du contenu X sur X?![]()
X a de nouvelles règles qui autorisent officiellement le porno, les photos nues d'Elon Musk générées par IA pourraient y proliférer
et X sera désormais interdit par tous les filtres d'entreprise existants
X a mis à jour ses lignes directrices pour permettre aux utilisateurs de « partager de la nudité ou des comportements sexuels adultes produits et distribués de manière consensuelle », à condition qu'ils soient étiquetés et qu'ils ne figurent pas dans un endroit bien visible, tel qu'une photo de profil ou une bannière.
Les contenus pour adultes ont toujours proliféré sur Twitter, mais la plateforme désormais appelée X a récemment clarifié sa politique pour autoriser officiellement « la nudité ou le comportement sexuel adulte produit et distribué de manière consensuelle ». Les règles de X semblent simples. Tant que le contenu est « correctement étiqueté et n'est pas mis en évidence », les utilisateurs peuvent partager du matériel - y compris du contenu généré par l'IA ou animé - « qui est pornographique ou destiné à provoquer une excitation sexuelle ».
La mise à jour de la politique reflète apparemment la mission principale de la X, qui est de défendre tous les discours légaux. Elle protège un large éventail d'expressions sexuelles, y compris les représentations de comportements sexuels explicites ou implicites, les rapports sexuels simulés, la nudité totale ou partielle :Envoyé par X
Dans le passé, X - anciennement connu sous le nom de Twitter - n'interdisait pas explicitement le porno. Après le lancement de Twitter Blue (aujourd'hui X Premium), il est devenu un lieu d'accueil pour certains créateurs de contenus pour adulte, car les créateurs pouvaient encourager leurs abonnés à payer pour voir le contenu, à l'instar d'OnlyFans. Ce type de contenu pourrait constituer une autre forme de revenus pour X, qui a vu ses ventes de publicité chuter à la suite de la prise de contrôle par Elon Musk.Envoyé par X
La plateforme demandera aux utilisateurs qui publient « régulièrement » un tel contenu d'ajuster leurs paramètres pour marquer les images et les vidéos qu'ils publient comme du contenu sensible. Les règles de X s'appliquent à tous les contenus pour adultes, qu'ils soient générés par l'IA, photographiés ou animés. Par défaut, les utilisateurs qui n'ont pas 18 ans ou qui n'ont pas indiqué leur date de naissance ne peuvent pas voir ces contenus. Les nouvelles règles interdisent également les contenus « encourageant l'exploitation, le non-consentement, l'objectivation, la sexualisation ou le préjudice causé aux mineurs, ainsi que les comportements obscènes » :
Pas de monétisation possible pour ce type de contenuEnvoyé par X
Le service d'assistance X a fait la promotion de cette mise à jour sur X, en confirmant que « nous avons lancé des politiques relatives au contenu pour adultes et au contenu violent afin de clarifier davantage nos règles et d'assurer la transparence de l'application de ces domaines. Ces politiques remplacent les anciennes politiques relatives aux médias sensibles et aux discours violents, mais ce que nous appliquons n'a pas changé »..
Autre point apparemment inchangé : aucun de ces contenus ne peut être monétisé, car la politique publicitaire de X indique que « pour garantir une expérience utilisateur positive et une conversation saine sur la plateforme, X interdit la promotion de contenus sexuels pour adultes dans le monde entier ». En vertu de cette politique, les contenus pour adultes ne peuvent pas non plus apparaître dans les vidéos en direct, les photos de profil, les en-têtes, les bannières de liste ou les photos de couverture de la communauté.
X a caressé l'idée d'adopter pleinement le contenu pour adultes et a même prévu une fonction pour les créateurs de contenu pour adultes qui pourrait positionner X comme un rival d'OnlyFans. Ce projet a été retardé, a rapporté Platformer en 2022, après que le red-teaming a signalé un obstacle apparemment insurmontable au lancement : « Twitter ne peut pas détecter avec précision l'exploitation sexuelle des enfants et la nudité non consensuelle à grande échelle ».
La nouvelle politique relative aux contenus pour adultes souligne toujours que les contenus pour adultes non consensuels sont interdits, mais il n'est pas certain que la plateforme soit parvenue à mieux faire la distinction entre les contenus produits de manière consensuelle et les contenus non consensuels.
Plus facile à dire qu'à faireWe have launched Adult Content and Violent Content policies to bring more clarity of our Rules and transparency into enforcement of these areas. These policies replace our former Sensitive Media and Violent Speech policies - but what we enforce against hasn’t changed.
— Safety (@Safety) June 3, 2024
Adult…
X a déclaré en mars qu'il commencerait à permettre aux communautés NSFW d'apposer une étiquette « Contenu adulte » afin d'éviter que les messages ne soient automatiquement filtrés. La plateforme a également annoncé qu'elle commencerait à masquer les mentions « J'aime » sur les profils, ce qui a souvent exposé des comptes (Ted Cruz) pour avoir aimé des contenus adultes ou répréhensibles d'une autre manière.
X prévoit apparemment de modérer une grande partie de ce contenu par le biais de rapports d'utilisateurs, mais « peut également utiliser des techniques automatisées pour détecter et étiqueter les médias potentiellement sensibles et pour détecter et étiqueter les comptes qui publient fréquemment des médias potentiellement sensibles ». Il peut en résulter des erreurs de modération qui signalent à tort des contenus ou qui verrouillent ou suspendent des comptes, décisions que X permet aux utilisateurs de contester.
Malgré les changements apportés aux conditions d'utilisation, il sera difficile de sévir contre les contrevenants, ce que l'équipe de Twitter a pris en compte lorsqu'elle a envisagé de monétiser les contenus pour adultes en 2022. Nous avons déjà vu des images explicites de Taylor Swift générées par l'IA inonder X en janvier, et la plateforme n'a pas immédiatement réussi à les empêcher de se propager.
D'autres plateformes sociales ont rencontré des problèmes pour maintenir des communautés NSFW. Tumblr a notamment interdit les contenus pour adultes en 2018 (avant de mettre à jour la politique pour autoriser certains contenus pour adultes quelques années plus tard), peu de temps après que son application a été retirée de l'App Store en raison de messages contenant des contenus d'abus sexuels sur des enfants, ce qui a rapidement fait chuter le trafic. Pendant ce temps, les processeurs de paiement comme Mastercard et Visa ont coupé les paiements sur Pornhub et ont commencé à appliquer des interdictions sur d'autres plateformes, ce qui a conduit Patreon, eBay et même OnlyFans à introduire des règles plus strictes concernant le contenu pour adultes qu'ils autorisent.
Certains annonceurs pourraient être rebutés par la décision de la plateforme d'autoriser encore plus de contenus pour adultes dans le contexte du problème des robots pornographiques. Il est également possible qu'un trop grand nombre de contenus pour adultes sur la plateforme entraîne des restrictions, voire le retrait de X des magasins d'applications. Mais au cours des deux dernières semaines, depuis que la politique a été mise à jour, le changement semble être passé inaperçu à la fois pour les annonceurs et pour les boutiques d'applications.
Source : politique de X
Et vous ?
Que pensez-vous de cette politique ? Une bonne idée pour attirer plus de monde sur X tout en prônant la liberté d'expression dans la limite du cadre légal ou une mauvaise idée qui va encore faire fuir les annonceurs ?
Que pensez-vous
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Tant qu'il faut faire une action volontaire pour le voir pourquoi pas, mais je trouve ça super lourd d'avoir ça en plein milieu de commentaire lambda.
C'est un peu le même genre que les actes sexuels a rallonge dans les films/séries . Ça fait chier on est (normalement) pas là pour voir ça.
Il faudrait que par défaut l'intégralité du contenu adulte (sexe et violence) soit censuré.
Ce serait cool de ne jamais tomber sur ce genre de contenu par surprise. (si j'avais envie de voir des sexes en érections je regarderais Arté)
Je ne crois que c'est plus le cas aujourd'hui, mais il m'est déjà arrivé de cliquer sur un hashtag en tendance et d'être exposé a des vidéos d'actes sexuels entre hommes.
Ce n'est pas le genre de chose que j'ai envie de voir.
Il n'y a longtemps que ça ne m'est pas arrivé, donc tout va bien.
Ca doit être vraiment la crise chez X pour qu'ils en arrivent à ce point la.
Enfin même Twitch veut l'argent de cette industrie de m***e.
X c'est plus pour se taper dessus politiquement ou les polémiques à la con que montrer son derrière, mais visiblement TOUS les endroits ou les plus de 30 de Qi se retrouvent finissent systématiquement par être saccagés.
Le X c'est plus facile à modérer que la politique dans un sens...
Quelle percée majeure pour la liberté d'expression, merci Elon.
X/Twitter a commencé à cacher tous les likes. Dorénavant, vous ne pourrez plus savoir quelles créations pornographiques ont été likées par Elon Musk
Il estime qu'il est « important de permettre aux gens d'aimer des posts sans être attaqués pour cela ! »
X a déployé les likes privés dès aujourd'hui. Cela signifie que ce que le nombre d'utilisateurs qui clique sur "j'aime" sur la plateforme sera caché par défaut, ce qui est déjà une option pour les abonnés Premium de X. Le propriétaire de X, Elon Musk, a déclaré qu'il était « important de permettre aux gens d'aimer des posts sans être attaqués pour cela ! »
La fonctionnalité vise à encourager une expression plus authentique en éliminant la pression sociale souvent associée aux likes publics. Les utilisateurs pourront ainsi soutenir des contenus qui leur tiennent à cœur sans craindre le jugement ou les représailles. Cependant, cette approche n’est pas sans susciter des débats. Certains craignent qu’elle ne facilite l’approbation de contenus haineux ou controversés sans responsabilité publique.
Il y a quelques semaines, Elon Musk, connu pour ses prises de position tranchées et ses initiatives disruptives, a annoncé que X rendrait les "likes" privés par défaut. Cette mesure vise à encourager les utilisateurs à exprimer leurs préférences sans craindre le jugement public ou les représailles. Haofei Wang, directeur de l’ingénierie chez X, a confirmé ce changement en déclarant : « Oui, nous rendons les likes privés ».
Une fois les mentions publiques supprimées, les utilisateurs ne pourront plus voir quels posts ont été aimés par d'autres sur leur profil.
« Les likes publics encouragent les mauvais comportements. Par exemple, de nombreuses personnes se sentent découragées d'aimer des contenus susceptibles d'être « osés » par crainte de représailles de la part de trolls ou pour protéger leur image publique. Bientôt, vous pourrez aimer sans vous soucier de qui pourrait le voir. Nous vous rappelons également que plus vous aimez de messages, plus l'algorithme Pour vous s'améliore ».
Pour dissiper la confusion parmi les utilisateurs, Enrique Barragan, ingénieur logiciel senior chez X, a également répondu par un message, indiquant que les utilisateurs pourront toujours voir qui a aimé leurs messages, ainsi que le nombre de « like » pour tous les messages, les réponses, etc. Le changement consiste à masquer les messages que d'autres personnes ont aimés, ce qui implique la suppression de l'onglet Aimé sur les profils publics.Yeah, we are making likes private.
— Haofei (@wanghaofei) May 22, 2024
Public likes are incentivizing the wrong behavior. For example, many people feel discouraged from liking content that might be "edgy" in fear of retaliation from trolls, or to protect their public image.
Soon you’ll be able to like without… https://t.co/vPGllc4pB0
Les utilisateurs de X Premium ont eu accès à la possibilité de rendre leurs likes privés en septembre, mais les commentaires de Wang suggèrent que cette fonctionnalité sera bientôt étendue aux utilisateurs non payants de X par défaut également.
Et c'est désormais chose faite.
Certaines personnalités ont été ridiculisées dans le passé après que leurs comptes aient semblé aimer des messages controversés
En 2017, le sénateur Ted Cruz a blâmé un collaborateur après que son compte a « aimé » une vidéo pornographique sur Twitter. « Plusieurs personnes de l'équipe ont accès au compte. Il semble que quelqu'un ait appuyé par inadvertance sur le bouton "J'aime". Lorsque nous avons découvert le message, une heure ou deux plus tard, nous l'avons supprimé », a déclaré Cruz (R-Texas) à propos de l'incident. « Il s'agissait d'un problème de personnel. Et c'était par inadvertance, c'était une erreur. Ce n'était pas un acte délibéré. Nous nous en occupons en interne, mais c'était une erreur. Ce n'était pas malveillant ».
Et des célébrités comme Harry Styles et Samuel L Jackson sont également devenues virales après que leurs comptes ont « aimé » des publications NSFW (not safe for work; du contenu - texte, image, vidéo, son - potentiellement choquant).
En décembre 2022, Samuel L. Jackson était en vogue sur Twitter après avoir été surpris en train de « liker » de la pornographie sur son compte de médias sociaux. Il se trouve que ce jour-là, il fêtait également son 74e anniversaire. Mais au lieu que ses fans tweetent son nom pour lui présenter leurs vœux, son nom est entré dans les tendances Twitter lorsque ses fans ont essayé de l'avertir que ses « likes » sur Twitter étaient publics.
La légende hollywoodienne avait mis en favoris plusieurs vidéos classées X sur son compte vérifié, qui compte 9,1 millions de followers. Samuel L. Jackson a rapidement retiré toutes les vidéos X de son compte Twitter.
Mais cela n'a pas empêché le reste de l'internet d'en parler, une personne plaisantant : « Samuel L Jackson aimant le porno le jour de son 74ème anniversaire est la chose la plus drôle que l'on puisse faire quand on atteint cet âge ».
Un autre utilisateur a écrit : « Samuel L Jackson, 74 ans, qui aime le porno sur twitter, c'est un homme qui a ses priorités. ».
Une théorie quant à cette décision circule
Le 19 mai 2023, un internaute a fait une capture d'écran des « likes » d'Elon Musk. La capture d'écran montre que Musk a aimé une photo de jeunes filles animées sexualisées de manière inappropriée, avec la légende suivante : « Si tu ressembles à ça, envoie-moi un DM dès que possible ». La personne qui a pris la capture d'écran a ensuite commenté : « Non, les likes vont devenir privés après ça. » Lorsque cette décision a été prise, il a ressorti une capture d'écran de son message. Difficile cependant de lier cette décision de X à cet évènement qui a eu lieu... il y a un an.
Les implications potentiellement négatives de la décision de rendre les “likes” privés sur XI called it 🤞 https://t.co/zpH8cRIVu2 pic.twitter.com/nzDMyMdoro
— Hurt CoPain (@SaeedDiCaprio) May 22, 2024
Voici quelques points qui peuvent être problématiques :
La question de la transparence : La privatisation des “likes” soulève des inquiétudes quant à la transparence des interactions sur les réseaux sociaux. En cachant les préférences des utilisateurs, on risque de créer un environnement où les actions ne sont pas visibles par la communauté, ce qui pourrait nuire à la confiance et à l’authenticité des échanges.
D'ailleurs certains utilisateurs ne manquent pas de le souligner : « donc maintenant les gens peuvent utiliser des bots pour liker leurs posts et personne ne le saura. bon boulot. 🙃 »
L’effet sur la modération du contenu : avec des “likes” privés, il devient plus difficile pour les plateformes de surveiller et de modérer le contenu inapproprié. Cela pourrait-il conduire à une prolifération de contenus nuisibles ou offensants, sachant qu’ils peuvent être “aimés” sans conséquences publiques ?
La responsabilité individuelle : La privatisation des “likes” peut également avoir un impact sur la responsabilité individuelle. Si les utilisateurs savent que leurs “likes” ne sont pas visibles par les autres, cela pourrait-il les encourager à soutenir des contenus controversés ou extrêmes sans réfléchir aux implications ?
Le débat sur la vie privée vs. la responsabilité sociale : Enfin, cette initiative de X met en lumière le débat en cours sur la balance entre la vie privée individuelle et la responsabilité sociale. Comment les plateformes peuvent-elles protéger la vie privée tout en assurant que les utilisateurs agissent de manière responsable ?
Conclusion
L’initiative de X soulève des questions importantes sur la nature de notre interaction en ligne. Est-ce que la visibilité des likes contribue réellement à une culture de l’intimidation et de l’autocensure ? Ou est-ce que la transparence est nécessaire pour maintenir une certaine responsabilité dans l’espace numérique ? Ces questions méritent une réflexion approfondie alors que nous naviguons dans l’ère de l’information et de la désinformation.
Le ‘J’aime privé’ de X pourrait bien être un pas vers une ère de discrétion et d’intimité renforcées sur les réseaux sociaux. Alors que certains applaudissent cette évolution, d’autres restent sceptiques quant à ses répercussions. Ce qui est certain, c’est que le paysage des médias sociaux continue d’évoluer, et avec lui, notre façon de communiquer et de nous connecter.
Source : X
Et vous ?
Quels avantages personnels voyez-vous à l’utilisation des ‘J’aime privés’ sur les plateformes sociales ?
La possibilité de liker en privé pourrait-elle changer votre façon de consommer le contenu en ligne ? Si oui, comment ?
Croyez-vous que les ‘J’aime privés’ pourraient influencer la qualité du contenu publié sur X ?
Comment envisagez-vous l’avenir de l’engagement en ligne avec des interactions moins visibles au public ?
Les ‘J’aime privés’ peuvent-ils contribuer à un environnement en ligne plus sain ou risquent-ils de créer des chambres d’écho ?
Pensez-vous que cette fonctionnalité va encourager ou décourager la participation des utilisateurs sur la plateforme ?
Quel impact les ‘J’aime privés’ pourraient-ils avoir sur la manière dont les influenceurs et les marques interagissent avec leur audience ?
En tant qu’utilisateur, quelle importance accordez-vous à la visibilité des réactions (likes, commentaires) sur les publications des autres ?
Les ‘J’aime privés’ vont-ils modifier votre perception de la popularité et de l’influence sur les réseaux sociaux ?
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Je trouve les likes en privé est une bonne chose, Facebook l'a fait il y a plusieurs années déjà.
De plus ça évitera un vague de cancel pour un tweet liké par exemple...
Elon Musk réclame des poursuites pénales contre les annonceurs qui refusent de lui verser de l'argent en boycottant la publicité sur X
alors qu'il leur avait publiquement demandé d'aller se faire foutre
Elon Musk est de nouveau sur le pied de guerre avec l'industrie de la publicité. Le milliardaire entend bien faire payer toute personne ou organisation qui a été impliquée d'une manière ou d'une autre dans le boycott de la publicité sur son réseau social X (ex-Twitter). Il est convaincu que la gauche conspire contre lui, envisage de poursuivre les annonceurs qui refusent de lui donner de l'argent et exhorte les États américains à engager des poursuites pénales contre les personnes prétendument impliquées dans le boycott de la publicité sur X. Sa déclaration est intervenue après un rapport accablant du Congrès américain contre une importante alliance d'annonceurs.
Le Congrès américain enquête sur des allégations selon lesquelles les membres de l'Alliance mondiale pour des médias responsables (Global Alliance for Responsible Media - GARM) s'entendent pour bloquer les dépenses publicitaires des médias conservateurs et donc pour censurer leurs voix. Témoignant devant le Congrès, le journaliste américain Ben Shapiro a déclaré que les sociétés de médias sociaux telles que X, Google et Meta avaient été contraintes par la sénatrice Dianne Feinstein d'adopter les lignes directrices de la GARM. Cette soi-disant coercition se serait produite en 2017. Il a ensuite comparé la GARM à un "cartel".
Having seen the evidence unearthed today by Congress, 𝕏 has no choice but to file suit against the perpetrators and collaborators in the advertising boycott racket.
— Elon Musk (@elonmusk) July 11, 2024
Hopefully, some states will consider criminal prosecution. https://t.co/5W4yf1wxVO
Shapiro a expliqué que les contributions des membres représentent 90% des dépenses publicitaires américaines. Le journaliste a ajouté : « si vous ne suivez pas leurs récits politiques préférés [...], vous ne serez pas considéré comme une marque sûre. Votre entreprise sera étranglée ». Shapiro a également déclaré qu'il existe "un système de pression informel créé par les législateurs démocrates, la Maison Blanche, les médias traditionnels, les annonceurs et les organisations pseudo-objectives de protection des marques". « Ce système garantit que l'argent de la publicité ne va qu'aux marques de médias de gauche », a-t-il dit.
En réaction à une vidéo de l'audition de Shapiro publiée sur X, Musk a déclaré : « après avoir vu les preuves déterrées aujourd'hui par le Congrès, X n'a pas d'autre choix que de poursuivre les auteurs et les collaborateurs du racket du boycott publicitaire. Espérons que certains États envisageront des poursuites pénales ». Dans un rapport publié publié cette semaine, la Chambre des représentants a accusé la GARM de conspirer pour supprimer les voix conservatrices sur Internet, un sujet de discussion de plus en plus courant chez les républicains. Musk a réagi en déclarant que le rapport de la Chambre est "très préoccupant".Envoyé par Ben Shapiro
Le rapport indique que les fondateurs de la GARM se sont entendus pour réduire au silence les discours et les plateformes conservateurs en violation de la loi antitrust. Parmi les membres de la GARM figurent Dentsu, Meta, Microsoft, Omnicom Media Group, Publicis Media, Snap, Spotify, TikTok et l'Association australienne des annonceurs nationaux (AANA). X quant à lui n'a réintégré le groupe que ce mois-ci, après s'être éloigné de l'alliance à la suite de la prise de contrôle par Musk. Toutefois, d'après la dernière crise de Musk, il ne serait pas étonnant de voir X claquer la porte de l'organisation très prochainement.
À l'heure où nous écrivons ces lignes, X est toujours listé comme membre de la GARM, une décision soutenue publiquement par Linda Yaccarino, PDG de X. Mais son soutien indéfectible à la GARM pourrait s'avérer problématique. On ne sait pas encore si le soutien apparent de Yaccarino à l'alliance risque de peser sur ses relations avec Musk. En outre, le rapport de la Chambre des représentants indique que la GARM pourrait avoir le Sherman Act, qui rend illégales les restrictions déraisonnables du commerce, y compris dans certains cas où "les boycotts de groupe et les actions coordonnées" nuisent aux consommateurs.
Musk a racheté X pour 44 milliards de dollars fin 2022. S'en est suivi un chaos sans précédent sur la plateforme, avec des licenciements massifs qui ont touché toutes les équipes, y compris le personnel de modération. Selon les critiques, la plateforme s'est rapidement transformée en "un cloaque de désinformation et de discours haineux" après son acquisition par Musk. Le rapport de la Chambre de représentant estime que la GARM a incité les annonceurs à boycotter X peu après que Musk a pris les rênes de l'entreprise. Une conclusion qui ne manquera pas de donner plus de zèle à Musk pour mener sa vendetta.
« Les membres de la GARM se sont entendus pour réduire les revenus de Twitter après l'acquisition par Elon Musk. La collusion pour supprimer les voix et les points de vue désapprouvés par les responsables du marketing des plus grandes entreprises et agences de publicité du monde est au cœur des principes fondateurs de la GARM », indique le rapport. Les revenus de X se sont très vite effondrés après que Musk a racheté l'entreprise. Le mois dernier, Bloomberg a rapporté que la plateforme a perdu près de 40 % de ses revenus au cours des six premiers mois de 2023 par rapport à la même période de l'année précédente.
L'année dernière, dans le cadre du boycott de X, Musk a poursuivi des chercheurs spécialisés dans les discours haineux, notamment Center for Countering Digital Hate (CCDH) et Media Matters for America (MMFA). Cependant, son action contre le CCDH a été rejetée en mars dernier, et Media Matters a affirmé que l'action de Musk contre MMFA au Texas pourrait être "fatale" en raison d'un défaut de compétence. Aujourd'hui, il semble que Musk envisage de poursuivre la GARM, bien que son billet ne mentionne pas nommément l'alliance. Les experts juridiques sont sceptiques quant à l'aboutissement de cette plainte.
En effet, les déclarations de Musk semblent indiquer que le milliardaire veut qu'il soit illégal pour les entreprises de refuser de faire de la publicité sur sa plateforme. Selon le rapport, la part de marché élevée de la GARM dans les campagnes publicitaires et les dépenses, avec à la preuve directe de la démonétisation de certains discours pour limiter le choix des consommateurs, répondrait à la charge initiale de démontrer le préjudice causé aux consommateurs. Pour sa part, la GARM maintient qu'elle n'a rien fait de mal, affirmant qu'elle reste convaincue qu'elle joue un rôle utile à l'industrie de la publicité numérique.
Dans le rapport, les législateurs précisent que chaque annonceur peut légalement choisir de ne pas faire de publicité sur une plateforme ou un média de son choix. Toutefois, une seule marque boycottant X n'aurait pas l'impact que la GARM aurait cherché à obtenir. « Ce que ces sociétés n'ont pas pu réaliser unilatéralement pour réduire au silence les opinions conservatrices, elles ont travaillé intensivement depuis 2019 pour le réaliser en se coordonnant par l'intermédiaire de la GARM », note le rapport. Les législateurs craignent que les règles strictes de la GARM conduisent à une censure plus stricte à l'ère de l'IA générative.
« Même si la GARM a de "bonnes intentions" en conseillant aux marques de s'abstenir de faire de la publicité X, les lois antitrust fédérales ne diminuent pas », affirment les législateurs. Dans le cas de X, il n'y a pas que les annonceurs qui ont déserté la plateforme. Les données suggèrent que les utilisateurs quittent également le navire en masse. Entre-temps, Musk a tenté d'endiguer l'hémorragie en suppliant les annonceurs de revenir. Et ce, même s'il leur a littéralement dit d'aller se faire foutre lors du DealBook Summit du New York Times l'année dernière. Musk s'en était pris personnellement au PDG de Disney, Bob Iger.Envoyé par Extrait du rapport
Conspiracy Twitter is currently in meltdown after finding out Elon Musk's likely Twitter CEO appointee Linda Yaccarino is an executive chair of the World Economic Forum, an organisation they view as one of the roots of all evil in the world. pic.twitter.com/loahwaLnv3
— Shayan Sardarizadeh (@Shayan86) May 12, 2023
La situation est particulièrement délicate pour Yaccarino, qui a historiquement soutenu la GARM, un partenaire phare du Forum économique mondial, auquel elle est très attachée. Depuis qu'elle a été nommée PDG de X, Yaccarino tente désespérément de recoller les morceaux avec les annonceurs et d'éteindre les incendies provoqués par Musk. Le 1er juillet, X a annoncé avoir rétabli sa relation avec la GARM. « X s'engage à assurer la sécurité de notre place publique mondiale et est fier de faire partie de la communauté GARM », a déclaré l'entreprise. Toutefois, il reste à savoir si Musk serait d'accord avec ce sentiment.
Sources : la Commission judiciaire de la Chambre des représentants, rapport de la Commission (PDF)
Et vous ?
Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous de l'appel de Musk à poursuivre les personnes qui ont boycotté la publicité sur X ?
Que pensez-vous des actions menées par la GARM contre X ? La plainte de Musk a-t-elle des chances d'aboutir ?
Que pensez-vous des conclusions du rapport de la Commission judiciaire de la Chambre des représentants des États-Unis ?
Quid du pouvoir de la GARM ? Cette alliance contribue-t-elle à rendre l'industrie de la publicité meilleure comme elle le prétend ?
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Musk veut porter plainte contre ceux qui n'achètent pas son service?
C'est intéressant comme concept, voir révolutionnaire.
L'un des hommes les plus riches du monde semble découvrir le lobbyisme. Je suis impressionné.Que pensez-vous de l'appel de Musk à poursuivre les personnes qui ont boycotté la publicité sur X ?
Le GARM fait du pinkwashing, ce qui est nul à chier, Musk fait du reacwashing, ce qui est encore pire.Que pensez-vous des actions menées par la GARM contre X ? La plainte de Musk a-t-elle des chances d'aboutir ?
Les méthodes de la GARM sont nulles et en grande partie contre productive mais ça diffuse petit à petit dans la société donc pourquoi pas.
Pas vraiment.Quid du pouvoir de la GARM ? Cette alliance contribue-t-elle à rendre l'industrie de la publicité meilleure comme elle le prétend ?
jed m'attendait a ce qu'il active ca seulement pour les compte qui paient l'abo
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