IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)
Navigation

Inscrivez-vous gratuitement
pour pouvoir participer, suivre les réponses en temps réel, voter pour les messages, poser vos propres questions et recevoir la newsletter

  1. #1
    Chroniqueur Actualités

    Homme Profil pro
    Administrateur de base de données
    Inscrit en
    Mars 2013
    Messages
    8 386
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Canada

    Informations professionnelles :
    Activité : Administrateur de base de données

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2013
    Messages : 8 386
    Points : 196 504
    Points
    196 504
    Par défaut Les employés de la Silicon Valley Bank accusent le télétravail d'être à l'origine de la faillite de la banque
    Faillite de la Silicon Valley Bank : les entrepreneurs de la tech veulent le capitalisme pour les profits
    et le socialisme pour les pertes

    Peu connue du grand public, Silicon Valley Bank (SVB), dont le siège social est situé en Californie, est la 16ème banque américaine par le volume des actifs, spécialisée dans le secteur technologique. Ce dernier faisant face à des difficultés, entre la hausse des taux d’intérêt et les remous dans la tech, les clients de SVB ont retiré ces derniers mois beaucoup d’argent de leurs comptes. Pour disposer de suffisamment de liquidités, la banque avait annoncé mercredi qu’elle cherchait à lever rapidement du capital. Dans la foulée, elle perdait 60% à la Bourse de New York jeudi et son titre a été suspendu vendredi avant le début de la séance.

    Les autorités financières ont dû organiser un sauvetage d'urgence pour une institution et une industrie qui aiment tant s'opposer à l'intervention gouvernementale et faire pression contre une surveillance réglementaire plus stricte.


    En tant que 16ème plus grande banque des États-Unis, la Silicon Valley Bank n'était pas assez grande pour se classer parmi les institutions financières d'importance systémique. Mais, si l'on en croit bon nombre de ses déposants en difficulté, la banque effondrée comptait toujours comme une banque technologiquement importante.

    Les autorités financières américaines et britanniques ont dû organiser un sauvetage d'urgence pour une institution et une industrie qui aiment tant s'opposer à l'intervention gouvernementale et faire pression contre une surveillance réglementaire plus stricte. Pourtant, il s'agit d'une décision pragmatique pour abriter des dizaines de milliers de déposants pour la plupart irréprochables de SVB, dont beaucoup auraient vu leurs entreprises faire faillite sans soutien financier.

    Aux États-Unis, le Trésor et la Réserve fédérale ont annoncé dimanche que la Federal Deposit Insurance Corporation fournirait un financement d'urgence pour protéger les déposants de SVB, même si les actionnaires et les détenteurs d'obligations seraient anéantis. La FDIC cherche également à décharger les actifs restants de SVB dès que possible.

    Quelques heures plus tard, le Trésor britannique a annoncé qu'il avait approuvé la vente de l'importante filiale britannique de SVB à la plus grande banque européenne HSBC pour la somme symbolique de 1 £. Ce qui a entraîné des soupirs de soulagement massifs parmi les entrepreneurs technologiques paniqués, qui avaient passé leurs week-ends à travailler frénétiquement sur la façon de payer leurs employés cette semaine.

    Les deux autorités nationales ont souligné que leurs contribuables ne seraient exposés à aucune perte. Aux États-Unis, les responsables ont déclaré que tout manque à gagner serait couvert par un prélèvement sur le reste du secteur bancaire.

    Cependant, les deux interventions soulèvent encore des questions épineuses sur l'étendue et l'efficacité de la réglementation financière. Des responsables américains ont déclaré que Janet Yellen, secrétaire au Trésor, avait invoqué une « exception de risque systémique » pour justifier le soutien.

    L'hypocrisie de certains des plus grands acteurs du capital-risque

    Le fiasco de la SVB braque également un projecteur impitoyable sur l'hypocrisie de certains des plus grands acteurs du capital-risque des deux côtés de l'Atlantique, qui ont exhorté en privé leurs sociétés de portefeuille à retirer leur argent de la banque, puis ont ensuite appelé publiquement au soutien du gouvernement. SVB s'est effondré vendredi à la suite d'une course bancaire classique après que les clients ont retiré 42 milliards de dollars de dépôts.

    Tout comme de nombreux titans bancaires après la crise financière mondiale de 2008, les magnats de la technologie semblent favoriser la privatisation des profits et la socialisation des pertes. Il y a peu de libertaires dans un gouffre financier.

    Avec le recul, il est clair que certaines des raisons de la montée remarquable de SVB au cours des 40 dernières années ont également été les causes de son effondrement fulgurant en moins de 48 heures la semaine dernière. Pendant des décennies, la banque a rempli une fonction essentielle dans l'économie technologique américaine en se concentrant étroitement sur la fourniture de services aux start-ups technologiques à risque et à faible garantie qui étaient loin d'être des clients idéaux pour les institutions financières traditionnelles. La banque a également géré les finances personnelles de nombreux entrepreneurs et investisseurs technologiques et a investi dans plusieurs fonds de capital-risque en tant que commanditaire.

    SVB se vantait de fournir des services à près de la moitié des entreprises technologiques et des sciences de la vie soutenues par du capital-risque aux États-Unis, ainsi qu'à des start-ups en Europe, en Inde, en Israël et en Chine. Mais à la fin de 2022, il détenait 157 milliards de dollars de dépôts sur seulement 37 000 comptes.

    Cette exposition concentrée a permis à la banque de surfer sur l'extraordinaire marché haussier de la technologie au cours des deux dernières décennies. Mais cela l'a également laissé singulièrement exposé à la récession. Ce qui s'est avéré fatal pour SVB a été un pari excessif et à sens unique sur les obligations et les bons du Trésor américain après le retournement du cycle des taux d'intérêt.

    « Il s'est avéré que l'un des plus grands risques pour notre modèle commercial était de s'adresser à un groupe d'investisseurs très soudés qui affichent des mentalités de troupeau », a déclaré un cadre supérieur de banque. L'expérience de mort imminente de milliers de start-ups exposées au SVB aura certainement un impact salutaire sur l'ensemble du secteur technologique. « Si nous ne pouvons pas mieux gérer notre propre argent, c'est à nous d'assumer, pas au contribuable », a conclu un fondateur ce week-end.

    L'illustration de la bulle dans l'industrie technologique ?

    Si l'innovation technologique issue de la Silicon Valley est aussi importante que le prétendent les investisseurs en capital-risque, ces derniers jours suggèrent qu'ils n'en ont pas été les gardiens très responsables.

    Alors que les startups qui composent la clientèle de la Silicon Valley Bank s'efforçaient de déterminer si elles seraient en mesure de faire de payer les salaires, un groupe de capital-risqueurs a passé quatre jours à émouvoir sur Twitter, semant la confusion et l'hystérie face à la menace d'un risque systémique si les déposants ne récupéraient pas tout leur argent, illico. Tout le week-end, ils ont crié qu'il y aurait un effondrement économique, qu'ils s'inquiétaient pour les travailleurs, que la Réserve fédérale était responsable... jusqu'à ce que finalement, dimanche, ils obtiennent ce qu'ils voulaient : le gouvernement promettant accès complet au compte à tous les déposants de la Silicon Valley Bank.

    À l'heure actuelle, ce qui s'est passé à la Silicon Valley Bank est relativement clair. Une course haussière pandémique a gonflé la valeur des startups technologiques et les fonds des investisseurs, entraînant un triplement des dépôts à la banque régionale spécialisée dans les entreprises naissantes du secteur, de 62 milliards de dollars fin 2019 à 189 milliards de dollars fin 2021. La SVB voulait faire travailler cet argent, elle a donc acheté des bons du Trésor américain et des obligations hypothécaires qui prendraient des années à arriver à échéance, mais qui serviraient d'endroit relativement sûr pour garder son argent, tant que les taux d'intérêt n'augmentaient pas. Ils ont cependant augmentés à plusieurs reprises.

    Pendant plus d'une décennie, les faibles taux d'intérêt ont permis aux capital-risqueurs d'accumuler des fonds énormes pour donner à des entreprises de moins en moins rentables avec des modèles commerciaux irréalistes et des valorisations de plus en plus importantes (une analyse de 2021 a révélé que non seulement 90% des startups américaines évaluées à plus d'un milliard de dollars n'étaient pas rentables, mais que la plupart le resteraient).

    Au cours de l'année dernière, la hausse des taux d'intérêt pour lutter contre l'inflation a signifié moins d'argent gratuit pour les projets qui n'étaient pas réalistes, poussant les investisseurs à changer toute leur approche et à financer des entreprises réalistes, avec des évaluations réalistes et des fonds et des transactions de taille réaliste. Les baisses des valorisations signifiaient des chèques plus petits, ce qui signifiait des dépôts plus petits à la Silicon Valley Bank, et de plus en plus de retraits alors que les startups manquaient elles-mêmes de liquidités. Cela signifiait également que les obligations achetées par la SVB valaient désormais moins qu'au moment de leur achat, elles devraient donc être vendues à perte pour générer des liquidités, afin que les clients puissent retirer leurs dépôts.

    Le 8 mars, la société mère de la banque, SVB Financial Group, a annoncé qu'elle avait vendu 21 milliards de dollars d'actifs avec une perte de 1,8 milliard de dollars et qu'elle allait vendre pour 1,75 milliard de dollars d'actions pour aider à combler ce trou. Ses clients ont commencé à paniquer, faisant chuter le cours de l'action de la banque, et la nuit suivante, les déposants ont tenté de retirer 42 milliards de dollars, rendant ainsi l'institution financière insolvable. Vendredi, la Federal Deposit Insurance Corporation avait pris le contrôle de SVB.

    Nom : cuban.png
Affichages : 12717
Taille : 16,6 Ko

    Samedi, le célèbre investisseur activiste Bill Ackman a utilisé son abonnement Twitter Blue pour rédiger une diatribe de 649 mots prédisant un apocalypse économique si chaque déposant n'était pas complètement remboursé. Mark Cuban a exprimé sa frustration face au plafond d'assurance de la FDIC qui garantit jusqu'à 250 000 $ sur un compte bancaire comme étant « trop bas »; il a également insisté pour que la Réserve fédérale rachète tous les actifs et passifs de SVB. Le représentant Eric Swalwell, un démocrate californien, s'est joint au chœur en tweetant que « nous devons nous assurer que tous les dépôts dépassant la limite de 250 000 $ de la FDIC sont honorés ».

    C'est ce que les régulateurs fédéraux ont passé le week-end à faire, invoquant ce qu'on appelle « l'exception de risque systémique » afin d'obtenir l'argent de chaque déposant.

    Et pourtant, vous avez toujours vu des capital-risqueurs célèbres comme le co-fondateur de PayPal et le copain d'Elon Musk, David Sacks, supplier la Réserve fédérale de forcer une fusion ou un renflouement, puis insistant sur le fait qu'il ne demandait pas de renflouement tout en demandant à nouveau un renflouement. Cela peut sembler un peu étrange compte tenu du précédent dénigrement de Sacks à l'égard des subventions (en particulier à l'Ukraine) et du vitriol réactionnaire pour le libéralisme lui-même. Mais encore une fois, Sacks est un associé de longue date de l'investisseur Peter Thiel, qui croit aux marchés libres mais pas à la concurrence - au capitalisme tant que les règles sont adaptées pour satisfaire ses propres intérêts avant tout. Soit dit en passant, c'est le fonds des fondateurs de Thiel qui a aidé à lancer la ruée vers la banque qui a coulé SVB en premier lieu.

    Le co-animateur du podcast de Sacks, Jason Calanacis, a travaillé un peu plus dur pour cela et a passé des jours à publier sans cesse qu'il devait y avoir un renflouement, sinon toute l'économie mourrait. Calanacis a contribué à l'hystérie à propos d'une ruée vers une banque, rendant plus probable la contagion bancaire même dont il avait mis en garde.

    Un déficit structurel

    Dans une étude de cas complète de l'industrie du capital-risque, le professeur de droit de l'UC Davis, Peter Lee, affirme qu'il s'agit de déficits structurels qui sapent fondamentalement la capacité du capital-risque à réellement fournir une utilité sociale. Mais le capital-risque ne se contente pas de porter des œillères. Il utilise le capital comme une arme pour écraser la concurrence et accaparer un marché. Cela fonctionne pour réécrire les lois et les réglementations, comme les entreprises soutenues par le capital-risque ont essayé de le faire pour la gig economy (qui signifie littéralement « l'économie des petits boulots ». C'est un terme très populaire aux États-Unis qui tient sa génèse des plateformes collaboratives comme Uber ou Deliveroo) et l'industrie de la cryptomonnaie.

    Parfois, cela signifie faire du lobbying, comme l'industrie l'a fait dans les années 1970 et 1980 pour obtenir des réformes qui réduisent les impôts sur les plus-values, rendent la rémunération en actions attrayante, et assouplissent les réglementations sur les retraites qui donnent aux capital-risque l'accès à de nouveaux fonds (et l'obtention d'une subvention massive du gouvernement).

    Qu'est-ce que tout cela a à voir avec SVB ? En 2015, le New York Times a rapporté qu'il desservait 65% de « toutes les start-ups existantes et bon nombre des sociétés de capital-risque les plus importantes ». La faillite de la banque est née d'une panique et d'un mauvais pari sur les taux d'intérêt, mais elle s'est retrouvée dans cette situation parce que toutes les personnes impliquées semblent avoir contribué à construire un système risqué. Les capital-risque exigeaient que les sociétés de portefeuille fassent affaire avec SVB, SVB offrait des prêts hypothécaires et des services de gestion de patrimoine aux capital-risque, et si SVB offrait des services similaires à d'autres banques desservant la Silicon Valley, cela rendait probablement les conditions de ces accords incroyablement attrayantes. La First Republic Bank, par exemple, a accordé à Mark Zuckerberg une hypothèque à un taux d'intérêt inférieur à l'inflation, offrant essentiellement un prêt gratuit.

    Sources : John Thornhill, SVB, Peter Lee, professeur de droit à l'UC Davis

    Et vous ?

    Connaissiez-vous la Silicon Valley Bank ?
    Qu'en pensez-vous ?
    Quelle lecture faites-vous de l'entente entre la SVB et le capital-risque qui a permis à SVB d'avoir son rayonnement ?
    Les capitalisations boursières de plus en plus énormes des entreprises technologiques vous semblent-elles réalistes ? Pourquoi ?
    Que pensez-vous de l'analyse du professeur Peter Lee qui affirme qu'il s'agit de déficits structurels qui sapent fondamentalement la capacité du capital-risque à réellement fournir une utilité sociale ?
    Êtes-vous surpris de voir les entrepreneurs de la tech vouloir le capitalisme pour les profits et le socialisme pour les pertes ? Est-ce, selon vous, une position tenable ? Dans quelle mesure ?
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  2. #2
    Membre extrêmement actif Avatar de Jon Shannow
    Homme Profil pro
    Responsable de service informatique
    Inscrit en
    Avril 2011
    Messages
    4 340
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 60
    Localisation : France, Ille et Vilaine (Bretagne)

    Informations professionnelles :
    Activité : Responsable de service informatique
    Secteur : High Tech - Électronique et micro-électronique

    Informations forums :
    Inscription : Avril 2011
    Messages : 4 340
    Points : 9 599
    Points
    9 599
    Par défaut
    les entrepreneurs de la tech veulent le capitalisme pour les profits et le socialisme pour les pertes
    Si c'est ce qu'ils veulent, on peut leur refiler Macron. C'est sa doctrine.
    Au nom du pèze, du fisc et du St Estephe
    Au nom du fric, on baisse son froc...

  3. #3
    Membre expérimenté
    Homme Profil pro
    Chargé de projets
    Inscrit en
    Décembre 2019
    Messages
    357
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 33
    Localisation : France, Hérault (Languedoc Roussillon)

    Informations professionnelles :
    Activité : Chargé de projets
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2019
    Messages : 357
    Points : 1 530
    Points
    1 530
    Par défaut
    Citation Envoyé par Jon Shannow Voir le message
    Si c'est ce qu'ils veulent, on peut leur refiler Macron. C'est sa doctrine.
    Parfaitement d'accord avec toi ! Je veux bien me cotiser pour qu'on leur envoie dans le même avion nos chers élus politiques européens, Linda en tête

    Enfin elle a déjà un pied dans le continent américain, si ce n'est plus

  4. #4
    Membre expérimenté

    Homme Profil pro
    Collégien
    Inscrit en
    Juillet 2010
    Messages
    545
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Afghanistan

    Informations professionnelles :
    Activité : Collégien

    Informations forums :
    Inscription : Juillet 2010
    Messages : 545
    Points : 1 424
    Points
    1 424
    Par défaut
    Par contre quand une entreprise fait des profits, c'est l'inverse qui s'applique en France : mutualisation des profits et individualisation des risques

  5. #5
    Membre expérimenté

    Homme Profil pro
    Collégien
    Inscrit en
    Juillet 2010
    Messages
    545
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Afghanistan

    Informations professionnelles :
    Activité : Collégien

    Informations forums :
    Inscription : Juillet 2010
    Messages : 545
    Points : 1 424
    Points
    1 424
    Par défaut
    Citation Envoyé par Jules34 Voir le message
    Parfaitement d'accord avec toi ! Je veux bien me cotiser pour qu'on leur envoie dans le même avion nos chers élus politiques européens, Linda en tête
    N'oublie pas Ursula

  6. #6
    Membre expérimenté
    Homme Profil pro
    Chargé de projets
    Inscrit en
    Décembre 2019
    Messages
    357
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 33
    Localisation : France, Hérault (Languedoc Roussillon)

    Informations professionnelles :
    Activité : Chargé de projets
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2019
    Messages : 357
    Points : 1 530
    Points
    1 530
    Par défaut
    Citation Envoyé par mith06 Voir le message
    Par contre une entreprise fait des profits, c'est l'inverse qui s'applique en France : mutualisation des profits et individualisation des risques
    Quand je regarde l'évasion fiscale en France cette affirmation est tout sauf vraie

    Sur les entreprises du CAC 40, le groupe de luxe LVMH arrive en tête du classement avec 284 filiales implantées dans les paradis fiscaux (soit 28 % de ses filiales). L’entreprise est suivie de près par la BNP Paribas avec 172 filiales (28 % de ses filiales), puis par la Société Générale (133 filiales), le Crédit Agricole (131 filiales) et Total (130 filiales).

    Ces chiffres accablants sont certainement en-dessous de la réalité : environ deux tiers des entreprises du CAC 40 ne déclarent pas leurs filiales de manière exhaustive en 2016, y compris dans les paradis fiscaux, et seulement 14 d’entre elles déclarent présenter la liste complète de leurs filiales.

    Le cliché du paradis fiscal sous les tropiques est toujours d’actualité : en 2016, les entreprises du CAC 40 comptaient encore plus d’une centaine de filiales dans des paradis fiscaux qualifiés de « coquilles vides » comme l’île de Jersey, Guernesey ou les Bermudes. Néanmoins, il existe des paradis fiscaux plus proches, au cœur de l’Europe, comme le Luxembourg, la Belgique et les Pays Bas. Ces derniers sont privilégiés par le CAC 40, et abritent 77 % des filiales implantées dans des paradis fiscaux (soit plus de 1 100 filiales pour l’ensemble du CAC 40).
    Ils enfoncent ensuite le clou :

    Si les bénéfices des entreprises du CAC 40 ont augmenté de 61 % entre 2009 et 2016, les impôts payés par ces dernières n’ont augmenté que de 28 %. Cela signifie que les bénéfices des entreprises ont en proportion augmenté plus de deux fois plus vite que les impôts payés.

    Cela est dû non seulement à l’évasion fiscale, mais également aux nombreux crédits d’impôts dont profitent les grandes entreprises sans aucun contrôle. S’il est légitime pour l’Etat de soutenir la recherche, à travers des dispositifs tels que le Crédit d’impôt recherche, on peut s’interroger sur le manque de transparence quant à l’utilisation et l’efficacité de ces fonds.

    A cela s’ajoute un problème d’équité puisque ce sont les grandes entreprises qui bénéficient le plus des crédits d’impôts alors qu’elles créent moins d’emplois en recherche et développement que les entreprises de moins de 500 employés.

    En France, crédits d’impôts et niches fiscales ont quasiment doublé en 10 ans. Pourtant, seuls quatre groupes étudiés du CAC 40 déclarent distinctement le montant reçu en crédits d’impôts.

  7. #7
    Membre expérimenté

    Homme Profil pro
    Collégien
    Inscrit en
    Juillet 2010
    Messages
    545
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Afghanistan

    Informations professionnelles :
    Activité : Collégien

    Informations forums :
    Inscription : Juillet 2010
    Messages : 545
    Points : 1 424
    Points
    1 424
    Par défaut
    Citation Envoyé par Jules34 Voir le message
    Quand je regarde l'évasion fiscale en France cette affirmation est tout sauf vraie
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Imp%C3...%C3%A9t%C3%A9s

  8. #8
    Membre averti
    Homme Profil pro
    Développeur Web
    Inscrit en
    Mai 2016
    Messages
    92
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 42
    Localisation : France, Paris (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur Web

    Informations forums :
    Inscription : Mai 2016
    Messages : 92
    Points : 441
    Points
    441
    Par défaut
    Ben oui c'est tellement facile d'être socialiste quand on en a besoin
    On veut bien les aides quand on est en difficulté mais on veut pas cotiser pour

  9. #9
    Membre émérite Avatar de Cpt Anderson
    Profil pro
    Développeur informatique
    Inscrit en
    Novembre 2005
    Messages
    624
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Âge : 49
    Localisation : France, Rhône (Rhône Alpes)

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur informatique

    Informations forums :
    Inscription : Novembre 2005
    Messages : 624
    Points : 2 479
    Points
    2 479
    Par défaut
    Y'a pas besoin de demander, ca se passe déjà comme ca : en 2008, on nous a suffisamment expliqué le "too big to fail". Rien de neuf depuis, donc le systeme bancaire, s'il est en danger sera encore sauver avec l'argent des citoyens.
    Voici la méthode de mon chef:

    copy (DateTimeToStr(Now),7,4)+
    copy (DateTimeToStr(Now),4,2)+copy (DateTimeToStr(Now),1,2)+copy (DateTimeToStr(Now),12,2)+
    copy (DateTimeToStr(Now),15,2)+copy (DateTimeToStr(Now),18,2)

    Je lui ai dit que FormatDateTime irait surement mieux


  10. #10
    Membre éclairé
    Profil pro
    Inscrit en
    Janvier 2009
    Messages
    262
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : France

    Informations forums :
    Inscription : Janvier 2009
    Messages : 262
    Points : 717
    Points
    717
    Par défaut
    Qui se souvient du Crédit Lyonnais?
    Durant la fin des années 80 et le début des années 90, donc avant la crise économique qui a frappé l'occident dès 1992~1993, le Crédit Lyonnais avait comme publicité "La banque qui dit "Oui""... Et à force d'accepter toutes les demandes de crédit que d'autres banques plus sérieuses ont refusées, le Crédit Lyonnais a fait faillite!
    La facture à payer par le contribuable français dès 1994 s'élevait aux alentours de 20 milliards de Francs de l'époque...
    Qui a fini par payer?
    Le contribuable Français!

  11. #11
    Membre confirmé Avatar de nl.smart
    Homme Profil pro
    ouvrier
    Inscrit en
    Avril 2019
    Messages
    154
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Meurthe et Moselle (Lorraine)

    Informations professionnelles :
    Activité : ouvrier
    Secteur : Industrie

    Informations forums :
    Inscription : Avril 2019
    Messages : 154
    Points : 522
    Points
    522
    Par défaut
    Nom : pile je gagne face tu perds.png
Affichages : 1977
Taille : 291,8 Ko

  12. #12
    Membre expérimenté
    Homme Profil pro
    Chargé de projets
    Inscrit en
    Décembre 2019
    Messages
    357
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 33
    Localisation : France, Hérault (Languedoc Roussillon)

    Informations professionnelles :
    Activité : Chargé de projets
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2019
    Messages : 357
    Points : 1 530
    Points
    1 530
    Par défaut
    Oui et le jeu c'est de ne pas le payer.

  13. #13
    Membre expérimenté

    Homme Profil pro
    Collégien
    Inscrit en
    Juillet 2010
    Messages
    545
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Afghanistan

    Informations professionnelles :
    Activité : Collégien

    Informations forums :
    Inscription : Juillet 2010
    Messages : 545
    Points : 1 424
    Points
    1 424
    Par défaut
    Citation Envoyé par Cpt Anderson Voir le message
    Y'a pas besoin de demander, ca se passe déjà comme ca : en 2008, on nous a suffisamment expliqué le "too big to fail". Rien de neuf depuis, donc le systeme bancaire, s'il est en danger sera encore sauver avec l'argent des citoyens.
    https://www.thetimes.co.uk/article/c...ks-n9l382mn62h

    Ceux qui ont la ref -> mettez Like
    Ceux qui n'ont pas la ref ->mettez disLike

  14. #14
    Membre extrêmement actif
    Avatar de Madmac
    Homme Profil pro
    Ingénieur développement logiciels
    Inscrit en
    Juin 2004
    Messages
    1 685
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Canada

    Informations professionnelles :
    Activité : Ingénieur développement logiciels
    Secteur : Alimentation

    Informations forums :
    Inscription : Juin 2004
    Messages : 1 685
    Points : 1 376
    Points
    1 376
    Billets dans le blog
    7
    Par défaut
    Normalement ma réaction serait: Laissez-les crever!

    Mais le problème des banques californiennes est que les politiques de l'état sont tellement hostiles aux entreprises que les banques ont du mal à trouver des emprunteurs avec de bonnes garanties. Les responsables de SVB avaient le cul sur une montagne d'argents et n'arrivent pas à investir cet argent. Les entreprises quittent en masse cet état au profit du Texus et de la Floride.

    Et la réglementation intense dans le secteur de l'immobilier découragent l'investissement dans ce secteur. Après que la banque centrale a décidé d'augmenter les taux d'intérêts, cela a empiré le problème.

    1.7 miillions pour batir une petite toillette publique:

    Et à ce prix, les frais pour la paperasserie constituent le tier des frais.

    Malgré la crise de 2008, les politiciens n'ont prit aucune mesure efficace pour rendre le secteur boursier plus sécuritaire. Alors dans une économie stagnante, faire des placements avec rendement represente un gros défi.

  15. #15
    Membre chevronné
    Profil pro
    Inscrit en
    Décembre 2007
    Messages
    761
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : France

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2007
    Messages : 761
    Points : 2 101
    Points
    2 101
    Par défaut
    Le concept des pertes a la charge de l'état pour les perte n'est pas nouveau. Il y a même une forme d'escroquerie basé la dessus d'ailleurs qui consiste a maximisé les profits en comptant justement la dessus.

  16. #16
    Chroniqueur Actualités

    Homme Profil pro
    Webmaster
    Inscrit en
    Janvier 2014
    Messages
    1 089
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Paris (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Webmaster
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Janvier 2014
    Messages : 1 089
    Points : 26 554
    Points
    26 554
    Par défaut Les Titans de la Silicon Valley se rendent compte que beaucoup de gens ne les aiment vraiment pas
    Les Titans de la Silicon Valley se rendent compte que beaucoup de gens ne les aiment pas vraiment
    après avoir noté une forte opposition à la proposition de sauver les startups de la SVB par une intervention de l’État

    La semaine dernière fut assez éprouvante pour de nombreuses startups de la Silicon Valley. Et pour cause, la Silicon Valley Bank (SVB), la 16e banque américaine par le volume des actifs, spécialisée dans le secteur technologique, déposait son bilan après que les clients de la banque se sont rués aux guichets de l’établissement et ont retiré pas moins de 42 milliards de dollars sur un peu moins de 180 milliards de dépôts, créant ainsi une vague de panique auprès de l’ensemble des clients de la banque qui désiraient tous retirer leur argent. Si depuis lors le Trésor, la Réserve fédérale et la Federal Deposit Insurance Corporation sont intervenus pour annoncer qu’ils garantiraient tous les dépôts qui étaient encore détenus à la Silicon Valley Bank lors de son effondrement vendredi 10 mars, avec du recul, cette situation a permis de mettre en évidence plusieurs réalités. Premièrement, les entrepreneurs de la Tech généralement opposés aux interventions de l’état dans ce domaine ont cette fois-ci fait feu de tout bois pour que les autorités américaines viennent à leur secours. Deuxièmement, ces startups qui font rêver les gens avec leur success-story ne sont finalement pas si aimées que ça au regard des avis défavorables à l’intervention de l’État américain pour sauver les clients de la SVB constitués majoritairement de startups.

    Le samedi 11, c’est-à-dire, le jour suivant celui de l’annonce du dépôt du bilan de SVB, plus de 5 000 PDG et fondateurs de startups ont signé une pétition en faveur d’une intervention des autorités américaines pour soi-disant « sauver l’innovation dans l’économie américaine… et éviter un risque réel de contagion systémique ». Il faut souligner qu’à ce moment, la peur de perdre leurs avoirs était réelle au niveau des dirigeants de ces entreprises technologiques. En effet, nombreux sont ceux qui ne savaient pas vraiment comment ils pourraient payer leurs employés si leur argent était bloqué dans la banque insolvable. Nous précisons lorsqu’une banque fait faillite, chaque déposant est assuré de récupérer un maximum de 250 000 $ en dépôts auprès du fonds d’assurance de la FDIC. Pour contourner cette limite, plusieurs individus effectuent des dépôts d’un maximum de 250 000 dollars auprès de différentes banques. Mais dans le cas des clients de la SVB, qui majoritairement étaient des startups technologiques et des entreprises liées au monde du capital-risque, ces derniers avaient des dépôts dont plus de 90 % dépassaient ce plafond. La peur de se retrouver du jour au lendemain sans argent pour faire tourner leurs entreprises a fait changer d’opinion ces dirigeants de la Silicon Valley qui majoritairement sont opposés à une intervention et une régulation de l’état dans leurs activités.

    David Sacks, fondateur associé de Craft Ventures, cofondateur de PayPal et éminent capital-risqueur de la Bay Area, écrivait sur sa page Twitter le vendredi 10 mars, c’est-à-dire quelques heures après l’annonce de la faillite de SVB : « Où est Powell ? Où est Yellen ? Arrêtez cette crise maintenant. Annoncez que tous les déposants seront en sécurité. Placez SVB avec une banque du Top 4. Faites-le avant l’ouverture de lundi ou il y aura contagion et la crise se propagera ».


    Le dimanche 12 mars, alors que l’on ne savait pas encore si les autorités américaines interviendraient pour sauver les clients de la SVB, Unherd TV a interviewé David Sacks pour faire la lumière sur la situation qui prévalait. Lorsque l’interview a eu lieu, il n’était pas clair de savoir s’il y aurait un sauvetage par le gouvernement. Mais l’opinion de Sacks à ce sujet était claire : le gouvernement devait protéger les déposants et devait le faire rapidement s'il ne voulait pas que la confiance dans les banques régionales s’effondre à l’échelle nationale. « Nous ne parlons pas de renflouer les actionnaires ou les détenteurs d’obligations », a déclaré Sacks. «Nous parlons de protéger les dépôts dans le système bancaire régional »."

    L’investisseur technologique a poursuivi en affirmant qu’un manque de sympathie pour les propriétaires de petites entreprises de l’industrie technologique provoquait une confusion concernant la gravité de la situation pour les gens normaux. De nombreux utilisateurs étaient des propriétaires de petites entreprises qui avaient ouvert un compte courant standard. En effet, si les déposants de la SVB étaient des agriculteurs, il n’y aurait pas eu de débat, a-t-il soutenu : « La seule raison pour laquelle les gens s’obstinent sur ce point est que Silicon Valley Bank porte le nom de Silicon Valley. S’il s’agissait d’une banque d’agriculteurs et que c’était 40 000 fermes, de petites fermes commerciales qui en paient le prix, tout le monde comprendrait. Les arguments invoqués seraient les suivants : nous ne pouvons pas laisser 40 000 fermes fermer leurs portes. Ils n’ont rien fait de mal. Lorsqu’ils déposaient leur argent dans une banque, ils croyaient simplement qu’ils étaient en sécurité. »

    Il ne manqua pas non plus de partager ses préoccupations sur cette situation qui selon lui nuirait à la confiance envers les petites banques et conduirait à une plus grande centralisation des opérations bancaires aux États-Unis si rien n’était fait. « Il existe deux niveaux de banques aux États-Unis. Il y a ceux qui sont d’importance systémique, ils sont trop gros pour échouer. Si vous mettez votre argent dans cette banque, c’est un vrai dépôt, vous ne le perdrez pas en cas de faillite bancaire. Le deuxième niveau est tout le monde. Et si vous êtes dans ce niveau, vous n’avez pas de vrai dépôt, ce n’est pas garanti. Vous savez ce que vous faites ? Vous faites un prêt non garanti à cette banque. Maintenant, je vous demande, qui mettrait maintenant son argent dans un niveau deux ? Qui veut faire un prêt ? », a fait remarquer Sacks.

    Bien entendu, de vives réactions se sont fait sentir suite à l’appel de Sacks de sauver les startups par une intervention de l’État. Elliot, un internaute déclarait ceci en réponse à l’interview de Sacks : « C’est pourquoi vous avez besoin que la Fed soutienne la banque, pour garder la confiance. En d’autres termes, s’ils sont stupides, paresseux, corrompus, incompétents, gèrent la diversité, courent des risques… Pas de problème, la FED vous soutient ». Juste pour dire qu’un soutien de la SVB par le gouvernement pourrait envoyer un mauvais message à toute l’industrie, ce qui signifierait que les dirigeants de ces banques peuvent tout se permettre, dans tous les cas l’État sera toujours là pour amortir leurs pertes en cas de faillite. Wright, un autre intervenant fait remarquer l’hypocrisie dans les déclarations de Sacks en résumant les affirmations de Sacks : « Un investisseur technologique dit que la banque d’investissement technologique est renflouée avec l’argent du contribuable est une bonne chose ».

    Pour éviter un risque de contagion des autres banques régionales et soutenir les clients de SVB qui ont encore leurs avoirs auprès de la SVB, l’administration Biden a annoncé dimanche 13 mars que les clients de la Silicon Valley Bank auront un accès complet à leurs dépôts. Les régulateurs fédéraux ont déclaré qu’ils prenaient ces mesures d’urgence pour empêcher la contagion dans d’autres petites banques régionales à la suite de l’implosion soudaine de la Silicon Valley Bank. Selon les déclarations de ces responsables, le plan de sauvetage américain ne ferait pas intervenir l’argent du contribuable, mais consiste à puiser dans la réserve du fonds d’assurance de la FDIC financée par les banques. Bien que vrai d’un point de vue technique, ce fonds est reconstitué par les frais des banques de tout le pays, qui à leur tour proviennent des frais que les Américains paient à leurs banques tout le temps. De manière indirecte, ce sont tous les Américains qui contribuent à renflouer les caisses de la Silicon Valley Bank.

    Vu la vague d’hostilité à laquelle Sacks en particulier et les dirigeants de Silicon Valley en général ont eu à faire face après avoir proposé une intervention de l’État pour renflouer les caisses de la SVB, Sacks a écrit ceci sur son compte Twitter : « Nous avons atteint un point de division politique où il est bon d’encourager les membres d’une autre tribu à perdre leurs dépôts bancaires, même si vous protégiez les membres de votre propre tribu dans la même situation. Faites attention à ce que vous souhaitez, car la chaussure pourrait bientôt être sur l’autre pied ».


    À travers ses propos, il est clair pour Sacks que ni lui ni les entreprises de la Silicon Valley ne bénéficient de la sympathie du public dans cette affaire. Toutefois, parler de « division politique » dans cette affaire n’est pas vraiment correct. Ce à quoi l’on assiste est plutôt un consensus remarquable sur l’opposition à un plan de sauvetage financé par les contribuables à la fois de la droite qui impute ce problème à la Tech en général, et de la gauche, qui est naturellement antipathique aux riches investisseurs de la Silicon Valley.


    De nombreuses personnes ont également une opinion de plus en plus négative de la Silicon Valley et de la Big Tech en général après avoir vécu avec les conséquences de leurs décisions au cours de la dernière décennie. L’on peut citer par exemple une étude qui déclare que les camions à conduite autonome pourraient remplacer 90 % des camionneurs longue distance aux États-Unis. Se retrouver sans emploi du jour au lendemain n’est pas une perspective qui enchante de nombreuses personnes surtout quand on sait que cela provient des entreprises technologiques. Il n’est donc pas étonnant de constater que nombreuses entreprises de la Silicon Valley ne sont pas du tout aimées. Comme autre exemple, nous avons l’arrivée des entreprises de VTC comme Uber ou Lyft, pour ne citer que celles-là, qui a changé complètement le paysage du transport urbain. Avec la concurrence acharnée menée par les entreprises de VTC, les activités des chauffeurs de taxi conventionnels ont financièrement pris un coup. À côté de ces exemples, nous avons les entreprises comme Facebook qui revendent les informations personnelles des utilisateurs alors que l’on sait combien de fois les utilisateurs sont opposés à ces pratiques. Enfin, nous pouvons également rappeler qu’il y a quelques mois Twitter a été racheté par Elon Musk, le PDG de Tesla et SpaceX. Du jour au lendemain, plus de 5 000 personnes ont été sommairement licenciées. Il est évident que ces licenciements interviennent pour permettre à Elon de réduire ses charges et faire gagner de l’argent au réseau social pour lui permettre de rembourser ses dettes. Si d’un point de vue de dirigeant cette décision est compréhensible, il est clair qu’elle passe difficilement auprès des agents qui ont été licenciés. Avec tous ces exemples qui montrent combien de fois les entreprises de la Silicon Valley ont causé des désagréments à de nombreuses personnes, il est évident de voir un manque de soutien tandis qu’elles traversent des difficultés.

    Source : YouTube, Twitter, Pétition des startups

    Et vous ?

    Que pensez-vous des gens qui se sont opposés à l’intervention de l’État pour sauver les startups de la SVB ? Normal ? Ou pas ?

    Pensez-vous que les Titans de la Silicon Valley ne sont pas vraiment aimés ? Si oui, que pourraient-ils faire pour changer la donne ?

    Voir aussi

    Elon Musk propose de transformer Twitter en banque pour éviter la faillite. Musk vise à augmenter le nombre d'utilisateurs de Twitter d'un milliard, puis à lier les comptes aux cartes de débit

    Cryptomonnaie : le crash du marché laisse des entreprises en faillite dans son sillage, des développeurs étant privés de financement supplémentaire

    Le juge en charge de la faillite de FTX autorise les médias à demander la divulgation des noms des clients, ce qui pourrait faire chuter la valeur de FTX dans sa recherche d'acheteurs

    Facebook a permis aux géants de la tech d'accéder aux messages privés et listes d'amis, plus de 150 entreprises auraient bénéficié d'un accès intrusif
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  17. #17
    Expert confirmé

    Homme Profil pro
    .
    Inscrit en
    Octobre 2019
    Messages
    1 379
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 41
    Localisation : France, Aube (Champagne Ardenne)

    Informations professionnelles :
    Activité : .
    Secteur : Conseil

    Informations forums :
    Inscription : Octobre 2019
    Messages : 1 379
    Points : 5 467
    Points
    5 467
    Par défaut
    plutôt que de sauver, l'état pourrait en retour réclamer des parts dans ces startup en compensation.
    Comme en 2008 ou les états aurait du réclamer des parts a ces banques plutôt que de filer de l'argent sans contre partie.
    Ou la crise covid ou l'état a encore une fois aider les entreprises sans contre partie...

  18. #18
    Invité
    Invité(e)
    Par défaut
    Lmao manquerait plus que les boites doivent quelque chose à l'état alors que c'est lui qui a arrêté l'économie pour sauver 2-3 obèses ou vieux.

    En plus ils ont fait des PGE c'était pas de l'argent gratuit.

    Facile de ré-écrire l'histoire.

  19. #19
    Expert confirmé

    Homme Profil pro
    .
    Inscrit en
    Octobre 2019
    Messages
    1 379
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 41
    Localisation : France, Aube (Champagne Ardenne)

    Informations professionnelles :
    Activité : .
    Secteur : Conseil

    Informations forums :
    Inscription : Octobre 2019
    Messages : 1 379
    Points : 5 467
    Points
    5 467
    Par défaut
    Citation Envoyé par Erviewthink Voir le message
    Lmao manquerait plus que les boites doivent quelque chose à l'état alors que c'est lui qui a arrêté l'économie pour sauver 2-3 obèses ou vieux.

    En plus ils ont fait des PGE c'était pas de l'argent gratuit.

    Facile de ré-écrire l'histoire.
    je suis pas sur que l'état retrouve un jour l'argent investit chez airbus par exemple...

    l'état alors que c'est lui qui a arrêté l'économie pour sauver 2-3 obèses ou vieux.
    ca tombe bien, c'est grâce a cette mesure que les boites de la tech ont vu leurs actions explosé et s'enrichir. Ce fut du pain béni pour eux.
    Ils n'ont juste pas su anticiper l'après, que une fois le covid passé le monde allait redevenir comme avant. Le cours des actions d ela tech est retourné à son niveau de 2019, les boites ont licencié pour un retour aux effectifs d'avant le covid aussi.


    Il faut peut être aussi voir la réalité en face, certains secteurs ne peuvent pas fonctionné en mode libérale.
    Le secteur de l'aéronautique par exemple, je connais aucune compagnie aérienne qui soit vraiment rentable et ne dépend d'aucun état souverain, aucun constructeurs d'avions aussi.
    Je connais aucun pays qui a sont secteur de l'énergie laissé a des entreprises privée et ou ca fonctionne bien.
    Le secteur de l'eau pareil, toute les communes en France arrête de les privatisé et reprennent le contrôle.
    Le libéralisme ne marche pas pour tous.

    Lmao manquerait plus que les boites doivent quelque chose à l'état alors que c'est lui qui a arrêté l'économie pour sauver 2-3 obèses ou vieux.
    Les boites doivent apprendre à être résilientes aux catastrophes naturel/politique.
    La crise climatique, une épidémie mondial, la guerre en Ukraine, il y aura toujours des catastrophes à l'échelle mondial.

  20. #20
    Invité
    Invité(e)
    Par défaut
    C'est pas le covid qui a arrêté l'économie ce sont les gouvernements. Ils avaient le choix, ils ont préféré foutre en l'air l'économie encore une fois. Et après ça pleure de l'inflation.

    Des barres.

Discussions similaires

  1. Réponses: 0
    Dernier message: 15/09/2017, 17h02
  2. Réponses: 3
    Dernier message: 22/09/2016, 14h34
  3. Réponses: 10
    Dernier message: 08/11/2010, 00h53
  4. IE et les pertes de session
    Par Feustine dans le forum Ruby on Rails
    Réponses: 0
    Dernier message: 26/09/2008, 19h16

Partager

Partager
  • Envoyer la discussion sur Viadeo
  • Envoyer la discussion sur Twitter
  • Envoyer la discussion sur Google
  • Envoyer la discussion sur Facebook
  • Envoyer la discussion sur Digg
  • Envoyer la discussion sur Delicious
  • Envoyer la discussion sur MySpace
  • Envoyer la discussion sur Yahoo