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  1. #21
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    Citation Envoyé par Erviewthink Voir le message
    C'est pas le covid qui a arrêté l'économie ce sont les gouvernements. Ils avaient le choix, ils ont préféré foutre en l'air l'économie encore une fois. Et après ça pleure de l'inflation.

    Des barres.
    Ce sera toujours la faute des gouvernements .
    Les sanctions contre la Russie c'est la faute du gouvernement Français
    Les sanctions contre la chine ? c'est la faute du gouvernement USA
    Les sanctions contre la pollution (ZFE...) ? c'est la faute du gouvernement Français

    c'est toujours la décision des gouvernements, si demain ton eau est non potable, ce sera la faute du gouvernement car il aura autorisé l'ouverture d'une mine de cuivre dans le voisinage.
    Si demain ta ville est inondé c'est parce que le gouvernement n'a pas installé de digue/barrage en amont...etc.

    Le gouvernement doit prendre des décisions et les entreprises/citoyens doivent subir. C'est ainsi sinon on vit en anarchie.
    Je dis bas que ceux qui gouverne sont des flèches et ont pris les bonnes décision, mais c'est leurs boulot d'en pendre.

    Mais sinon c'est grâce au gouvernement que ton entreprise profite d'infrastructure de qualité (route, électricité, eau...) et que tu peux recruter des gens formé (c'est le gouvernement qui gère l'école), et que tes salariés sont en bonne santé donc productif (hôpitaux)

    Je n'aime pas Macron et encore moins Bruno Lemaire, mais je ne sais pas si il y avait de meilleurs options pour le covid.
    Objectivement quasi tous les pays riche ont mis en place des confinements, et si la France n'en avait pas fait ca aurait rien changé, l'économie aurait été a l'arret car tu n'aurait pas recu de matière premiere. car le reste de l'économie mondial était à l'arrêt, en particulier la chine.
    Le secteur automobile à toujours de problèmes d'approvisionnement d'ailleurs a cause du gouvernement chinois qui a fait des confinements.

  2. #22
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    Le virus du covid a mis en place les confinements c'est ça que t'es en train de me dire ?

  3. #23
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    Citation Envoyé par Erviewthink Voir le message
    Le virus du covid a mis en place les confinements c'est ça que t'es en train de me dire ?
    ce que je veux te dire c'est que hier c'était le covid, aujourd'hui c'est la crise énergétique du au sabotage de nordstream par les américain et demain ce sera la sécheresse, l'invasion de taiwan par les chinois, biden qui lance l'arsenal nucléaire ou que sais je encore.

    Tu auras toujours des problèmes, l'économie est mondial donc le moindre incident (inondation, crise diplomatique...) peut affecter ton business.

  4. #24
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    plutôt que de sauver, l'état pourrait en retour réclamer des parts dans ces startup en compensation.
    Comme en 2008 ou les états aurait du réclamer des parts a ces banques plutôt que de filer de l'argent sans contre partie.
    Ce sont de très bonnes idées

    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    Ou la crise covid ou l'état a encore une fois aider les entreprises sans contre partie...
    Attention, l'état n'a pas aidé les entreprises pendant le COVID. Il a aidé des citoyen avec le chomage partiel, et il a fait un maxi cadeau aux banque avec les prêts garanties; les banques se retrouvant avec un paquet de nouveaux créditeurs et zéro risque de perdre leur fond. L'état n'a avancé aucun euro et les entreprises eux doivent payer interêt et assurance, engraissant les banques au passage.

    C'était sans doute le minimum acceptable pour compenser l'interdiction de produire que l'état avait déclaré, mais il ne faut surtout pas croire que c'était des cadeaux aux entreprises. Ou alors un sacré cadeau empoisonné qui rapporte ni aux entreprise ni à l'Etat, mais aux banques et assureurs.
    Un plan marketing aux petits oignons, les copains s'engraissent dans l'ombre et Saint Macron Permier récolte les lauriers. Une pierre deux coups.

  5. #25
    Membre extrêmement actif Avatar de ddoumeche
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  6. #26
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    On m'explique à longueur d'année que ces gens méritent leur rémunération parce que c'est la récompense du risque pris.
    Mais un risque n'en est pas un si la perte n'est pas possible.

    Donc ça me fait un peu sourire de voir ceux qui nous font la morale parce qu'on est "pauvre" parce qu'on joue mal ou qu'on refuse de jouer à ce jeu.
    Les génies, vous avez joué, vous avez perdu. C'est les règles du jeu.
    Et comme le suggère l'image de ddoumeche, ils ont probablement pas mis tous leurs oeufs dans le même panier donc ils (je parle des gens) ont encore de la ressources.
    Ce qui n'est pas forcément le cas des employés, des sous traitants etc qui ont suivi les règles mais ont juste choisi le mauvais partenaire (qui leur a probablement prouvé à quel point ils sont intouchables)

  7. #27
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    ce que je veux te dire c'est que hier c'était le covid, aujourd'hui c'est la crise énergétique du au sabotage de nordstream par les américain et demain ce sera la sécheresse, l'invasion de taiwan par les chinois, biden qui lance l'arsenal nucléaire ou que sais je encore.

    Tu auras toujours des problèmes, l'économie est mondial donc le moindre incident (inondation, crise diplomatique...) peut affecter ton business.
    Sauf que là c'était évitable.

  8. #28
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    Citation Envoyé par Erviewthink Voir le message
    Sauf que là c'était évitable.
    ah bon ? un virus sortie de chine qui se répand très vite sans aucune information ni collaboration du gouvernement chinois, avec des chiffres faux/bidonnés.
    Tu aurait fait quoi ? comme le reste du monde, principe de précaution, tu confine.
    Je parle de la 1ere vague en tous cas, oui certaine chose aurait pu être mieux gérer, déjà le pipeau d'Agnès sur l'inutilité des masques pour camoufler la pénurie..

    Encore une fois, oui on aurait pu ne rien faire comme certains pays l'ont fait, mais tu aurait quand même eux l'économie a l'arrêt.
    On dépends beaucoup de la chine, si elle s'arrête, toute notre industrie s'arrête/ralentie fortement, alors si en plus notre voisin allemand arrête aussi son économie la t'es mort tu trouve plus aucune pièce ni matiere premiere pour ton usine

  9. #29
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    ah bon ? un virus sortie de chine qui se répand très vite sans aucune information ni collaboration du gouvernement chinois, avec des chiffres faux/bidonnés.
    Tu aurait fait quoi ?
    Livre blanc de la défense, 2008:
    Sur les quinze années à venir, l’apparition d’une pandémie est plausible. Quelle qu’en soit l’origine (aturelle ou malveillante), le traitement de ses conséquences serait identique, du point de vue de la protection de la population.
    La cinétique d’une pandémie à forte contagion et à forte létalité s’étendrait sur une durée de quelques semaines à quelques mois, en plusieurs vagues, qui seraient elles-mêmes espacées. Par son ampleur, sa durée, son extension géographique, son caractère indiscriminé, une telle crise est de nature à remettre en cause le fonctionnement normal de la vie nationale et des
    nstitutions. Les conséquences impliqueraient une mobilisation et une coordination élevées de moyens tant civils que militaires, nécessitant une planification aussi poussée que possible.
    Ce scénario aurait évidemment une importante dimension européenne et internationale.
    L’objectif premier étant d’éviter le développement pandémique, le premier volet de la stratégie porte sur la connaissance et l’anticipation et simultanément sur la prévention. Il comporte l’orientation du système de veille et d’alerte sanitaires, un effort continu de recherche, de développement et de production de produits de traitement, la planification de la vie nationale en situation de pandémie, la sensibilisation précoce de la population, la formation des intervenants et leur entraînement par des exercices, la constitution de stocks nationaux correspondant aux principaux risques sanitaires, enfin une contribution à l’action des agences internationales compétentes.
    En cas de déclenchement de la pandémie, il s’agit d’empêcher que la crise sanitaire ne dégénère en crise humanitaire, économique, sécuritaire, voire institutionnelle. Les pouvoirs publics devront s’attacher à la fois au traitement de la cause, par une action sanitaire d’ensemble, et au traitement des conséquences sur la société et les institutions.
    Pour ce qui est de la lutte contre la pandémie elle-même, les mesures d’ordre sanitaire comportent l’organisation du dispositif de soins et la prise en charge des malades dans les conditions les plus appropriées à la nature de l’agent. Cette organisation mobilisera tout le personnel soignant compétent ainsi que les infrastructures hospitalières.
    C'est que l'encadré, il y a des pages et des pages de plan d'action, j'ai mis en gras là où l'état a échoué à suivre ses propres conseils. à quoi bon avoir des hauts fonctionnaires payés des blindes à prévoir proprement si les cons aux gouvernements payés des blindes n'écoutent pas les experts? S'il y a des économies à faires, je sais lequel des deux profils est de trop.

  10. #30
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    ah bon ? un virus sortie de chine qui se répand très vite sans aucune information ni collaboration du gouvernement chinois, avec des chiffres faux/bidonnés.
    Tu aurait fait quoi ? comme le reste du monde, principe de précaution, tu confine.
    Je parle de la 1ere vague en tous cas, oui certaine chose aurait pu être mieux gérer, déjà le pipeau d'Agnès sur l'inutilité des masques pour camoufler la pénurie..

    Encore une fois, oui on aurait pu ne rien faire comme certains pays l'ont fait, mais tu aurait quand même eux l'économie a l'arrêt.
    On dépends beaucoup de la chine, si elle s'arrête, toute notre industrie s'arrête/ralentie fortement, alors si en plus notre voisin allemand arrête aussi son économie la t'es mort tu trouve plus aucune pièce ni matiere premiere pour ton usine
    Il suffisait de ne pas bloquer l'économie oui. Apparemment c'était trop compliqué à comprendre pour certains.

  11. #31
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    Citation Envoyé par Erviewthink Voir le message
    Il suffisait de ne pas bloquer l'économie oui. Apparemment c'était trop compliqué à comprendre pour certains.
    ok et donc tu allait contaminé tous le monde pour un virus dont on ne savait pas grand chose a l'époque.
    Vu que tu contamines tous le monde tu vas avoir beaucoup d'absence pour maladie et donc in fine ton économie allait de toute façon être très très perturber.
    Ou alors on fait bosser les gens malgré les 40 de fièvre et les problèmes respiratoire ?

    J'ai eu le covid fin d'année dernière, alors dans mon cas ca été juste une vilaine grosse grippe, mais j'ai été incapable de bosser pendant 3 jours, je suis jeune en bonne santé je précise.
    et 2 semaine de télétravail, hors de question de revenir pour contaminer tout l'open-space.
    Imagine en 2020 lors des premières vague ou le virus était beaucoup plus violent...

    Quand tu as la responsabilité de tout un pays, même si tu as été assez con pour pas avoir de stock en masque et que tes usines de medocs sont partie en inde, tu fais au minima un confinement, au moins en attendant d'avoir des infos sur la dangerosité du virus (a court et a long terme), sur les moyens de propagation...etc.
    Surtout quand au meme moment le pays d'origine du virus (chine) est en plein chaos et confine tous le monde

  12. #32
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    Tout le monde a été contaminé par le virus à part foutre l'économie mondiale en l'air confiner les gens n'a rien résolu.

    La preuve on en paie le prix maintenant.

    On prend la Chine en exemple maintenant ? Pourquoi pas la Corée du Nord, l'Arabie Saoudite ou le Luxembourg aussi tant qu'on y est ?

  13. #33
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    Citation Envoyé par Erviewthink Voir le message
    Tout le monde a été contaminé par le virus à part foutre l'économie mondiale en l'air confiner les gens n'a rien résolu.

    La preuve on en paie le prix maintenant.

    On prend la Chine en exemple maintenant ? Pourquoi pas la Corée du Nord, l'Arabie Saoudite ou le Luxembourg aussi tant qu'on y est ?
    tout le monde a été contaminé mais heureusement pas en même temps, il y'a eu une dilution dans le termps.
    Aucun système de santé au monde ne peux gérer un cas ou toute la population est malade en même temps et la tu aurais eu pleins de problème. Surtout comme je le rappelle pour une maladie encore inconnus a l'époque.
    On parle pas de la petite grippe saisoniere que l'on maitrise bien désormais.


    et juste avant le covid, il y'avait en France le mouvement des gilets jaunes qui était clairement en train de prendre de l'ampleur et commençait a bloquer le pays.
    la par contre c'était clairement la faute du gouvernement qui à très mal gérer la crise, comme la crise actuel d’ailleurs ou il répète les mêmes erreurs et va conduire à des ralentissements économique.

  14. #34
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    Par défaut Les employés de la Silicon Valley Bank accusent le télétravail d'être à l'origine de la faillite de la banque
    Les employés de la SVB, la banque des entrepreneurs de la Tech, accusent le télétravail d'être à l'origine de la faillite de la banque,
    qui serait lié à une clientèle concentrée sur les technologies

    Après l'effondrement de la Silicon Valley Bank (SVB), connu comme étant la banque des entrepreneurs de la Tech, la résilience des entreprises est devenue une préoccupation majeure pour toutes les sociétés. En effet, la Silicon Valley Bank a fait parler d'elle après que d'anciens et actuels employés ont suggéré que son engagement en faveur du travail à distance avait pu contribuer à son effondrement. Des employés actuels et anciens de la Silicon Valley Bank citent l'engagement de la banque en faveur du travail à distance comme l'une des raisons de son échec.

    La banque était connue pour sa culture flexible et son engagement en faveur du travail à distance, qui était considéré comme un risque en raison de problèmes informatiques et de préoccupations en matière de productivité. Toutefois, les économistes affirment que l'effondrement de la banque a été causé par un manque de prise en compte des risques liés à un environnement de taux d'intérêt élevés et à une clientèle concentrée sur les technologies.

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    Bien qu’il soit difficile d’assurer que le travail à distance a directement conduit à la faillite de la banque ou alors qu’une mauvaise gestion du travail à distance était simplement le signe de problèmes plus importants au sein de l'entreprise, une chose est sûre, ce qui s'est passé à la SVB devrait relancer le débat sur le retour au bureau. Le portail de l'entreprise consacré aux carrières vante sa culture de la flexibilité. « Si notre expérience du travail à distance nous a appris quelque chose, c'est que nous pouvons faire confiance à nos employés pour être productifs, quel que soit l'endroit où ils travaillent », peut-on lire sur le site.

    L'équipe de direction de SVB était répartie dans tout le pays, le PDG Greg Becker travaillant parfois depuis Hawaï. Pourtant, dans son rapport annuel de 2022, la SVB a inclus le travail à distance dans les risques liés à ses activités, en partie à cause des problèmes informatiques posés par la dispersion des employés dans tout le pays, mais aussi pour des raisons de productivité. Selon Kevin Delaney, PDG de Charter, une gestion efficace est essentielle à la réussite du travail à distance. Les entreprises bien gérées peuvent opérer à distance, mais le succès dépend d'une gestion appropriée.

    Le travail à distance stimule la productivité et les bénéfices de l'entreprise

    De plus en plus d'entreprises limitent les options de travail à distance au profit du travail au bureau, malgré le fait que les preuves scientifiques contredisent l'idée que le travail à distance réduit la productivité et perturbe les activités de l'entreprise et, en fait, ont montré les effets positifs du travail à distance.

    Selon une étude de Microsoft, les dirigeants d'entreprises pensent que les employés en télétravail sont moins productifs. Microsoft a initié un sondage sur un échantillon de 20 000 personnes dans des entreprises disséminées dans 11 pays pour y voir plus clair. Résultat : 87 % des participants à l’enquête disent être plus productifs en télétravail et 88 % des dirigeants émettent des doutes quant à ce que leurs employés en télétravail puissent être plus productifs que dans un bureau.

    Une étude d’une équipe de l’université du Texas souligne que le travail à distance a zéro impact négatif sur la productivité des travailleurs. Ce serait même plutôt le contraire. L'équipe de l'université du Texas a travaillé sur des données d'un logiciel fournies par une grande entreprise pétrolière et gazière de Houston. Pendant la période d'étude (de janvier 2017 à décembre 2018), l'entreprise a été contrainte de fermer ses bureaux en raison des inondations provoquées par l'ouragan Harvey, ce qui a obligé les employés à travailler à distance durant une période prolongée.

    Les chercheurs ont examiné les données technologiques des employés (le nombre total d'heures travaillées par employé, le temps de travail actif total, l'utilisation du clavier par minute active, l'utilisation de la souris par minute active, les mots tapés par heure et le nombre d'erreurs typographiques par mot tapé) avant, pendant et après l'ouragan Harvey. Ils ont constaté que, bien que l'utilisation totale des ordinateurs ait diminué durant l'ouragan, les comportements professionnels des employés pendant la période de sept mois de travail à distance sont revenus aux niveaux d'avant l'ouragan. Cette conclusion suggère que le travail à distance n'a pas d'impact négatif sur la productivité des personnes lancées sur la formule télétravail.

    Le télétravail ne serait pas bien structuré dans les entreprises qui ont échoué

    Certains chefs d'entreprise insistent sur le fait que si le travail à distance est la raison pour laquelle votre entreprise échoue, c'est que vous ne le mettez pas en œuvre correctement. David Chadwick, fondateur et PDG de RealResponse, a déclaré que les employeurs ne communiquent pas correctement avec leurs employés de manière productive avant de mettre en œuvre les mandats de retour au bureau ou, dans certains cas, ne le font pas du tout, ce qui aggrave les conflits.

    « Mais avec les outils appropriés, les employeurs peuvent prendre des décisions plus éclairées basées sur les commentaires des employés, et par la suite, les employés se sentent respectés et entendus, même s'ils ne sont pas d'accord avec la décision », ajoute-t-il. Lorsque les employés ne sont pas consultés, Chadwick estime que cela ne fait qu'exacerber leur mécontentement. Il cite l'exemple d'Amazon qui a récemment annoncé un retour au bureau, ce qui signifiait de longs trajets et un manque de flexibilité (en particulier pour les parents).

    « De nombreux employés se sont rendus sur les canaux internes pour exprimer leur mécontentement à l'égard de la directive, et certains sont même allés jusqu'à lancer une pétition contre la note », explique-t-il. « Nous voyons également un plus grand nombre de jeunes employés qui ont peu ou pas d'expérience de travail dans un bureau et qui peuvent avoir des réserves, voire de l'anxiété, à l'idée de devoir travailler dans un bureau. »

    Selon une analyse d'employés de la Federal Reserve Bank de New York, les employés en télétravail passent moins de temps à travailler, dorment et jouent plus. Les auteurs de l'étude se sont inspirés de l'enquête américaine sur l'utilisation du temps (ATUS) pour mieux comprendre comment les travailleurs à distance utilisent le temps gagné sur les trajets.

    L'ATUS est une enquête représentative à l'échelle nationale qui mesure à la fois le temps que les gens consacrent à diverses activités et où ces activités ont lieu. Les répondants de l'ATUS sont sélectionnés au hasard parmi un sous-ensemble de ménages dans l'enquête sur la population actuelle, ce qui a permis aux analystes de la Fed de New York de lier les informations démographiques et d'emploi aux informations sur l'emploi du temps des répondants. Étant donné que la COVID-19 a perturbé la collecte de données de l'enquête entre le 18 mars et le 9 mai 2020, les résultats de l'enquête pour 2020 ne reflètent que les données du 10 mai au 31 décembre. Pour faire des comparaisons avec les années précédentes, ils ont décidé de limiter les données à cette période, dans l'autre année aussi.

    La flexibilité des modalités de travail à distance et le fait apparent que les travailleurs à distance sont en mesure de passer moins de temps à travailler dans l'ensemble, signifieront probablement que les travailleurs négocieront dur pour maintenir la capacité de travailler à domicile, ont déclaré les auteurs de l'étude :

    « Nos résultats montrent des relations importantes dans la substituabilité de l'emploi du temps. Les résultats donnent du crédit aux différents rapports sur les préférences des employés pour les horaires de travail flexibles, étant donné que la réduction des trajets domicile-travail permet aux gens de consacrer leur temps à d'autres activités, telles que la garde des enfants ou les loisirs. Cet avantage supplémentaire du travail à domicile - pour ceux qui le souhaitent - sera une considération importante pour l'avenir des modalités de travail flexibles ».

    Lorsqu'il est bien géré, le télétravail peut être un outil précieux, tant du point de vue des talents que de la réussite de l'entreprise. Des études montrent qu'offrir la possibilité de travailler à distance n'entraîne pas de baisse de productivité. En fait, 94 % des 800 employeurs interrogés par Mercer ont déclaré que la productivité était identique ou supérieure à ce qu'elle était avant la pandémie, même si leurs employés travaillaient à distance.

    D'autres recherches menées par Tracking Happiness montrent que lorsque les travailleurs ont la possibilité de travailler à domicile, ils sont plus heureux au travail, et des employés plus heureux sont plus productifs. Ce résultat est significatif : les travailleurs qui travaillent à domicile 100 % du temps sont en moyenne 20 % plus heureux que ceux qui n'ont pas la possibilité de travailler à domicile.

    Lorsque les travailleurs sont heureux, ils sont plus engagés et plus productifs, et ils contribuent à la rentabilité de l'entreprise. Ce résultat, associé à d'autres statistiques sur le travail à domicile, encourage davantage les entreprises à offrir à leurs employés la possibilité de travailler à distance.

    « Notre étude montre que les employés qui ont la possibilité de travailler à distance sont plus productifs que les autres. En outre, nous avons constaté une forte corrélation négative entre les temps de trajet et le bonheur des employés. En ce sens, les entreprises peuvent améliorer le bonheur de leurs employés en leur permettant simplement de travailler davantage à domicile », Hugo Huijer, fondateur de Tracking Happiness.

    Selon une étude de LinkedIn, les offres d'emplois sur la formule télétravail se raréfient. Que ce soit en Allemagne, au Royaume-Uni, en Inde ou aux États-Unis, la tendance est la même : les employeurs publient désormais moins d’offres d’emplois avec des options de travail à distance. À contrario, les chiffres font montre d’un intérêt croissant des chercheurs d’emploi pour le télétravail.

    Dans les cas des USA, après que les offres d'emploi avec des options à distance ont atteint un pic en février 2022, avec 20 % de toutes les annonces, elles ont chuté à 14 % en septembre de la même année, qui est la statistique la plus récente, selon les données de LinkedIn.

    Quelques changements pour soutenir une culture de travail à distance réussie

    • Créer une politique de « calendrier ouvert ». « Les dirigeants doivent accorder aux travailleurs à distance le même accès et le même soutien qu'avec une politique traditionnelle, en mélangeant les vérifications formelles et informelles et en bloquant sur leur agenda des moments où ils ne seront disponibles que pour leur équipe » ;
    • Réservez du temps pour des discussions sur la carrière. « Les interactions plus courtes dans le monde virtuel font que les appels ont tendance à se concentrer sur le travail stratégique plutôt que sur la planification - les dirigeants devraient organiser des réunions régulières avec les membres de l'équipe en se concentrant uniquement sur leur développement de carrière. » ;
    • Inspirer les employés autour d'une vision commune. « L'information circule moins librement dans un environnement éloigné, de sorte qu'il est plus facile pour les employés de s'isoler et de se déconnecter de la mission de l'organisation. Les dirigeants doivent aider leurs équipes à comprendre la raison d'être des changements organisationnels et leur donner la sécurité nécessaire pour poser des questions et faire part de leurs commentaires. »

    Comme dit précédemment, la cause immédiate de la faillite de SVB, est que la société n'a pas pris en compte les risques qu'un environnement de taux d'intérêt élevés, associé à une clientèle concentrée dans le secteur technologique, posait pour son bilan. Ensuite, sa communication publique autour d'une augmentation de capital nécessaire a provoqué la panique, ce qui a conduit à une ruée virale sans précédent sur les banques, comme l'a rapporté Eleanor Hawkins d'Axios.

    Selon Kevin Delaney, PDG de Charter, une gestion efficace est essentielle à la réussite du travail à distance. Les entreprises bien gérées peuvent pratiquer le travail à distance, mais le succès dépend d'une gestion appropriée.

    Source : Financial Times

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Êtes-vous pour ou contre le télétravail ?

    Dans le cas de la SVB, jugez-vous crédible l'idée selon laquelle le télétravail est à l'origine de la faillite de la banque ?

    Voir aussi :

    Les dirigeants d'entreprises pensent que les employés en télétravail sont moins productifs, d'après une étude de Microsoft : le travail à distance impacte-t-il négativement sur la productivité ?

    Les employés en télétravail passent moins de temps à travailler, dorment et jouent plus, selon une analyse d'employés de la Federal Reserve Bank de New York

    Faillite de la Silicon Valley Bank : les entrepreneurs de la tech veulent le capitalisme pour les profits et le socialisme pour les pertes

  15. #35
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    C'est marrant, pas plus tard qu'hier j'ai entendu l'exact opposé a la radio a propos de Crédit Suisse...

  16. #36
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    La critique de son environnement et des autres sont faciles, mais quand il faut se remettre en question et générer moins d'argent on ne veut plus écouter.

    Vu le prix de l'immobilier en Californie, ça leur pendait au nez, en dehors des très bons, conserver des salaires aussi élevés pour autant d'employés allait poser problème à un moment... et ce moment fut le COVID avec la possibilité de télétravailler et que ça fonctionne dans la majorité des cas.

  17. #37
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    Le télétravail ??? N'importe quoi... il n'y a pas à chercher midi à 14h, ils ont juste mis toutes leurs billes dans le même panier, du coup, quand la croissance du secteur ralentit, que les taux de la Fed augmentent et que les clients paniquent et retirent tous leur argent en même temps, fatalement, ça finit par casser...

  18. #38
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    oui c'est évident. C'est la faute du télétravail, mais pas que, moi je connais la vérité:
    C'est la faute de Jeanne, la secrétaire qui est parti en congé maternité le mois dernier et qui m'a pas remis un dossier super important qui aurait pu éviter la crise.
    C'est la faute de la boite de presta aussi que je paie au lance pierre qui est remplie d'incompétents.
    ...


    a aucun moment il n'y a remise en cause des responsables ?

  19. #39
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    Une vidéo sur le sujet, curieusement le télétravail n'est pas évoqué.


  20. #40
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    Par défaut James Dimon, le PDG de JP Morgan, affirme que la crise bancaire n'est pas terminée
    James Dimon, le PDG de JP Morgan, affirme que la crise bancaire n'est pas terminée et qu'elle aura des « répercussions »,
    particulièrement sur les entreprises tech de la Silicon Valley

    Selon Jamie Dimon, PDG de JPMorgan, les turbulences qui ont englouti le secteur financier à la suite des récentes faillites de banques ne sont pas encore terminées et se répercuteront aussi bien sur les plus grandes entreprises tech de la Silicon Valley, que sur l'économie globale pendant de nombreuses années. Dans sa lettre annuelle de 43 pages adressée aux actionnaires, le directeur général de la plus grande banque américaine a fait part de son évaluation de la crise bancaire qui a frappé les marchés mondiaux durant des semaines et a exhorté les régulateurs fédéraux à ne pas "réagir de manière excessive" en adoptant davantage de règles et de réglementations.

    « Au moment où j'écris cette lettre, la crise actuelle n'est pas encore terminée, et même lorsqu'elle sera derrière nous, elle aura des répercussions pendant des années », a déclaré Dimon. « Mais surtout, les événements récents n'ont rien à voir avec ce qui s'est passé lors de la crise financière mondiale de 2008 (qui n'a pratiquement pas touché les banques régionales). »

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    Peu connue du grand public, Silicon Valley Bank (SVB), dont le siège social est situé en Californie, est la 16e banque américaine par le volume des actifs, spécialisée dans le secteur technologique. Ce dernier faisant face à des difficultés, entre la hausse des taux d’intérêt et les remous dans la tech, les clients de SVB ont retiré ces derniers mois beaucoup d’argent de leurs comptes. Pour disposer de suffisamment de liquidités, la banque avait annoncé qu’elle cherchait à lever rapidement du capital.

    Les autorités financières ont dû organiser un sauvetage d'urgence pour une institution et une industrie qui aiment tant s'opposer à l'intervention gouvernementale et faire pression contre une surveillance réglementaire plus stricte.

    En tant que 16e plus grande banque des États-Unis, la Silicon Valley Bank n'était pas assez grande pour se classer parmi les institutions financières d'importance systémique. Mais, si l'on en croit bon nombre de ses déposants en difficulté, la banque effondrée comptait toujours comme une banque technologiquement importante.

    Les problèmes du secteur financier ont commencé avec l'implosion de la Silicon Valley Bank

    Les autorités financières américaines et britanniques ont dû organiser un sauvetage d'urgence pour une institution et une industrie qui aiment tant s'opposer à l'intervention gouvernementale et faire pression contre une surveillance réglementaire plus stricte. Pourtant, il s'agit d'une décision pragmatique pour abriter des dizaines de milliers de déposants pour la plupart irréprochables de SVB, dont beaucoup auraient vu leurs entreprises faire faillite sans soutien financier.

    Aux États-Unis, le Trésor et la Réserve fédérale ont annoncé dimanche que la Federal Deposit Insurance Corporation fournirait un financement d'urgence pour protéger les déposants de SVB, même si les actionnaires et les détenteurs d'obligations devaient être anéantis. La FDIC cherche également à décharger les actifs restants de SVB dès que possible.

    Quelques heures plus tard, le Trésor britannique a informé qu'il avait approuvé la vente de l'importante filiale britannique de SVB à la plus grande banque européenne HSBC pour la somme symbolique de 1 £. Ce qui a entraîné des soupirs de soulagement massifs parmi les entrepreneurs technologiques paniqués, qui avaient passé leurs week-ends à travailler frénétiquement sur la façon de payer leurs employés cette semaine.

    Les deux autorités nationales ont souligné que leurs contribuables ne seraient exposés à aucune perte. Aux États-Unis, les responsables ont déclaré que tout manque à gagner serait couvert par un prélèvement sur le reste du secteur bancaire.

    Cependant, les deux interventions soulèvent encore des questions épineuses sur l'étendue et l'efficacité de la réglementation financière. Des responsables américains ont déclaré que Janet Yellen, secrétaire au Trésor, avait invoqué une « exception de risque systémique » pour justifier le soutien.

    Après l'effondrement de la Silicon Valley Bank (SVB), la résilience des entreprises est devenue une préoccupation majeure pour toutes les sociétés. En effet, la Silicon Valley Bank a fait parler d'elle après que d'anciens et actuels employés ont suggéré que son engagement en faveur du travail à distance avait pu contribuer à son effondrement. Des employés actuels et anciens de la Silicon Valley Bank ont cité l'engagement de la banque en faveur du travail à distance comme l'une des raisons de son échec.

    Les économistes affirment que l'effondrement de la banque a été causé par un manque de prise en compte des risques liés à un environnement de taux d'intérêt élevés et à une clientèle concentrée sur les technologies.

    Bien qu’il soit difficile d’assurer que le travail à distance a directement conduit à la faillite de la banque ou alors qu’une mauvaise gestion du travail à distance était simplement le signe de problèmes plus importants au sein de l'entreprise, une chose est sûre, ce qui s'est passé à la SVB devrait relancer le débat sur le retour au bureau. Le portail de l'entreprise consacré aux carrières vante sa culture de la flexibilité. « Si notre expérience du travail à distance nous a appris quelque chose, c'est que nous pouvons faire confiance à nos employés pour être productifs, quel que soit l'endroit où ils travaillent », peut-on lire sur le site.

    L'équipe de direction de SVB était répartie dans tout le pays, le PDG Greg Becker travaillant parfois depuis Hawaï. Pourtant, dans son rapport annuel de 2022, la SVB a inclus le travail à distance dans les risques liés à ses activités, en partie à cause des problèmes informatiques posés par la dispersion des employés dans tout le pays, mais aussi pour des raisons de productivité. Selon Kevin Delaney, PDG de Charter, une gestion efficace est essentielle à la réussite du travail à distance. Les entreprises bien gérées peuvent opérer à distance, mais le succès dépend d'une gestion appropriée.

    Des principes inébranlables qui méritent d'être répétés

    Citation Envoyé par James Dimon
    Si l'on se penche sur les plus de vingt ans qui viennent de s'écouler - depuis mon arrivée à la tête de Bank One en 2000 - un thème commun se dégage : notre dévouement inébranlable à aider les clients, les communautés et les pays à travers le monde. Il est clair que notre discipline financière, notre investissement constant dans l'innovation et le développement continu de nos collaborateurs sont les éléments qui nous ont permis d'atteindre cette cohérence et cet engagement. En outre, dans l'ensemble de l'entreprise, nous défendons certains principes inébranlables qui méritent d'être répétés.

    Tout d'abord, notre travail a un impact humain très réel. Bien que les actions de JPMorgan Chase soient détenues par de grandes institutions, des plans de retraite, des fonds communs de placement et directement par des investisseurs individuels, dans presque tous les cas, les bénéficiaires finaux sont des individus au sein de nos communautés. Plus de 100 millions de personnes aux États-Unis possèdent des actions ; beaucoup d'entre elles, d'une manière ou d'une autre, possèdent des actions JPMorgan Chase. Ces actionnaires sont souvent d'anciens combattants, des enseignants, des policiers, des pompiers, des professionnels de la santé, des retraités ou des personnes qui épargnent en vue de l'achat d'une maison, d'une formation ou d'une retraite.

    Souvent, nos employés sont aussi les banquiers de ces actionnaires, ainsi que de leurs familles et de leurs entreprises. Votre équipe de direction se rend au travail chaque jour en reconnaissant l'énorme responsabilité que nous avons envers tous nos actionnaires.

    Deuxièmement, la valeur actionnariale ne peut être créée que si vous maintenez une entreprise saine et dynamique, ce qui signifie que vous devez bien vous occuper de vos clients, de vos employés et de vos communautés. Inversement, comment peut-on avoir une entreprise saine si l'on néglige l'une ou l'autre de ces parties prenantes ? Comme nous l'avons appris ces dernières années, il existe une myriade de façons pour une institution de démontrer sa compassion envers ses employés et ses communautés tout en préservant la valeur actionnariale.

    Troisièmement, si nous ne dirigeons pas l'entreprise en nous préoccupant du cours de l'action à court terme, à long terme, nous considérons que le cours de l'action est une mesure de nos progrès dans le temps. Ces progrès sont le fruit d'investissements continus dans notre personnel, nos systèmes et nos produits, dans les bonnes comme dans les mauvaises périodes, afin de renforcer nos capacités.

    Ces investissements importants détermineront également les perspectives d'avenir de notre entreprise et la positionneront de manière à ce qu'elle croisse et prospère pendant des décennies. Mesurés à l'aune des performances boursières, nos progrès sont exceptionnels. Par exemple, que ce soit sur 10 ans ou même plus loin, en 2004, lorsque la fusion JPMorgan Chase/Bank One a eu lieu, nous avons largement surpassé l'indice Standard & Poor's 500 et l'indice Standard & Poor's Financials.

    Quatrièmement, nous sommes unis derrière des principes et des stratégies de base (vous pouvez consulter les principes de notre méthode de travail sur notre site web) qui ont contribué à construire cette entreprise et à la faire prospérer - qu'il s'agisse de maintenir un bilan de forteresse, d'investir constamment et de cultiver les talents, de satisfaire pleinement les régulateurs, d'améliorer continuellement les risques, la gouvernance et les contrôles, et de servir les clients et les consommateurs tout en soutenant les communautés dans le monde entier. Cette philosophie est ancrée dans notre culture d'entreprise et influence presque toutes les fonctions au sein de la société.

    Cinquièmement, nous nous efforçons de construire des entreprises durables, qui s'appuient les unes sur les autres et en tirent profit, sans pour autant être un conglomérat. Cette structure contribue à générer des rendements supérieurs. Néanmoins, malgré tous nos efforts, les murs qui protègent notre entreprise ne sont pas particulièrement hauts - et nous sommes confrontés à une concurrence extraordinaire. J'ai beaucoup écrit sur cette réalité par le passé et j'y reviens dans cette lettre. Nous sommes conscients de nos forces et de nos faiblesses, et nous jouons notre jeu du mieux que nous pouvons.

    Sixièmement, nous travaillons avec un partenaire silencieux très important - le gouvernement américain - en notant, comme le souligne mon ami Warren Buffett, que le succès de son entreprise repose sur les conditions extraordinaires créées par notre pays. Il a raison de dire à ses actionnaires que lorsqu'ils voient le drapeau américain, ils devraient tous dire merci. Nous devrions également le faire. JPMorgan Chase est une entreprise saine et prospère, et nous voulons toujours rendre la pareille et payer notre juste part. Nous payons notre juste part - et nous voulons qu'elle soit dépensée à bon escient et qu'elle ait le plus grand impact possible.

    Pour vous donner une idée de l'affectation de nos impôts et taxes : Au cours des dix dernières années, nous avons payé plus de 43 milliards de dollars d'impôts fédéraux, étatiques et locaux aux États-Unis et près de 19 milliards de dollars d'impôts en dehors des États-Unis. Nous avons également versé plus de 10 milliards de dollars à la Federal Deposit Insurance Corporation afin qu'elle dispose des ressources nécessaires pour couvrir les défaillances du secteur bancaire américain. Notre partenaire - le gouvernement fédéral - nous impose également des réglementations importantes, et il est impératif que nous respections toutes les exigences légales et réglementaires imposées à notre entreprise.

    Septièmement et enfin, nous savons que la base de notre succès repose sur nos collaborateurs. Ils sont en première ligne, tant individuellement qu'en équipe, pour servir nos clients et nos communautés, construire la technologie, prendre les décisions stratégiques, gérer les risques, déterminer nos investissements et stimuler l'innovation. Quelle que soit la façon dont on envisage le monde - sa complexité, ses risques et ses opportunités - la prospérité d'une entreprise nécessite une grande équipe de personnes ayant du cran, de l'intelligence, de l'intégrité, d'énormes capacités et des normes élevées d'excellence professionnelle pour assurer son succès continu.
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    Une remarque importante pour expliquer pourquoi le tableau ci-dessus est présenté :

    Les règles de comptabilisation des réserves pour pertes sur prêts - qui sont des pertes estimées sur la durée de vie du prêt basées sur des scénarios économiques probabilistes - génèrent d'énormes fluctuations des bénéfices qui peuvent ne pas être liées à la performance réelle du crédit. Cela a été particulièrement vrai pour les années COVID-19 lorsque, au cours des six premiers mois de la pandémie, JP Morgan a constitué environ 16 milliards de dollars de réserves. Puis, au cours des six trimestres suivants, ils ont libéré un montant pratiquement équivalent.

    « Nous l'avons fait uniquement parce que les scénarios utilisés pour estimer les pertes de crédit futures ont changé radicalement », JP Morgan. Le tableau ci-dessus montre le revenu net déclaré, avec et sans modification des réserves pour pertes sur prêts. Tout au long de cette période, le portefeuille de crédit a été sain et les impayés sont restés inférieurs aux niveaux antérieurs à la pandémie. Quoi qu'il en soit, la société a enregistré de solides performances absolues et relatives.

    Valeur comptable réelle et cours moyen de l'action 2004-2022

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    SVB s'adressait principalement aux entreprises technologiques, aux sociétés de capital-risque et aux particuliers fortunés qui retiraient rapidement des liquidités alors que le secteur technologique, autrefois en pleine effervescence, s'essoufflait. Lorsque la banque a annoncé qu'elle tentait de lever des fonds auprès d'investisseurs et qu'elle subirait une perte de 1,3 milliard de dollars sur des titres à long terme dont la valeur avait chuté en raison de la hausse des taux d'intérêt, les déposants ont paniqué et une ruée sur la banque s'est ensuivie.

    Les régulateurs ont saisi la SVB le 10 mars et ont pris le contrôle de la Signature Bank - qui était confrontée à des problèmes similaires - deux jours plus tard. En l'espace de quelques jours, les autorités américaines ont pris des mesures extraordinaires pour limiter les retombées de la faillite des banques et restaurer la confiance vacillante dans le système financier, notamment en protégeant tous les dépôts dans les deux établissements, même ceux qui détenaient des fonds dépassant le plafond d'assurance de 250 000 dollars fixé par la FDIC.

    La Fed a également mis en place un nouveau dispositif de soutien d'urgence pour les prêteurs, afin de les aider à faire face aux retraits de dépôts dans des conditions favorables.

    Malgré cela, la crise a continué de s'étendre et Dimon a fini par intervenir pour aider à organiser une bouée de sauvetage de 30 milliards de dollars pour la First Republic Bank, un autre prêteur régional qui a connu une baisse massive de ses dépôts. JPMorgan a engagé 5 milliards de dollars dans l'effort de sauvetage, tout comme Bank of America, Citigroup et Wells Fargo.
    « Ironiquement, les banques ont été incitées à détenir des titres d'État très sûrs parce qu'ils étaient considérés comme très liquides par les régulateurs et que les exigences en matière de capital étaient très faibles », a-t-il déclaré.

    « Pire encore, les tests de résistance basés sur le scénario élaboré par la Réserve fédérale n'ont jamais intégré des taux d'intérêt plus élevés. « Il ne s'agit pas d'absoudre la direction des banques, mais de souligner que de nombreux acteurs n'ont pas connu leur heure de gloire. Il a mis en garde les régulateurs contre des réponses "instinctives, à l'emporte-pièce ou motivées par des considérations politiques » à la crise qui n'est pas encore terminée, et a exhorté les autorités à faire preuve de "réflexion" dans leur réaction aux faillites bancaires.

    Toute nouvelle réglementation en réponse à la dernière crise devrait être « réfléchie » et comprendre des règles plus claires pour traiter avec les banques en faillite, a écrit Dimon. « Très souvent, des règles sont mises en place dans une partie du cadre sans apprécier leurs conséquences en combinaison avec d'autres réglementations », a-t-il déclaré. « L'Amérique a eu, et continue d'avoir, le système financier le meilleur et le plus dynamique au monde - des différents types d'investisseurs à ses banques, en passant par l'État de droit, la protection des investisseurs, la transparence, les échanges et d'autres caractéristiques. Nous ne voulons pas jeter le bébé avec l'eau du bain ».

    Source : Rapport annuel de JPMorgan

    Et vous ?

    L'analyse du PDG de JP Morgan, James Dimon, est-elle pertinente ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Faillite de la Silicon Valley Bank : les entrepreneurs de la tech veulent le capitalisme pour les profits et le socialisme pour les pertes

    Les employés de la SVB, la banque des entrepreneurs de la Tech, accusent le télétravail d'être à l'origine de la faillite de la banque, qui serait lié à une clientèle concentrée sur les technologies

    Le PDG de JPMorgan qui affirmait que les cryptomonnaies c'est du vent et une fraude dit maintenant regretter ses propos

    Six des plus grandes entreprises de la Silicon Valley auraient évité de payer plus de 100 milliards de dollars en impôts, au cours de la dernière décennie

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