Discussion :

[stardeath]

Sans doute pas le seul, mais surtout le sexisme dans l'IT semble plus documenté que dans les autres domaines dans les médias.

prendre l'it pour cible c'est ce qui est fait dans les médias et l'industrie du ciné/séries depuis au moins 30 ans, même pour le peu de femmes représentées, ils trouvent moyen d'en faire des caricatures, faut déjà pas s'étonner si ça ne donne pas envie d'y aller.
c'est une cible facile vu que tout est fait pour faire penser que l'informatique est un domaine magique.

Les histoires de sexisme dans certaines écoles ou dans certaines entreprises ont été étalés dans les journaux.
Du coup le fait que l'image de l'IT sexiste est bien implantée dans l'esprit des gens, et donc des femmes quand elles choisissent leur orientation.

c'est clair, et le pire dans tout ça, c'est que quand tu regardes de plus près (pour les entreprises), c'est pas forcément des mecs de l'it qui posent problèmes, mais aussi les créatifs/commerciaux/brasseurs de fric/etc autour. mais bon, vu qu'il y a un ordi pas loin, ça devient que c'est le domaine de l'it le problème.
pour les écoles, genre 42, qui ressemble sacrément à une escroquerie à la base (vu les casseroles financières au cul) malheureusement, c'est pas que les lumières de la société qui sont dans cette école, vu l'absence de tri et d'encadrement, faut donc pas s'étonner de retrouver tout et n'importe quoi sur ses bancs.

Ca ne veut pas dire qu'elles ont aucun risque de le rencontrer ailleurs, mais si elles sont certaines de le rencontrer dans l'IT pourquoi être masochiste si un autre domaine les intéresse a peu près autant.

comme je disais un peu plus tôt, là je comprend beaucoup moins, parce que, quand j'étais étudiant, les histoires sordides ne venaient pas d'info, mais de là où se "précipitent toutes les femmes", genre socio et médecine (pour médecine, je préciserai surtout en première année, ceux qui espère passer en 2ème ont autre chose à faire de leur temps, genre ne vont pas dans les fameuses soirées médecine), pourtant, là bizarrement ça se transparaît pas dans la presse.
après pour être honnête il y a bien eu, dans les facs dans lesquelles je suis passé, des problèmes avec le club des étudiants des facs des sciences, mais vu que les membres de ces fameux clubs, je ne les voyais jamais ni en amphi ni en td/tp, j'ai juste l'impression qu'on leur colle l'étiquette it/sciences juste parce qu'ils sont pas loin d'un ordi.
ça fait qu'on colle une étiquette sur l'it en général pour les quelques raclures qui ne devraient sûrement même pas être là.

et je ne comprends pas comment ça n'est pas le cas avec d'autres filières.

Bien sur qu'un 50/50 comptable est absurde, mais à chaque fois qu'on aborde le sujet du pourcentage de femmes en informatique, il y a une telle montée de boucliers, que ça donne l'impression que vous pensez tous que le 90/10 actuel vous convient très bien.

le problème c'est qu'on "sait" d'avance que ce qui sera avancé sera soit du bullshit, soit une mode à la con venant des usa.
et la seule chose qu'on voit c'est qu'il y a de plus en plus de mesures, et que c'est de pire en pire, donc peut être que des gens (comme moi) en ont marre de payer pour voir.

le genre neutre existait en latin, il a été garder dans d'autre langue, donc oui il aurai très bien pu rester en français, il pourrai très bien par ailleurs réapparaitre car non le masculin qui l'emporte sur le féminin n'est pas du neutre, et oui ça pose problème.

le fait d'avoir un neutre ne change rien au fait qu'on attribut un masculin ou un féminin (ou un neutre) à des termes qui n'ont rien à voir avec le sexe. donc même si le neutre existait encore en français, rien n'indique qu'il aurait servi à l'utilisation que vous en voulez.

et non le fait d'avoir le masculin qui "l'emporte" sur le féminin n'a rien à voir non plus avec une invisibilisation de quiconque mais que le neutre (qu'on a de toute façon pas des masses) n'est pas une construction qui s'utilise en cas d'indétermination et que les articles indifférenciés sont identiques aux articles masculins en français.
donc oui, utiliser "ils" s'apparente à ne plus être capable de savoir la composition dans le groupe désigné, au contraire de "elles" qui est sans ambiguïté ...

après si le fait qu'il existe le terme programmeuse facilite la présence de femme dans ce domaine, tant mieux, mais je vais mettre un petit billet sur le fait que ça ne changera rien du tout. (et pire, si on utilise la graphie inclusive, qui est juste une immense blague de gens qui ont visiblement rien à faire de leurs journées à part vouloir juste monter les gens les uns contre les autres, et ça marche en plus)

[Ryu2000]

comme je disais un peu plus tôt, là je comprend beaucoup moins, parce que, quand j'étais étudiant, les histoires sordides ne venaient pas d'info, mais de là où se "précipitent toutes les femmes", genre socio et médecine (pour médecine, je préciserai surtout en première année, ceux qui espère passer en 2ème ont autre chose à faire de leur temps, genre ne vont pas dans les fameuses soirées médecine), pourtant, là bizarrement ça se transparaît pas dans la presse.

Dans les médias, il y a toujours des articles qui parlent de la fac de médecine :

• Yvelines : deux viols et une agression sexuelle en marge d’une soirée étudiante
  

  Trois jeunes femmes ont été agressées les unes après les autres, alors qu’elles étaient à l’écart du groupe d’étudiants en médecine, dans le parc de la cité universitaire de Guyancourt.

• Un étudiant en médecine condamné pour le viol d'une étudiante en 2014 à Clermont-Ferrand
  

  Les faits datent de 2014. Vendredi 15 mars au soir, après deux jours de procès devant la cour d'assises du Puy-de-Dôme, un interne en médecine a été déclaré coupable de viol et condamné à deux ans de prison ferme.

• Bizutage en fac de médecine à Caen : « J’ai mis du temps à parler »
  

  On parle souvent du machisme ou du sexisme du monde médical. Ça démarre dès les études de médecine. Mais la plupart des étudiants n’ont aucune conscience des dérives possibles, de la gravité de ce qu’ils font. Le côté excessif, transgressif, ça les fait plutôt rire. Ils ne pensent pas aux conséquences, aux risques. Ils vivent dans une bulle. En tant que futur médecin, ça n’est pas le milieu dans lequel j’ai envie d’évoluer.

• Bizutage en fac de médecine, de l’«intégration» à l’«humiliation»
  

  Une enquête a été ouverte sur des soupçons de bizutage au sein de l’université de Caen et le week-end d’intégration a été annulé. Les étudiants décrivent des défis dégradants et sexistes.

prendre l'it pour cible c'est ce qui est fait dans les médias et l'industrie du ciné/séries depuis au moins 30 ans

Toutes les professions sont parfois caricaturés dans les films et séries.
Les clichés de l'informaticien sont plutôt inoffensifs je trouve. J'ai pas d'exemple en tête d'informaticien sexiste, je vois plutôt des puceaux timides, des métalleux, des fans de mangas, des hippies, etc.

Par contre si on parle des traders, des managers, des fils de riches, des politiciens, des chefs d'entreprise, là on peut facilement s'imaginer des sociopathes, des violeurs, etc.

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Bref un des derniers film qui parle d'informatique c'est ça :

Le gars est homosexuel et il y a une femme extrêmement doué, donc il n'y a aucun problème, en plus c'est basé sur des faits réels.

[pemmore]

dans ma famille il y a 4 filles et 4 garçons qui travaillent ou ont travaillé dans l'informatique, plus le cousin gros contributeur Linux.
L'héritage d'un grand-père geek bien avant la lettre, astables bistables, monostables n'étaient pas un secret pour lui.
L'environnement familial dans tout choix de métier joue toujours un rôle.
Vos filles si elles trouvent votre taf sympa et bien rémunéré seront surement intéressées.

[Ryu2000]

https://twitter.com/AnnaToumazoff/st...87223148261383
Anna Toumazoff
Les écoles Sciences Po couvrent les violeurs, font taire les victimes, et apprennent à tous les autres la loi du silence.

Ne nous étonnons pas de l’état de notre classe politique au vu de ce qu’on leur enseigne.[/url]
#SCIENCESPORCS

Edit :
#SciencesPorcs : les étudiants des IEP dénoncent la «culture du viol»
Affaire Olivier Duhamel : le directeur de Sciences Po, Frédéric Mion, annonce sa démission

SCIENCES PO ET LES FEMMES

Dans les années 2000, le nombre de femmes étudiantes a même dépassé celui des hommes ; les femmes représentent aujourd’hui 60 % des effectifs des étudiants de Sciences Po. Alors que les premières femmes étudiantes sont entrées à l’École libre des sciences politiques il y a tout juste un siècle, retour sur leur histoire au sein de l’établissement.